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00:00Bonjour Nicolas Dupont-Aignan. Bonjour Sonia Mabrouk.
00:06Et bienvenue à la grande interview sur CNews Europe 1. Vous êtes le président de Debout la France.
00:10C'est un accueil à l'Elysée et une poignée de main très controversée.
00:14Poignée de main entre le président français et le dirigeant syrien, qui est aussi un ancien djihadiste.
00:19Malgré les critiques et la polémique Nicolas Dupont-Aignan, Emmanuel Macron met en avant une coopération nécessaire contre le terrorisme.
00:26Vous ne pensez pas, malgré tout, que cette rencontre peut nous être utile aujourd'hui en termes de renseignement, de sécurité pour notre pays ?
00:34Vous plaisantez ?
00:35Pourquoi donc ?
00:36On appelle à l'aide un homme qui s'est réjoui de l'attentat du Bataclan, comme président d'Al-Nostra, un djihadiste d'Al-Qaïda ?
00:50Mais quelle honte ! Mais hier, j'avais la chair de poule de me dire la honte de ces images.
00:59Qu'est-ce que vous avez le plus choqué dans ces images ?
01:01J'ai pensé aux victimes du Bataclan.
01:03Mais quelle image de la France !
01:06Emmanuel Macron a mis du sang sur la main.
01:10C'est insupportable pour moi.
01:13Il mérite la destitution, plus que jamais.
01:15La destitution pour avoir reçu, malgré tout, un président par intérim ?
01:19Un terroriste !
01:19Il préside au destiné d'un pays qui est un carrefour dans la région.
01:23Mais un carrefour ? Quelqu'un qui s'est réjoui des attentats ?
01:28Une chose est d'avoir une ambassade à la rigueur.
01:32Une autre est d'avoir des rencontres à l'ONU, ailleurs.
01:37Encore qu'il a fallu demander à l'ONU la permission, puisqu'il est classé comme terroriste.
01:42Évidemment, il y avait un mandat, tout à fait.
01:43Il y a un mandat, il est interdit de séjour aux Etats-Unis.
01:46Il est sous mandat d'arrêt.
01:48Mais quelle honte pour les victimes du terrorisme !
01:51Et il appelle au secours, il lui donne des tapes dans le dos.
01:53Mais enfin, Emmanuel Macron a perdu la tête.
01:58On entend votre stupéfaction et même davantage.
02:00Mais pour qu'on comprenne bien, monsieur Dupont-Huilland,
02:02vous, à l'Élysée, vous ne recevez que des démocrates.
02:04Non, mais j'ai jamais dit ça.
02:06Vous ne serrez la main à aucun dirigeant qui a,
02:09et ils en ont beaucoup de sang sur les mains.
02:10Beaucoup de sang sur les mains partout.
02:11Et j'ai toujours été pour la réale politique.
02:14Mais c'est une chose d'avoir les affaires intérieures des pays
02:18et d'avoir quelqu'un qui s'est réjoui d'attentats sur le sol français.
02:23Ce n'est pas la même chose, croyez-moi.
02:25Vous faites d'ailleurs un parallèle, vous l'avez fait sur le réseau social X,
02:29avec la disqualification en Roumanie du candidat Kaline Georgescu
02:32pour dire qu'on reçoit un djihadisme et que dans le même temps, dites-vous,
02:36un souverainiste a été empêché.
02:38Quel lien vous voyez ?
02:40Je fais le lien que Thierry Breton, sur une chaîne, a avoué
02:43que l'annulation du second tour de la Roumanie
02:46et l'exclusion d'un souverainiste avait été organisée par l'Union européenne.
02:51La Cour constitutionnelle roumaine, en l'occurrence.
02:53Oui, bien sûr, pour faire le travail.
02:56Mais l'inspiration était européenne.
02:59Et Thierry Breton l'avoue, ce n'est pas moi qui le dis.
03:01Et donc, je me dis, mais on marche sur la tête.
03:03On reçoit un terroriste à l'Élysée.
03:06Et puis, on se mêle de tout.
03:08Et on veut interdire la démocratie en Roumanie.
03:11D'ailleurs, les électeurs roumains ont renvoyé le boomerang
03:13à Madame van der Leyen et à Monsieur Macron.
03:15Avec M. Georges Simion, effectivement, Simion qui est arrivé en tête du secrétaire.
03:18Mais en fait, tout est à l'envers.
03:21C'est une inversion des valeurs incroyables.
03:24Et ce qui est très grave dans le pays aujourd'hui,
03:26c'est cette inversion des valeurs.
03:28À partir du moment où le poisson est pourri par la tête,
03:31comment voulez-vous qu'on s'en sorte ?
03:32Vous dénoncez avec virulence, force,
03:35et de toute façon, évidemment, il faut le rappeler,
03:38vous avez tellement raison de le dire sur ce sujet-là.
03:40Ces transpartisans pensent aux familles des victimes du terrorisme
03:43et qui ont tant frappé nos pays.
03:44Donc, vous dénoncez cet accueil du dirigeant syrien,
03:46Nicolas Diopoyen-Aignan,
03:48mais est-ce que, par exemple, vous recevriez vous-même à l'Élysée M. Poutine ?
03:53Est-ce qu'il faut le recevoir ?
03:54En tout cas, il faut reprendre des relations diplomatiques.
03:57Et il faut faire la paix.
03:59C'est évident.
04:00Et une fois que la paix sera faite,
04:02il faudra bien sûr reprendre des relations d'État à État.
04:05Mais que je sache, M. Poutine ne s'est pas réjoui des attentats du Bataclan.
04:10M. Poutine n'a tué personne en France.
04:12Et c'est là où il y a deux poids, deux mesures en permanence.
04:15Certains, il a du sang sur les mains avec ce qui se passe aussi sur le plan ukrainien.
04:20Il y a un conflit en Ukraine.
04:22Des deux côtés, ils ont du sang sur les mains.
04:24C'est un conflit qui va se régler, enfin, grâce à Donald Trump,
04:27qui veut tout faire pour le régler.
04:29C'est dur, mais c'est vital.
04:31Et si l'Europe veut peser au XXIe siècle,
04:34je le répète depuis le début du conflit face à la Chine
04:37et face aux États-Unis,
04:38si l'Europe veut être adulte et la France libre,
04:41il faut reprendre des relations avec la Russie.
04:43Et c'est fondamental, au lieu de mettre de l'huile sur le feu,
04:48et je regrette, je l'ai déjà dit...
04:50C'est la France qui met de l'huile sur le feu, M. Nicolas Dupont-Unière aujourd'hui ?
04:53C'est la France, l'Angleterre et l'Allemagne
04:55qui sabotent les efforts de paix de Donald Trump.
04:57Et je suis absolument convaincu
05:00que si la France allait, dans le sens de Donald Trump,
05:03faisant pression aussi sur la Russie,
05:06comme sur l'Ukraine, qui ne veut pas davantage de paix,
05:08on aurait une solution.
05:09Mais si vous étiez à la tête d'un pays,
05:11vous vous contenteriez d'une trêve de trois jours ?
05:14Mais non, mais je demande un plan de paix
05:16et je l'ai proposé.
05:18Avec, bien évidemment, ce qu'a proposé Donald Trump,
05:20la non-appartenance à l'OTAN,
05:22ce qui était voulu par Jacques Chirac,
05:23donc ce qui était modéré quand même.
05:25Je demande une démilitarisation de l'Ukraine,
05:27un retrait des troupes russes.
05:29On sait le chemin de paix, il va venir.
05:31Ce que je regrette,
05:32c'est que ce soit les Américains qui vont le faire.
05:34Ils se sont déjà emparés des terres rares ukrainiennes.
05:37L'accord avec l'Europe, d'ailleurs Zelensky a laissé tomber l'Europe.
05:41Ils se sont emparés des terres rares.
05:42Ils sont en train de négocier une reprise
05:44des relations diplomatiques avec la Russie.
05:46Des accords économiques considérables
05:49pour contourner les terres rares chinoises.
05:51Et nous, nous sommes les idiots utiles.
05:53En ce 8 mai, vous avez parlé tout à l'heure de la France libre.
05:56Que reste-t-il de l'esprit de résistance ?
05:58Tout simplement, qui anime notre pays ?
06:01Évidemment, depuis toujours.
06:02D'abord, le 8 mai, c'est important pour moi,
06:04pas seulement parce que c'est la capitulation allemande.
06:07C'est parce que le 8 mai,
06:09de l'âtre de Tassigny,
06:10siège à la table des négociations.
06:13C'est un miracle du général de Gaulle.
06:15Le 7 mai,
06:17il y a eu une première capitulation à Reims.
06:19La France n'était que témoin.
06:22Et c'est le 8 mai que de Gaulle impose à la signature.
06:26Ça veut dire quoi ?
06:27Ça veut dire que le 8 mai,
06:28ce n'est pas simplement le fait qu'on ait vaincu l'Allemagne nazie.
06:34C'est que la France est souveraine.
06:36Et bien moi, je vous dis une chose.
06:3880 ans après, la France n'est plus souveraine.
06:39C'est-à-dire ?
06:40Elle n'a plus de frontières.
06:41Elle n'a plus de monnaie.
06:42Elle n'a plus de budget.
06:43Elle n'a plus de loi.
06:44Et elle est en train,
06:46par la voix de ce président de la République,
06:50qui pour moi n'en est plus un,
06:51d'abandonner la défense.
06:53Il n'en est plus un.
06:53La défense.
06:54Qu'est-il aujourd'hui Emmanuel Macron ?
06:55Un homme qui a serré la main d'un sanguinaire
06:57et un homme qui est en train d'abandonner
06:58la défense nucléaire française à l'Allemagne.
07:01Et donc, je le dis,
07:0380 ans après,
07:04il faut à nouveau libérer la France.
07:06C'est-à-dire lui redonner sa souveraineté.
07:08Parce que le général de Gaulle disait quelque chose d'extraordinaire.
07:11Il disait que la souveraineté
07:12et la démocratie sont les deux faces d'une même médaille.
07:16Quand on n'est plus souverain,
07:18il n'y a plus de démocratie.
07:19Et c'est ce qui se passe en France.
07:20Le grand malaise des Français,
07:22la cassure avec le monde politique,
07:24vous savez quand il remonte ?
07:26Généralement, on dit...
07:28Ah, vous allez me dire...
07:292005.
07:29Le référendum violé.
07:31Non, non, pas Maastricht,
07:32le référendum sur la Constitution,
07:33violé.
07:34Ça veut dire quoi ?
07:35Ça veut dire que les Français découvrent
07:37que leurs hommes politiques
07:38sont dans un théâtre d'ombre.
07:41Et moi, ce que je veux faire,
07:42et c'est pourquoi je suis candidat à la présidentielle,
07:44c'est redonner sa liberté à la France.
07:46Vous nous direz combien de divisions,
07:48M. Nicolas Dupont...
07:49Mais qu'importe les divisions,
07:50on va parler de l'Union des droits.
07:52Pardonnez-moi,
07:53combien de divisions avait le général de Gaulle en 40 ?
07:55Vous faites la comparaison ?
07:56Oui.
07:56Pourquoi ?
07:57Parce qu'on peut vous reprocher
07:59un trop-plein...
08:00Mais qu'importe quand un pays...
08:02Peu de modestie, M. Nicolas Dupont...
08:03Mais qu'importe quand un pays est occupé ?
08:05Vous voulez dire même combat
08:07avec le général de Gaulle aujourd'hui ?
08:08Combat pour la libération de la France
08:09qui doit reprendre avec les Français qui le volent ?
08:11Mais qui ne porte pas ce combat,
08:13très sincèrement, dans la classe politique ?
08:14Ah mais, en parole ?
08:15Oh là là !
08:16Rassurez-vous, en parole,
08:18plein de personnes.
08:19Mais ils sont dans le gouvernement
08:20de celui qui reçoit ce sanguinaire.
08:22Ils sont dans le gouvernement
08:23de celui qui abandonne
08:25la dissuasion nucléaire de la France.
08:26Au gouvernement, je crois savoir
08:28que vous avez une estime
08:32pour M. Rotaillot.
08:33Est-ce que vous avez raison
08:34d'employer ce mot ?
08:35J'ai une estime pour lui
08:36et parce que j'ai de l'estime pour lui,
08:38je lui dis qu'il doit partir d'urgence.
08:41Il se compromet dans ce gouvernement.
08:44Tout le monde sait ce qu'il veut faire.
08:46Il a du talent.
08:47Il a les idées claires.
08:49On m'a souvent proposé les mêmes choses.
08:51Mais pourquoi il se compromet
08:52dans ce gouvernement ?
08:53Il y a un moment, il faut de la clarté.
08:55J'entends.
08:56Sonia Magroup, vous avez des Français.
08:57Est-ce qu'il vaut mieux
08:58un ministre de l'Intérieur qui agit,
08:59c'est ce que vous pensez,
09:01à l'intérieur et qui semble-t-il,
09:02de votre point de vue, fait des choses
09:03ou quelqu'un d'autre qui ne partraîne pas vos idées ?
09:06Il n'a pas les moyens d'agir.
09:09Il agit à la marge.
09:10Il se compromet.
09:12Et les Français, aujourd'hui,
09:14ont besoin de clarté.
09:16Moi, je veux rétablir des frontières
09:17pour contrôler l'immigration.
09:19Je ne veux plus obéir aux lois de Bruxelles
09:21pour pouvoir rétablir la sécurité.
09:23Ce sujet, pardonnez-moi, puisqu'il va...
09:24Voilà.
09:25Je ne veux pas qu'on signe le Mercosur
09:26qui va détruire l'agriculture française.
09:28Attendez, on va faire les sujets
09:29après les autres, Nicolas Dupont-Aignan.
09:31Par exemple, s'il y avait un sujet,
09:33une question à soumettre aux Français
09:34par référendum,
09:35ça va être le cas,
09:36Emmanuel Macron va en annoncer plusieurs,
09:39peut-être la semaine prochaine.
09:40Quelle serait cette question ?
09:41Le rétablissement de nos frontières nationales,
09:43car un pays qui n'a pas de frontières,
09:45c'est comme un appartement
09:46qui n'a pas de porte.
09:47C'est comme une maison
09:48qui n'a pas de fenêtre.
09:49Et sans rétablir les frontières nationales,
09:53il rentre et l'armée à nos frontières.
09:57Oui, pour qu'enfin,
09:59on puisse assurer la sécurité des Français.
10:02Et puis un deuxième sujet
10:03du référendum sur l'immigration,
10:05la suppression de toute aide sociale.
10:07Avant cinq ans de présence,
10:09de travail en France.
10:11De travail.
10:13Et là, je peux vous dire
10:14que si vous fermez les frontières
10:15et que si vous supprimez les aides sociales,
10:19là, vous allez réduire le problème migratoire.
10:21Et là, vous allez faire des économies.
10:23Et là, vous allez réenclencher
10:24la confiance des Français
10:26et des étrangers réguliers
10:27sur notre sol,
10:28qui méritent respect.
10:29Mais vous allez rétablir
10:31la confiance du pays.
10:32Le pays a besoin,
10:34Sonia Magroup,
10:35d'électrochocs souverains.
10:36Vous parlez de souveraineté agricole.
10:38Et nous parlerons dans quelques instants
10:39de l'union des droites
10:40pour porter ce que vous dites,
10:41puisqu'à l'Elysée,
10:42toujours hier,
10:43Emmanuel Macron a aussi reçu
10:44le nouveau chancelier allemand,
10:46Frédéric Schmerz.
10:47Au programme,
10:47cette rencontre Ukraine,
10:48Droits de Douane et Mercosur.
10:49Alors, le chancelier,
10:51M. Dupont-Aignan,
10:51a dit qu'il voulait
10:52une ratification rapide
10:54de cet accord.
10:56On connaît l'opposition de la France
10:58à cet accord ?
10:59Écoutez, Emmanuel Macron...
11:01Il l'a dit à plusieurs reprises.
11:02Oui, mais enfin là,
11:02Emmanuel Macron
11:03n'a pas semblé très ferme
11:06vis-à-vis du chancelier.
11:07Mais pourquoi voudrait-il,
11:08comment dire,
11:09porter atteinte
11:10à la souveraineté agricole
11:11de son propre pays ?
11:12Mais parce qu'il aurait dû dire
11:14depuis le début,
11:15quand Mme Van der Leyen
11:16a signé l'accord
11:17dans le dos de la France,
11:18il aurait pu dire
11:18je mettrai le droit de veto.
11:20Vous savez qu'il y a
11:21le compromis de Luxembourg
11:22obtenu par le général de Gaulle
11:23qui permet de mettre
11:24un droit de veto
11:25quand les intérêts vitaux du pays,
11:28les intérêts vitaux de la France
11:29sont entamés
11:30par le Mercosur.
11:31C'est oui ou c'est non ?
11:33Vous savez,
11:34si les Français
11:34ne veulent plus regarder
11:35les hommes politiques,
11:36si les Français
11:36n'en peuvent plus de la politique,
11:38c'est parce que
11:38c'est jamais oui,
11:39c'est jamais non.
11:40C'est toujours peut-être bien
11:41oui, peut-être bien que non,
11:42peut-être avec qui, comment.
11:43C'est fini.
11:44Il faut remettre
11:45de la clarté
11:46dans la vie politique
11:47parce qu'on est indépendant
11:49ou on est soumis.
11:50Moi, je veux qu'on soit indépendant.
11:52J'entends.
11:52C'est oui ou c'est non
11:53pour l'union des droites
11:54mais attendez,
11:55je vous soumets
11:55ce qu'a dit hier
11:56Laurent Wauquiez
11:57à cette même place
11:58à la grande interview.
11:59Il est, en tout cas,
12:00il a entre-ouvert la porte
12:01pour une union des droites.
12:02Par exemple,
12:02il a vanté les qualités,
12:04a-t-il dit hier,
12:05de Sarah Knafo
12:06mais il dit que c'est une alliance
12:08avec les Français
12:09et pas les appareils.
12:11Il a raison.
12:12Ce n'est pas d'ailleurs
12:12l'union des droites.
12:14C'est l'union des Français,
12:15des amoureux de la France
12:16comme j'ai toujours dit
12:17pour sauver notre pays.
12:19Et ce n'est pas
12:19le clapotis politicien.
12:21Moi, j'aime beaucoup
12:22Laurent Wauquiez
12:22mais il est contorsionniste.
12:24Il faut aller dans un cirque.
12:25Vous ne l'avez jamais été ?
12:26Marine Le Pen,
12:27vous avez fait quand même
12:28quelques...
12:28Pas contorsionniste,
12:29j'ai assez payé
12:30et j'ai été fier
12:32de prendre parti
12:33parce que j'ai dit clairement
12:34avec tous les inconvénients,
12:35j'ai dit oui,
12:36je choisis cela.
12:38Rappelons,
12:39c'était en 2017,
12:40j'ai dit non pour Macron.
12:42Vous avez fait alliance
12:42Moi, je vous le dis,
12:43il y a des personnalités
12:44tout à fait estimables.
12:45Lesquelles par exemple ?
12:46Avec qui vous pourriez travailler ?
12:47Parce que dans les sondages,
12:49vous avez toujours
12:49votre socle
12:50d'environ 3%
12:52et il y a encore
12:53quelques jours
12:54dans le sondage...
12:543 à 4% oui,
12:55mais il y a quand même
12:5619% des Français
12:57qui souhaitent
12:57que je sois candidat.
12:58Donc pourquoi ces 19%
13:00des Français
13:00ne disent pas
13:01voter pour moi ?
13:02C'est la vraie question.
13:03Tout simplement
13:03parce qu'on leur dit
13:04à longueur de journée
13:05ah ben oui,
13:06mais il n'y arrivera pas,
13:07il est qu'à 2, 3, 4.
13:08Alors ils disent
13:09Nicolas Dupont-Aignan
13:10combien de divisions ?
13:11Mais la question
13:12ce ne sont pas
13:13les divisions,
13:14c'est le cap.
13:16Non, avant les personnes.
13:17Vous savez,
13:18il y a des millions
13:18de Français
13:19qui veulent sauver la France
13:20et il y a des personnes
13:20tout à fait capables...
13:21Vous êtes bonapartiste
13:22je suppose,
13:22donc c'est quand même
13:23un tuitu personnel,
13:24il y a une personne
13:24qui doit incarner cela.
13:25Quelle est-elle aujourd'hui ?
13:27Aujourd'hui,
13:27moi je me présente
13:28et je dis aux gens
13:29soutenez-moi
13:30parce que les autres
13:31sont très sympathiques,
13:32ils ont des très bonnes idées
13:33mais ils changent,
13:34un jour ils soutiennent Macron,
13:36ils sont dans le gouvernement,
13:37ils ne sont pas dans le gouvernement.
13:39Hier, Laurent Wauquiez
13:40qui est un homme de qualité
13:41nous dit
13:42qu'il ne veut pas travailler
13:43avec Édouard Philippe
13:44alors qu'il sorte de ce gouvernement
13:45qu'il ne le soutienne plus
13:46puisque c'est un gouvernement
13:47horizon macroniste.
13:47Vous dire du bloc central
13:48et que M. Retailleau
13:50sort du gouvernement.
13:51Écoutez, moi il y a un moment
13:51j'ai peut-être vieilli,
13:53vous savez,
13:53mais tout ça ne m'intéresse plus.
13:55D'ailleurs là je voudrais en parler
13:57parce que
13:57est-ce que l'expérience compte
13:58pour être candidat
13:59et président de la République ?
14:01Marine Le Pen
14:01ou Jordan Bardella
14:02est-ce la même chose
14:03M. Dupont-Union
14:04pour la marche suprême ?
14:06La réponse est dans la question.
14:09Enfin, comment penser
14:10gouverner la France
14:11au moment où il faut la rétablir
14:13dans sa souveraineté
14:14et sa démocratie
14:15si on n'a pas d'expérience ?
14:17C'est une évidence.
14:19C'est tellement évident.
14:21Bon, mais l'important
14:23c'est pas...
14:23Moi, ne m'entraînez pas
14:24dans les petites phrases
14:25critiquées l'un ou l'autre.
14:26L'important c'est de rassembler.
14:28Je veux rassembler
14:29tous les patriotes.
14:30Qui représente le mieux
14:31l'électorat souverainiste de droite
14:33auquel vous avez toujours parlé ?
14:33Écoutez, en tout cas,
14:34pour l'instant,
14:35si je me présente,
14:36c'est parce que j'estime
14:37que c'est à moi de le faire.
14:39Il y en a plein
14:39qui peuvent venir.
14:40Mais il faut qu'ils rompent
14:41avec la politique politicienne.
14:44La France ne mérite plus
14:45cette politique politicienne.
14:47Il faut la censure du gouvernement,
14:49la destitution de Macron,
14:51rendre le pouvoir aux Français.
14:52Le peuple doit trancher
14:53par une élection présidentielle.
14:55La clarté, c'est la démocratie
14:57ou la démocratie, c'est la clarté.
14:59Merci Nicolas Dupont-Aignan.
15:00C'était votre grand avis
15:01ce matin.
15:02A très bientôt.
15:02Merci Nicolas Dupont-Aignan.
15:04Merci Sonia Mabrouk
15:05à suivre sur Europe 1.
15:06Dans un instant,
15:07vos signatures Europe 1 du jeudi.
15:09A tout de suite.