Luis Enrique, l'entraîneur du PSG, a livré son sentiment après la victoire contre Arsenal (2-1) ce mercredi, en demi-finale retour de la Ligue des champions (victoire 1-0 du PSG à l'aller).
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00:00Bonsoir Louis, joyeux anniversaire, on est le 8 mai.
00:05Qu'est-ce qui a fait la différence ce soir selon vous ?
00:10La différence ?
00:15Merci pour tes souhaits.
00:22Je pense qu'en termes de passion, d'intensité, le match n'a pas déçu, en aucun cas.
00:36Je crois qu'Arsenal était venu pour gagner ce match de façon très claire.
00:41La première mi-temps, c'est eux qui ont tiré le match vers leur point fort.
00:46Et nous avons dû jouer un match que nous ne voulions pas jouer, mais c'est le football, tu dois t'adapter.
00:51Je crois que nous l'avons bien fait, nous avons souffert.
00:55Et je répète que nous avons joué une première mi-temps que nous ne voulions pas jouer.
00:59Pas ainsi, mais l'adversaire à ce niveau-là, un adversaire comme Arsenal, qui joue très bien avec ou sans ballon,
01:08vous pose toujours des complications.
01:12Mais nous avons ensuite, à cette première mi-temps, nous avons marqué un but, nous avons fait un poteau.
01:17Et ensuite, avec le but, on a été plus tranquille et la deuxième mi-temps a été plus disputée.
01:21Bonsoir, Louis. Giovanni Castali, la chaîne L'Équipe.
01:29Le début de campagne de Ligue des Champions, il y a eu pas mal de critiques.
01:33Vous ici, vous nous l'avez répété plusieurs fois, vous aviez confiance totale dans votre équipe.
01:38Qu'est-ce qui vous a prouvé au quotidien que cette équipe était capable de se hisser jusqu'en finale de la Ligue des Champions ?
01:44Merci beaucoup.
01:49Je pense qu'au fil de la compétition, et c'est quelque chose, en effet, que j'ai défendu très souvent ici,
01:54ceux qui commandent, ceux qui se voient, c'est le résultat.
01:58Mais durant la phase de Ligue, nous méritions neuf points supplémentaires, sans aucun doute,
02:06ce qui, à la fin, nous aurait mieux placés dans le classement.
02:13Mais le fait d'avoir un groupe aussi fort et aussi complexe en tirage, ça a permis à mon équipe de grandir, de s'améliorer.
02:21Et nous avons été, durant de nombreuses journées, nous étions en dehors de ces 24 qui pouvaient se qualifier,
02:31ce qui me semblait un peu injuste.
02:32Mais je pense qu'au fil de ces moments-là, les statistiques, si on ne parle pas de l'efficacité,
02:44les statistiques montraient que nous étions l'une des meilleures équipes d'Europe,
02:47les XG, les buts marqués, les occasions, les occasions concédées,
02:54je crois que sur tout cela, tous ces chiffres-là montraient, même s'il manquait l'efficacité,
02:59on voyait là les chiffres, les statistiques de l'une des meilleures équipes,
03:01et quand l'efficacité est revenue à son niveau normal,
03:06et c'est ce qu'il faut faire dans une compétition qui est brève,
03:09et donc quand tout est rentré dans l'ordre, nous avons démontré que nous méritions d'être en finale.
03:13Bonsoir, Baptiste Bécard de l'AFP.
03:18Qu'est-ce que représente décrocher cette finale dès votre deuxième saison à Paris,
03:21pour vous spécifiquement ?
03:22Est-ce que vous êtes surpris que ça arrive si vite finalement ?
03:25Ou est-ce que, comme vous l'avez dit juste avant, ça procède d'une certaine logique ?
03:29Merci.
03:33Il n'y a pas de logique dans le football.
03:35Je pense que le premier jour où je me suis assis face à vous,
03:40j'ai dit que l'objectif, et ce que nous voulions faire,
03:44en tout cas notre travail nous menait vers là,
03:46c'était de pouvoir écrire l'histoire, et c'est ça notre objectif,
03:49écrire une page de l'histoire,
03:51être les premiers à conquérir ce trophée tant désiré,
03:54pour un projet qui, je pense, a changé depuis l'an dernier
04:01et dans lequel je me sens très bien,
04:04dans lequel je me sens tout à fait réalisé en tant qu'entraîneur,
04:08parce qu'avec Luis Campos, avec le président Nasser El-Ralifi,
04:11j'ai cette capacité à me projeter,
04:15à adapter le mercato, à avoir tout ce que je désire
04:18pour que l'équipe soit une équipe qui plaise chaque jour davantage aux supporters.
04:22Donc aujourd'hui, c'est une très belle soirée,
04:26une belle manière de remercier nos supporters
04:28pour leur soutien qu'ils ont montré tous les jours,
04:31indépendamment des résultats que nous avions parfois.
04:35C'est ça qui est le plus beau quand tu es joueur ou entraîneur,
04:38c'est de pouvoir rendre heureux un grand nombre de gens
04:41qui aiment le Paris Saint-Germain.
04:42Bonsoir, José Barrozo de l'équipe.
04:45La saison dernière, vous nous disiez, quand vous avez signé,
04:48ce n'était pas pour gagner la Ligue des Champions.
04:50Est-ce que c'était un petit mensonge aussi ?
04:54Ou est-ce que vous avez pris de l'avance finalement ?
04:56Est-ce que c'est arrivé plus vite que prévu ?
04:59Non, non, ça n'était pas un mensonge.
05:04C'est juste que tout le monde veut gagner la Ligue des Champions,
05:06les 36 équipes qui débutent la Ligue des Champions.
05:09Donc, il y a toujours un nombre très réduit d'équipes qui le gagnent.
05:13Et donc, notre objectif, c'était véritablement de marquer l'histoire.
05:16Mais il manque encore une étape, il nous manque deux finales.
05:22Nous voulons être capables de le faire.
05:24Nous pensons que c'est un club qui le mérite.
05:25Et surtout, je pense que les supporters le méritent depuis très longtemps.
05:29Et si nous sommes capables de le faire, nous allons essayer chaque année.
05:33Et c'est ça l'objectif.
05:34Bravo et bon anniversaire.
05:46Deux raisons de fêter cette victoire.
05:51Arteta a dit qu'ils étaient la meilleure équipe et que son nom était d'accord avec lui.
05:59Est-ce que c'est vrai pour vous ?
06:02Qu'est-ce que c'était la meilleure équipe ?
06:04Qu'est-ce que c'était la meilleure équipe ?
06:08Oui, il est en anglais.
06:09Non me traduz que c'est Magali, parce que tout ce mot à toi, il n'y a pas de l'égal.
06:13Ok.
06:15Peux-tu demander ?
06:16Oui.
06:17Félicitations.
06:18Félicitations.
06:19Arteta a dit que Arsenal était la meilleure équipe.
06:30Je ne suis pas du tout d'accord.
06:36Michael Arteta est un très bon ami, mais je ne suis pas du tout d'accord.
06:42Je pense qu'ils ont vraiment joué de manière très intelligente aujourd'hui.
06:45et ils ont réussi à faire tourner le match en leur faveur, à jouer de la façon dont ils voulaient.
06:58Mais je crois qu'on a marqué plus de buts qu'eux.
07:02Et en football, c'est ce qui est le plus important.
07:04Mais je dois dire qu'Arsenal, ils ont très bien joué.
07:07Ils ont joué un très bon match, on a beaucoup souffert.
07:13C'est probablement le match où on a le plus souffert.
07:19Et je pense qu'on a mérité d'être en finale.
07:25Même si c'est une très bonne équipe également.
07:27Mais je le répète, on a marqué plus de buts.
07:35Et on a très bien joué au match allé.
07:40Et en seconde mi-temps, ce soir, on aurait pu même marquer plus de buts.
07:45Bonsoir, Philippe Sanfourche pour RTL.
07:49Est-ce que vous pouvez nous redonner un petit peu des éléments sur la gestion d'Ousmane Dembélé ?
07:54Ce qui s'est passé pendant les deux matchs.
07:55À quel moment vous avez pris la décision peut-être de ne pas le faire débuter cette rencontre ?
08:01Et puis un mot aussi sur le futur adversaire, l'Inter Milan.
08:04Qu'est-ce que vous avez pensé de la double confrontation contre le Barça ?
08:08Et puis globalement, leur saison et leurs armes qui peuvent être déterminantes en finale ?
08:15Dembélé a fait un très gros effort pour pouvoir figurer aujourd'hui sur la feuille de match.
08:28Et le fait qu'il ait pu jouer une demi-heure avec le rythme de cette demi-finale,
08:32je crois que c'est un énorme effort de sa part.
08:36C'est vrai que je n'aime pas prendre des risques avec des joueurs.
08:38Et encore moins des joueurs qui déséquilibrent autant que lui.
08:41Des joueurs qui sont physiquement très rapides et qui ont besoin de vitesse pour pouvoir jouer au football.
08:52Et donc je crois que toutes les parties se sont montrées très intelligentes de façon à ce qu'ils puissent être dans le match.
08:58Mais la partie finale qui est clé dans le match à ce moment-là, on n'a pas pris de risque.
09:05Il y a eu le risque pris juste sur une demi-heure et maintenant nous pouvons préparer une finale.
09:11Et nous espérons que tous les joueurs seront disponibles.
09:14L'Inter Milan, je le connais parce que n'oublions pas que c'est la deuxième finale en trois ans pour l'Inter Milan.
09:22Donc c'est une équipe déjà bien qui est prête.
09:25Il y a très peu de changements, même entraîneurs, seulement trois joueurs qui ont changé.
09:29Une mentalité très forte, une équipe italienne qui est sujet très bien avec ou sans ballon.
09:35Une équipe qui domine lors des coups de pieds arrêtés, elle est physiquement très forte.
09:39Et alors bien sûr nous allons analyser l'équipe de façon très poussée.
09:43Nous avons pu voir un match retour de demi-finale d'un excellent niveau.
09:47Donc il y a eu une équipe qui passait devant, puis ensuite l'autre.
09:54Ils ont réussi à remonter à nouveau.
09:57Donc je crois que c'était une demi-finale extrêmement surprenante, incroyable.
10:02Et c'est évident qu'ils ont davantage d'expérience.
10:04Et pas seulement en fonction de l'âge de leurs joueurs, mais par rapport à l'histoire du club.
10:09Je crois qu'ils ont gagné trois Ligues des Champions, le Barça cinq.
10:13Donc que l'un ou l'autre, en ce sens-là, serait été, dans les deux cas, une équipe plus expérimentée que nous.
10:22Mais je répète, il nous reste deux finales.
10:25Et c'est ce dont on rêve depuis le premier jour où on est là, l'opportunité de jouer des finales et de gagner des trophées.
10:32Donc à présent nous allons entrer dans ces finales avec la même mentalité que d'habitude.