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Court métrageTranscription
00:01Juste avant tous au cinéma, voici le top 3 des films sortis la semaine dernière,
00:05qui sont les plus appréciés par les spectateurs sur Halo Ciné.
00:08La comédie dramatique roumaine, ce nouvel an qui n'est jamais arrivé,
00:12prend la troisième place avec 3,8 étoiles sur 5.
00:16En deuxième position, les super anti-héros de Thunderbolts obtiennent 3,9 étoiles.
00:21Enfin, le bouleversant documentaire Ask 44, les martyrs du Nord,
00:26est premier avec un score de 4,5 étoiles.
00:28Passons à présent aux nouveautés de ce mercredi.
00:42Tous au cinéma passe en revue la totalité des films qui sortent en salle cette semaine.
00:46Une semaine tout en union, désunion ou réunion.
00:52Providentiel, accidentel, organisé ou fortuite,
00:55les relations entre les personnages relèvent du club de rencontres.
00:59Vous vous entendez bien avec Peter ?
01:01Vous êtes observateur ?
01:03On est fâchés à mort.
01:07Commençons par les musiciens, avec Valérie Donzeli et Frédéric Pierrot,
01:11qui fait de la création d'un quator accord de composé de virtuoses humainement incompatibles,
01:16un vrai comique de répétition.
01:18Alors on n'hésite pas à sourire !
01:20Des accords majeurs, bataille d'égo, malentendu, cacophonie et mauvaise interprétation,
01:26un nouveau genre de comédie musicale.
01:33Papa a passé la moitié de sa vie et a essayé de réunir ses instruments.
01:36Qu'est-ce qu'on va en faire ?
01:37Leur premier concert.
01:38Un quator de Charlie Beaumont.
01:40Je n'en ai jamais entendu parler.
01:41Jusqu'à aujourd'hui, il n'a jamais été joué.
01:43Je vais le faire.
01:43Premier violon, j'imagine.
01:45Oui.
01:46Je n'ai jamais fait de musique, donc j'étais très novice, comme Astrid Lai dans le film.
01:53Elle a un rêve et elle essaie d'aller au bout de ce rêve pour rendre hommage à son père
01:57et par amour pour lui qui est mort.
02:01Deux jours, ils n'ont pas été capables de régler un seul mouvement.
02:04Samedi, son sens on enchaînait quatre.
02:05On reprend à onze.
02:06Pourquoi on reprend à onze ?
02:07Parce qu'avant, ils ne jouent pas.
02:08S'amuser, c'est s'écouter, c'est avoir envie d'être ensemble.
02:11Avoir envie d'être ensemble, c'est faire attention aux autres et à laisser la place aussi.
02:15Oui, le film, ce qu'il raconte, c'est ça.
02:17Tiens, si on oublie un tout petit peu ou si on polisse un petit peu son égo,
02:23est-ce que tout à coup, tout n'est pas meilleur pour chacun et pour tout le monde ?
02:27Ça va ?
02:28Beaumont, s'il y en a bien un qui sait comment ce truc se joue, c'est bien lui.
02:30Un des sujets, c'est la vibration entre les êtres comme la vibration des instruments.
02:37Comment ça sonne ?
02:39Un bon musicien, ça n'a jamais suffi à faire un bon poitoueur.
02:42Ça se saurait.
02:44J'ai tout fait pour que ce concert soit magnifique et vous, vous faites tout pour que ce soit un désastre.
02:49Alors merde !
02:55Restons groupés avec Rumeurs, Nuit Blanche au Sommet et sa comédie satirique
03:01qui dynamite une réunion de sept chefs d'État.
03:03Drame burlesque et farce géopolitique s'invite à l'agenda présidentiel de dirigeants et chanceliers en plein bourbier.
03:13Ce n'est pas un film politique.
03:31Il s'agit plus d'une étude sur nous, l'espèce humaine, de voir que nous sommes perdus.
03:35Ces leaders du G7 servent de miroir pour représenter l'extinction de notre civilisation.
03:44Ces leaders nous représentent et on est à un moment où l'humanité fait face à une crise.
03:54Plusieurs même.
03:54Ces leaders se retrouvent isolés sans tout l'entourage qui les accompagne d'habitude.
04:02C'était intéressant de les montrer aussi démunis.
04:10Ce que j'aime dans le scénario, c'est qu'il propose un défi en termes de genre.
04:16On pense commencer par un film romantique, plutôt de mauvaise qualité, puis ça devient un film de zombie.
04:24Ensuite, on est dans un film profond et touchant.
04:27Et après, ça devient absurde pour finir avec un film d'action de série B.
04:32Le genre du film est insaisissable.
04:33Équipe dirigeante encore avec les arènes et son immersion dans les arcanes du footbusiness.
04:46Mercato, rivalité entre agents d'un joueur sous influence, trahison et déloyauté.
04:51Un stade n'est pas toujours l'écran d'un vrai terrain d'entente.
04:53C'est un krach. Il colle parfaitement à votre système de jeu.
04:58Tu ne le veux pas ?
04:59Bien sûr que je le veux.
05:00T'as la fin de star ton fils.
05:02Je suis trop contente que ça marche bien pour tous les deux.
05:04C'est un film sur le sport, mais ce n'est pas un film sportif dans la mesure où la dimension sportive de la trajectoire de ce jeune joueur,
05:12elle n'agit jamais sur la dramaturgie.
05:15La dramaturgie, elle se passe précisément dans les coulisses et dans tout ce qui se passe en dehors du terrain.
05:19Il me semble qu'on avait un deal, vous et moi, que Brahim soit le proche à signer.
05:21Vous m'aviez donné votre parole.
05:22Ils sont en concurrence sur le poste.
05:23L'agent de Ismaïla, ils sont comme ça avec les nouveaux actionnaires.
05:26C'est le jeu qui compte.
05:28Mais là, c'est le jeu J-E-U et c'est le jeu J-E, c'est-à-dire son personnage qui devient sujet, qui est objet de le désir,
05:35qui est convoité, qui a une valeur, qui a de l'argent.
05:38Et en fait, à travers tout ça aussi, il devient son propre sujet, si j'ose dire.
05:44Personne n'a signe de contrat avec Francis.
05:45Il a d'autres moyens de tenir ses joueurs.
05:47Un pistolet sur la tempe.
05:49Et un polar, oui, ça en prend les codes dans une certaine mesure,
05:53parce qu'on est dans un milieu qui, parce qu'il est très permissif, est parfois un peu crapuleux.
05:59Et donc, du coup, on retrouve un peu des marqueurs de l'univers du polar.
06:03Parfois, un joueur désigné de son club.
06:07Parfois, un club désire un joueur.
06:09Et parfois, ils ignorent qu'ils sont faits l'un pour l'autre.
06:23Deux comédies implorent ou imaginent cette semaine l'hypothèse d'une intervention divine.
06:28De mauvaise foi invoque un dieu sur messagerie pour s'opposer à un mariage,
06:33qui mettra en péril les intérêts immobiliers d'un notaire aussi pieux que véreux.
06:37Mais papa, t'as pété un câble ou quoi ?
06:40De mauvaise foi, donc, un genre de version potage de la divine comédie.
06:44On va se fiancer.
06:44Félicitations !
06:49Le but, en fait, n'était pas de moquer.
06:51Le but était de s'amuser, de sourire avec bienveillance à ces personnages.
06:55Et ces personnages, je pense que si tout le monde peut s'y reconnaître,
06:58en tout cas, nous, notre but n'était pas de faire...
06:59C'était pas une leçon de catéchisme.
07:01On n'était pas du tout là-dessus.
07:02On était vraiment dans quelque chose de très universel.
07:04L'heureuse élu ne vous convient pas, Blandine ?
07:06Il fallait qu'elle nous trouve un golden boy anticléricain
07:09qui bouge de la charcuterie le vendredi, ça.
07:11Bientôt, on aura peur de parler du Père Noël.
07:13Et on s'en sort plus.
07:14C'est justement la peur qui fait qu'on se crispe sur des sujets
07:17et qu'on a peur, justement, de les faire vivre
07:20comme ceux qui n'ont pas la foi.
07:22Enfin, je veux dire, chacun a un parcours.
07:25Puis encore une fois, c'est traité de façon légère.
07:27Absolument.
07:28Voilà, et on ne s'en moque pas.
07:30Caténaïs n'épousera jamais un catholique non pratiquant.
07:34Pascal, c'est quelqu'un qui est dans une très grande force de proposition.
07:38Donc, moi, on n'a rien à faire.
07:40On regarde et on apprend beaucoup avec ce genre d'acteur.
07:44Ça suffit !
07:49Et pipi, la prière et au lit.
07:55Autre comédie qui fait du couple l'objet d'une intervention céleste,
07:59Ange et compagnie, prend le pari de nous faire croire
08:01que sur la terre comme au ciel, tout est affaire de destinée.
08:04De toute façon, c'est les archanges qui t'assistent.
08:06Ange gardien relégué au rang d'appli de rencontre,
08:08amour contrarié, association de bienfaiteurs
08:11défendant surtout leurs propres intérêts.
08:14Ange et compagnie, c'est le saint siège social.
08:18Ton nouveau bureau.
08:19Ici, tu vas enfin pouvoir contrôler le destin de l'humanité.
08:22L'idée, c'était complètement ça.
08:23On a voulu occulter complètement la religion
08:25et rendre le truc très administratif.
08:28Administratif, bureaucratique, un peu Brasil.
08:31On voulait vraiment mettre cette note-là, quoi.
08:34C'est Paul Carrière.
08:35Il est dans l'avion pour aller à Rome, pour se marier ?
08:37Non.
08:37Oh, putain, c'est la merde.
08:38Est-ce que tout est prédestiné ?
08:40Est-ce que tout est écrit ?
08:41Est-ce qu'on a un peu le choix là-dedans ?
08:43C'était vraiment les questions qu'on voulait que les gens se posent
08:45au fur et à mesure et qu'on se posait nous-mêmes.
08:47Paul de l'ascenseur ?
08:48Mais c'est incroyable, ça fait tellement longtemps !
08:50Sûrement pas, non, ils voyagent pas tous les deux.
08:52Vous allez faire comment, du coup ?
08:52Y aller à pied ?
08:53Elodie dit dans le film,
08:55on peut pas mettre un dentiste du 16e
08:56avec une smicarde de Besançon, ça va pas marcher.
08:59Sur le papier, c'est pas faux, en vrai.
09:01Sur le papier, on se dit, bah oui, ça marchera peut-être pas.
09:03Mais s'ils se rendent compte, on sait pas.
09:04Comment ils peuvent savoir que deux humains vont tomber amoureux
09:06juste en cochant des cases ?
09:07Il y a des critères objectifs, quand même.
09:10Tu vas pas mettre une smicarde de Besançon
09:11avec un dentiste du 16e.
09:13Il peut y avoir des couples qui se ressemblent,
09:14et effectivement, du coup, qui s'assemblent,
09:16et là, ils se complètent parfaitement, en fait, tous les deux.
09:18Y en a un qui apaisent l'excès de l'autre
09:20et ils forment un beau duo, au final.
09:22C'est ça dans la vie aussi, effectivement.
09:24C'est ce qui se passe dans la vie de tous les jours, en général.
09:25On est rarement...
09:26Si tu te mets avec la même personne angoissée que moi,
09:28ça va être très compliqué.
09:29Heureusement que ma meuf est là pour me t'enterrer
09:31et me dire, ça va pas, la tête.
09:33L'amour, c'est les couleurs dans le gris du monde.
09:35L'amour, c'est ce qui donne du sens à la vie.
09:37On reste en bonne compagnie
09:44avec les femmes et les enfants d'abord,
09:45tiers coupé de dix courts-métrages signés Pierre Dugoson.
09:49Dix comédies en format de poche
09:50avec Ophi Lacolbe et Nicole Ferroni.
09:53Bon, j'arrête.
09:54On va pas faire court, là, c'est pas possible.
09:57C'est pas encore aujourd'hui qu'on nous remet la clim.
09:58Très d'union et de cocaïne
10:07pour le trio des coca-chicas,
10:09trois copines en voyage aux Caraïbes
10:10embarquées dans un trafic stupéfiant.
10:13Un polar tropical qui nous rappelle
10:15que la consommation et commercialisation de drogue
10:17nuisent gravement à votre santé.
10:19Ah oui, quand même.
10:20Moi, ce qui m'intéresse, c'est montrer
10:22des vraies personnes,
10:24de raconter des histoires avec des personnages féminins
10:26qui sont pas parfaites,
10:28qui font des erreurs.
10:29Et j'aime particulièrement
10:30les personnages féminins transgressifs
10:33parce que je trouve ça,
10:34je trouve qu'elles ont un côté imprévisible
10:36et excitant.
10:37Y a pas de marche arrière, en fait.
10:41C'était pas votre ligne.
10:43La première fois, vraiment,
10:44qu'on a discuté ensemble,
10:45on a fait des impros, en fait,
10:46des scènes.
10:48Et là, on a tout de suite maché.
10:50C'est vrai que là, tout de suite,
10:51dès qu'on a joué,
10:52on dirait que c'était notre langage.
10:53Elle a disparu.
10:55Vous allez monter au prochain avion.
10:56Non, non, non.
10:57On part pas sans elle.
10:59Moi, ce film,
11:00quand je l'ai lu,
11:00il m'a rappelé quelque chose
11:01de mon enfance
11:02que j'adore,
11:03Taken.
11:04Ça m'a rappelé un peu
11:05ce genre de cinéma-là.
11:06Une espèce d'action,
11:07thriller, suspense,
11:09avec de l'amour,
11:10une histoire entre un père et sa fille.
11:11Nous, c'est une histoire
11:12d'amitié entre trois filles.
11:13S'il reste une chance
11:14de la retrouver,
11:14moi, je vais jusqu'au bout.
11:15de voir jusqu'où elles peuvent aller
11:19par amitié
11:21et par amour aussi,
11:22par la même occasion.
11:23Moi, je trouvais ça hyper intéressant
11:24et le cœur de l'histoire,
11:26c'est vraiment
11:26qu'est-ce qu'on est capable
11:29de faire tout ensemble.
11:30Un documentaire aborde cette semaine
11:38géopolitique et conflits armés.
11:40Soudan, souviens-toi,
11:41exhorte chacun à ne pas oublier
11:43la catastrophe humanitaire
11:45et la guerre civile
11:46qui gangrène un pays
11:47pratiquant la charia.
12:00Terrorisme et violence encore
12:06avec les enfants rouges
12:07qui raniment le souvenir
12:09de la mort d'un enfant berger
12:10tragiquement décapité
12:12il y a dix ans en Tunisie.
12:27C'est bizarre.
12:29C'est une histoire,
12:29c'est un crime en fait
12:30qui a eu lieu
12:31exactement le 15 novembre 2015.
12:34C'est un crime
12:34qui a touché à deux adolescents
12:35et dans une sorte
12:38de mise en scène
12:39très très cruelle.
12:49C'est pas un film sur le terrorisme,
12:51c'est un film sur l'enfance.
12:53C'est un film sur un enfant
12:54de 14 ans
12:55qui est confronté
12:56à une violence
12:58terrible
12:59et c'est vraiment
13:01un film pour voir
13:02comment cet enfant
13:02va se débrouiller,
13:05quels outils
13:06il va mettre en place
13:07si vous voulez
13:07pour pouvoir
13:08faire face
13:09à ce crime
13:10et s'en sortir.
13:11malheureusement,
13:22on s'habitue
13:22aujourd'hui
13:23de plus en plus
13:24à voir de la violence
13:25sur des enfants
13:26tous les jours,
13:27dans les guerres,
13:27etc.
13:28mais ça détruit
13:29l'enfance,
13:30ça détruit
13:31l'avenir,
13:33ça détruit
13:34les familles,
13:36ça a des conséquences
13:37énormes.
13:38Adapté du roman
13:54de Samir Toumi,
13:56l'effacement
13:56suit à la trace
13:57la crise d'identité
13:58d'un jeune nanti
13:59de la haute société algérienne.
14:01Un thriller psychologique
14:03doublé d'une étrange réflexion
14:04sur l'usage
14:05de la violence.
14:09Une fois seul,
14:10sans son père,
14:11il se retrouve seul,
14:13sans repère,
14:13sans savoir où aller,
14:14sans quoi faire
14:15et sans savoir
14:16qui il est lui
14:16en tant qu'être humain.
14:21C'est quelqu'un
14:28qui n'a jamais su s'aimer
14:29et d'où l'histoire
14:30de l'effacement,
14:32de l'amour propre.
14:34On a toujours
14:36une image mentale
14:37de nous-mêmes
14:38qui ne correspond jamais
14:39bien sûr
14:40à celle qu'on voit
14:41dans le miroir,
14:42mais elle est très importante
14:44cette image mentale.
14:46C'est très important
14:47d'arriver à s'aimer,
14:49s'aimer,
14:49de s'accepter.
14:51Arriver à s'accepter,
14:52c'est déjà s'aimer
14:53et c'est un personnage
14:54qui n'a jamais pu le faire.
14:55Deux comédies queer
15:10questionnent le genre
15:11et la sexualité
15:12cette semaine.
15:13Timpy Tampa
15:14aborde sur un drôle de ton
15:16l'inscription
15:16d'un jeune garçon travesti
15:18à un concours de beauté
15:19réservé aux filles
15:20pour mieux dénoncer
15:21les normes de beauté
15:22qui, en Afrique
15:23comme ailleurs,
15:24peuvent se révéler toxiques.
15:40Moi, ma mère
15:41et les autres
15:42accompagnent
15:42un jeune trentenaire argentin
15:44se consolant
15:45d'une rupture amoureuse
15:46en multipliant
15:47les conquêtes masculines.
15:49Une comédie queer
15:50douce amère
15:50qui prête à sourire
15:51mais pas que.
15:54« Ne me dejez, por favor.
15:57Nadie me va querer
15:58comme vous. »
16:02Dystopie ironique
16:04conjuguée
16:04aux futurs proches,
16:05un monde merveilleux
16:06met en scène
16:07un monde merveilleusement
16:08soumis aux robots
16:09et machines outils
16:10dopés à l'IA.
16:12« Vous étiez professeur
16:13de quelle matière ? »
16:14« De jute en merde. »
16:16L'ange Gardin
16:16est un camp
16:17une mère
16:17adepte de la décroissance
16:19contrainte de faire équipe
16:20avec un robot
16:21ultra performant
16:22qu'elle avait initialement volé
16:23pour le revendre
16:24en pièces détachées.
16:25« Check. »
16:26« Check. »
16:26« Et voilà,
16:27c'est pas une amie,
16:27d'accord ?
16:28C'est un robot. »
16:29« Ce qui était important,
16:30c'était de montrer
16:30que la technologie,
16:31elle est irrésistible.
16:32Je voulais faire une comédie.
16:33J'avais une volonté
16:34très personnelle
16:35de me rassurer
16:35en tant qu'angoissé
16:37de la technologie,
16:38de créer des représentations
16:40un peu burlesques
16:40et non anxiogènes
16:41des robots.
16:43Ça reste pour moi
16:43un film anti-robot
16:45mais je voulais pour ça
16:46montrer
16:46qu'on...
16:47même la plus misanthrope
16:48et la plus technophobe
16:52pouvait être attirée
16:54par la machine.
16:55« Excusez-moi,
16:55vous auriez quelques pièces
16:56s'il vous plaît ? »
16:57« Non, je suis désolée,
16:58j'ai rien.
16:59Je suis désolée. »
16:59« Il vous reste 3,85 euros
17:01de monnaie dans votre poche. »
17:03Ce robot,
17:03il incarne le personnage
17:04burlesque un peu fantaisiste,
17:05celui qui tombe,
17:06qui a une démarche
17:07un peu originale
17:07et finalement,
17:09je trouve que Blanche,
17:09elle a ce regard
17:10un peu désabusé
17:11qu'avait Depardieu
17:11ou des gens comme Bacri
17:12en regardant des maladroits.
17:15Donc,
17:15le robot devient drôle
17:16parce qu'il y a Blanche
17:17qui le regarde
17:18avec cet air un peu cynique.
17:20Je pense que tu me rappelles.
17:24Merci.
17:25Merci.
17:25Il y a un propos politique
17:27dans le fond du film
17:27qui est que le progrès
17:28arrive toujours
17:29dans nos sphères privées
17:30et consuméristes
17:32et pas dans l'espace public.
17:33C'est-à-dire que l'hôpital,
17:34le commissariat,
17:35les foyers à l'enfance
17:36restent des espaces délabrés,
17:38pas investis par le progrès.
17:40Mais en revanche,
17:40dès qu'il s'agit
17:41d'avoir une machine
17:41qui peut nous isoler,
17:43grignoter du libre-arbitre
17:44et nous faire acheter
17:44des céréales,
17:47ça, il y aura toujours
17:48des gens pour les développer.
17:49Voulez-vous que je commence
17:50à préparer le déjeuner ?
17:52Ouais, c'est ça,
17:53fais ça, ouais.
18:00On se quitte
18:01avec le portrait
18:01de la poétesse autrichienne
18:03Ingeborg Barman,
18:05interprété par Vicky Kripps.
18:07Un biopic élégant
18:09qui s'attarde
18:09sur les succès littéraires
18:10de Barman
18:11et sa liaison sentimentale
18:12tourmentée
18:13avec l'écrivain
18:14et architecte
18:14Max Frisch.
18:16Je ne travaille pas
18:16pour travailler.
18:17Je ne travaille pas.
18:18Je pense que c'est un truc
18:19très peu.
18:20Parce que c'est une calache,
18:21il ne meurt pas.
18:21Je ne meurt pas.
18:22Je ne meurt pas.
18:25Je ne meurt pas.
18:27C'est-à-dire que
18:28tu ne meurt pas.
18:30C'était tout ce cinéma,
18:31l'émission qui vous a fait voir
18:33ce que vous allez voir.
18:34C'est-à-dire qu'il neurt pas.