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Transcription
00:00Quant à ArcelorMittal, puisque ça fait partie du débat, il y a 10 ans, 12 ans, j'ai proposé la nationalisation. Pourquoi ? Parce que cette entreprise ArcelorMittal, d'abord, je rappelle que Arcelor était le leader mondial de l'acier, à l'époque, dans le monde.
00:19On était plus gros que les autres. Bon. Arcelor, qui était une entreprise luxembourgeoise, française, belge, etc., il y en a plus à l'Allemagne, etc. Donc Arcelor a fait l'objet d'une opéra hostile contre laquelle le gouvernement de l'époque, c'était M. Breton, je crois, qui était à Bercy, n'a pas pu s'opposer parce qu'il n'avait pas les outils qu'on a depuis créés.
00:42Arcelor et M. Mittal est d'abord un mineur et il répartit ses intérêts sur la planète et la France, l'Europe ne l'intéressent absolument pas. Donc il a mené tous les gouvernements par le nez, que ce soit le gouvernement algérien,
01:02le gouvernement italien, le gouvernement luxembourgeois, belge, français, c'était notre cas, que ce soit sous M. Sarkozy ou M. Hollande, moi j'ai eu l'époque Hollande,
01:14il n'y a jamais eu un État pour dire maintenant ça suffit, on vous enlève vos instruments. On aurait dû le faire il y a dix ans. D'ailleurs, Louis Gallois m'avait dit qu'on aurait eu raison de nationaliser
01:24à cette époque et on aurait certainement aujourd'hui un acier en meilleure forme. Parce que vous ne vous inquiétez pas, après Dunkerque,
01:32ce sera fausse. Donc, les outils, ça c'est de l'aide publique, excusez-moi, c'est de la prise de contrôle. Mais il faut savoir ce qu'on veut.
01:42Regardez, même les Britanniques ont pris cette décision. Les industries de semi-conducteurs, les Indonésiens les ont nationalisées,
01:51les Japonais ont nationalisées. Donc, c'est un outil de souveraineté et il faut savoir s'en servir. D'ailleurs, je rappelle que nous avons,
02:02au moment de la faillite, de la grave difficulté dans laquelle se trouvait Peugeot, c'était en 2012, PSA, Peugeot Citroën, je rappelle,
02:09nous avons fait une nationalisation partielle, nous avons fait une augmentation de capital, nous avons dilué la famille,
02:14qui est passée 37% à 14%, nous avons fait une alliance avec les Chinois et nous avons pris mille États au milieu,
02:21qui a nommé M. Galois, lequel a nommé M. Tavares, qui a permis d'acheter Opel, puis ensuite de faire l'alliance
02:27avec Chrysler, etc. C'était sans compter avec la politique de l'Union européenne sur le véhicule électrique
02:33qui a déstabilisé notre propre industrie, comme toujours. Mais ça, c'est un autre débat dans le détail desquels je n'entre pas.
02:40Sur la question de l'outil de prise de contrôle, il faut savoir l'utiliser. Les Anglais viennent de l'utiliser,
02:47tous les pays du monde l'ont fait. Nous, nous pensons que ce sont les outils du gosse plan.
02:54Moi, je dis toujours, vous avez peur de la planification, mais moi, je fais des business plans dans mes entreprises.
03:00On a des plans d'affaires, on planifie nos investissements, notre activité.
03:05Et un bon manager, c'est quelqu'un qui exécute bien son BP, son business plan.
03:11Bon, ben nous, on n'a même pas de plan, et quand on en a un, on l'exécute mal. Donc on pourrait faire mieux.
03:17Voilà. Et donc, la question de la prise de contrôle, elle se pose, y compris sur l'industrie des semi-conducteurs,
03:26dont on ne peut pas laisser les deux empires nous prendre la substance de notre recherche scientifique.
03:32– Bon, je vous en veux un peu, parce que c'était ma dernière question, c'était sur Arcelon.
03:40– J'ai répondu ?
03:41– Oui, bien sûr, moi, je partage avec vous. Je pense qu'on aurait dû nationaliser il y a dix ans,
03:47et je pense qu'on devrait le faire aujourd'hui. Parce que là où vous avez raison,
03:51je pense que Mittal nous mène par le bout du nez, va continuer, n'investira jamais le milliard pour décarboner.
03:58Les deux hauts fourneaux, alors que l'État a promis 850 millions, c'est 17 milliards de fonds propres, Mittal.
04:05Il est en train d'investir massivement aux Brésiliens et en Inde. Là, il délocalise 636 postes qui est la matière grise,
04:14et dans trois ans, il sera prêt et il délocalisera le reste. Et il ne restera que nos yeux pour pleurer.
04:19Donc je rappelle que Mittal, c'était 22 hauts fourneaux en Europe il y a 12 ans, c'est 11 aujourd'hui.
04:27Si on laisse faire, c'est zéro avant 2030. Donc je pense que nous devrions...
04:32Moi, je ne suis pas pour nationaliser toutes les entreprises qui vont mal,
04:36c'est-à-dire nationaliser toutes les pertes et privatiser les profits.
04:39Mais je pense qu'il y a des entreprises stratégiques. L'acier est stratégique pour leur industrie à l'élection.
04:44C'est une question de souveraineté. Si Mittal, on devrait convoquer Mittal, on devrait lui demander.
04:49D'ailleurs, il y a une question centrale, c'est que pour décarboner le site, il faut construire une ligne à haute tension entre Gravelines et l'usine.
05:01C'est 8 km. Il y avait cinq fonctions de support qui travaillaient à cette ligne haute tension.
05:06Il y a une seule question à poser à Mittal.
05:08Est-ce que oui ou non, ces fonctions de support dans les 636 postes vont être supprimées ?
05:13Si c'est oui, c'est qui sait déjà qu'il ne va pas décarboner le site et qu'il veut laisser mourir ?
05:18Donc si c'est oui, on arrête les 295 millions d'aides publiques chaque année,
05:22sans contrepartie, pour l'énergie, l'apprentissage en exo et au nationalisme.
05:27Moi, je pense qu'on devrait le faire.
05:28Ce que vous n'avez pas réussi à faire, on connaît le contexte dans lequel,
05:32et la trahison d'Hollande sera en Florange, mais la réalité.
05:36Sinon, de toute façon, il nous restera nos yeux pour pleurer.

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