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Transcription
00:00Première fois, c'est plutôt intéressant qu'un ministre de l'Intérieur dise qu'il avait fait une erreur,
00:05mais on l'avait dit, nous, le lendemain, je me souviens très bien.
00:10Le lendemain, le réel, on avait des témoignages de partout,
00:14disant que les gens avaient été agressés, etc., que ce n'étaient pas du tout les supporters anglais.
00:17Non, mais ce qui est troublant, c'est que Gérald Darmanin, il se situe, pour expliquer l'erreur,
00:23il reste dans la soirée, mais cette erreur, il l'a maintenue pendant des mois.
00:26Or, dès le lendemain, vous venez de le dire, tout le monde, tous les gens qui s'intéressaient à ces sujets savaient.
00:31L'UEFA l'a écrit ensuite, quelques mois après, dans un rapport, etc.
00:34Donc, moi, je pense que...
00:35Il fait de la politique.
00:36Oui, un ministre de l'Intérieur, hors période électorale, aurait dû démissionner le soir même ou le lendemain.
00:42Pourquoi est-ce que Gérald Darmanin n'a pas démissionné à l'époque ?
00:44Parce qu'on était en campagne législative, souvenez-vous.
00:46C'est très intéressant de replacer.
00:47C'était la campagne législative entre la réélection d'Emmanuel Macron et les législatives trois semaines après.
00:53Et évidemment, il y a eu une protection du ministre de l'Intérieur.
00:56C'est de la politique, je ne dis pas que c'est bien ou que c'est mal.
00:58Mais je dis, dans un fonctionnement, dans un temps démocratique normal,
01:02l'erreur du soir s'est transformée en mensonge pendant plusieurs mois.
01:05Et ça n'est pas digne d'un ministre de l'Intérieur.
01:07Maintenant, c'est passé.
01:08Et il vaut mieux tard que jamais reconnaître cette erreur.
01:11Pense-t-il.

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