Stéphane Plaza a été interpellé chez lui, lundi 5 mai au soir, à son domicile de Bougival (Yvelines) dans le cadre d'une enquête portant sur un trafic de stupéfiants, a appris BFMTV de source proche de l'enquête, confirmant une information du Parisien.
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00L'ancien animateur de télévision Stéphane Plaza et agent immobilier est en garde à vue.
00:05On va en parler avec Vincent Vantiguem, grand reporter police-justice BFM TV,
00:09Christian Flèche, ancien directeur de l'APJ de Paris.
00:12On a aussi Steven Bellery, le chef du service culture de BFM TV qui est avec nous.
00:16Vincent, ça n'a rien à voir, on le dit tout de suite, avec les accusations qui ont pu être émises par d'anciennes compagnes
00:21et d'ailleurs accusation de violence pour laquelle il a été condamné en février.
00:25Là, c'est une affaire de drogue.
00:26Exactement, on est en mesure de confirmer les informations de nos confrères du Parisien
00:31qui ont révélé ce matin que l'animateur avait été interpellé chez lui hier soir à son domicile de Bougival,
00:36ça se trouve dans les Yvelines.
00:38Il a été interpellé dans le cadre d'une enquête qui est menée à l'heure actuelle sur un trafic de stupéfiants.
00:43Lui est soupçonné d'être un usager régulier de ce gros trafic
00:47et c'est pour ça qu'il aurait été interpellé et placé en garde à vue à l'heure où l'on se parle.
00:51C'est une enquête qui est menée, je le disais, par la police judiciaire de Seine-Saint-Denis sous l'autorité du parquet de Bobigny.
00:56Justement, Christian Flèche, vous avez connu ce genre d'enquête.
00:59Comment ça se passe en fait ? On cherche à remonter le fil jusqu'au dealer ?
01:03J'ai même été le chef de ce service, mais il y a très longtemps.
01:06Vous êtes l'homme de la situation, parfait.
01:07Non, non, un trafic c'est simple, il y a une offre et une demande.
01:11Donc l'offre c'est le dealer qui l'amène et la demande c'est les clients.
01:15Pour établir un trafic, il faut donc, quand on a le dealer, établir qu'il y a des clients.
01:19Donc en général, je ne connais pas évidemment ce dossier,
01:22en général on prend les contacts les plus fréquents du dealer,
01:25en général c'est des contacts téléphoniques.
01:27Donc ça veut dire que le numéro de téléphone, très concrètement, de Stéphane Plaza était dans celui d'un dealer ?
01:32Peut-être, je ne connais pas le dossier, mais c'est possible qu'il était non seulement dans les contacts du dealer,
01:37mais il était dans les contacts fréquents de ce dealer.
01:39C'est peut-être ça.
01:41Et donc on va chercher les clients pour asseoir un trafic.
01:44Donc il peut être entendu jusqu'à 48 heures ?
01:47L'idée c'est qu'il dise tout ce qu'il sait ?
01:49S'il est entendu comme client, évidemment, il peut être entendu rapidement pour expliquer,
01:55et après il peut être traité avec un suivi thérapeutique.
02:00Après si d'aventure on trouvait des stupes chez lui, ce serait un autre problème,
02:04parce que là il passerait d'une autre catégorie d'un usager à un détenteur.
02:08Et pour l'instant, on a très peu d'éléments.
02:11Il a juste été interpellé chez lui hier soir, c'est tout ce qu'on sait ?
02:14Ce sont les seules informations dont nous avons eu confirmation.
02:16Nos confrères du Parisien évoquent une perquisition où des produits auraient été découverts,
02:20mais c'est une information qui n'a pas été confirmée à l'heure où l'on se parle.
02:23L'ex-animateur qui a toujours nié l'utilisation de drogue.
02:27C'est vrai que cet épisode nous rappelle son procès qui a eu lieu le 9 janvier dernier.
02:31Alors à l'époque, il répondait non pas d'usage ou de détention de produits stupéfiants,
02:35mais de violences habituelles sur deux anciennes compagnes.
02:38Et vous savez, un procès, on examine d'une part les faits dont on est accusé,
02:42d'autre part la personnalité du prévenu.
02:44Et il y avait donc eu cet examen de personnalité de Stéphane Plaza,
02:47où il s'était rendu à la barre pour évoquer ses addictions.
02:50Pourquoi parler de ses addictions ?
02:51Parce que l'effet de violence dont il était accusé à l'époque avait été commis
02:54dans une époque où il y avait une grosse consommation d'alcool,
02:57qu'il avait reconnue.
02:57D'ailleurs, il en avait même beaucoup parlé sur les réseaux sociaux.
03:01Et lors du procès, il avait dit sur l'alcool, j'ai juste un alcool un peu mondain,
03:04je consomme encore un ou deux verres par semaine.
03:07Sur la drogue l'avait alors interrogé le président.
03:09Jamais, jamais avait-il répondu pour vraiment marquer cette réponse.
03:13C'est vrai que cette interpellation hier soir pour usage de drogue
03:16vient contredire la défense qu'il a fournie.
03:19Rappelons pour être complet sur ce point que ce procès du 9 janvier
03:23a donné lieu à une condamnation au mois de février.
03:25Il a écopé d'une peine de 12 mois de prison avec sursis
03:27pour des violences sur l'une de ses anciennes compagnes.
03:30Il a été relaxé des accusations portées par une autre compagne.
03:32Et il a fait appel de ce jugement.
03:36Il y aura donc un deuxième procès à venir pour lui sur ce point.
03:38Et on est en direct justement avec Sarah Brett.
03:40Bonjour, merci d'être avec nous.
03:41Vous êtes journaliste Mediapart.
03:42Et c'est vous qui avez justement révélé cette affaire
03:46de violences conjugales contre Stéphane Plaza.
03:49Avec au cœur du procès, on l'évoquait à l'instant avec Vincent,
03:52cette question de ces addictions.
03:54Jusqu'où est-il capable d'aller ?
03:55A quel point est-il accro ?
03:58Oui, bonjour.
04:00Effectivement, le sujet des addictions de Stéphane Plaza,
04:03c'est un sujet qui a plané sur toute l'enquête et sur le procès,
04:09puisque ce qui lui était reproché, c'était des comportements violents
04:12avec ses ex-compagnes et très changeants.
04:16Il avait reconnu effectivement des problèmes d'alcool,
04:18qu'il avait reconnu publiquement, puisqu'il avait même mis en scène
04:21son arrêt de consommation d'alcool sur les réseaux sociaux.
04:24Et il y avait effectivement cette question sur la consommation de cocaïne.
04:31Ses compagnes, dont une l'avait dit clairement,
04:34elle le soupçonnait d'en consommer.
04:37Elle décrivait des violences qui avaient lieu essentiellement le matin,
04:42quand il aurait pu être dans un état de redescente ou des choses comme ça.
04:48Et c'est vrai que la question avait été posée au procès,
04:50parce que c'est quand même un élément important dans le cadre des violences conjugales.
04:54de poser cette question-là.
04:57Et effectivement, comme le rappelait votre journaliste,
05:00il a fermement nié, lors de son procès,
05:03consommer et avoir consommé de la drogue.
05:06Avec le grand public qui découvrait l'image cachée
05:09de celui qui était avant un animateur chouchou.
05:11Et là, on parle violence, on parle alcool, on parle drogue.
05:15Oui, oui, absolument.
05:16Je pense qu'il y avait un personnage public
05:18et puis un personnage privé.
05:22Voilà, c'est effectivement ce qu'on voit bien,
05:26c'est que dans cette affaire de violences conjugales
05:30qui, effectivement, avait été révélée par Mediapart,
05:32nous, à l'époque de la publication de notre enquête,
05:34en septembre 2023,
05:36il y avait trois femmes qui mettaient en cause Stéphane Plaza.
05:39Deux avaient finalement déposé plainte.
05:41Il a été condamné pour des faits de violences récurrentes,
05:45physiques et psychologiques sur l'une,
05:47relaxés pour l'autre.
05:49Il a fait appel, donc rien n'exclut
05:51qu'il puisse être recondamné en appel
05:54et cette fois-ci également pour cette deuxième plaignante.
05:58Et effectivement, ce qui planait derrière ça,
06:01c'était...
06:02Alors après, la consommation,
06:04il faut bien garder en tête
06:05que la consommation d'alcool et de stupéfiants
06:07dans le cadre judiciaire,
06:09elle est perçue comme une circonstance aggravante.
06:11Et pas une circonstance atténuante dans le cas de violences.
06:14Oui, bien sûr.
06:15Steven Bellery, qu'est-ce qui reste aujourd'hui
06:17de ce Stéphane Plaza ?
06:19À qui tout réussissait ?
06:20Pour le moment, plus grand-chose.
06:22C'est une année maudite
06:23pour l'ancien animateur star de la télé, d'M6,
06:27puisque le jour où il a été condamné,
06:28le 18 février dernier,
06:30la chaîne n'a pas attendu
06:32et a annoncé par voix de communiqué dans la foulée
06:34qu'elle décidait de supprimer toutes ses émissions,
06:37de mettre un terme à sa collaboration
06:40avec l'animateur.
06:41Ils avaient, pendant tous ces mois,
06:44travaillé avec l'animateur en disant
06:46« Voilà, on respecte la présomption d'innocence,
06:48mais attention, on attend ce procès,
06:50on prendra nos dispositions. »
06:52Il y a eu une condamnation,
06:52mais il a fait appel.
06:53Donc, il reste présumé innocent.
06:54Il aurait pu continuer à rester à l'antenne.
06:56Néanmoins, l'animateur n'avait que très peu de projets
07:00avec la chaîne.
07:01Elle n'avait commandé que deux émissions
07:02qui n'ont pas été diffusées,
07:04qui sont encore dans les cartons,
07:05qui ne seront probablement jamais diffusées.
07:06Elle avait diminué le volume des rediffusions
07:09de ces émissions ces derniers mois, évidemment.
07:12D'ailleurs, les audiences étaient en baisse
07:13puisque les téléspectateurs ont commencé
07:14à s'en rendre compte.
07:16L'animateur, dans tous les sondages,
07:18celui des animateurs préférés,
07:19les Français,
07:20ou le sondage de popularité du JDD,
07:22sa popularité était en chute libre.
07:25Donc, il y a une forme de divorce
07:26avec le grand public.
07:27On est vraiment face à une star déchue,
07:29un ancien animateur populaire
07:30au public familial
07:31qui, de fait, s'est éloigné
07:33de ses bases et de son public.
07:37Ces dernières semaines,
07:39il s'est efforcé de sauver
07:40son réseau d'agences immobilières,
07:43dont la chaîne M6 est, comment dire,
07:45actionnaire majoritaire.
07:46Il a eu une proposition, de fait,
07:48aux franchisés.
07:49C'est la création d'une nouvelle marque
07:50qui s'appelle Sixième Avenue.
07:52Il leur a écrit, Vincent, c'est ça ?
07:53Il y a eu tout un message
07:54qui a été envoyé,
07:55tout un plan com.
07:56Oui, il a écrit...
07:57C'est vrai qu'il a écrit
07:58à tous les franchisés
07:59des fameuses agences
08:00Stéphane Platza Immobilier...
08:01On voit encore aujourd'hui
08:02dans la rue, avec son nom.
08:03600 encore, en France.
08:04Qui s'inquiétaient légitimement
08:05des éclats de toute cette affaire
08:07sur le business,
08:08sur leurs affaires.
08:09Il leur a écrit un message
08:11pour annoncer sa décision
08:12de faire appel du jugement
08:13qui venait de le condamner
08:14en expliquant
08:15qu'il allait continuer à se battre,
08:18qu'il savait que la médiatisation
08:19de tout ça
08:20a été très pénible pour eux
08:21et pour lui aussi.
08:22Je ferai tout pour préserver
08:23le réseau des attaques
08:24dont je suis la cible,
08:25disait-il, à l'époque
08:26à ses franchisés.
08:27Je suis innocent
08:28et je serai blanchi.
08:30Voilà le message
08:30qu'il a adressé
08:31au mois de février.
08:32On le voit avec cette nouvelle affaire.
08:33Ça risque de compliquer
08:34encore un petit peu plus
08:35le lien entre les franchisés
08:38et Stéphane Platza,
08:40avec, et Steven le rappelait
08:41à juste titre,
08:42M6 aussi au-dessus de tout ça,
08:43puisque M6 reste
08:44l'actionnaire majoritaire
08:46dans ce réseau
08:47qui cumule
08:49quand même
08:50des millions d'euros
08:51par année
08:52puisqu'on est sur un réseau
08:53de plus de 600 agences immobilières.
08:55On a une date déjà
08:56pour le deuxième procès ?
08:57Non, il n'y a pas encore
08:57de date d'audience.
08:58Tant qu'il n'est pas passé,
08:59aucun retour n'est envisageable.
09:01Aucun retour n'est envisageable,
09:02en tout cas dans le petit écran.
09:04Il avait en plus
09:04un contrat d'image,
09:05il avait continué
09:06à toucher un salaire
09:07de la part d'M6
09:08ces derniers mois.
09:09Voilà, j'imagine que
09:09ce divorce va prendre
09:11peut-être un petit peu de temps
09:12et des négociations
09:12avec des avocats.
09:13On le voit bien
09:14dans toutes ses affaires
09:15et ce genre d'affaires aujourd'hui.
09:16Il est très compliqué
09:17de retrouver un métier public.
09:19On sait qu'aussi
09:20il a commencé sa carrière
09:21comme acteur.
09:22Il pourrait très bien
09:22éventuellement remonter
09:23sur les planches,
09:24repartir sur un projet
09:25de pièce de théâtre.
09:26Ce serait extrêmement compliqué
09:27pour un producteur
09:28ou une salle de théâtre
09:29de mettre son nom
09:29aujourd'hui aussi
09:30en haut de l'affiche.
09:32On sait,
09:33Stéphane Platzam
09:33l'avait aussi confié,
09:35qu'il travaillait
09:35sur un documentaire télé.
09:37On l'avait vu quitter
09:37le tribunal
09:38accompagné d'un caméraman,
09:39un caméraman
09:40qu'il l'avait suivi
09:41dans la voiture.
09:43Il m'avait dit,
09:44Stéphane Platzam,
09:45par message,
09:45qu'il faisait un documentaire,
09:47je cite,
09:47sur les injustices
09:48qui peuvent briser des vies.
09:50Un docu sans diffuseur,
09:51évidemment,
09:51pour le moment
09:51qu'il doit autofinancer.
09:53On voit mal aussi
09:54une chaîne de télévision
09:55diffuser un tel...
09:56Et c'est vrai
09:57qu'il s'était plein
09:58de ça aussi
09:59lors du procès,
09:59en fait,
10:00des atteintes
10:01sur sa carrière.
10:02Il avait cité
10:03cet exemple
10:04qui avait beaucoup fait
10:04parler de lui
10:05en disant
10:05qu'il avait été contacté
10:06pour tourner
10:07dans un épisode
10:07de Marvel aux Etats-Unis,
10:09à un projet cinématographique.
10:11Tout le monde se disait
10:11mais qui réfère
10:12Stéphane Platzam
10:13dans un Marvel
10:13en disant
10:14ce contrat a été
10:14tout de suite débranché
10:15à cause des accusations.
10:17Aujourd'hui,
10:17je pâtis de la situation.
10:18Ça vous fait réagir,
10:19Sarah Brecht,
10:20je vous vois.
10:22Oui, oui, absolument,
10:23parce que là,
10:24je pense qu'on est en train
10:25déjà de parler
10:26du retour de Stéphane Platzam
10:27qui, quand même,
10:28a été condamné
10:30pour des faits
10:31quand même assez graves.
10:32Je rappelle
10:33qu'on a...
10:34Enfin,
10:35il a lui-même
10:36fait appel
10:37de cette décision
10:38mais je veux dire,
10:40objectivement,
10:41il y a quand même
10:42très, très, très
10:43peu de chances,
10:44même quasi aucune chance
10:45qu'il soit blanchi
10:46en appel
10:47parce qu'il y a
10:48des violences
10:49qui sont avérées
10:50avec des preuves
10:51qui sont quand même
10:52assez indiscutables,
10:53des certificats médicaux,
10:54des témoignages.
10:55Rappelons qu'il y a
10:56une jeune femme
10:57qui a eu
10:57les doigts brisés,
11:00enfin,
11:00deux doigts luxés,
11:01un doigt fracturé.
11:04Je ne vois pas
11:05comment on peut déjà
11:06parler du retour
11:07de Stéphane Plaza
11:07qui, pour l'heure,
11:08est condamné
11:08pour des faits
11:10assez graves
11:10de violences conjugales.
11:13Justement,
11:13on pose la question
11:14et on se rend bien compte
11:15que c'est totalement impossible.
11:16Est-ce que vous savez
11:17à quoi ressemble
11:17sa vie aujourd'hui,
11:18Sarah ?
11:20Moi,
11:20je n'en ai aucune idée.
11:22Nous,
11:22Stéphane Plaza
11:23n'a jamais répondu
11:24à nos questions.
11:25Je n'ai jamais été
11:25en contact avec lui,
11:27seulement avec son avocate.
11:29Et non,
11:30moi,
11:30la seule chose
11:31que j'ai vue,
11:31c'est une vidéo
11:33qu'il a postée
11:34sur les réseaux sociaux
11:34où des gens viennent
11:36à sa rencontre
11:36dans la rue
11:37pour le soutenir
11:38alors qu'il se rend
11:39à son rendez-vous
11:40chez le psychologue
11:41ou le psychiatre,
11:42je ne sais plus.
11:43Et moi,
11:43les seules nouvelles
11:44que j'ai eues
11:45de Stéphane Plaza
11:45ces dernières semaines,
11:47c'est cette vidéo.
11:48Avec Steven,
11:49quelqu'un qui se retrouve
11:50un peu en paria.
11:52Oui,
11:52clairement.
11:52D'ailleurs,
11:53ce que je peux vous dire,
11:54c'est qu'il avait
11:54en tout cas cette volonté
11:55en quittant Paris,
11:56en quittant Neuilly,
11:58de se mettre au vert
11:59ces derniers mois.
11:59Bougival,
12:00ce n'est pas non plus
12:00très loin de Paris.
12:01On n'est pas très loin de Paris,
12:02mais on est quand même
12:02dans une ville assez verdoyante,
12:04en bord de Seine.
12:04C'est la grande banlieue ouest,
12:06prisée notamment
12:07de certains footballeurs.
12:07Plutôt prisée,
12:08très bourgeoise,
12:10où il s'était installé
12:10dans une maison,
12:12mais il avait ce désir
12:13en tout cas de paisibilité,
12:15de calme.
12:16Mais un proche
12:17m'avait confié
12:17cet an dernier
12:18qu'il n'avait pas
12:18changé grand-chose
12:19à son mode de vie,
12:20qu'il continuait de voir
12:21beaucoup de monde,
12:22notamment des femmes,
12:23qu'il avait une vie
12:24assez décousue,
12:25peut-être par manque
12:27de projet
12:27ou parce que c'est
12:29tout simplement compliqué
12:30à vivre,
12:30en tout cas ces dernières semaines
12:32pour l'ancien animateur.
12:33Mais il avait ce désir
12:34en tout cas de se mettre au vert
12:35d'une certaine manière
12:36en quittant la capitale.
12:37Il y aurait plein de jeux de mots
12:38à faire sur cette idée
12:39de vouloir se mettre au vert.
12:41Merci beaucoup en tout cas
12:42à tous les quatre
12:42d'avoir été en direct.
12:44Et donc cette garde à vue
12:45qui peut durer jusqu'à
12:46demain soir a priori,
12:48Vincent,
12:48si elle est prolongée ?
12:49Si elle est prolongée
12:50et s'il y a une orientation
12:51judiciaire qui est donnée
12:53à l'issue de cette garde à vue,
12:54il faudra avoir la décision
12:55du parquet de Bobigny,
12:56les réponses qu'il va aussi fournir
12:57et est-ce qu'il va être considéré,
12:59on le disait tout à l'heure,
13:00comme un simple usager de drogue
13:02ou comme un détenteur ?
13:03Est-ce qu'il risque
13:03dans ces cas-là ?
13:04Oui, parce qu'on n'est plus
13:05sur les mêmes qualifications
13:06et là les choses
13:07peuvent être beaucoup plus graves.
13:08Merci beaucoup en tout cas
13:09à tous les quatre encore une fois
13:10d'avoir été en plateau.