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00:00Europe 1, 16h, 18h, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:0617h41, sur Europe 1 on parle du sondage présidentiel qui est sorti, qui a fait couler beaucoup d'encre, il est sorti hier soir.
00:12Enfin, il y avait un embargo jusqu'à aujourd'hui midi, mais des gens bien informés l'avaient en avance, bien entendu.
00:19Je vous disais un truc, vous avez oublié un truc.
00:23Est-ce que, Gauthier Lebray, est-ce que vous pouvez me donner la cote de confiance d'Emmanuel Macron ?
00:28Coup de tête là ?
00:29Oui, à peu près là en ce moment.
00:30Ah bah la cote de confiance, c'est ce que j'allais dire, autour de 20%.
00:3322% ?
00:34Ok.
00:35Bah demandez-moi, j'avais 22 quoi.
00:38Il a regagné 2 points sur les dernières semaines.
00:40Allez-y, continuez.
00:41Et François Béron, 14.
00:42Écoutez ce que je vous dis, 22%.
00:44Emmanuel Macron, on dit qu'il est au plus bas.
00:4922%.
00:49Bah ça se qualifie.
00:5022%, Emmanuel Macron serait encore président, si demain il y avait encore une élection,
00:55Emmanuel Macron, s'il pouvait se présenter une troisième fois, il serait encore président.
00:58Croyez-moi, c'est sûr, et certains, c'est, je vous le dis, il serait au deuxième tour,
01:03il serait président.
01:04La seule chose que vous avez oublié, et il y en a un, parce que j'ai parlé avec tous
01:09les candidats, il y en a un qui a bien ça en tête, et je ne peux pas vous dire de
01:12qui il s'agit parce qu'il me l'a dit en off.
01:14Il y en a un seul qui a ça en tête, qui m'a dit, tout le monde se trompe.
01:19Il y a un seul truc qui va faire basculer l'élection, c'est ce que va dire le président
01:23de la République.
01:24Le président de la République, quoi qu'il arrive, il va te donner 15 à 20 points.
01:29Au bas mot, 15 points.
01:31Donc quand le président de la République va dire pour qui il se positionne, et qui
01:34va torpiller et qui ne va pas torpiller, parce qu'on sait très bien que Gabriel Attal
01:38il va le torpiller, Edouard Philippe il va le torpiller, donc il y a un élément,
01:43vous n'avez pas pris mon compte, c'est celui-là, et il y a un des candidats, je ne peux pas
01:48dire de qui il s'agit, je ne peux pas dire de qui il s'agit, qui mise, non mais je ne
01:53vous dirai même pas qui c'est, qui mise là-dessus, qui mise là-dessus.
01:57Ça peut être que retaille ?
01:58Non.
01:59Et est-ce que je peux dire une chose, imaginez Emmanuel Macron ne donne pas de consigne
02:04de vote.
02:05Il va en donner.
02:05Croyez-moi, Emmanuel Macron donnera une consigne de vote.
02:09Pas de manière frontale, mais en coulisses.
02:10Il va le donner, croyez-moi, et il va tout faire, et après, reste à savoir, le pouvoir
02:16de nuisance que va avoir Emmanuel Macron concernant les candidatures de Gabriel Attal
02:20et d'Edouard Philippe, croyez-moi, quand vous êtes à un an de ne plus être à l'Elysée,
02:27vous n'avez que ça à faire, que mettre des pots de banane à des mecs qui vous ont fait
02:30chier.
02:31Alors la seule personne avec qui doit être loyal, c'est Darmanin, finalement.
02:34Darmanin, ça pourrait être l'invité du mystère du dernier moment, qui a toujours
02:38été extrêmement loyal avec le président.
02:40Elle n'est pas con.
02:40Elle n'est pas con.
02:41Finalement, il a été toujours extrêmement élégant, je ne sais pas qu'il est venu
02:44à ce micro.
02:45Il a toujours été très loyal avec le président.
02:47Et au moins, ce serait une sorte de filiation, à la fois normale et un petit peu différente
02:50et un peu transversale.
02:51Je ne sais pas.
02:51Je suis assez d'accord.
02:52Oui, mais il n'imprime pas Darmanin.
02:53Moi aussi, il imprime Darmanin.
02:54Ah, vous vous trompez.
02:56Croyez-moi, croyez-moi, moi je pense que...
03:01Mais vous voyez le président désavoué officiellement ?
03:03Mais vous êtes fou.
03:04Mais non, mais il le fait plus subtilement que ça.
03:06Oui, bien sûr.
03:07Et puis, vous croyez quoi ?
03:08Vous croyez qu'il ne va pas leur mettre des pots de banane ?
03:09Croyez quoi ?
03:10Il y en a un qui était roi en la matière quand il a compris que c'était terminé,
03:14c'était François Mitterrand.
03:15C'était exceptionnel.
03:16La manière dont il a torpillé tout son camp, les Jospins, les Rocard.
03:20Et ensuite, il s'est invité dans le duel Chirac-Baladur.
03:22Il échange avec Chirac à la mairie de Paris et il laisse Baladur sur le trottoir.
03:26Il a 26% là.
03:2726% Emmanuel Macron.
03:28Parce qu'on vous dit, croyez 26% ?
03:31Non mais les mecs.
03:32Donc on dit, oui, mais 26%...
03:33Il pensera revenir.
03:35Il va faire une pause de 5 ans et on s'en reparle dans 5 ans.
03:38Et je pense qu'il va continuer à monter parce qu'au vu de ce qui se passe aux Etats-Unis avec Trump,
03:42même Sarkozy l'a dit, lui, Sarkozy, qui est en train de faire n'importe quoi,
03:45je pense que ça va plutôt avantager le clan central.
03:49Moi je pense que quand vous partez, c'est terminé.
03:50Mais qu'à part aux Etats-Unis, mais en France, c'est terminé.
03:52Merci, au revoir.
03:53Mais j'entends cette analyse, c'est-à-dire que ce que dira le Président en exercice...
03:56Est-ce qu'il fera ?
03:57Parce qu'il va, ne vous inquiétez pas, le Président, c'est quand même...
04:00Oui, ça réfléchit, ça réfléchit.
04:03Attal et Philippe, c'est tout ce qu'ils ne veulent pas.
04:08Retailleau-Darmanin, mais à une condition,
04:14que tu aies un avantage aujourd'hui plutôt vers l'un que l'autre.
04:18Mais j'entends cette analyse à une condition,
04:20qui n'est qu'une seule candidature d'un socle commun d'aujourd'hui.
04:23S'il y en a deux, c'est mort.
04:24Il a beau soutenir un, s'il y en a un autre qui se présente...
04:27Pas du tout, mais il va flinguer l'autre.
04:30Ils vont se vider.
04:32François Fillon, sans l'affaire des costumes, il est Président.
04:34Oui, bien sûr.
04:36Et mec, attendez.
04:38Moi, je n'ai pas dit...
04:39J'ai dit que ça ne bougerait pas au niveau des candidatures.
04:42Il y a une seule inconnue, c'est Gérald Darmanin.
04:43Va-t-il y aller ou pas ? On va voir ce qui va se passer.
04:45Mais au niveau des candidats, ça ne va pas bouger drastiquement.
04:49Je vous le dis, personne ne va sortir du chapeau.
04:51Moi, j'en suis sûr et certain.
04:52Je pense que ça va être à peu près ça, avec Gérald Darmanin ou pas.
04:56Mais sinon, François Hollande ou pas ?
04:58On va voir, il va tester.
05:00C'est François Hollande, Gérald Darmanin.
05:01C'est les deux petites inconnues.
05:02Mais je pense que LR aura son candidat et que les macronistes auront leur candidat.
05:06Oui, mais alors ?
05:06Mais ça ne veut rien dire, ça.
05:07On s'en fout de ça.
05:08LR, ils sont à 8, là, aujourd'hui.
05:10C'est ce que vous disiez tout à l'heure.
05:11C'est-à-dire que si vous avez plusieurs candidats sur la ligne de départ du même bloc de LR à Renaissance,
05:16vous affaiblissez évidemment le score.
05:18Et vous permettez à Jean-Luc Mélenchon de se glisser.
05:21Bien sûr.
05:22Et au RN de gagner.
05:23Et à moins que le Président fasse un choix clair.
05:26Parce qu'il y en a qui disent que c'est un cadeau empoisonné.
05:28Je ne suis pas tout à fait d'accord avec eux.
05:30Aujourd'hui, le billet de qualification est tellement bas.
05:33Il y a 17-18.
05:33Oui, mais il est tellement bas qu'un soutien du Président de la République
05:37et au moins une non-nuisance du Président de la République, ça vous met très bien.
05:41Enfin, moi je suis Bruno Retailleau, je n'ai pas envie d'avoir Emmanuel Macron à mes meetings.
05:44Oui, bien sûr.
05:44Non, mais tu n'as pas envie d'avoir des boules piantes non plus.
05:46Exactement.
05:46On est bien d'accord.
05:47Là, je parlais surtout d'Edouard Philippe.
05:49Moi, je parlais surtout du camp présidentiel.
05:51C'est pour ça que moi, je n'exclus pas qu'Edouard Philippe, Attal, Darmanin...
05:54Le pouvoir de nuisant, ce sera plus contre Edouard Philippe et Attal que contre Retailleau.
05:57On est 100% d'accord.
05:58On est 100% d'accord.
05:59Mais c'est pour ça qu'en coulisses, il peut se passer mille choses,
06:02mais c'est pour ça que moi, je n'exclus pas le fait qu'Emmanuel Macron ne donne pas de consigne de vote frontal.
06:06Encore face à comprendre, on voit les signaux, mais...
06:08En face à comprendre.
06:09Et on saura, on comprendra.
06:10Il a du mal à la paix quand même.
06:12Quoi ?
06:12En Corse, il a eu des boules puintes.
06:14En politique, il y en a toujours, j'ai l'impression.
06:15Je pense...
06:17Non, mais tu sais, ça peut être très humiliant.
06:19Bien sûr.
06:20Il a eu des phrases parfois très cassantes sur Gabriel Attal et sur Edouard Philippe.
06:24Il sait faire.
06:24Il n'y a même pas besoin d'avoir de sortir des dossiers ou que sais-je.
06:27Il y a William qui est avec nous en ligne.
06:29Après, on parlera du second tour.
06:30Parce que vous allez voir, le second tour, c'est la vraie déflagration.
06:32C'est ça, c'est ça.
06:33Parce que bravo à cet institut sondage d'avoir...
06:36L'IFOP.
06:36L'IFOP, voilà.
06:37D'avoir sondé le premier et le deuxième tour.
06:40C'est ce qu'on demandait depuis longtemps.
06:41Parce qu'aujourd'hui, le plus important, c'est le deuxième tour.
06:42Premier tour, voilà.
06:44Oui, c'est important, mais voilà.
06:45Oui, William qui est avec nous de Nice.
06:46Bonjour, William.
06:48Oui, bonjour Cyril.
06:49Merci d'être avec nous, William.
06:50Je suis effaré parce que je n'ai jamais appelé.
06:52Je te suis tout le temps.
06:54Ça me fait plaisir de vous avoir.
06:55J'ai jeté au téléphone et c'est incroyable.
06:57Et William, en plus, William, vous êtes sélectionné tout de suite pour le déjeuner.
07:01Wow.
07:02Ah, mais c'est super, franchement.
07:03J'ai dit bonjour à toute l'équipe.
07:05Bonjour.
07:05William de Nice, il va déjeuner avec nous, ça y est.
07:08Il fait partie, c'est le premier sélectionné.
07:09Génial.
07:10Mais je suis à Nice, hein.
07:10Il faut venir à Nice, alors.
07:12Non, non, mais vous allez venir à Paris, ça va.
07:14On a un petit peu de...
07:15On va débloquer un petit budget.
07:16Voilà, c'est pas...
07:17Voilà, au pire des cas, voilà.
07:19Ah, je ne crois pas.
07:19Franchement, je ne crois pas.
07:20Les enfants ne partiront pas en vacances.
07:23Les enfants ne partiront pas en vacances à cause de vous, William.
07:25Mais bon, voilà, on va débloquer un petit budget, ce n'est pas grave.
07:26Merci, William.
07:27Ah, je ne crois pas.
07:28William, merci d'être avec nous sur Europe 1.
07:30Donc déjà, vous allez faire le déjeuner avec nous.
07:32Vous, vous êtes Sarah Knafou.
07:34Alors moi, en fait, c'est parce que c'est quelque chose qui n'est pas...
07:38Je demande ce qu'on disait, mainstream.
07:40C'est-à-dire qu'en fait, on voit toujours les mêmes têtes.
07:41Et à un moment donné, il faut...
07:43Voilà, moi, je pense que derrière, il y a Zemmour qui a une culture
07:46et qui sait que ce n'est pas comme un de l'ogu qui est creux.
07:49Et il a un passé.
07:50Et on sait qu'on peut savoir où on va que quand on sait d'où on vient.
07:54Et quelque part, voilà, ce duo, il permet de pouvoir avoir une vision
07:58qui est beaucoup plus sereine
08:00et qui ne fait pas partie du monde.
08:01Après, moi, je ne suis pas visionnaire.
08:04Je sais que quelque part, voilà...
08:05Éric Zemmour, il est crédité de 4% dans les sondages, dans le dernier sondage.
08:09Voilà, c'est assez compliqué parce que...
08:11Il y a un scénario où c'est Sarah Knafou la candidate de reconquête.
08:13Moi, il y a un scénario où c'est Sarah Knafou la candidate de reconquête.
08:15Moi, je pense qu'il y a un scénario aussi où Sarah Knafou rejoint quelqu'un.
08:19Rejoint un parti.
08:20Je ne sais pas le...
08:20Moi, je pense que Sarah Knafou...
08:22Moi, je vois bien...
08:23Oui, je vois bien ça.
08:24Après, peut-être...
08:25Elle est percutante.
08:25Chaque fois qu'elle sort, elle fait mouche.
08:30On ne peut pas dire qu'elle a fait du vent.
08:34Elle ne brasse pas de l'air.
08:35Et quelque part, on a l'impression qu'il y a une efficacité.
08:37Après, peut-être que c'est surnoué.
08:39Peut-être que c'est des punchlines préparés.
08:40Mais quelque part, on a l'impression qu'elle tient quelque chose.
08:45Et elle a vraiment un potentiel qui...
08:47Alors, peut-être pas pour cette élection-là.
08:49Peut-être pour une prochaine.
08:50Mais dans tous les cas, il faut en tenir compte, je pense.
08:52Et après, c'est que moi.
08:55Moi, je suis tout petit.
08:56Non, vous n'êtes pas tout petit.
08:57Bien au contraire.
08:58Vous êtes avec nous, William, sur Europe 1.
09:00Merci d'avoir été là.
09:01Et on vous voit pour le déjeuner de fin d'année.
09:03D'accord ?
09:03Ce sera vers la semaine du 20.
09:04Merci beaucoup, Cyril.
09:05Franchement.
09:06Merci, William.
09:06Et puis, bonne chance pour...
09:07Enfin, bonne chance, Millevie, pour la nous y revenir à venir.
09:09Je bégaye parce que ça me...
09:11Non, aucun problème.
09:12Je n'y crois pas.
09:13Je vous fais un énorme bisou.
09:14Et on se voit dans la semaine du 20, William.
09:16Je vais vous faire un gros bisou.
09:17Allez, merci.
09:18Un bisou à tout le monde.
09:22Merci.
09:24Donc, on va parler du second tour.
09:26Du second tour.
09:27Et là, alors...
09:28Là, c'est intéressant.
09:29Au second tour, quoi qu'il arrive, Jordan Bardella ou Marine Le Pen, ils sont.
09:33Ça, c'est dans toutes les configurations.
09:34Il n'y en a pas une où ils n'y sont pas.
09:36Très largement en tête au premier tour.
09:38Maintenant, il y a un truc qui est incroyable.
09:40C'est qu'Edouard Philippe, Marine Le Pen.
09:42Edouard Philippe gagnerait 52-48.
09:44En revanche, Edouard Philippe et Jordan Bardella, 50-50.
09:48C'est la plus grosse info.
09:49J'allais dire, c'est l'info de ce sondage.
09:52Et non, il y a une autre info, c'est que Jordan Bardella battrait tout le monde au second tour.
09:56Il battrait Gabriel Attal, 52-48.
09:59Il battrait Bruno Retailleau, 53-47.
10:02Non, non, non.
10:02Pas Edouard Philippe.
10:03Non, non, mais je vous dis non.
10:04Il bat Gabriel Attal et Mélenchon, 67-33.
10:07Et il bat largement Jean-Luc Mélenchon, 67-33.
10:11Mais là, c'est le 50-50 avec Edouard Philippe.
10:15Gauthier Le Bré.
10:15C'est un retentissement.
10:17Et d'ailleurs, je vois que l'IFOP, c'est très intéressant quand même.
10:20Ça donne une couleur à tester Marine Le Pen dans une configuration,
10:23alors qu'ils ont testé Jordan Bardella dans toutes les autres.
10:26Évidemment, ça donne un indice sur ce que pourra être la prochaine présidentielle,
10:31parce que ça va être très compliqué pour Marine Le Pen de faire sauter son inéligibilité.
10:35Il y a une donnée très importante, Cyril, dans le 50-50, Bardella-Philippe.
10:44C'est à ce stade, 28% des répondants ne formulent aucune attention de vote.
10:49Ça, ça va être très important pour les deux candidats.
10:51Quand vous êtes aussi sur un score aussi serré,
10:54le débat de second tour, ça peut être un facteur très important,
10:57voire décisif, dans le choix des Français.
11:00Mais évidemment, voir Jordan Bardella faire mieux que Marine Le Pen face à Edouard Philippe,
11:03le voir tester face à Attal, face à Retailleau, face à Mélenchon...
11:08C'est très dur pour Marine Le Pen.
11:09Mais la formation politique première, c'est que tout le monde disait
11:12que sur un second tour, Edouard Philippe, Bardella,
11:16Edouard Philippe pliait le match,
11:18gagnait très largement face à Jordan Bardella.
11:21Le sondage, pour la première fois, nous montre
11:23que ce récit-là n'est pas aussi installé que ça.
11:26C'est-à-dire, ça conteste l'idée que Edouard Philippe...
11:29C'est quand même celui qui s'en sort le mieux.
11:31Ça conteste aussi une idée qu'on entend souvent
11:33dans ceux qui n'aiment pas Bardella,
11:35qui ne l'attaquent pas sur le programme,
11:37qui est évidemment le but de la politique,
11:38mais qui l'attaquent sur...
11:39Il est jeune, il est né en 95,
11:41on ne va quand même pas élire un président
11:43qui a moins de 35 ans,
11:45il n'a jamais travaillé de sa vie, etc.
11:46On voit dans ce sondage que les Français
11:48ne sont pas du tout réceptifs
11:50à ces arguments-là,
11:51puisqu'il y a un sondage très serré
11:53d'un électeur sur deux qui...
11:55Après deux ans, c'est long.
11:56Après, on a bien vu un sondage
11:57qui, 2 ans avant, nous donnait le résultat.
11:58Exactement.
11:59Ah, si, si, Emmanuel Macron...
12:01Ah non, non, je ne suis pas...
12:01Deux ans avant, mais il n'était pas...
12:02Bien sûr, en 2022, ne dites pas de bêtises, là.
12:04Ah oui, il était largement...
12:04En 2020, Emmanuel Macron était...
12:06Exactement, il était largement élu.
12:07Nicolas Sarkozy.
12:08Nicolas Sarkozy.
12:09Ah non, vous dites là, vous dites...
12:10Deux ans avant ?
12:11Je vous aime beaucoup, mais vous dites des bêtises.
12:12Nicolas Sarkozy.
12:13En 2005, je pense que Nicolas Sarkozy
12:14était donné élu.
12:15Bien sûr, bien sûr.
12:15Non, mais ce qui est très intéressant,
12:17c'est ces fameux 28%
12:19qui ne savent pas encore les si.
12:21Ça, ces 28%-là, ils sont très importants.
12:22Ça peut tout donner.
12:24Ça peut faire une bascule incroyable
12:25d'un côté comme de l'autre.
12:25Après, si je peux me permettre une petite analyse,
12:2728% qui ne formulent aucune intention de vote,
12:31au jour d'aujourd'hui,
12:32je pense que ça donne Édouard Philippe Gagnon.
12:34Oui, on est d'accord.
12:35Alors, si je peux,
12:37il n'ose pas le dire.
12:38Exactement.
12:39Moi, je suis plus là-dessus.
12:40On ose le dire maintenant.
12:40Non, non, non.
12:41Oui, il n'y a plus le rouge au front de Votier Rennes.
12:42Il n'y a plus le rouge au front de Votier Rennes.
12:44Après, est-ce qu'Édouard Philippe va être au second tour ?
12:47C'est ça, avec Votier Rennes.
12:48Dans ce cas-là, ma mère, il fait des confitures aussi.
12:50Mais ça peut se faire.
12:51Comme je vous l'ai dit,
12:52dans la fois, il y a deux semaines,
12:53je vous l'ai dit, ça ne va pas bouger.
12:54Et si ça ne bouge pas,
12:54ce serait Édouard Philippe le président.
12:56Mais bon, voilà.
12:56Mais on voit que pour lui,
12:57on disait, le plus dur,
12:58c'est de passer le premier tour.
12:59En fait, le second va être aussi compliqué
13:00pour Édouard Philippe
13:01s'il y a Jordan Bardella en face.
13:02Oui, mais moi, je vous dis,
13:12seront différentes.
13:14Et qu'il va se passer beaucoup de choses
13:15avec les mêmes candidats.
13:17C'est-à-dire qu'il va y avoir
13:17des pots de bananes, des trucs.
13:19Il va y avoir, voilà.
13:20Vous allez voir.
13:20On en reparlera dès demain.
13:22On va démarrer l'émission avec ça demain
13:23avec des auditeurs.
13:23Que des auditeurs là-dessus.
13:25Et puis, on prendra les neuf autres
13:26qui seront sélectionnés pour le déjeuner.
13:30Le déjeuner sera dans la semaine du 20 juin.
13:32Le déjeuner, ramenez quand même des tickets restos.

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