Autocensure: Plusieurs médias de gauche, mais aussi des écoles de journalisme, signent une charte dans laquelle ils s'engagent à ne plus donner la religion ou l'origine des migrants qui sont en France impliqués dans des affaires de justice
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00:00Bon, ça va peut-être vous intéresser. Il y a une charte des médias qui a été signée à Marseille.
00:04Alors ça, c'est passionnant. Moi, j'ai découvert ça. Ça aussi, c'est passé sous le tapis, totalement.
00:0729 avril, charte des médias signée à Marseille. Alors que des médias de gauche qui ont signé l'Humanité, etc.
00:14Et que dit cette charte ? Écoutez bien. Ils expliquent qu'il ne faut plus donner la nationalité des migrants qui sont dans des faits divers.
00:22Il ne faut plus dire ni leur nationalité, ni leur religion. Voilà. Donc, il faut continuer à tout cacher.
00:27Alors regardez l'article 4. Veillez à ne pas stigmatiser. Voilà. Veillez à ne stigmatiser aucune population.
00:34Les journalistes doivent garantir que toute couverture médiatique respecte la dignité des personnes migrantes.
00:41Parce que ça, les journalistes ne le font pas en général. Bien sûr, on ne fait pas attention à la dignité. C'est bien connu.
00:45Donc déjà, c'est un truc qui ne sert à rien. Bref, il faut respecter la dignité des personnes migrantes, s'interroger sur leur propre perception et biais.
00:53Donc les journalistes doivent s'interroger sur leur propre perception et les biais.
00:57Et la suite, la charte de Marseille, parce qu'elle s'appelle comme ça, c'est un grand moment dans l'histoire du journalisme.
01:02La charte de Marseille recommande aux journalistes de mentionner l'origine, la religion ou l'ethnie que s'ils estiment que cela est pertinent pour l'information du public.
01:11Donc en temps normal, ne le faites pas.
01:13Alors, si vraiment, vraiment, vraiment, alors vous ne pouvez pas faire autrement, là vous pouvez le dire.
01:18Laurent Jacobelli.
01:19Oui, on a la gauche.
01:20Vous avez travaillé dans les médias.
01:21Oui, oui, j'ai travaillé plus de 20 ans dans les médias.
01:24C'est malheureusement quelque chose qui court dans les rédactions.
01:27C'est un état d'esprit assez général, mais c'est un aveu, c'est un aveu total.
01:30Je trouve ça passionnant, moi.
01:30C'est là que, effectivement, il y a un lien entre l'immigration et la délinquance et l'agressivité aujourd'hui, l'ensauvagement de la société malheureusement.
01:38Et sinon, ils ne prendraient pas toutes ces pincettes.
01:39Mais ça veut dire aussi...
01:40Mais comment des journalistes peuvent dire cacher l'info ?
01:42S'ils vous disent cacher l'info, ne donnez pas l'origine, ne donnez pas la religion, ne donnez pas l'ethnie.
01:47Parce que pour beaucoup de journalistes, la vérité est de gauche.
01:51Et quand on n'est pas de gauche, on est soit facho, soit raciste, etc.
01:55On ne peut plus dire des vérités.
01:56Ce qu'on s'est dit aujourd'hui sur les agressions, etc., ils n'en parlent pas.
02:00Pourquoi ? Parce que ça vient confirmer ce que certains disent, dont nous d'ailleurs depuis des années,
02:05et qui ont été moqués par tout le monde, y compris par des politiques qui aujourd'hui font ce constat.
02:08Aujourd'hui, le journalisme, quand vous voyez Libération qui met en place des officines
02:13pour essayer d'enquêter sur les assistants parlementaires du Rassemblement National,
02:17il y a une volonté idéologique et politique d'un certain nombre de médias,
02:21alors que le rôle d'un média, il est de dire la vérité.
02:25– Non, mais le rôle du journalisme est dérangeant.
02:27– Je vous donne la parole après, juste pour comprendre qui a signé.
02:31Parce que c'est intéressant de voir qui a signé.
02:32Alors après, chaque rédaction fait ce qu'elle veut, ils ont le droit de signer.
02:35Il y a Mediapart, sans surprise, il y a Reporter, sans surprise, il y a l'Humanité, sans surprise.
02:42Mais alors moi, ce qui me surprend, c'est qu'il y a France Média Monde.
02:46Et France Média Monde, c'est quoi ? C'est le service public.
02:47– C'est le regroupement des chaînes à l'international du service public,
02:54c'est-à-dire c'est France 24, c'est RFI, et ça c'est passionnant.
02:59C'est-à-dire que sur le service public, quand vous êtes à l'étranger,
03:02on ne vous dira pas que telle personne qui a commis tel acte est algérien.
03:06– Le rôle du journaliste.
03:07– Le rôle du journaliste, c'est quoi ?
03:10– Jérôme Dubusset, Laurent, après, attendez.
03:12– Le rôle du journaliste, c'est quoi ?
03:14C'est de traduire la vérité, c'est de respecter la vérité
03:17et de la transmettre au public.
03:19Bon, après, vous pouvez avoir des engagements de journaliste.
03:22– Bien sûr.
03:23– Ça, ça ne relève pas de cette charte.
03:26Quand vous êtes journaliste à l'humanité, vous ne cachez pas votre engagement.
03:29Quand vous êtes journaliste à Libération, vous ne cachez pas votre engagement.
03:31Mais si vous traduisez votre engagement par un trévestissement de la vérité,
03:36vous faites une faute professionnelle.
03:36– Non mais France Média Monde, c'est le service public.
03:38Est-ce que Delphine Ernot, excusez-moi, moi je pose la question simplement,
03:42est-ce que Delphine Ernot a validé cette signature ?
03:45– Il y a plein de choses dans le service public.
03:47– Alors Laurent Jacobini, est-ce que vous avez travaillé ?
03:49– J'ai dirigé un média international qui était TV5Monde,
03:52qui est actionnaire mais qui n'est pas la même chose.
03:56Mais France 24, aujourd'hui, et beaucoup de nos représentants diplomatiques le disent,
04:00elle a joué un rôle terrible en Afrique dans le soulèvement des populations
04:02contre la France.
04:03C'est-à-dire qu'on a une chaîne française payée par les impôts des Français
04:06qui dénigre la France à l'étranger.
04:08Et à France 24, il y a eu des journalistes qui ont été reconnus coupables d'antisémitisme,
04:13qui appelaient à la haine des juifs pour défendre Gaza.
04:16À l'antenne, pas en catimini.
04:19Donc France 24, aujourd'hui, est gangrénée par un esprit qu'on pourrait qualifier,
04:23effectivement, de néo-décolonial, etc.
04:27Et donc, maintenant, le service public doit rester neutre quand j'écoute.
04:31Mais comment on peut signer ça ?
04:32Dans ce cas-là, il faut qu'il y ait une sanction.
04:34Et Réfi a fait un article tout fier en disant, on a signé cette charte,
04:38et ils expliquent, c'est pour lutter contre les stéréotypes,
04:41et alors ça, c'est le pire, améliorer la qualité d'information.
04:44Donc pour améliorer la qualité d'information, on ne vous la donne pas.
04:46Ou moi, on est tranquille.
04:50David Gjallweiss, la com', elle regarde ses news, elle ne peut pas regarder tout le monde.
04:54On ne la donne plus et on la travestit, c'est ça qui est pire.
04:57Mais vous savez, Jean-Marc, il y a des lignes, il y a des directives
05:00qui sont données au sein de France Télévisions qui sont assez inquiétantes.
05:02Il y a des lignes wokistes, et vous le savez très bien,
05:04sur l'antenne et sur le type d'invités,
05:07sur le type d'intervenants qui doivent être sur les émissions.
05:11Et vous avez aussi un manque de pluralisme.
05:14Je suis désolé, on n'appartient pas à la même famille politique,
05:16je ne vous défend pas, vous êtes au RN,
05:18mais je ne trouve pas normal...
05:18Ils n'en ont pas besoin.
05:19Non, non, mais ils n'en ont pas besoin.
05:21Mais je ne trouve pas normal qu'il n'y ait pas un équilibre dans les invités
05:25à France Inter, entre...
05:27Par exemple, je ne dis que France Inter, mais...
05:28Non, mais après, ils vous disent oui, on fait des vidéos, etc.
05:30Oui, mais le pluralisme de la formation, Jean-Marc...
05:33D'accord, je suis d'accord avec vous.
05:34Mais là, on a un élément précis.
05:36On a un élément concret.
05:36On n'est pas en train de parler dans le jeu.
05:38On est en train de mentir.
05:39Là, on a un élément précis.
05:41On a un engagement de ces médias, de ces gens-là,
05:43dont un média...
05:44Mediaport, ils font ce qu'ils veulent.
05:45On s'en fiche, l'humanité, ils font ce qu'ils veulent.
05:48Voilà, on n'a pas de leçons à leur donner.
05:50C'est 4 milliards d'euros.
05:50Non, mais attendez.
05:52Non, mais on n'a pas de leçons à leur donner,
05:54comme d'ailleurs, au passage, ils n'en ont pas à nous donner non plus.
05:56Mais voilà, ils font ce qu'ils veulent.
05:58Juste que le service public France Média Monde signe ça,
06:02Valérie Barny, vous, je pense que vous allez défendre.
06:04Alors moi, je vais revenir surtout sur les propos
06:07qui ont encore été dits.
06:08L'immigration égale encore insécurité.
06:11Mais évidemment que de nommer les gens,
06:14de donner leur nationalité, leur religion...
06:16L'origine, la religion est laitie, il ne faut pas donner,
06:18sauf extrême limite.
06:19Non, mais moi, je pense que tout simplement...
06:21Il faut donner ou pas, pour vous ?
06:22Non, mais pour moi, ça ne sert à rien de donner...
06:23Ah bon ?
06:23Ben oui, parce que c'est stigmatisé, toujours, rien pour...
06:27Je donne un exemple.
06:29Dites-moi.
06:30Je donne un exemple.
06:31Une attaque au couteau.
06:33L'agresseur crie à la Ouagbar.
06:35Donc ça veut dire qu'on donne sa religion, si on dit ça.
06:37Donc on ne le dit pas ?
06:38Mais attendez, là...
06:39Non, mais voilà, qu'après, c'est qu'il arrive souvent en plus.
06:41C'est là ce qu'arrive souvent.
06:42Non, mais attendez, il y a aussi de la manipulation.
06:46Les musulmans de France.
06:47Je ne dis pas qu'ils le représentent.
06:48Je ne dis pas qu'ils le représentent, je dis juste qu'il n'est pas douiste.
06:52Excusez-moi.
06:52Je ne le savais pas, ça.
06:53Bon, enfin...
06:54Arrêtez, arrêtez, arrêtez.
06:56Arrêtez, arrêtez.
06:57Je suis de très bonne foi.
06:58Répondez à ma question, est-ce qu'on le dit ou pas ?
06:59Quelqu'un qui attaque au couteau et qui dit à la Ouagbar, on le dit ou pas ?
07:02Il le dit déjà de lui-même quand il dit à la Ouagbar.
07:04Non, mais est-ce que nous, journalistes, on doit le dire ?
07:05Mais vous pouvez le dire ou pas le dire ?
07:06Donc on donne sa religion.
07:08Mais moi, je pense que c'est stigmatisé, systématiquement.
07:11Et je vais donner les faits, c'est stigmatisé.
07:13Comment ce qui se passe ?
07:14Non, non, mais attendez, je vais vous dire.
07:15Si je voulais, il y a deux choses, moi, je crois que...
07:17C'est des discours à géométrie variable, ça.
07:18Non, non, non, non, ce n'est pas à géométrie variable.
07:20C'est quand ça nous convient ?
07:20Un, c'est une faute professionnelle de ne pas faire son travail de journaliste,
07:25premièrement.
07:26Et deuxièmement, ça va jouer, ces affaires,
07:29et cette espèce de charte va jouer forcément contre le service public.
07:32Donc ça va renverser, si vous voulez,
07:34l'opinion que les gens ont du service public,
07:37en disant, ben non...
07:38Ce que c'est, pour être honnête,
07:39ce n'est pas France 2, France 3, France 1, c'est France,
07:41mais il y a le monde, hein ?
07:42C'est quand même une partie du service public.
07:42Juste pour qu'on soit très précis, je l'ai dit,
07:43mais je le répète, je l'ai dit.
07:44Et les gens vont se dire, le public lambda va se dire,
07:47mais on ne nous dit plus la vérité.
07:49Ils vont dire, pour avoir de l'info,
07:50venez sur ces news,
07:51et c'est pour ça qu'on est les premières chaînes en France.
07:52Donc, on n'écoute plus ces chaînes.
07:54Donc ça joue contre eux.
08:02Moi, je reviendrai aussi au débat précédent.
08:04Pourquoi on en est arrivé aujourd'hui
08:05dans un tel état de violence,
08:06dans un tel état d'agressivité ?
08:08C'est qu'on n'ose plus dire la vérité.
08:09Or, reconnaître les faits,
08:10c'est déjà commencer à trouver des solutions.
08:12Oui, on peut le regretter,
08:13on peut l'expliquer de toutes les manières de la Terre.
08:168% d'étrangers en France,
08:1818% des crimes et d'élits.
08:19Oui, il y a surreprésentation.
08:21Et ne pas le dire, c'est nier une des causes.
08:25Exactement.
08:25Et c'est ne pas trouver des solutions.
08:27Et c'est insulter les étrangers, d'ailleurs,
08:29qui vivent paisiblement, légalement, tranquillement.
08:31Et puis, moi, je voudrais savoir ce que ça veut dire,
08:33parce qu'on dit ne pas donner,
08:35sauf si c'est pertinent pour l'information du public.
08:37Et qui décide ?
08:38Qui décide si c'est pertinent ou pas ?
08:39Donc, ça veut dire qu'en gros, quand même,
08:41on va vers un univers où on ne dira plus les choses.
08:43On s'auto-censure.
08:43On s'auto-censure.
08:45Alors, c'est intéressant.
08:46On ne peut pas se dire.
08:47On ne peut pas se dire.