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Face à la pénurie de médecins, les infirmiers en pratique avancée voient leur rôle évoluer. En effet, depuis le 30 avril, un décret élargit leurs compétences. Ils peuvent désormais prescrire certains médicaments ou examens sans validation médicale préalable. Une évolution qui pourrait soulager les médecins et améliorer l'accès aux soins pour les patients.

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Transcription
00:00Médecins surchargés, patients sans rendez-vous pendant plusieurs semaines.
00:05Face à la désertification médicale, les infirmiers en pratique avancée voient leurs compétences s'élargir.
00:11Depuis le 30 avril, un décret leur permet de prescrire certains médicaments, soins et examens sans validation médicale préalable.
00:18On a des compétences au niveau clinique, donc on sait faire un examen clinique complet et on peut renouveler, adapter les traitements qui nous incombent.
00:25Et depuis avant-hier, il y a le décret suite à la loi RISTE qui est sorti où on peut faire des primo-prescriptions,
00:32notamment par exemple un arrêt médical de trois jours, des antihémétiques, selon bien sûr nos mentions et nos spécialités.
00:40Une délégation de tâches précieuses qui allège la charge des médecins et leur permet de mieux se consacrer aux cas complexes.
00:47C'est un réel plus pour tous. Il y a un bon retour de la part des patients.
00:51Ça permet de s'appuyer sur quelqu'un qui a une formation supplémentaire, spécialisée dans des domaines très spécifiques.
00:59Ils ont quand même une formation très appuyée.
01:02Ça permet d'avoir vraiment une aide quotidienne, permanente, dans les spécialités souhaitées.
01:08Ça permet de se reposer sur des gens qui sont compétents.
01:11Aujourd'hui, seulement 3000 infirmiers en pratique avancée exercent en France.
01:15Une montée en puissance progressive qui pourrait bien devenir l'une des clés pour lutter contre les inégalités d'accès aux soins.

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