Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, en déplacement à Metz pour visiter un centre de rétention : «Aujourd'hui, dans les CRA, on a des profils d'étrangers en situation irrégulière qui présentent de vrais dangers».
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Il est à une visite de centre de rétention administrative de Mesculeux, il prend la parole.
00:04De cet outil, dans notre politique d'éloignement des étrangers en situation irrégulière.
00:12Pas de tous. Il s'agit ici, souvent de sortants de prison,
00:18et quasi à 100% de profils qui sont des profils qui peuvent être dangereux.
00:23Ce qu'on appelle des tops, c'est contre-intuitif.
00:26C'est top dans le sens de troubles à l'ordre public.
00:30C'est un point important parce qu'on a des étrangers qui sont en prison.
00:36Leurs pays d'origine ne sont pas toujours documentés.
00:39Ils n'ont pas toujours une pièce d'identité, un passeport qui soit valide
00:44ou tout simplement qui soit existant parce qu'ils l'ont détruit.
00:50Et donc, soit ils sortent de prison, lorsqu'ils sont interpellés,
00:55qu'ils présentent des profils, y compris parfois, c'est le cas ici,
00:58des profils psychiatriques dangereux,
01:02il est hors de question de les remettre en liberté à la sortie de prison
01:08ou lorsqu'ils ont été interpellés parce qu'ils sont en situation illégale,
01:13de clandestinité, irrégulière,
01:15et qu'on sait qu'il y a eu la commission d'infractions,
01:21qui peuvent parfois être graves.
01:23On a cité, bien sûr, des viols.
01:26On a cité un certain nombre d'autres exactions de type vol,
01:32vol avec violence,
01:34parfois vol avec torture.
01:36Donc on a, dans les cras, aujourd'hui,
01:39et c'est notre politique,
01:41on a désormais des profils
01:43d'étrangers en situation irrégulière
01:45qui présentent un vrai danger.
01:49Donc le cras est l'instrument
01:51qui nous permet de ne pas les mettre dans la nature
01:53et qui nous permet de faciliter leur éloignement.
01:58Sous-titrage Société Radio-Canada