Regardez Le journal RTL avec Albane Leprince du 01 mai 2025.
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00:00Bonjour à toutes, bonjour à tous et bienvenue dans ce RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
00:14Deux heures d'informations très tenues, très sanglées, mais aussi deux heures d'opinion.
00:19Les vôtres opinions, mesdames, messieurs, vous faites le 3210, vous le connaissez, le numéro magique.
00:23Vous nous appelez, vous laissez des messages, vous réagissez en direct, cette émission est la vôtre.
00:27Bonjour Alban Leprince, bonjour Eric, bonjour à tous.
00:30Sans plus attendre à la une aujourd'hui Alban.
00:32Avez-vous réussi à acheter votre baguette ou votre croissant ce matin ?
00:36Beaucoup de boulangeries sont fermées aujourd'hui 1er mai par peur de se voir infliger une amende.
00:42D'ailleurs, qui peut travailler ? Qui ne peut pas ? Quelles sont les règles ? On vous dit tout dans ce journal.
00:47Et vous, que pensez-vous du 1er mai ? Faut-il travailler ou au contraire rester à la maison, profiter en famille ?
00:54Vous réagissez au 3210, vous nous appelez, ça vous fait déjà réagir.
00:59Je me permets d'intervenir à propos du 1er mai.
01:01Si on continue sur cette ligne, seuls les fonctionnaires et éventuellement les employés de banque auront ce jour férié.
01:09Je trouve que c'est assez scandaleux et c'est aussi là une perte de notre identité.
01:14Le 1er mai, c'est la fête pour les travailleurs.
01:17Moi, je demande à ce que le 1er mai soit un jour férié pour toutes et tous.
01:231er mai, fête pour les travailleurs et journée de manifestation 260 prévue dans toute la France à l'appel des syndicats.
01:32100 à 150 000 manifestants attendus dans toute la France.
01:36Les politiques se mobilisent aussi.
01:38La gauche, par exemple, à Dunkerque, non loin du site ArcelorMittal où 600 emplois sont menacés.
01:43RTL est sur place.
01:45Nous reviendrons également sur cette chaleur inhabituelle.
01:47Pour un 1er mai, la moitié nord du pays flirte avec les 30 degrés.
01:51Oui, on va y revenir dans les auditeurs en la parole.
01:53Je ne sais pas comment vous êtes organisés, vous.
01:55Est-ce que dans votre mairie, par exemple, il y a des dispositifs pour la chaleur ?
01:59Avez-vous des petits trucs, des petites ficelles à donner ?
02:02Il y a quand même des villes où on dépasse les 30 degrés.
02:04On verra ça avec Peggy dans un instant.
02:06Donc, vos petits trucs, vos petites ficelles, on est preneur.
02:09Et puis, le deuxième thème qu'on va évoquer aujourd'hui, c'est quand même cette vilaine habitude qu'on a pris collectivement.
02:14On est le 1er mai, mais demain, vendredi 2 mai, il y a école, il y a classe.
02:18Mais on ne va pas se mentir, il n'y aura pas beaucoup d'élèves sur les bancs de l'école.
02:22Alors, est-ce que vous faites partie de ces parents qui disent « bon, ce n'est pas très grave, on va faire le pont.
02:27Puis, on le fera aussi la semaine prochaine, parce qu'il y a un pont aussi la semaine prochaine possible, si on fait rater l'école aux enfants. »
02:33Est-ce que vous êtes pour ça ?
02:35Ou est-ce que vous considérez que c'est le début du délitement ?
02:37C'est un vrai, vrai débat.
02:39Il faut montrer l'exemple, disent certains aux enfants.
02:42Appelez-nous au 3210.
02:42Et puis, que contient réellement l'accord présenté comme historique, signé par les Etats-Unis et l'Ukraine ?
02:48Ressources naturelles, reconstruction, les explications à suivre.
02:53La tendance météo, Péky Vroche ?
02:54Encore très beau et chaud, on va même atteindre les 30 degrés à Paris, la journée la plus chaude et c'est la maximale sur la France.
03:00Et vous avez des petites ficelles, puisqu'on va en parler tout à l'heure, vous, pour des petits trucs pour ne pas crever de chaud ?
03:06Bien s'hydrater déjà, et puis essayer de ne pas rester cramé au soleil, on se met à l'ombre.
03:10Sous les arbres, merci beaucoup, Péguy Météo, complète à la fin de ce journal.
03:16Faites-vous partie des 12 millions de Français privés de baguettes bien croustillantes, d'un croissant frais ce matin.
03:23C'est le décompte fait par le président de la Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie.
03:29Nombre d'entre elles restent fermées par crainte d'avoir une amende 750 euros par employé.
03:33La solution pour Aziz, patron de la boulangerie de la République à Rouen, c'est de rester ouvert, mais sans son employé.
03:41Normalement, c'est une petite boulangerie qui a un salarié, c'est tout.
03:45Le salarié, il n'est pas là.
03:46Mais d'habitude, il est là ?
03:47D'habitude, il est là.
03:49Là, j'ai rajouté 4 heures de plus.
03:52Après, j'ai emmerdé, je fais mon stock.
03:54Je finis mon stock et je ferme.
03:55Donc vous êtes à la fois au fournil et derrière la caisse ?
03:58Voilà, c'est ça.
03:58Je suis un peu fatigué, mais c'est bien.
04:00Vous étiez obligé d'ouvrir le 1er mai ?
04:02Apparemment, avec les chars, avec ce qu'il y a, il faut ouvrir.
04:06Des propos recueillis par Arthur Pereira pour RTL et boulangerie qui peuvent donc ouvrir,
04:12mais sans leur salarié.
04:13Un manque de clarté pour Astrid Panossian Bouvet, la ministre du Travail.
04:17Elle était l'invité de RTL ce matin.
04:19On a besoin de clarification et de sécurisation juridique pour ceux qui veulent travailler,
04:23que ce soit employeurs et employés.
04:25Il y a des gens qui ont envie de travailler dans notre pays
04:27et qui, quand ils le sont sur une base volontaire avec un doublement de salaire,
04:30ils doivent pouvoir le faire.
04:31Je ne peux pas demander à l'inspection du travail de ne pas inspecter,
04:34mais je pense que c'est aussi une marque de besoin de soutien
04:37et un besoin de clarification.
04:39Je souhaite simplement que l'intelligence collective prévale
04:42et que pour le 1er mai 2026, on ait pu passer effectivement cette proposition de loi.
04:47Parce que seule la loi peut changer cette situation un peu ubuesque.
04:51Astrid Panossian Bouvet, la ministre du Travail invitée de RTL ce matin.
04:55Alors, il y a des boulangeries qui restent fermées, d'autres ouvertes.
04:59Les fleuristes aussi, ils ne savent pas sur quel pied danser.
05:02Bonjour Pierre Herbulot.
05:03Bonjour.
05:03On est perdus sur les règles.
05:05Oui, et il y a de quoi.
05:06Donc on va reposer les choses avec la règle générale et les exceptions.
05:10Les seuls qui ont le droit de travailler aujourd'hui,
05:12ce sont les salariés des secteurs où la continuité de l'activité est indispensable.
05:17Les hôpitaux, les commissariats, les pompiers, les conducteurs de bus et autres transports en commun.
05:22Les journalistes, à la radio aussi, on ne va pas couper les ondes pour la fête du travail
05:26ou vous repassez les journaux d'hier, évidemment.
05:28Pierre, quel que soit ce qu'on pense du petit pain frais, du petit déjeuner ou du croissant,
05:33on ne peut quand même pas dire que la continuité de l'activité de la boulangerie
05:36soit indispensable à l'équation nationale, au pays.
05:41Moi, je suis pour qu'on puisse travailler, que les gens soient libres de travailler.
05:44Mais cet argument de dire que c'est absolument indispensable, il est un peu pipo.
05:48Et pourtant, certaines boulangeries sont ouvertes, on l'a entendu avec celle d'Aziz à Rouen,
05:51parce que l'interdiction de travailler ne concerne que les salariés.
05:55C'est d'ailleurs une particularité du 1er mai, une journée obligatoirement chômée,
05:58contrairement aux autres jours fériés, où là, les patrons peuvent faire venir leurs salariés
06:03en fonction de l'accord de branche ou de la convention.
06:05En revanche, rien n'oblige, n'interdit en tout cas un patron,
06:09de venir exercer son activité le 1er mai.
06:11Mais il doit tenir sa boutique seule, un boucher par exemple, un fleuriste ou un boulanger.
06:17Une règle qui permet d'ailleurs à certains supermarchés d'ouvrir,
06:19notamment grâce aux caisses automatiques.
06:20Alors Pierre, ce que peuvent faire les patrons aussi,
06:23c'est demander à des membres de leur famille de les aider pour tenir la boutique,
06:28mais à une seule condition ?
06:29Le bénévolat, sauf si le membre de la famille en question
06:32est déjà salarié de l'entreprise en temps normal.
06:34Bon, ça c'est un petit peu compliqué.
06:35Mais sinon, un patron peut faire venir travailler,
06:38et de manière même très exceptionnelle, son enfant,
06:40même de moins de 16 ans.
06:41Mais là, franchement, ce n'est pas cool pour lui.
06:43Bon, et pour les patrons hors la loi, les patrons qui osent,
06:46mon Dieu, mon Dieu, qu'est-ce que je dis ?
06:47Qui osent travailler le 1er mai ?
06:50Ceux-là, qu'est-ce qu'on les met en prison à vie ?
06:52Ceux qui osent au nom du pain frais pour tous ?
06:54Non, on ne les met pas en prison,
06:55mais ils risquent une amende de 750 euros par salarié au travail,
06:581 500 euros, si c'est un salarié qui a entre 16 et 18 ans.
07:02Vous pouvez réagir sur ce sujet.
07:04Vous nous appelez au 3210.
07:05Si ça vous met en rogne, un peu comme moi,
07:07mesdames, messieurs, qu'on empêche les gens
07:09qui ont envie de travailler, de travailler,
07:11vous pouvez nous appeler au 3210.
07:14Voilà.
07:14Ce 1er mai, les politiques ont aussi coché la case dans leur agenda.
07:18Marine Le Pen, Jordan Bardella sont en meeting à Narbonne,
07:22dans l'Aude, où ils espèrent galvaniser leur soutien,
07:25montrer leur unité après la condamnation
07:27de la chef des députés RN,
07:29à 5 ans d'inéligibilité de l'autre côté de l'échiquier politique.
07:33Jean-Luc Mélenchon défilera à Paris cet après-midi.
07:36Les autres ténors de la gauche sont ce midi à Dunkerque,
07:39où l'on vous retrouve.
07:40Marie-Bénédicte Allaire, bonjour.
07:42Bonjour.
07:42Marie-Bénédicte, les responsables de la gauche,
07:45réunis à l'appel de la CGT d'ArcelorMittal,
07:48où 600 emplois sont menacés,
07:51alors que l'entreprise, elle, a reçu ces dernières années
07:53beaucoup d'aide de la part de l'État.
07:55Oui, absolument.
07:56Et sous le soleil radieux de Dunkerque,
07:58Marine Tondelier, l'écologiste,
07:59et Olivier Faure, le socialiste, affichent leur bonne entente,
08:02bras dessus, bras dessous, derrière la même banderole.
08:05La patronne des écologistes la joue modeste,
08:07mais apprécie chaque réunion de la famille de gauche.
08:10Aujourd'hui, c'était très naturel d'être là tous ensemble,
08:12et moi, je suis très contente qu'Olivier soit là,
08:14que François soit là, que les communistes soient là,
08:16que les insoumis soient là.
08:17C'est important, en fait, parce qu'on n'a pas de temps
08:20à perdre dans des querelles inutiles.
08:22On doit se battre ensemble pour l'avenir de ce pays.
08:24Un avenir à géométrie variable en fonction des différentes sensibilités,
08:28mais aujourd'hui, on fait taire les divergences
08:30pour soutenir ArcelorMittal,
08:32et justement, François Ruffin est là.
08:35On a un gouvernement, un président,
08:37qui choisissent de laisser faire,
08:38de laisser faire le marché,
08:39de laisser faire multinational,
08:41de laisser faire Mittal.
08:41Donc, il nous faut une autre politique.
08:43Devant ça, il nous faut une gauche nue,
08:45mais une gauche nue sur du fond.
08:47Et tous les présents se retrouvent
08:49pour me demander l'entrée de l'État
08:51au capital d'ArcelorMittal,
08:53de l'insoumise Aurélie Trouvé,
08:55au maire socialiste de Rouen,
08:56Nicolas Maillard-Rossignol.
08:57Pour lui, il est possible de travailler avec tous
08:59à certaines conditions.
09:01Vous savez, moi, tous les jours, à Rouen,
09:02je dirige une majorité avec des sensibilités différentes,
09:05avec des communistes,
09:05on travaille très bien ensemble,
09:07avec des écologistes.
09:07Et il y a même une personne qui est insoumise
09:10dans mon équipe de la majorité métropolitaine.
09:12Absolument.
09:13Simplement, il faut être clair sur les valeurs.
09:15Dans la foule, les salariés, eux,
09:17veulent espérer qu'il est encore possible
09:19d'empêcher les licenciements
09:20annoncés par ArcelorMittal.
09:22Merci Marie-Bénédicte Allaire à Dunkerque pour RTL.
09:26Et puis, côté manifestations,
09:28on prévoit 260 rassemblements dans toute la France,
09:31260, 100 à 150 000 manifestants.
09:35Et à Paris, le cortège s'élancera
09:37à 14h de la place d'Italie
09:39pour rejoindre la place de la Nation.
09:41Bonjour Maxime Lévy.
09:42Bonjour.
09:43Et comme à chaque manifestation,
09:44la crainte, c'est la présence d'éléments violents,
09:47des black blocs.
09:48Le renseignement territorial estime
09:50qu'il pourrait être de 100 à 400 aujourd'hui.
09:52Mais Maxime, comment est-ce qu'on arrive
09:54à les identifier, ces black blocs ?
09:56Et comment est-ce que les renseignements
09:58territoriaux travaillent ?
09:59Eh bien, il n'y a pas de secret
10:00en amont de chaque manifestation.
10:02Les 3100 agents du renseignement territorial
10:04passent beaucoup de temps sur les réseaux sociaux,
10:06sur les messageries cryptées,
10:08tentent de repérer les appels au débordement.
10:10Mais ce qui est moins connu,
10:11c'est que certains agents travaillent
10:13sous couverture.
10:14Partout en France,
10:14tentent d'infiltrer les mouvements
10:15les plus radicaux
10:16pour identifier les individus
10:18les plus à risque.
10:19Et c'est comme cela
10:19qu'ils parviennent,
10:20avant chaque mobilisation,
10:21à estimer le nombre
10:23d'éléments violents.
10:23En France,
10:24selon nos informations,
10:25le renseignement territorial estime
10:27qu'il y a entre 2000 et 3000
10:28individus partisans de l'ultra-gauche
10:30prêts à passer à l'action violente,
10:32environ 1500 personnes
10:33pour l'ultra-droite.
10:34Mais ces menaces ne sont qu'une partie
10:36de leur travail.
10:37Ils se renseignent également
10:38sur la menace terroriste,
10:39surveillent les individus
10:40les moins dangereux,
10:42mais qui peuvent tout de même
10:42passer à l'acte.
10:43Ils partagent ce travail
10:44avec la DGSI.
10:45Au total,
10:46les agents du renseignement
10:47territorial produisent
10:48160 000 notes par an
10:50où ils compilent le fruit
10:51de leur renseignement
10:52et alertent les autorités
10:53sur les possibles menaces
10:55et phénomènes d'élinquants futurs.
10:56Merci Maxime Lévy.
10:58Dans un instant,
11:00vous restez avec nous,
11:00on va vous parler
11:01de la chaleur
11:02parce qu'on est tous différents
11:04sur l'appréciation de la chaleur.
11:06Certains estiment
11:07qu'il fait vraiment
11:07trop trop chaud
11:09et d'autres sont en train
11:10de jubiler
11:11à 12h12,
11:1212h11,
11:12en train de déjeuner
11:13en terrasse
11:14ou sur leur petit balcon,
11:16mesdames, messieurs.
11:17A tout de suite.
11:17RTL
11:18pour tout comprendre
11:19de l'actualité.
11:22RTL Midi
11:23Les auditeurs ont la parole
11:25avec Éric Brunet
11:26et Alban Leprince.
11:27De retour sur RTL
11:29et si en ce 1er mai
11:30vous ne travaillez pas,
11:32vous êtes peut-être
11:32déjà à table,
11:34vous êtes déjà au soleil,
11:35vous êtes déjà
11:35dans un jardin,
11:37sur un terrasse,
11:38en balcon.
11:40Vous, Alban,
11:41vous avez déjà acheté
11:42vos brochettes
11:43pour ce soir ?
11:43Ah oui,
11:43brochettes et merguez.
11:45Plan de chat ou ?
11:46Ah non,
11:47au barbecue,
11:47j'ai la chance
11:48d'avoir un jardin.
11:50Bon,
11:50en tout cas,
11:51mesdames, messieurs,
11:52vous êtes peut-être
11:52en train de pique-niquer
11:53dans un parc
11:54quelque part
11:55et c'est bon
11:56de vous savoir
11:57en train d'écouter RTL
11:58au chaud au soleil.
11:59Oui,
12:00et RTL est à vos côtés,
12:01ce n'est pas la canicule
12:02mais il fait chaud
12:03dans de nombreuses villes,
12:04on flirte,
12:05on dépasse les 30 degrés
12:06à l'ombre
12:07et chacun sa technique
12:08pour se rafraîchir
12:10comme à Cambrai
12:10dans le nord,
12:11Franck Hanson,
12:1228 degrés aujourd'hui.
12:13Sur les bancs
12:14du coin des mamans
12:15ou directement sur l'herbe,
12:16ces Cambrésiens
12:17profitent de leur
12:18beau jardin public,
12:19tenue légère
12:20et lunette de soleil
12:21à l'ombre.
12:22Oui,
12:22on profite bien,
12:23c'est des chaleurs estivales
12:24quand même,
12:24très agréable,
12:25surtout de profiter
12:26avec les enfants
12:27dans un parc
12:27comme celui-ci.
12:29Oui,
12:29on est au frais.
12:29C'est agréable,
12:30ça fait du bien.
12:31C'est le glacier ?
12:32Oui,
12:32c'est le glacier,
12:33c'est le moment attendu
12:34des enfants.
12:34Oui,
12:35à l'ombre,
12:35ça va en plein soleil,
12:36je ne dirais pas la même chose.
12:37On va aller chercher le glace.
12:39Et c'est le moment
12:41de ressortir la crème solaire,
12:42même sur ces terres du Nord.
12:43Parfois,
12:43c'est un petit peu compliqué
12:44avec les enfants,
12:45on essaye de leur dire
12:46de mettre de la crème solaire.
12:47Ils sont un peu récalcitrants
12:48parce qu'ils me répondent
12:49qu'on n'est pas en été encore,
12:50mais bon,
12:51le soleil tape quand même bien fort.
12:52Des îlots de fraîcheur
12:53désormais à privilégier
12:54avec ces épisodes de réchauffement.
12:56Thomas Ouellet,
12:57militant des écologistes
12:58à Cambrai,
12:59estime qu'il y a encore
13:00du chemin à faire.
13:00Il y a déjà des espaces verts
13:02qui sont intéressants.
13:02On peut encore améliorer les choses.
13:04Au centre-ville,
13:05c'est plus compliqué.
13:05Devant la mairie,
13:06c'est encore un très grand parking
13:07sans espaces verts.
13:08Ce qu'il faudrait sans doute,
13:09c'est d'intégrer la végétation
13:11aussi aux rues,
13:11aux espaces considérés
13:12comme urbains,
13:13de manière à ce que
13:14les rues également
13:15soient préparées
13:16aux épisodes de chaleur.
13:17En attendant,
13:18le glacier aura réussi sa journée.
13:20Frank Hansson,
13:21correspondant de RTL
13:22dans le Nord.
13:23Et mesdames, messieurs,
13:24alors là, c'est très simple.
13:25Vous allez faire le 30 de 10
13:26avec votre petit index,
13:28le gauche ou le droit,
13:29celui que vous préférez,
13:30et vous nous racontez
13:31cette journée de soleil.
13:32« Oh, c'est pas la peine
13:33de nous dire les conseils
13:35pour se rafraîchir,
13:36ça, on le sait,
13:36à 28 degrés, il faut... »
13:37Mais moi,
13:38ce que je trouve fabuleux,
13:40c'est que ça va être
13:41une journée fabuleuse.
13:42Vous allez vous retrouver
13:42en famille,
13:43le soleil est là,
13:44qui va un peu brûler
13:45votre peau,
13:46juste comme il faut,
13:46pas trop.
13:47Venez nous raconter
13:48ce que vous allez faire
13:49aujourd'hui.
13:49On a besoin de belles nouvelles
13:50de temps en temps
13:51sur RTL.
13:52L'actualité est tellement dure
13:53en ce moment
13:54que juste nous raconter
13:55votre journée au soleil,
13:57ça va nous faire du bien
13:58à tous.
14:00RTL midi.
14:01Bon, une autre nouvelle
14:02qui nous fait du bien,
14:03d'ailleurs,
14:03sur le plan international,
14:04c'est quand même
14:05cet accord historique
14:07entre les Etats-Unis
14:08et l'Ukraine.
14:09Oui, deux mois après
14:10l'humiliation infligée
14:11par Donald Trump
14:12à Volodymyr Zelensky
14:13dans le bureau Oval
14:14qui avait fait capoter
14:15tout espoir de signature
14:16sur les ressources naturelles
14:19et minerais ukrainiens
14:20à l'époque.
14:20Sauf que Kiev et Washington
14:22l'ont finalement signé hier.
14:24Bonjour, Émilie Beaujard.
14:25Bonjour.
14:26Tout d'abord,
14:27qu'est-ce qu'il y a
14:27concrètement dans cet accord ?
14:28Eh bien, cet accord prévoit
14:29à la création d'un fonds
14:31d'investissement partagé
14:32entre l'Ukraine et les Etats-Unis
14:33pour financer l'extraction
14:35des minerais et terres rares
14:36des sous-sols ukrainiens.
14:38La ministre ukrainienne
14:39qui a signé l'accord précise
14:40que l'Ukraine conserve
14:41la propriété et le contrôle
14:43des gisements
14:44et que l'argent sera réinvesti
14:46dans la reconstruction
14:47de l'Ukraine.
14:48Question hyper importante,
14:49Émilie Beaujard.
14:50Est-il question de rembourser,
14:52comme le voulait Donald Trump
14:54à l'origine,
14:55l'aide qui avait été apportée
14:56pendant des années
14:57par les Etats-Unis
14:58à l'Ukraine pour la guerre ?
15:00Eh bien, dans cet accord,
15:01il n'est fait aucune mention
15:02d'une dette
15:03que Donald Trump, rappelons-le,
15:05estime à 500 milliards de dollars,
15:07trois fois la réalité.
15:09La ministre ukrainienne précise
15:10que l'Ukraine et les Etats-Unis
15:12deviennent maintenant
15:13des partenaires commerciaux égaux.
15:15Et maintenant, Émilie,
15:17c'est quoi la suite ?
15:18Alors, l'accord doit encore
15:19être voté par le Parlement ukrainien,
15:21mais si la guerre continue,
15:23il ne restera qu'un bout de papier.
15:25Et une fois un cessez-le-feu signé,
15:26l'exploitation des minerais ukrainiens
15:28reste très floue
15:29puisque rien n'est aujourd'hui
15:31en exploitation.
15:32On sait que dans les sous-sols ukrainiens,
15:34il y a du lithium, du titane,
15:36du gaz, du pétrole
15:36et quelques terres rares.
15:38Mais on ne sait pas exactement
15:39ce qui est exploitable
15:40puisque la dernière cartographie
15:41date des années 70.
15:43Donc, rien que de savoir
15:45ce qui est exploitable ou non
15:46coûtera déjà des millions d'euros
15:48et la mise en exploitation
15:49pourrait prendre une décennie.
15:51Ensuite, certains des gisements
15:53sont en zone occupée par la Russie
15:55et donc inexploitable.
15:57Bref, cet accord est surtout
15:58une victoire politique
15:59pour l'Ukraine
16:00qui en avait bien besoin
16:01après l'épisode
16:02de la confrontation
16:03Zelensky-Trump
16:04à la Maison-Blanche
16:05en février dernier.
16:06Merci Émilie Beaujard
16:07du service étranger de RTL.
16:10Et puis, nous parlons sport.
16:11C'est son premier plongeon
16:13depuis quatre mois,
16:14mesdames, messieurs.
16:14Je parle de l'icône absolue
16:16Léon Marchand
16:17qui fait son tour
16:18dans les bassins en compétition.
16:19En Floride,
16:20le français quadruple
16:21médaillé d'or
16:22aux Jeux olympiques de Paris 2024
16:24se remet tout juste
16:25de ses émotions.
16:26Bonjour Cédric Chasseur.
16:27Bonjour.
16:28C'est sa première vraie compétition
16:30depuis les Jeux
16:31avec des ambitions
16:33qu'on peut qualifier
16:33de quoi ?
16:34De mesurer ?
16:35Oui, effectivement.
16:36Après beaucoup de repos
16:37et du temps passé
16:37loin des bassins,
16:38Léon Marchand
16:39est avant tout en Floride
16:40pour renouer
16:41avec la compétition
16:42en grand bassin.
16:43Lui qui reconnaît
16:43avoir traversé
16:44une tempête positive,
16:46certes,
16:46mais que le nageur
16:47a eu un petit peu
16:48de mal à digérer.
16:48Tout cela est derrière lui.
16:50Le quadruple champion olympique
16:51aligné cette semaine
16:52sur cinq distances
16:53se dit en forme,
16:54prêt à relever
16:55de nouveaux défis,
16:56à commencer par le 400 mètres
16:57nage libre aujourd'hui.
16:58Une distance sur laquelle
16:59il n'a quasiment jamais
17:01évolué en professionnel,
17:02signe des nouvelles ambitions
17:03de Léon Marchand.
17:04J'ai la flamme
17:05de l'alentation
17:06qui est revenue
17:06donc j'ai envie de nager
17:07tout simplement.
17:08J'ai besoin de partir
17:09sur des nouvelles courses
17:10où je n'ai aucun repère.
17:12400 mètres crawl par exemple.
17:13Je n'ai aucun repère.
17:13Je ne sais pas du tout
17:14comment on nage
17:15à 400 mètres crawl.
17:15Ça me fait vibrer
17:16parce que je ne sais pas
17:18si c'est possible.
17:18J'ai besoin de ça
17:19pour progresser.
17:19J'ai besoin de sortir
17:20de ma zone de confort
17:21et de faire des choses
17:21que je n'ai jamais fait auparavant.
17:23Record personnel
17:24de Léon Marchand
17:25sur 400 mètres
17:25nage libre,
17:264 minutes,
17:274 secondes,
17:2765 centièmes.
17:28C'était en 2020.
17:29A titre de comparaison,
17:31c'est moins rapide
17:31que son record du monde
17:32sur 400 mètres,
17:334 nages
17:34et c'est 24 secondes
17:35de plus
17:36que le record du monde
17:37actuel
17:38de l'allemand
17:38Lucas Martens.
17:39Mais Léon Marchand
17:40nous a prouvé
17:40depuis le passé
17:41que peu de choses
17:42pouvaient lui résister.
17:43Merci beaucoup
17:44Cédric Chasseur.
17:47Un mot de la météo,
17:48Peggy Broch,
17:48on le disait,
17:49il fait chaud.
17:50Exactement,
17:50soleil et chaleur.
17:51Alors,
17:52chaleur véritablement
17:53dans le nord
17:54mais pas que
17:55parce qu'on a
17:5630 degrés de prévu
17:57cet après-midi à Paris,
17:58c'est la journée
17:58la plus chaude de la semaine,
18:0029 à Lille,
18:01c'est 10 degrés de plus
18:01que la normale,
18:0328 à Reims,
18:0427 degrés à Lyon
18:05comme à Limoges,
18:0726 à Bordeaux
18:08et Marseille ainsi qu'à Caen,
18:0925.
18:09Ce n'est pas la première fois,
18:10je vous interromps,
18:11mais ce n'est pas la première fois
18:12ces dernières semaines
18:13qu'il fait plus chaud
18:14dans la moitié nord
18:15que dans le sud.
18:16C'est vrai
18:16et on ne va pas s'en plaindre
18:17de temps en temps,
18:18on peut inverser les choses.
18:19Oui, exactement.
18:2025 à Cherbourg et Toulouse,
18:2224 à Nantes,
18:2323 à Montpellier,
18:24Brest et Nice,
18:25c'est plus tempéré
18:26près de la Méditerranée
18:27et sur le nord-ouest
18:28du côté de la Bretagne
18:29avec des nuages qui arrivent.
18:31On a un ciel légèrement
18:32voilé sur l'ouest,
18:33ce n'est vraiment pas grand-chose
18:34sauf dans le sud-ouest
18:36où là c'est un peu plus épais,
18:38le voile est plus épais
18:39entre la Gironde
18:40et les Hauts-de-Pyrénées
18:40et on a des poussières
18:42de sable qui remontent en plus
18:43donc qui donnent un ciel laiteux
18:44avec quelques ondées
18:46ici ou là,
18:47localement orageuses
18:48et puis on peut avoir
18:49en soirée
18:49du côté de la Bretagne
18:50quelques ondées
18:51voire un coup de tonnerre
18:53partout ailleurs,
18:53c'est du beau temps
18:54avec toujours du vent d'autant
18:55du côté de l'Occitanie.
18:57Et n'oubliez pas
18:57de composer le 3210
18:58parce qu'avec Peggy et Alban
19:00on en a un petit peu marre
19:02de l'actualité morose,
19:03vous voyez ?
19:04Alors rappelez-nous
19:05pour nous dire
19:05ce que vous allez faire
19:06aujourd'hui sous le soleil
19:07voir vos enfants,
19:09faire quelque chose
19:09de tout à fait extraordinaire.
19:11Faites le 3210,
19:12on a hâte de vous entendre.