Regardez Le journal RTL avec Albane Leprince du 06 janvier 2025.
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00:0018h, 20h, RTL soir, avec Yves Calvi et Aude Vernuccio.
00:09Le Journal avec Albane Leprince, bonsoir Albane.
00:11Bonsoir Yves, bonsoir Aude, bonsoir à tous.
00:13Et à la une ce soir, la colère de Nicolas Sarkozy à l'issue de la première journée de son procès.
00:17L'ancien président jugé sur les soupçons de financement libyens de sa campagne en 2007,
00:22déjà inondé à quatre reprises en 2023.
00:25L'inquiétude des sinistrés du Pas-de-Calais à Edignel et Boulogne.
00:29Yann est encore sorti de son lit. Reportage dans ce journal.
00:33Au sommaire, également des négociations sur le budget 2025 bien mal parties.
00:38L'EPS réclame des concessions remarquables sur la réforme des retraites.
00:42Emmanuel Macron appelle les Ukrainiens à des discussions réalistes
00:46au lendemain d'une offensive lancée par Kiev dans la région russe de Koursk.
00:50Et puis trinquer sans avoir peur du mal de tête alors que le drive januari a débuté.
00:55RTL est allé dans le Médoc à la rencontre d'un producteur de vin sans alcool.
01:05Nicolas Sarkozy a-t-il accepté de l'argent de Mohamed Kadhafi
01:08pour financer sa campagne pour la présidentielle de 2016 ?
01:10En question au cœur du procès qui s'est ouvert aujourd'hui devant le tribunal correctionnel de Paris.
01:15Sur le banc des accusés, l'ancien président de la République et ses trois ex-ministres
01:20Brice Hortefeux, Claude Guéant, Eric Woerth.
01:23Thomas Proutot, la journée vient de s'achever sur un coup de sang de Nicolas Sarkozy.
01:27Oui, depuis le début de l'après-midi, Nicolas Sarkozy écoutait d'un air calme
01:30et concentré les débats sur les nullités soulevées par les avocats.
01:34Phase technique et souvent aride des débuts de procès.
01:37Jusqu'à ce que l'un des procureurs financiers s'en prenne à ce qu'il appelle
01:41la fable d'un complot des juges contre Nicolas Sarkozy.
01:44Et à scène les fait reprocher à l'affirmatif.
01:47Un pacte de corruption noué en 2005 par un ministre de l'intérieur avec un dictateur,
01:52en l'occurrence le colonel Kadhafi, en vue de financer sa campagne présidentielle.
01:56Sur le banc des prévenus, Nicolas Sarkozy s'agite et lance cet effrayant
02:00« Non, c'est le droit ! » rétorque le procureur.
02:03La présidente appelle au calme.
02:05À son tour, l'avocat de Nicolas Sarkozy dénonce le piétinement de la présomption d'innocence.
02:10L'ancien président hoche la tête plusieurs fois avec vigueur
02:13avant de reprendre sa position, jambes croisées et visage figé à l'écoute des débats.
02:17Et invité de RTL soir, l'avocat de Nicolas Sarkozy, Maître Christophe Ingrain,
02:22dénonce un dossier vide et des accusations du procureur sans fondement.
02:25Je voudrais vous donner un exemple pour vous montrer combien ces accusations sont grotesques.
02:30Il explique ce matin qu'un des éléments qui démontrent qu'il y a bien eu de l'argent libyen
02:35dans la campagne de Nicolas Sarkozy, c'est le fait que Claude Guéant a loué une chambre forte
02:40pendant la campagne.
02:42On en tire, et c'est dans le dossier, l'idée que dans cette chambre forte,
02:46on aurait pu entreposer l'argent libyen.
02:49Alors, juste un mot, une chambre forte louée, place de l'Opéra à Paris, à la BNP,
02:56dans laquelle on mettrait l'argent libyen, je ne sais pas si on se représente.
03:00Alors, ce que ça veut dire ? Ou alors ça veut dire que la Libye nous a financé
03:03avec des pièces de 1 euro, 50 millions avec des pièces de 1 euro.
03:06Quel est l'intérêt de louer une chambre forte dans laquelle on entreposerait
03:10soi-disant l'argent libyen ? Ça n'a aucun sens.
03:13Maître Christophe Ingrain, avocat de Nicolas Sarkozy, invité de Hertel,
03:17soit reprise des audiences après-demain.
03:20Dans le Pas-de-Calais, la peur de revivre le cauchemar des inondations.
03:23L'année 2025 commence les pieds dans l'eau pour le village d'Edignol et Boulogne,
03:27tout près de Boulogne-sur-Mer, puisque la liane, le cours d'eau qui traverse la commune
03:31est sortie de son lit cette nuit, et forcément, l'inquiétude grandit
03:35chez les habitants Romaric-Cahiers.
03:37Derrière de sa maison, Sophie ne distingue plus la rivière de son jardin.
03:40Les trois quarts du terrain sont inondés. Dans l'urgence, elle a installé
03:43des bâtards d'eau, achetés pour éviter de revivre le pire.
03:46C'est monté très vite, donc du coup, on a anticipé en les mettant en place.
03:50Toutes les fenêtres, le garage, la porte de service, il y en a partout en bas.
03:54Malgré la détruite qui s'est amorcée, elle compte garder les protections.
03:57De la pluie est annoncée dans les prochains jours.
03:59Ça va recommencer, il va falloir tout reprendre à zéro.
04:01On va croiser les doigts et on va attendre.
04:03Trois maisons plus loin, Hélène est complètement résignée.
04:05L'an passé, elle a vécu quatre inondations.
04:07Chez elle, l'eau est montée à 80 centimètres.
04:10L'incertitude, on vit avec une épée d'amoklès.
04:12Ça pèse sur le moral, ça pèse sur...
04:14J'ai encore des travaux à faire, je ne fais plus rien.
04:17Si ça doit rentrer, ça rentrera, mais je ne me battrai plus.
04:19Moi, je suis arrivé au stade où je ne me battrai plus.
04:21Hélène a le sentiment d'être laissée à l'abandon.
04:24Pour elle, c'est une année qui a été perdue.
04:26En un an, rien n'a été fait.
04:27On nous dit, oui, on peut vous sauver, ou non, il faut partir.
04:30A l'heure d'aujourd'hui, on ne sait pas encore ce qu'on va devenir.
04:35Le quartier avec la maison de ses grands-parents être complètement rasé, faute de solution.
04:39Romaric Cayet, correspondant de RTL dans le Nord.
04:42Et avec la tempête Floriane qui balaie depuis hier une grande partie de la France,
04:47au moins 40 000 foyers étaient sans électricité cet après-midi,
04:50dont 3 700 en Ile-de-France, principalement en Seine-et-Marne.
04:53Il est 19h05, objectif 50 milliards d'euros d'économie en 2025.
04:57Éric Lombard et Amélie de Montchalin, les ministres de l'économie et des comptes publics,
05:02ont donné aujourd'hui les coups d'envoi des consultations sur le budget avec les forces politiques.
05:06Une lourde tâche après la chute du gouvernement de Michel Barnier.
05:10Le modem a ouvert le bal ce matin, suivi des socialistes qui, une fois de plus,
05:15agitent la menace de la censure s'ils n'obtiennent pas de concessions sur la réforme des retraites.
05:20Bonsoir Mathilde Piquet.
05:21Bonsoir.
05:22Est-ce que le gouvernement a les moyens de bouger sur cette question explosive ?
05:25Et si oui, comment ?
05:26La piste la plus évidente à laquelle vous pensez peut-être, c'est de revenir sur l'âge de départ.
05:31Repassé à 62 ans.
05:33Les syndicats, la gauche, le Rassemblement National le réclament.
05:36Mais problème, cela alourdirait le déficit du système des retraites.
05:40Et pas qu'un peu.
05:41Ce soir, un conseiller ministériel rejette l'hypothèse d'un changement de l'âge de départ.
05:46On ne nous a pas dit qu'on reviendrait sur cette mesure.
05:49Alors, où aller chercher les marges de manœuvre ?
05:51Eh bien du côté d'aménagements plus ciblés.
05:53Permettre des départs encore plus anticipés pour les carrières longues.
05:57Créer de vrais aménagements de fin de carrière.
05:59Revoir les critères de pénibilité.
06:02Des changements sur la retraite des femmes semblent aussi faire consensus.
06:05Car le report de l'âge légal a pénalisé les mères de famille.
06:09Tout ça avec une condition.
06:11Ne pas dégrader la situation financière du régime.
06:14De quoi limiter les possibles bougées.
06:16Pour les premiers arbitrages, il faudra attendre le discours de politique générale de François Bayrou la semaine prochaine.
06:22Puis ce sera au tour des partenaires sociaux de négocier.
06:25Le suspense reste donc entier.
06:27Les retraites, il en sera forcément question demain.
06:29Puisque François Bayrou, le Premier ministre, reçoit ses partenaires sociaux pour de premiers échanges selon Matignon.
06:34Et c'est le MEDEF qui donnera le coup d'envoi de ces entretiens qui dureront jusqu'à lundi prochain.
06:39Et après Gérald Darmanin, invité de RTL ce matin.
06:42Demain ce sera au tour du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau de répondre aux questions de Thomas Soto.
06:47Rendez-vous à partir de 7h40.
06:49Quelle priorité en matière de politique étrangère en 2025 ?
06:52Emmanuel Macron recevait les 100 ambassadeurs français cet après-midi à l'Elysée.
06:55Et le manque que l'on puisse dire c'est que le Président s'est montré bavard.
06:58Opposition à l'accord entre le Mercosur et l'Union Européenne en citation.
07:02Aller beaucoup plus vite, beaucoup plus fort sur la défense européenne.
07:05Tac, le visant Elon Musk.
07:07Mais aussi appel au réalisme sur la question ukrainienne.
07:10Il nous faut nous mettre en capacité, quels que soient les scénarios, d'apporter un soutien durable à l'Ukraine.
07:15Pour pouvoir résister, être dans les meilleures situations pour pouvoir négocier.
07:19Et au fond, les Etats-Unis d'Amérique ont à nous aider pour changer la nature de la situation.
07:23Et convaincre la Russie de venir à la table des négociations.
07:26Les Ukrainiens ont à mener des discussions réalistes sur les questions territoriales.
07:30Et eux seuls peuvent les conduire.
07:32Et les Européens ont à construire des garanties de sécurité qui seront leur responsabilité au premier rang.
07:39Bonsoir Sophie Justin.
07:41Cet appel d'Emmanuel Macron, il intervient au moment où la Russie ne cesse de progresser.
07:45Que la région de Donetsk est sur le point de tomber.
07:48Et qu'à Koursk, de l'autre côté de la frontière, les combats foragent.
07:51Sophie, d'ailleurs Kiev a lancé hier une nouvelle offensive pour consolider ses positions.
07:56Oui et dans un but bien précis.
07:58Occuper le maximum de terrain en Russie dans l'optique de futur.
08:02Pour parler de paix.
08:03Les territoires pris par Kiev dans la région de Koursk.
08:06Devenant une monnaie d'échange contre une partie des gains territoriaux russes en Ukraine.
08:10Après leur offensive surprise en août.
08:12Les forces ukrainiennes ont occupé plus de 1000 km² dans cette région frontalière russe.
08:17Puis en ont perdu plus de la moitié.
08:19Les assauts lancés hier ont donc pour but de consolider les positions ukrainiennes dans la région de Koursk.
08:24Mais aussi de regagner le maximum de terrain face aux troupes de Moscou aidées de soldats nord-coréens.
08:30Selon les informations de l'ISW, un institut américain indépendant.
08:34En un jour, les troupes de Kiev ont avancé de près de 3 km.
08:38De son côté, Moscou a déclaré avoir tenu en échec à l'avancée de Kiev.
08:42Des blogueurs militaires pro-kremlin affirment que les soldats russes ont beaucoup de mal à déjouer le système de brouillage ukrainien.
08:50Qui a rendu pratiquement tous les drones russes inopérants.
08:53Sophie Jousselin, journaliste au service international de RTL.
08:59RTL, il est 19h09. Vous le savez, ça fait 6 jours que 2025 a commencé.
09:03Comme chaque début d'année, le dry januari, entendez janvier sans alcool, est officiellement lancé.
09:09Une tendance qui séduit de plus en plus de France.
09:11C'est la preuve. Cette année, 12% de Français supplémentaires y participent.
09:15Et on peut même le vérifier dans l'une des appellations les plus incontournables.
09:19Le Médoc. Un vigneron a lancé une cuvée de rouge garantie sangueul de bois.
09:24Clara Etchary, correspondante de RTL, s'est rendue dans son exploitation.
09:28Le bruit est le même.
09:30La couleur aussi, tout comme la bouteille.
09:33Mais ce vin est sans alcool.
09:35Une création de Julien Maire, du château Cap-Léon-Vérin, dans le Médoc.
09:38C'est composé de Merlot et de Cabernet Sauvignon.
09:40C'est très fruité. On a le Merlot qui apporte vraiment ce fruit au nez.
09:43Et ensuite, en bouche, on va avoir cet équilibre avec une certaine acidité,
09:47une belle charpente et une très très belle structure tannique
09:50qui est vraiment la typicité des vins de notre région.
09:53Sur une terre de vin, l'idée qu'il soit sans alcool a fait grincer quelques dents
09:56et pousser quelques cris, d'où son nom Ohlala.
09:59Ça a été la première réflexion de mon papa et de l'ensemble de mon entourage
10:04quand j'aurais annoncé que j'avais décidé de faire du vin sans alcool.
10:07Le vin est distillé avec un équipement spécial pour en retirer l'alcool.
10:10Mais à l'arrivée, ce n'est pas du jus de raisin.
10:12Non, absolument pas, puisque c'est vraiment un vin.
10:15On a passé plus de six mois en recherche de développement,
10:17à tester différents assemblages, différentes qualités, différents cépages.
10:21Et ensuite, le vin a été envoyé à la désalcoolisation.
10:24Julien Maire prévoit maintenant de créer un blanc pétillant et un rosé sans alcool, bien sûr.
10:28On te l'arrête, chérie, correspondante de RTL à Bordeaux.
10:31Et c'est Alban Le Prince qui nous présentait le journal.
10:33On vous retrouve à 19h30.
10:34Avec plaisir.
10:35A tout à l'heure, Alban.
10:36Surtout qu'il dégage le ciel.
10:37Oui, ça va être compliqué encore dans les prochaines heures.
10:41Alors, même si c'est vrai que la perturbation qui a traversé la France aujourd'hui
10:44va petit à petit nous quitter en cours de nuit.
10:46Elle laisse encore des averses ce soir près des frontières de l'Est,
10:48en forme de pluie ou de neige dans les Alpes du Nord.
10:51Donc, on a une petite accalmiliation, toute relative.
10:53Il y a des averses, mais un peu plus dispersées.
10:55Demain, il restera quelques averses dans le nord et le nord-est.
10:58Mais comme les températures sont en baisse, il neigera basse altitude,
11:01des 500 ou 600 mètres sur les Vosges, sur le Jura, par exemple.
11:05Et puis dans l'ouest, après un tout petit répit,
11:07une nouvelle perturbation arrivera.
11:09Ce sera vaste, ce sera copieuse, ce sera accompagnée de pluie,
11:12de l'Atlantique vers le massif central en cours d'après-midi
11:15en passant par la vallée de la Loire, les régions du sud-ouest.
11:17Ça donnera de la neige dans le massif central à partir de 1000 ou 1200 mètres.
11:21Et puis près de la Méditerranée, là, ça devrait se dégager
11:24parce que nous aurons beaucoup de vent jusqu'à 100 km heure sur la Corse.
11:28Ailleurs, quand même, le vent sera un peu moins fort qu'aujourd'hui.
11:30Il en restera un peu, 50, 60 km heure, mais moins violent qu'aujourd'hui.
11:34Les températures en baisse demain matin,
11:36entre 1 et 4 degrés seulement dans la moitié nord, 5 à 9 dans le sud.
11:40Et l'après-midi, 6 à 8 degrés dans la moitié nord.
11:42Nous repassons en dessous des moyennes de saison
11:44avant que ça remonte mercredi.
11:46Ça fait le yo-yo.
11:479 à 13 degrés dans le sud et 14 à 16 près de la Méditerranée.
11:50Et un 3 bonnes en neigement général.
11:52Ah bah là, oui, parce que là, il va neiger cette nuit,
11:54il va reneiger mercredi, puis jeudi.
11:56De toute façon, là, maintenant, sur les reliefs,
11:58au moins sur les 10 prochains jours,
12:00on aura de la neige pour les stations.
12:02Merci beaucoup Lubodin.
12:09Il est 19h12. Dans un instant, on refait le monde,
12:11nos grands débats de société.
12:12Mais d'abord, on vous écoute.
12:13Vous avez été nombreux à réagir au 3210,
12:15aux déclarations de Gérald Darmanin,
12:17invité ce matin sur RTL.
12:18Le garde des Sceaux évoquait un continent caché,
12:20les violences faites aux enfants.
12:22Prochain scandale de politique publique,
12:24si on ne le règle pas, disait le ministre au micro de Thomas Soto.
12:27Des violences perpétrées le plus souvent dans la sphère familiale.
12:30C'est le cas d'Eric.
12:31Il a été un enfant battu.
12:33J'ai été violenté et j'ai été battu, entre guillemets,
12:37il n'y a pas même entre guillemets,
12:39avec des séquelles physiques qui se voient encore,
12:41genre pour lui refaire repasser,
12:43section du petit doigt.
12:45Par vos parents, ça, Eric ?
12:47Par ma mère, par ses copains, par ses copines,
12:51par des nourrices où elle me mettait.
12:53Une fois, il y a M. Léon à qui il doit la vie, entre guillemets.
12:57Qui est ce M. Léon, Eric ?
12:59Qui a mis un coup de pied dans la porte,
13:03parce qu'il nous entendait hurler, moi et mon frère.
13:05Ma mère était partie en week-end avec sa copine, c'est tout.
13:09C'était un voisin, donc, ce M. Léon ?
13:11C'était un voisin, oui.
13:13Il a été sauvé, entre guillemets, aussi par ma marraine,
13:15qui était éducatrice à l'époque à Trevarnes,
13:17et qui a dit stop, on garde le gamin avec nous,
13:19parce qu'on va le tuer au bout d'un moment.
13:21Cette femme-là m'a apporté tellement de choses,
13:25et puis les autres éducateurs de l'époque.
13:27Et donc, petit à petit, oui, j'en suis venu à ça,
13:29pas par rapport aux violences,
13:31mais par rapport au fait que je me suis dit,
13:33moi, je suis un clown ambulant.
13:35Je me suis dit, je vais essayer d'apporter de la gaieté à ces enfants.
13:38Sur l'antenne, le garde des Sceaux parlait de continent caché.
13:42Ça veut dire que la mesure de ces violences
13:44n'est toujours pas prise, aujourd'hui, dans notre pays ?
13:47Vous le rejoignez, là-dessus, le ministre de la Justice ?
13:49Complètement.
13:50À ça, qu'est-ce qu'on doit faire ?
13:52On doit donner des moyens.
13:53Des moyens juridiques, légiférés sur certaines lois.
13:56Une famille d'accueil a voulu m'adopter.
13:58J'avais 14 ans et demi.
13:59Ils ont dit, le gamin, on l'adopte.
14:01Ma mère avait été déchue de ses droits par emploi.
14:03La loi a fait que ma mère a mis son veto sur cette adoption.
14:07Elle avait le droit encore de le faire.
14:08Au bout d'un certain degré de douleur
14:11et de maltraitance envers les enfants,
14:13on dit aux parents, vous n'avez plus aucun droit, madame.
14:15Quand on m'a appris sa mort, j'ai appris deux fois des pattes,
14:17comme disait Coluche.
14:18Et j'ai dit, c'est bien, qu'est-ce que je te dis ?
14:20On va faire de plus, voilà.
14:22Et si, comme Éric, vous voulez réagir à l'actualité sur RTL,
14:26c'est très simple.
14:27Un numéro, le 32 10 3 2 1 0
14:29ou bien via l'application RTL.
14:31Merci beaucoup, Adrien Douchaud.
14:32On se retrouve demain ?
14:33Avec plaisir, mon cher Éric.
14:35Il est 19h14.
14:36Dans un instant, on refait le monde.
14:38Et cette question ce soir,
14:39dix ans après l'attaque de Charlie Hebdo,
14:40qu'est-ce qui a changé laïcité,
14:42liberté d'expression, contre-terrorisme ?
14:45Nous en débattons dans un instant avec nos invités.