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00:00un Zelensky, même un Donald Trump d'une certaine manière.
00:02Justement, on a un sujet là-dessus.
00:04Vous voulez bien qu'on regarde parce qu'il y a eu d'autres exemples dans l'histoire
00:07de candidats hors système.
00:09Certains ont raté, certains ont réussi.
00:10Regardez le sujet. Et écoutez surtout.
00:12Avant moi, la France était coupée en deux.
00:15Maintenant, elle sera pliée en quatre.
00:17Octobre 1980,
00:18Coluche lance devant la presse sa campagne présidentielle.
00:22L'énorme farce d'un candidat nul,
00:24dixit l'humoriste, se transforme vite en succès.
00:27Les sondages le situent à plus de 15% des voix.
00:29Il finira par jeter l'éponge au profit de François Mitterrand,
00:33lassé et menacé de mort.
00:37L'Italie a elle aussi eu son Coluche transalpin.
00:40En 2009, Bepé Grillo,
00:41le français à jouer au cinéma,
00:43veut à son tour répondre à la colère
00:45et au désespoir de ses compatriotes
00:47avec son mouvement 5 étoiles.
00:51Notre mouvement crée de l'espoir.
00:53Les gens en ont gros sur la patate.
00:56Ils sont prêts à sortir dans la rue
00:58avec des bâtons.
00:59Lors des législatives de 2013,
01:02le mouvement 5 étoiles devient le premier parti d'Italie.
01:05Malgré ce succès,
01:06Bepé Grillo,
01:07condamné pour homicide involontaire dans un accident de la route,
01:10n'accèdera jamais au pouvoir.
01:13Autre agitateur qui a retiré son masque de clown,
01:16Volodymyr Zelensky.
01:18Dans sa série,
01:19le serviteur du peuple,
01:20celui qui incarne un professeur d'histoire,
01:22devient le président de l'Ukraine.
01:23En avril 2019,
01:27la fiction rejoint la réalité.
01:29Enfin,
01:29le cas le plus emblématique
01:31reste celui de Donald Trump,
01:33homme d'affaires,
01:33devenu présentateur sans pitié à la télévision
01:36dans son émission The Apprentice.
01:39Il aura réussi l'impensable,
01:41accédé à deux reprises
01:43au sommet de la première puissance mondiale.
01:45Donc,
01:46ça peut marcher sur un malentendu Louis-Dreignel.
01:48Ce qui est intéressant,
01:49c'est que s'agissant de Cyril Hanouna,
01:51ça a formidablement bien marché.
01:52Moi,
01:52je vois,
01:53ça a pris.
01:54Ça a pris.
01:54Moi,
01:55j'ai eu des appels de gens très sérieux
01:56qui étaient sincèrement inquiets
01:58dans plusieurs équipes de candidats.
02:00Absolument.
02:01J'en ai eu aussi.
02:02Non,
02:02c'est vrai.
02:02Mais t'es sérieux ?
02:04Est-ce que t'y crois vraiment ?
02:06Et les gens n'explosaient pas de rire du tout.
02:09Et ils se disaient,
02:10mais il y a un potentiel.
02:11Ils ont vu le potentiel électoral de Cyril Hanouna.
02:1310%.
02:13Et 10%,
02:14mais c'est considérable.
02:16Il y a aujourd'hui des candidats possibles
02:18de grands partis français
02:20qui ne font même pas 5%.
02:21Donc,
02:2210% en potentiel.
02:23C'est pas des intentions de vote.
02:25C'est le potentiel électoral.
02:26La notoriété.
02:27C'est le potentiel électoral.
02:29Dans une période de séance.
02:29La notoriété,
02:30il y a plus de 90%.
02:31Comme aujourd'hui,
02:31pour créer une vraie inquiétude.
02:33Et par ailleurs,
02:34attendez,
02:35Laurence,
02:35sur votre plateau,
02:36on est les premiers à dire
02:37qu'il est possible
02:38qu'un candidat hors système
02:39soit le prochain président de la République.
02:41Donc,
02:42pourquoi pas Cyril Hanouna ?
02:43C'est absolument pas absurde.
02:44Le dernier date,
02:45c'est Éric Zemmour, non ?
02:46Hors système, oui.
02:48Et avec un résultat
02:49qui était peut-être décevant.
02:50C'est bien meilleur
02:51que celui des LR, en tout cas.
02:51Mais qui était un bon résultat
02:53objectivement.
02:54Et du PS.
02:55pour abonder dans le sens de Louis.
02:57Moi aussi,
02:58j'ai échangé,
02:59pas plus tard que ce week-end,
03:00quand la une de Valeurs Actuelles
03:02était annoncée
03:03et commençait à bruisser
03:05avec des entourages
03:08de potentiels futurs candidats
03:10à une élection présidentielle
03:12qui croyaient
03:12à la candidature de Cyril Hanouna.
03:15Et donc,
03:15ils me demandaient mon avis.
03:16Très bien,
03:16ils croyaient !
03:17Ils croyaient !
03:18Et même à l'Élysée,
03:18moi j'ai eu des appels.
03:19Mais bien sûr !
03:20Même l'Élysée était à l'Élysée.
03:21Il y a un taux de notoriété
03:22très important.
03:23Il y a l'IFOP
03:24qui dit donc
03:25potentiel électoral de 10%.
03:27Il y a un programme disruptif
03:29et il y a surtout
03:29un ras-le-bol généralisé
03:31de cette classe politique.
03:32Emmanuel Macron,
03:33je le rappelle,
03:33il n'était pas hors système,
03:35mais il bénéficiait
03:36du ras-le-bol généralisé
03:37en 2017.
03:39Alors maintenant,
03:40lui,
03:40il se retrouve dans le ras-le-bol également.
03:42Voilà,
03:42c'est ce qui a changé.
03:42Je ne me présenterai pas
03:43en 2027
03:44ni après l'Élysée.
03:45Ça y est,
03:45la réponse est claire,
03:46Jean-Sébastien Fergeot.
03:47Je crois que ça dit
03:48quelque chose sur les autres.
03:49Il n'y a pas de candidat
03:50si évident que ça
03:51à commencer.
03:52C'est-à-dire que jusqu'à
03:52il y a peu de temps,
03:53avant la condamnation
03:54de Marine Le Pen
03:56à cette peine
03:56d'inéligibilité provisoire,
03:58tout le monde pensait
03:59qu'il y avait une seule place
04:00à prendre
04:00au deuxième tour
04:01de la présidentielle
04:02à part le RN
04:03parce que le RN
04:04était mécaniquement
04:05sélectionné.
04:09Là,
04:10ce qu'on voit,
04:10c'est que les gens
04:11considèrent que maintenant
04:12c'est à nouveau très ouvert
04:14et donc ça rebat les cartes
04:15et c'est pour ça
04:16effectivement que la question
04:16se pose
04:17parce qu'on voit bien
04:17qu'il y a un ras-le-bol.
04:18Maintenant,
04:19Emmanuel Macron
04:19n'était pas du tout
04:20hors système.
04:21Il avait passé 10 ans
04:22au contraire
04:22depuis la commission Attali.
04:24On ne pouvait pas
04:24faire plus produit
04:25du système.
04:25Mais il bénéficiait
04:26d'un ras-le-bol
04:27de la gauche de gouvernement,
04:28de la droite de gouvernement.
04:29Il a bénéficié
04:30de beaucoup d'autres choses,
04:31de l'affaire Fillon aussi.
04:32Il a bénéficié
04:33des confidences
04:34de François Hollande,
04:35Gérard Davé,
04:36Fabrice Lhomme.
04:37Il a bénéficié
04:37de beaucoup
04:38de Manuel Valls
04:39qui avait fait
04:40une mauvaise campagne
04:41de la primaire.
04:41Il y a eu beaucoup.
04:42Ça n'était pas que
04:43un mouvement spontané
04:45venu de la population française.
04:46Est-ce que vous auriez aimé
04:47Cyril Hanon en candidat ?
04:49Je trouve que c'est un garçon
04:50qui a beaucoup,
04:51beaucoup de talent.
04:52Je trouve qu'il a su,
04:53par ses émissions,
04:54connecter justement
04:56les Français
04:56avec lui
04:58et pouvoir qu'il puisse
04:59parler avec lui
05:00de tous leurs problèmes
05:01au quotidien.
05:01Et même de politique.
05:02Et même de politique.
05:03Vous avez raison
05:03parce qu'il a quand même
05:04reçu beaucoup,
05:05beaucoup de politique.
05:05Il a cassé l'école.
05:06Les humanisant un peu
05:08parce que c'est vrai
05:09qu'ils étaient souvent
05:10très éloignés
05:11des préoccupations
05:12des Français.
05:14C'est vrai que j'y ai cru
05:14un petit peu
05:15mais après quand j'ai vu
05:16qu'il voulait faire rentrer
05:17le paddle à l'Elysée.
05:19Oui, là vous avez dit
05:20Éric Ouelles.
05:21Là j'ai dit
05:21c'est une blague.
05:22C'était un petit peu
05:23un peu gros.
05:24Une élection présidentielle
05:25ce n'est pas seulement un programme
05:26c'est la rencontre
05:27d'un homme ou d'une femme
05:28avec le peuple français.
05:29Et d'une certaine manière
05:30je veux dire, moi j'étais
05:30dans l'émission BTP
05:31qu'il avait créé
05:32sur OC8.
05:33BTP.
05:34Balance ton poste.
05:35Balance ton poste.
05:36C'est Franck, BTP
05:38et la journée est riche
05:40Laurence.
05:41La journée est riche.
05:42C'est que ça a été
05:43un des premiers
05:43sinon le premier
05:44à inviter les gilets jaunes
05:46sur son plateau.
05:46Oui, le premier.
05:47Et même...
05:47Arrêtez, on les a revêtés aussi.
05:49Non, non, non, non.
05:50Excusez-moi.
05:51Excusez-moi.
05:51Oui, arrêtez.
05:52Non, non, non.
05:54Attendez.
05:54Il y avait énormément
05:56de gilets jaunes
05:57sur son plateau BTP.
05:58BTP et je veux dire
06:00l'une des qualités
06:00d'un homme politique
06:01ou d'une femme politique
06:03je ne dis pas
06:03qu'il aurait fait la maille
06:04comme on dit en charent
06:05mais c'est quoi ?
06:06C'est de le sentir
06:07le peuple.
06:08Et d'une certaine manière
06:09quand il a...
06:10Mais si !
06:10Quand il a donné la parole
06:11à des gens
06:12qui ne l'avaient pas.
06:13D'ailleurs...
06:14D'ailleurs...
06:15Non, mais...
06:16Il y avait un tout petit sujet.
06:18Vous aussi, je vais me demander
06:19la gilets jaunes.
06:20Vous voulez aussi
06:21la gilets jaunes ?
06:22Vous êtes candidés à vous
06:22d'en visiter.
06:24Vous allez faire
06:24le prochain numéro
06:25de Valeurs actuel, je pense.
06:26En fait, ce n'était pas
06:28Cyril Hanouna, c'est vous Laurence.
06:29Alors, il y avait
06:30un tout petit sujet aussi
06:31avec le temps de parole
06:32si Cyril Hanouna
06:34s'était déclaré candidat.
06:36L'ARCOM peut-être
06:36se serait rappelé
06:38à notre bon souvenir
06:39mon cher Gauthier.
06:40Oui, alors il y a
06:41une jurisprudence
06:42qui est la jurisprudence
06:43Éric Zemmour.
06:44Une jurisprudence connue.
06:45Éric Zemmour, voilà.
06:47Alors qu'il n'était...
06:48Je rappelle, il n'était
06:48pas candidat.
06:49Il n'était pas candidat.
06:51Il allait commencer
06:51sa tournée littéraire
06:53et il ne l'avait pas commencé
06:54au moment où l'ARCOM
06:55avait décidé
06:56décompté.
06:57Mais on n'est pas du tout
06:58dans le même cas.
06:58Éric Zemmour a terminé
06:59candidat à la présidentielle
07:01et Cyril Hanouna
07:02ne terminera pas
07:02candidat à la présidentielle
07:03puisque tout ça
07:03était un canular.
07:04Éric Zemmour n'a pas
07:05fait un canular.
07:06En revanche, je pense
07:06qu'il aura un grand rôle
07:08à jouer en 2027
07:09parce que justement,
07:10je crois que sur les questions
07:11sociétales, il est très fort
07:13et encore une fois,
07:14il touche tout le monde.
07:14Il y a vraiment une diversité.
07:16Et moi, je lui ai dit
07:17dernièrement quand je l'ai rencontré
07:18mais vous savez que
07:19sur les quartiers,
07:20il est très écouté.
07:21Les jeunes l'adorent.
07:22Et c'est important aussi
07:25qu'on puisse avoir
07:26des espaces comme ça
07:27de réels débats
07:28sans qu'on ait des...
07:29Et c'est important aussi
07:30que ce soit représenté...
07:31Fin de l'histoire.
07:32On voit bien
07:32quand on voit la concurrence
07:34entre Quotidien
07:35et Yann Barthez
07:35et Cyril Hanouna
07:36quand il était sur C8
07:38que ce sont deux France
07:39et deux sociologues
07:40pas différents.
07:41Et c'est important
07:42que soient représentés aussi
07:43des Français
07:43qui se sentent méprisés,
07:45qui se sentent oubliés
07:46par le système.
07:47On n'est pas obligé
07:48de dire qu'ils ont raison en tout
07:49et de tomber dans la démagogie.
07:50Je ne dis pas d'ailleurs
07:51que c'est ce que fait
07:51Cyril Hanouna du tout.
07:52Mais simplement
07:53représenter et savoir entendre
07:55et parler aussi
07:56à hauteur de Français
07:58en sachant
07:58et en arrêtant de parler
07:59comme si tout le monde
08:00était énarque
08:01et finalement on voit le résultat
08:02parce qu'on en est là aussi
08:03pourquoi Emmanuel Macron
08:04nous avait vendu l'idée
08:05que les jeunes
08:06c'était mieux
08:06et qu'il ferait mieux
08:08qu'a-t-il fait de différent
08:10finalement que les politiques
08:11à l'ancienne,
08:12l'ancien monde
08:13comme on nous le décrivait.
08:15Et c'est vrai
08:15que reste-t-il
08:16sur les ruines
08:17de tout ça aujourd'hui ?
08:18En matière de crédibilité politique.
08:20Ça y est, je le fais.
08:20Qu'en reste-t-il de nos amours ?
08:22Pour ceux qui ont aidé Macron aujourd'hui.
08:24Oui, de notre ami
08:25Dona Vidal-Revel
08:26le patron d'Europe 1
08:27qui m'envoie
08:27qu'il suffit de se déclarer
08:29candidat
08:29ou de faire campagne
08:30pour entrer dans les critères
08:31de l'ARCOM
08:32leur décision est souveraine
08:33seule contestation possible
08:35devant le Conseil d'État.
08:36Voilà pour l'information.
08:36Donc c'était complexe.
08:37Donc c'était...
08:38Oui, vraiment.
08:39Ah bah oui.
08:40Bon.
08:40Mais c'est encore une fois
08:41c'est deux cas différents
08:42parce qu'Éric Zemmour
08:42était allé au bout
08:43alors que Cyril Hanouna
08:43c'était un canular.
08:44Un canular, voilà.
08:45Fin d'histoire.

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