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00:00qui rejoignent la danseuse.
00:01Vous restez avec nous autour de la table de la France Bouche.
00:03La France Bouche, c'est aussi voir ce qui se passe sur les réseaux sociaux.
00:06Et nous, ce soir, on a trouvé
00:07une créatrice de contenu
00:11danseuse. C'est Camille Diffior.
00:13Bonsoir Camille.
00:15Ça va ?
00:16Première radio.
00:18Ça va très bien se passer.
00:20Racontez-nous un petit peu.
00:21Nous, ce qui nous a plu, c'est que
00:23vous êtes danseuse.
00:26Vous avez fait
00:27l'école du ballet de Sanlova à Paris.
00:30Du sport-études, dans la danse.
00:33Vous avez intégré l'école du ballet.
00:37Racontez-nous
00:38comment vous mettez la danse
00:39au service
00:41des plus vulnérables, des plus fragiles aussi.
00:44Alors, sur les réseaux sociaux ?
00:46Dans votre vie.
00:47Dans ma vie.
00:49Je travaille pour une association
00:51qui oeuvre
00:53beaucoup pour les enfants en difficulté.
00:56Alors que ce soit
00:56situation socio-économique
00:59ou en difficulté par la maladie.
01:02C'est l'association
01:03What Dance Can Do ?
01:04Pour laquelle je travaille
01:05depuis maintenant
01:06trois ans, il me semble.
01:07Vous faites quoi ?
01:08Vous allez dans les hôpitaux ?
01:09Vous dansez ?
01:10Alors, je suis multi-casquette.
01:13Je vais danser dans les hôpitaux,
01:14effectivement.
01:15Je développe le programme aussi à Bruxelles,
01:19où je suis née,
01:20où je vis actuellement.
01:22Et on a aussi un programme
01:24pour des enfants qui n'ont pas accès
01:26forcément à la culture
01:27en vue de leur situation socio-économique.
01:31Et donc, on leur offre un programme complet
01:32qui les met en lien avec la danse.
01:35Et il y a beaucoup de monde ?
01:38On intervient dans une école primaire
01:42et donc on a toute une classe.
01:43Et ce qui permet aussi
01:44d'avoir accès à des petits garçons,
01:46ce qui est assez rare en école purement de danse.
01:49Il y a un peu plus d'hommes,
01:50Rachid ou Ramdan,
01:51dans l'univers de la danse ?
01:52Je crois que ça dépend des courants de danse.
01:53Par exemple, le hip-hop est très masculin.
01:56Même s'il y a des big girls.
01:57Mais il y a eu cet usage
01:59dans la culture française.
02:01En tout cas, les garçons vont au foot,
02:03les caricatures un peu.
02:04Non, mais vous ne le caricaturez pas beaucoup.
02:07Franchement, je ne sais pas si ça a changé,
02:09mais moi, je n'ai pas l'impression
02:10que ça a beaucoup changé.
02:12En fait, il y a des courants de danse
02:13qui font qu'aujourd'hui,
02:16et puis il y a aussi eu des succès,
02:18des films,
02:18le film de Encore, par exemple.
02:21On voit quand même
02:22de plus en plus de garçons.
02:24En tout cas, dans le milieu classique,
02:27ça reste un peu timide.
02:30Donc ça, c'est pour...
02:30Vous, de votre passion de la danse,
02:33vous le mettez au service
02:35des plus faibles.
02:37Et vous le racontez aussi
02:38sur les réseaux sociaux.
02:40Oui.
02:40Je crois que vous rassemblez
02:41plus de 20 000 abonnés.
02:43Oui.
02:43J'ai commencé tout naturellement
02:45assez jeune.
02:47Au début, sans vraiment avoir
02:49cette idée-là en tête.
02:50Mais tout simplement,
02:51pour ce que j'aimais,
02:52partager aussi avec l'univers
02:54de la photographie.
02:55Instagram, avant,
02:56c'était que des photos.
02:57Et petit à petit,
03:00ça a pris de l'ampleur.
03:01Et oui, je pense que maintenant,
03:03c'est important,
03:04en tout cas pour les artistes
03:06qui ont cette fibre
03:07des réseaux sociaux,
03:08parce que ce n'est pas toujours
03:08évident de partager...
03:09Vous faites quoi ?
03:10Vous racontez quoi ?
03:11Vous partagez quoi sur les réseaux ?
03:13De partager son univers,
03:15ses actions...
03:16Et c'est quoi alors ?
03:16Ses actions dans les hôpitaux ?
03:18En tant que danseuse,
03:19en tant que projet associatif,
03:21et les mettre en avant maintenant
03:23avec le moyen
03:24que tout le monde utilise
03:25et que l'art et la danse
03:27soient représentés
03:28dans cet océan de contenu.