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Michel Chevalet : «On a un effet domino : s'il y a un manque à gagner d'un coup, la tension baisse, la fréquence bouge et le courant se coupe de lui-même», explique le journaliste scientifique Michel Chevalet à propos de la panne géante d'électricité, dans La Matinale mardi 29 avril.

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Transcription
00:00Le problème n'est pas de produire du courant, le problème c'est de distribuer le courant.
00:05Et on multiplie donc les sources.
00:07Il faut sans arrêt équilibrer l'offre à la demande.
00:10Or quand vous avez des grandes fluctuations avec par exemple le solaire, les éoliennes,
00:14il n'y a pas de vent d'un coup, d'un coup il y a trop de vent,
00:17il faut sans arrêt jongler avec ça.
00:20C'est très compliqué et très complexe.
00:22Et là on a ce qu'on appelle un effet domino.
00:24C'est-à-dire que s'il y a un manque à gagner d'un coup,
00:27c'est-à-dire qu'on ne peut pas satisfaire la demande,
00:30la tension baisse, la fréquence bouge et immédiatement le courant se coupe de lui-même.
00:37Et pour réalimenter, on fait appel à d'autres réseaux, etc.
00:41Et donc de proche en proche, le réseau va s'écrouler, on l'appelle le blackout.

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