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Transcription
00:00Sud Radio, midi 14h, Maxime Liédo sans réserve.
00:06J'espère que vous êtes à table en train de savourer un bon plat, une bonne bouteille.
00:10Alors avec modération bien sûr, mais vous profitez, on est ravis de vous accompagner,
00:14au moins jusqu'à 14h, avec en plus quelque chose que vous allez voir en lien avec la nourriture,
00:18parce qu'on va parler régime, régime de l'État, avec Marc Toitie.
00:22Bonjour Marc Toitie.
00:22Bonjour Maxime, on est ravis d'être là.
00:24Et vous êtes économiste, conseiller économique chez Itoro,
00:26et surtout vous êtes un habitué de Sud Radio, vous met régulièrement...
00:29Et réciproquement de la façon qu'on a de vous recevoir.
00:34Mais c'est vrai que là on a eu une annonce, on a eu une annonce qui est tombée il y a quelques minutes,
00:38on va en parler, mais surtout ce week-end sur laquelle on va revenir longuement,
00:41c'est la ministre Amélie de Montchalin qui a dit, attention, chose exceptionnelle,
00:45on va faire le ménage des annonces.
00:47Mais avant de revenir clairement à ça, 0826 300 300 évidemment pour réagir,
00:52vous avez entendu, est-ce que l'État, faut-il qu'il maigrisse,
00:55faut-il absolument arrêter les dépenses inutiles,
00:58les fameuses agences d'État, peut-être même vous, à côté de chez vous,
01:01vous en avez, que ce soit du France Travail, des ARS, des choses où vous passez,
01:04vous voyez du monde, vous n'avez jamais su à quoi ça servait.
01:07Venez témoigner, application de Sud Radio, 0826 300 300,
01:10mais on vient d'apprendre, Marc Toiti, c'est les chiffres de chômage,
01:13ils viennent de tomber et c'est quand même hallucinant.
01:15On est à plus 8,7%, ce qui est quand même un chiffre énorme,
01:20et ça représente en réalité 273 000 inscrits.
01:23Complètement le trimestre.
01:24Ça, c'est sur la catégorie A, ça veut dire les chômeurs.
01:26C'est uniquement sur la catégorie A.
01:28Ça veut dire ceux qui font une recherche active d'emploi,
01:30qui sont immédiatement disponibles et qui n'ont pas du tout travaillé.
01:33Pour les autres aussi, ça augmente, on est quasiment à 6 millions de chômeurs,
01:35vous vous rendez compte ? Plus de 6 millions de chômeurs.
01:37Donc, c'est ça qui est extrêmement inquiétant.
01:39C'est-à-dire qu'on voit aujourd'hui la véritable situation de l'économie française.
01:44Depuis des mois, disons-le, nos dirigeants ont fait du marketing.
01:47Rappelez-vous Bruno Le Maire, il n'est plus à piquer le commun.
01:49J'ai sauvé l'économie française.
01:50J'ai sauvé l'économie française, c'est le retour du plein emploi,
01:53ce sont les 30 glorieuses, vous vous souvenez ?
01:55Et moi, quand je disais, attendez, il faut arrêter de dire ça,
01:57on me disait, oh non, mais vous êtes complotiste, il faut arrêter,
01:59tout va bien dans le meilleur des mondes.
02:00Je ne suis pas là pour faire de la peine, je suis là pour dire la vérité.
02:03C'est ce qu'on fait sur Sud Radio, ce que je fais sur ma chaîne YouTube.
02:05On parle vrai.
02:06On parle vrai parce que c'est important de dire la vérité,
02:08non pas pour faire peur, mais justement pour regarder la réalité en face
02:11et réagir en conséquence.
02:13Quand on n'a pas arrêté de dire aux Français,
02:15tout va bien, c'est bientôt le plein emploi,
02:17et maintenant qu'on voit que le taux de chômage est en train d'exploser,
02:19ils ne comprennent pas ce qui est en train de nous arriver.
02:20Donc c'est très dangereux pour la stabilité du pays.
02:22Et concrètement, qu'est-ce qui nous arrive alors ?
02:23C'est très clair.
02:24C'est un déclassement français à tous les niveaux économiques ?
02:27Malheureusement, vous savez, le chômage,
02:29c'est ce qu'on appelle une variable retardée de l'activité.
02:31Ça veut dire qu'on a eu d'abord une quasi-récession depuis des mois.
02:34Alors, elle n'apparaît pas dans les chiffres de l'INSEE,
02:41historique de défaillance d'entreprise,
02:44c'est-à-dire de faillite d'entreprise.
02:45On n'a jamais vu ça dans l'histoire de France.
02:47Et donc, mécaniquement, si vous avez une récession,
02:50les entreprises sont faillites,
02:51et bien après, les emplois disparaissent.
02:53Et donc, le chômage augmente.
02:54Vous voyez, l'économie, c'est de la logique.
02:56Donc, c'est pas...
02:57Et c'est du long terme, contrairement à ce qu'on veut nous faire croire.
02:59Ce qui est très inquiétant, c'est que là,
03:01c'est que le début de l'augmentation du chômage.
03:04Parce qu'on a eu beaucoup, effectivement, vous savez,
03:06des formations un petit peu factices
03:08pour sortir les chômeurs des statistiques, etc.
03:10Maintenant, ça ne fonctionne plus.
03:12Et le nombre de chômeurs qui est le plus augmenté
03:14au cours du premier trimestre 2025,
03:16c'est le chômage des moins de 25 ans.
03:19Et là, on est à quasiment 21% de taux de chômage des moins de 25 ans.
03:22Ce qui est colossal.
03:23C'est énorme.
03:23Et ça, encore une fois, catégorie A.
03:24C'est-à-dire que si pour les chômeurs,
03:26on est à 30% de taux de chômage des moins de 25 ans.
03:28Mais chez les plus jeunes, c'est...
03:29C'est dramatique.
03:30On parlait des cités HLM tout à l'heure.
03:33Je veux dire, moi, j'en suis issu.
03:35Moi, je viens des cités HLM d'Orly, je le dis toujours,
03:36parce que des fois, on n'imagine pas,
03:38on pense que je suis comme ça,
03:38je suis né avec une cuillère en or dans la main.
03:41Pas du tout.
03:41J'ai réussi à gravir les échelons avec beaucoup de peine,
03:44mais tant mieux.
03:45Mais globalement, le problème, c'est qu'aujourd'hui...
03:46C'est la méritocratie à la française,
03:47ce qu'on, visiblement, ne retrouve pas
03:48dans les quasiment 21% de chômeurs de moins de 25 ans.
03:51Moins de 25 ans, mais dans les cités HLM,
03:53on est à quasiment 60% de taux de chômage
03:56des moins de 25 ans.
03:57Je ne sais pas si vous vous rendez compte ce que ça veut dire.
03:59C'est-à-dire que c'est quoi l'avenir ?
04:00Moi, à mon époque, il y avait quand même un petit peu d'avenir,
04:03on pouvait s'en sortir.
04:03Aujourd'hui, c'est quoi l'avenir ?
04:05C'est des aides, c'est du deal, c'est...
04:07Oui, c'est ça qui est très dangereux.
04:08On a un problème de stabilité sociale et sociétale en France,
04:12et la clé, c'est l'économie.
04:14Je sais qu'on n'a pas de culture économique en France,
04:16on essaye d'améliorer ça, mais ça prend du temps,
04:19mais la base, elle est là.
04:20Comme vous avez effectivement aujourd'hui en France,
04:21que disons-le, disons les faits,
04:23nous sommes le pays le plus taxé au monde.
04:25Il n'y a pas un pays au monde où il y a plus de taxes et d'impôts
04:28par rapport à notre PIB, numéro un du monde.
04:30Nous sommes le pays le plus de dépenses publiques
04:32par rapport à notre richesse, numéro un également du monde.
04:35Et malgré cela, on voit effectivement
04:36la croissance en train de s'effondrer.
04:38Donc, il faut changer de logiciel.
04:40C'est là la clé.
04:42Et alors, a fortiori, regardez, cette année,
04:44on veut encore augmenter les impôts.
04:46On nous sort, là, je crois que c'était ce matin ou hier.
04:49Oui, on va peut-être regarder.
04:51Alors, on ne va pas remettre la taxe d'habitation.
04:52Mais la contribution modeste.
04:53Voilà, la petite contribution modeste.
04:55On va y revenir à ça.
04:57Mais dans l'ordre, parce que c'était quand même
04:58l'annonce du week-end parmi ça,
05:00beaucoup de sujets en ce moment arrivent sur la table
05:02pour soi-disant trouver des économies.
05:04On a le sacro-saint chiffre de 40 milliards.
05:06Et j'aimerais d'abord votre lumière sur un sujet
05:08que je ne comprends pas.
05:09Vous êtes là pour nous.
05:10Et même pour ceux, une fois plus,
05:11pour les auditeurs qui veulent échanger, dialoguer avec nous,
05:14Marc Toiti qui est avec nous,
05:150826 300 300.
05:17La ministre Montchalin dit, ça y est,
05:19on va enfin faire le tri dans les agences.
05:21Alors, trois éléments.
05:23D'abord, elle nous dit, ça sera ou supprimé ou fusionné.
05:26Vous allez nous dire si c'est la même chose, première question.
05:28Deuxième question, alors que ça représente à peu près, je crois,
05:31le budget de toutes les agences d'État.
05:32Elles sont 434, je crois.
05:34Ça représente 80 milliards.
05:35Elle nous dit, on va pouvoir réussir à trouver 2-3 milliards.
05:39Comment elle calcule ça ?
05:40Comment elle calcule ça ?
05:41Et ensuite, on viendra aux différentes propositions.
05:43Mais sur ces deux points, comment vous l'observez ?
05:45C'est très clair.
05:46Je ne veux pas être méchant.
05:47C'est du marketing.
05:48Alors, déjà, ce qui est bien, c'est que,
05:50par rapport à ce...
05:50Moi, ça fait des années que je dis qu'il faut réduire effectivement
05:52ses dépenses, notamment de fonctionnement.
05:54Et on me dit, mais non, on ne peut rien faire.
05:56Bon, déjà, c'est un premier pas, un premier geste.
05:58C'est-à-dire qu'elle commence à se rendre compte
06:00qu'il faut arrêter les dégâts.
06:01Sauf que là, on parle de combien ?
06:022 à 3 milliards d'euros.
06:04Quand vous prenez...
06:05Parce que là, c'est quelques agences.
06:06Quand vous prenez tout ce qu'on appelle les ODAC...
06:08Les ODAC, c'est quoi ?
06:09O-D-A-C, Organismes Divers d'Administration Centrale.
06:14Alors, rien que ça, c'est bien français.
06:15Rien que ça, c'est bien français.
06:16Bon, alors, demain, c'est vrai qu'il y a, par exemple,
06:17les Météo France.
06:18Il y a d'autres qui n'ont aucune utilité.
06:21Et ça, ça coûte...
06:22Tenez-vous bien, chiffre de l'INSEE, j'invente rien.
06:24C'est sur le site de l'INSEE, pour aller regarder.
06:26Ça coûte 140 milliards d'euros par an.
06:29140 milliards.
06:30Et nous, on est en train de faire croire
06:32qu'on va se dépecer pour chercher 40 milliards.
06:34On est d'accord ?
06:34Non, mais c'est bien sûr.
06:35Mais là, encore une fois,
06:37même si on fusionne quelques agences,
06:38dans le meilleur des cas,
06:39ça va ramener 2 à 3 milliards.
06:40On a besoin de 40 milliards.
06:42Donc, évidemment, on est très, très loin du compte.
06:44Donc, il faut changer de logiciel,
06:46pas faire du saupoudrage ici ou là.
06:49Donc, ce qui veut dire...
06:49Donc là, en fait, quand la ministre dit
06:51on va faire, on va aller un tiers de toutes ces agences
06:53ou supprimer ou fusionner,
06:55pour vous, c'est pas assez ?
06:55Si on enlève un tiers,
06:56c'est pas 2-3 milliards, c'est beaucoup plus.
06:58Donc, il y a problème dans le chiffrage.
06:59Ou alors, on enlève celles qui ne coûtent rien.
07:01C'est ce que je veux dire.
07:02Donc, ça reste du marketing.
07:04C'est là où ça ne colle pas.
07:05C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
07:07il faut repenser complètement...
07:08Il n'y a qu'à lire le rapport de la Cour des comptes.
07:10Tous les ans, ça fait des années
07:11que la Cour des comptes dit justement
07:13qu'elle fait simplement son boulot,
07:14mais elle ne va pas jusqu'au bout.
07:15Puisqu'à la fin, elle dit
07:16tout va mal, mais ce n'est pas grave,
07:18je valide quand même les comptes.
07:19Elle devrait dire
07:19écoutez, je suis désolé,
07:20il y a trop de gaspillage.
07:22Je vais donner un chiffre très simple.
07:22Parce que souvent, on me dit
07:23oui, en France,
07:25ce qui augmente,
07:25on ne peut pas baisser la dépense publique
07:26parce que ce sont des dépenses sociales.
07:28C'est vrai que les dépenses sociales,
07:30c'est à peu près 42%
07:31de nos dépenses publiques.
07:32Donc, c'est beaucoup.
07:33C'est énorme.
07:33C'est énorme.
07:34C'est trop.
07:36Mais admettons, sans aller jusque-là,
07:39quel est le deuxième poste ?
07:40Si ça, personne n'en parle.
07:41Le deuxième poste des dépenses publiques,
07:43tenez-vous bien,
07:43ce sont les dépenses de fonctionnement.
07:46C'est-à-dire les salaires,
07:47les frais de bouche,
07:48les régimes, etc.
07:50Et tout ça, ça coûte...
07:5232% du PIB,
07:54ça coûte à peu près...
07:55Les dépenses publiques,
07:5632% des dépenses publiques,
07:57donc le deuxième poste,
07:58ça coûte à peu près
07:58580 milliards d'euros par an.
08:01Et tenez-vous bien,
08:02c'est ça qui est complètement fou.
08:04Depuis 2021,
08:05qu'est-ce qu'il y a le plus augmenté
08:06dans les dépenses publiques en France ?
08:08Bien sûr, il y a la charte de la dette.
08:10Bon, ça, c'est normal
08:10parce que les taux d'intérêt ont augmenté.
08:11Ce n'est pas les dépenses sociales.
08:13Les dépenses sociales ont augmenté
08:14de à peu près 11,5%.
08:16C'est déjà beaucoup.
08:17C'est déjà énorme
08:17et on peut dire que c'est raisonnable
08:18vu notre situation.
08:22Mais par contre, les dépenses de fonctionnement
08:23ont augmenté de combien ?
08:2522%.
08:27Donc, c'est-à-dire que juste
08:28pour alimenter la machine,
08:2922% en plus ?
08:30Donc, ça veut dire quasiment,
08:31en chiffres,
08:32quasiment 100 milliards d'euros.
08:34Donc, en fait,
08:35rien qu'en régulant,
08:37on va dire,
08:37le mode de fonctionnement,
08:38on utilise,
08:39on économise le triple.
08:41Mais c'est évident.
08:41C'est-à-dire que,
08:42encore une fois,
08:43sans peut-être prendre la tronçonneuse
08:45parce que ce n'est pas
08:45dans notre culture,
08:46mais on peut prendre
08:47peut-être du laser éventuellement,
08:49mais on peut améliorer
08:50le fonctionnement.
08:51Ce qui, aujourd'hui,
08:52serait évidemment le B.A.B.
08:54Vous voyez quand ?
08:54Vous regardez.
08:56Tout le monde peut le comprendre.
08:57Quand on est une entreprise,
08:59quand on est même un ménage,
09:00même un État,
09:01la plupart des États,
09:01les États dans le monde,
09:02l'ont fait.
09:03Quand ça va mal pour vous,
09:04qu'est-ce que vous faites en premier ?
09:05Qu'est-ce que vous réduisez en premier ?
09:06Vous réduisez vos dépenses
09:07de fonctionnement.
09:09Vous allez moins au restaurant.
09:11Vous réduisez ces dépenses
09:12au sens large.
09:13Nous,
09:13tous les États dans le monde
09:14l'ont fait.
09:15Sauf la France.
09:16On se moquait de l'Italie.
09:16L'Italie,
09:17elle est passée
09:18d'un déficit public
09:19de 7,5%
09:21en 2023
09:22à 3,2%.
09:23Mais parce qu'il y a
09:24la volonté politique,
09:25Marc.
09:25Alors que nous,
09:26parce que ça,
09:27on ne le dit pas assez.
09:28La semaine dernière,
09:29s'en sortit les chiffres
09:29d'Eurostat,
09:30donc chiffres harmonisés.
09:33Le pays,
09:33la lanterne rouge,
09:34c'est-à-dire le bonnet d'âne
09:35de la zone euro
09:36en termes de déficit public,
09:37c'est la France.
09:385,8% de notre PIB
09:40et surtout,
09:41ça va continuer.
09:43Nous sommes le pays
09:43où ce déficit,
09:45cette dette publique
09:45augmente le plus.
09:47Ce n'est pas sérieux.
09:49Et le pire,
09:49c'est que beaucoup de Français
09:51y croient,
09:51ben non,
09:52on a baissé les dépenses publiques.
09:54C'est la vraie ?
09:54Pardon,
09:55est-ce que ça,
09:55les Français y croient encore ?
09:56Parce que mine de rien,
09:57même, par exemple,
09:57je prends les sujets de référendum,
09:59mais il y en a encore
09:59qui croient malheureusement.
10:00Non, il y en a qui croient.
10:00Vraiment que l'État
10:01commence à devenir économe
10:03ou trouve des pistes
10:04de vraiment ça ?
10:05Que l'État se serre la ceinture ?
10:07Pour reprendre l'expression
10:07que vous utilisez souvent,
10:08parce qu'on finit la filiation,
10:11la métaphore,
10:12on la poursuit.
10:12Vraiment,
10:13est-ce que vous pensez
10:13qu'il y a des Français
10:14qui nous écoutent
10:14qui ont la sensation
10:15que l'État se serre la ceinture ?
10:16Alors,
10:16ceux qui nous écoutent
10:17ou ceux qui écoutent
10:18la chaîne YouTube ou autre,
10:19peut-être qu'ils le savent,
10:20mais ça ne suffit pas,
10:21il n'y en a pas assez.
10:22Il y a beaucoup qui,
10:22malheureusement,
10:23comme ils n'ont pas
10:23de culture économique,
10:24ben ils plongent.
10:26Et ils y croient.
10:27alors que c'est complètement faux
10:28et c'est ça qui ne colle pas
10:29parce que nous sommes
10:30donc numéro un du monde
10:31des dépenses publiques,
10:32la France.
10:33Donc on pourrait se dire,
10:34on pourrait attendre
10:35que nous ayons
10:36des services publics
10:37irréprochables.
10:37Ce n'est pas le cas.
10:38On en a encore parlé
10:39il y a moins d'une heure
10:40avec les médecins.
10:41Alors,
10:41vous comprenez que
10:42ça montre bien
10:43que vous avez des moyens énormes.
10:45Il n'y a pas un pays
10:45dans le monde
10:46qui fait plus que nous.
10:47Il y a un problème.
10:48Oui,
10:48ce n'est pas rien.
10:48Ce n'est pas un petit palmarès.
10:50On a la médaille d'or,
10:52si vous voulez.
10:52Mais malgré cela,
10:54les services publics
10:56se détériorent.
10:57Donc ça veut dire
10:57que ce n'est pas un problème
10:58de moyens,
10:59ce n'est pas la quantité
10:59de compte,
10:59de qualité de ces moyens.
11:02Et donc moi,
11:02je pense qu'il faut
11:03repenser complètement
11:04cette dépense publique,
11:05faire changer de logiciel,
11:07sinon ça va nous coûter
11:08très cher.
11:08Voilà,
11:09ça,
11:09ce sera la phrase
11:10en attendant de vous rejoindre
11:11dans quelques instants.
11:120826 300 300.
11:13Venez nous donner votre avis.
11:15Vous avez certainement,
11:16vous,
11:16des idées d'économie à faire.
11:17Je ne doute pas,
11:18je sais que non seulement
11:19vous parlez vrai
11:19et qu'en plus,
11:20vous avez des idées.
11:21Vous,
11:220826 300 300,
11:24on se retrouve dans quelques instants
11:25avec Marc Toiti,
11:26économiste et conseiller économique
11:28chez Itoro,
11:28habitué de ce studio
11:29qu'on a toujours
11:30un plaisir à recevoir.
11:31On se retrouve
11:32dans quelques instants.
11:34Sud Radio,
11:35midi 14h,
11:36Maxime Liedot
11:37sans réserve.
11:39Alors là,
11:39je peux vous dire
11:40que c'est très simple.
11:41Vous êtes sur Sud Radio,
11:4213h18.
11:42Le débat ne fait que commencer.
11:44La question,
11:44je vous la soumets.
11:45Application Sud Radio,
11:47les réseaux sociaux,
11:47évidemment,
11:48et 0826 300 300.
11:50L'État va-t-il
11:51enfin se mettre
11:52au régime dépenses inutiles,
11:54comité théodule,
11:56institutions consultatives
11:57qui ne servent à rien,
11:58dépenses absolument lunaires.
11:59On a à peine commencé
12:00à faire l'état des lieux
12:01avec Marc Toiti,
12:02conseiller économique
12:03et économiste
12:04chez Itoro notamment.
12:06C'est vrai que,
12:06et on s'était quitté sur ça,
12:07il faut la volonté politique.
12:09Et quand on entend
12:09notamment la ministre dire
12:10où supprimer,
12:12où fusionner,
12:12arrêtez-moi si je me trompe,
12:13mais notamment la fusion,
12:14c'est en fait de mettre
12:15les mêmes personnes
12:15sous la même bannière
12:16et de faire aucune économie.
12:18Parce que quand vous disiez
12:18en réalité,
12:19il y a un problème de calcul,
12:19au contraire,
12:20peut-être qu'il a été
12:21parfaitement fait le calcul,
12:22c'est-à-dire qu'on s'apprête
12:23à beaucoup de fusion
12:23et qu'on ne va réussir
12:25qu'à supprimer
12:26les tout petits machins,
12:27trucs, mûches
12:27et fusionner ceux,
12:29en réalité,
12:29qui seraient très intéressants
12:30de gérer.
12:31Je vais vous dire,
12:31le problème,
12:32c'est que malheureusement,
12:32ce n'est pas qu'aujourd'hui.
12:34Rappelez-vous Sarkozy
12:35qui avait dit
12:35qu'on ne va pas remplacer
12:36un fonctionnaire
12:37sur deux ou sur trois
12:38qui part à la retraite.
12:39Vous avez vérifié vous derrière ?
12:41Non seulement on l'a remplacé,
12:42mais on a augmenté
12:43le nombre effectivement
12:44d'agents de la fonction publique
12:47qui a plus augmenté
12:48que dans le secteur privé,
12:50qui a même plus augmenté
12:51que la population française.
12:53Donc, c'est absolument lunaire.
12:55C'est une arnaque,
12:55c'est-à-dire,
12:56c'est la fameuse phrase,
12:57les promesses n'engagent
12:58que ceux qui les croient.
12:59Et donc, le drame aujourd'hui,
13:00il est là,
13:01c'est que, voilà,
13:02on fait du marketing,
13:02mais derrière,
13:03ce n'est pas suivi des faits.
13:04Et attention,
13:05je ne parle pas effectivement
13:06des fonctionnaires
13:07qui bossent tous les jours
13:08difficilement, etc.
13:10Moi, mon père était fonctionnaire,
13:11donc voilà,
13:12il travaillait aux impôts,
13:13donc je me souviens
13:14qu'il avait cette conscience
13:15professionnelle,
13:16mais c'est vrai que globalement,
13:17il avait un petit boulot,
13:18ce n'était pas...
13:19Mais bon, néanmoins,
13:19c'était comme ça.
13:20Mais le problème, c'est quoi ?
13:21Ce sont les hauts fonctionnaires
13:22qui goûtent extrêmement chers.
13:23En fait, c'est-à-dire
13:23que c'est ceux qui sont à la tête
13:24de ces organismes d'État.
13:26Et après,
13:27quand il y a un changement
13:27de majorité,
13:28on va les déplacer,
13:30mais ils vont garder
13:31le même salaire.
13:32On va peut-être
13:32on va leur donner
13:32un petit cadeau
13:33pour se faire pardonner
13:34et ils vont avoir justement,
13:35c'est ça,
13:35les fameux comités
13:43avant, maintenant,
13:43on ne sait pas trop vous mettre,
13:44on vous met là,
13:45on vous garde votre même salaire,
13:46voire même,
13:46on va l'augmenter.
13:47Donc, c'est ça
13:48qu'il faut prendre conscience.
13:49D'autant que justement,
13:50on a...
13:50Parce que vous savez
13:51qu'on ne peut pas licencier
13:52les fonctionnaires
13:52parce que justement,
13:53ils ont l'emploi à vie.
13:54Le fameux job à vie,
13:55oui, bien sûr.
13:55Mais par contre,
13:56quand ils partent à la retraite,
13:58évidemment,
13:58là, il faut repenser.
13:59Et encore une fois,
14:00il ne faut pas faire
14:00de chasse aux fonctionnaires.
14:01Moi, je n'aime pas
14:02cette culture de l'idée classe.
14:04Alors, un jour,
14:04c'est-à-dire qu'il faut
14:05faire une chasse aux retraités,
14:06c'est à cause des retraités,
14:07c'est à cause des fonctionnaires.
14:08On va en reparler
14:08dans quelques instants
14:09des idées qui sortent du chapeau.
14:10Non, mais ce qu'il faut,
14:11c'est simplement du bon sens.
14:13Le drame, c'est que
14:14quand aujourd'hui,
14:15vous savez,
14:16il faut regarder
14:16la différence entre
14:17les dépenses nécessaires
14:18et indispensables.
14:19Parce que toutes les dépenses
14:20sont nécessaires.
14:21On va vous dire,
14:22ah non, ça c'est...
14:23Mais il y en a
14:23qui sont moins que d'autres.
14:24Quand on soulève
14:25un peu le capot...
14:26Quand on regarde,
14:26c'est vraiment indispensable.
14:28Par exemple, il y a plein,
14:29je ne vais pas donner de nom
14:30pour ne pas être méchant,
14:30mais dans le monde de même,
14:31en économie,
14:32il y a plein justement
14:33d'organes, d'offices, etc.
14:35D'économistes.
14:36Allons-y, soulevons un peu
14:37le capot au s'en nommer.
14:39Mais quels seraient
14:39les 3-4 organismes
14:41grand maximum
14:42pour ne pas tous les citer
14:42parce qu'il nous faudrait 7 heures.
14:44Et on aimerait que les vraies voix
14:45aient lieu quand même
14:45à partir de 17 heures.
14:47Mais c'est-à-dire qu'à partir de...
14:49Quels sont les exemples
14:50très concrets ?
14:51Et je vous encourage
14:51une fois plus à nous appeler,
14:52vous en connaissez certainement
14:53dans les régions,
14:55dans vos villes,
14:550,826, 300, 300,
14:57les fameux comités théodules,
14:58organisme consultatif
15:00qu'il faut virer
15:00parce que ça nous coûte
15:01un pognon de dingue.
15:02Alors déjà,
15:03il ne faut pas oublier
15:04déjà au niveau de nos députés,
15:06577 députés,
15:07348 sénateurs,
15:091758 concierge généraux,
15:11à peu près 35 000 maires.
15:12Alors on dit oui,
15:12parfois ils ne sont pas payés.
15:13Oui, mais ce n'est pas à la rigueur.
15:15Ceux qui ne sont pas payés,
15:16ceux qui sont autour d'eux,
15:17là il y a des dépenses
15:18qu'il faut financer.
15:19Les cabinets autour
15:20des personnes dirigeantes.
15:21Les cabinets extérieurs
15:23qu'on va financer.
15:25Nous ne l'oublions pas.
15:26Qui paye tout ça ?
15:27Ce sont les Français.
15:28C'est nous.
15:28Avec nos impôts.
15:29Comprenez ?
15:30C'est-à-dire que
15:30ça nous appartient
15:31un petit peu quand même.
15:32Donc on a notre droit de regard.
15:33Donc on ne peut pas
15:34continuer comme ça.
15:35Mais comme les dirigeants
15:36finalement se disent
15:36bon ben après moi le déluge,
15:38je serai peut-être
15:38mal à la souffrance.
15:39Oui, c'est la fameuse phrase
15:40en fait l'argent public
15:41n'existe pas,
15:41il n'y a que l'argent du contribuable
15:42et les hommes politiques
15:43l'oublient souvent.
15:44Exactement.
15:44Et c'est vrai que le Covid
15:45a fait beaucoup de mal.
15:46Le fameux argent magique,
15:47l'argent qui est tombé du ciel.
15:48Le quoi qu'il en coûte,
15:49expression terrible.
15:50Exactement,
15:51qui a été financé en partie
15:52par la Banque Australopéenne
15:53avec ce qu'on appelle
15:53la planche à biais.
15:54Maintenant, moi je me souviens
15:55quand je disais
15:56attention il faut arrêter
15:56d'augmenter,
15:57je l'ai dit plusieurs fois
15:58à Bercy, à Bruno Le Maire,
15:59etc.
15:59Il faut arrêter d'augmenter
16:00cette dette publique,
16:00ça va nous coûter très cher.
16:02Tu me répondais les hauts fonctionnaires
16:03et même d'autres économistes,
16:04etc.
16:05Mais non, on s'en fiche,
16:06ça ne coûte rien la dette publique,
16:07les taux d'intérêt
16:07n'augmenteront jamais.
16:09Quel manque de discernement.
16:10Vous savez combien ça coûte
16:11aujourd'hui ?
16:11En 2024,
16:12la charge d'intérêt de la dette,
16:1460 milliards d'euros.
16:16Cette année, en 2025,
16:1770 milliards d'euros.
16:1870 milliards, c'est ça.
16:19Vous foutez en l'air,
16:20excusez-moi l'expression.
16:2170 milliards,
16:21c'est-à-dire que c'est l'équivalent,
16:22je crois quasiment,
16:23du budget de l'éducation
16:25ou quelque chose comme ça.
16:26C'est colossal.
16:26Le problème, c'est que
16:27ça va continuer d'augmenter
16:28parce que le taux d'intérêt augmente.
16:29On va bientôt atteindre 100 milliards.
16:30Donc, je fais le calcul,
16:31en 15 ans, ça va nous coûter,
16:33tenez-vous bien, Maxime,
16:341000 milliards.
16:351000 milliards juste pour ?
16:36Juste pour les intérêts de la dette
16:37en 15 ans.
16:38Ce n'est pas irresponsable, ça.
16:40Ce n'est pas dramatique,
16:41ce n'est pas suicidaire.
16:42Et alors, en plus de la dette,
16:43parce qu'on a dépensé,
16:44c'est quoi, une fois de plus,
16:45les comités qui ne servent à rien ?
16:47Il y a un tempo à supprimer.
16:48Je vous donne quelques exemples.
16:49Par exemple, dans les ZODAC,
16:51encore une fois,
16:52vous avez l'ANACT,
16:53Agence Nationale
16:54pour l'Amélioration
16:55des Conditions de Travail.
16:57Mais qu'est-ce que c'est ?
16:57Alors, ça, concrètement,
16:58c'est combien de personnes ?
16:59On n'en sait rien.
16:59C'est ça le problème.
17:00Alors, France Compétences.
17:02Il y a un organisme
17:04qui s'appelle France Compétences,
17:05en plus de France Travail.
17:06Exactement.
17:07Vous avez également
17:07Centre pour le Développement
17:08de l'Information
17:09sur la Formation Permanente.
17:11Alors, évidemment,
17:12à chaque fois, on dit
17:12bon, c'est quelques millions,
17:13par-ci, quelques millions.
17:14Mais après,
17:14alors non, je l'ai trouvé le meilleur
17:15dans les comités Théodulat.
17:17Ça, c'est formidable.
17:18Écoutez bien.
17:19Commission Interministérielle
17:20de Coordination des Contrôles.
17:23Non, mais c'est pas une blague.
17:24Ça existe vraiment.
17:25Et donc, on sait ce qu'ils font ?
17:27Toujours pas.
17:27Non, on ne sait pas.
17:28Non, mais vous voyez,
17:28la Commission Nationale
17:29de la Coopération Décentralisée.
17:30Donc, en réalité,
17:31c'est des gens qui,
17:32à mon avis,
17:33de ce que ça dit,
17:34c'est des gens qui doivent s'assurer
17:35que tous les ministères
17:36se parlent bien
17:36pour coordonner les actions,
17:38qui sont quand même,
17:38accessoirement,
17:38les jobs des directeurs de cabinet,
17:40etc.
17:40Mais oui, encore une fois,
17:41c'est le doublon.
17:42Alors, il y a également
17:42des études qui ont été faites
17:43sur, vous savez,
17:43ce qu'on appelle
17:44le millefeuille administratif.
17:45Vous savez,
17:45tous les doublons qu'on a
17:46entre les départements,
17:47les régions, etc.
17:48C'est les mêmes dépenses,
17:49mais à un même niveau.
17:50Ça, ça coûte au minimum
17:51chaque année
17:52à peu près 10 milliards d'euros.
17:53Comme ça, pareil.
17:54Juste comme ça,
17:55qu'on fout en l'air.
17:55Alors, des fois, on me dit
17:56oui, mais si vous faites ça,
17:58si vous supprimez ça,
17:59c'est à faire du chômage.
18:00Pas du tout,
18:00parce que déjà,
18:01encore une fois,
18:01les fonctionnaires,
18:02ils ne sont pas au chômage.
18:03Mais ça, c'est très important
18:04de l'expliquer
18:05parce qu'en réalité,
18:05même quand on nous parle
18:07de faire des économies,
18:08d'avoir du bon sens,
18:09comme vous le disiez,
18:09on nous dit
18:10ouh là là,
18:10ça veut dire qu'on va virer des gens.
18:12Pas du tout.
18:12Non, pas du tout.
18:13On ne peut pas le faire.
18:13Et puis surtout,
18:14quel est l'enjeu ?
18:15C'est que si vous réduisez
18:16ces dépenses,
18:17par exemple,
18:17les comités théodules,
18:18ça, c'est des personnes
18:19qui ont déjà d'autres emplois à côté,
18:21mais qui ont offert des petits cadeaux.
18:22Vous avez également
18:23toutes les agences,
18:25on ne va pas les citer,
18:26mais privées parfois,
18:27avec un coût énorme,
18:28parce que là, évidemment,
18:29on ne sait pas trop ce qu'ils font,
18:35c'est pour ça qu'ils payent.
18:36Donc, si vous réduisez tout ça,
18:37si vous réduisez
18:38cette dépense publique,
18:39moi j'ai fait des simulations,
18:40on peut réduire facilement
18:41de 50 milliards d'euros
18:43sans que personne ne voit rien.
18:45Parce que ça n'a pas de coût social.
18:46C'est quand même pas rassurant,
18:47si vous voulez,
18:48sur à quel point
18:48de l'argent gravite
18:50de façon absolument colossale
18:51sans que personne en ait le contrôle.
18:53Mais comment expliquer
18:53que même l'État,
18:54parce que plusieurs fois,
18:55il y a même eu des commissions,
18:56même les députés,
18:57sont dans l'incapacité
18:58de vous dire concrètement.
18:59En fait, là,
19:00quand on dit
19:00les 434 agences d'État,
19:02combien ça coûte ?
19:0380 milliards, 77 milliards,
19:04parce que personne n'en sait rien.
19:05Je vais vous dire...
19:06C'est un système quasiment mafieux
19:07au sommet de l'État
19:08pour dissimuler tout ça.
19:10Non, je ne suis pas d'accord.
19:11C'est ça parce qu'on ne veut pas savoir.
19:13Mais les chiffres sont là.
19:13Oui, mais donc c'est encore pire.
19:15Je n'invente rien,
19:16ces chiffres-là.
19:17Ils sont sur le site
19:18de l'INSEE.fr.
19:19J'invite tous ceux
19:19à le regarder.
19:20C'est au niveau
19:21des dépenses publiques,
19:21justement,
19:22compte public.
19:23On a la chance
19:24d'avoir un pays
19:25encore libre,
19:26si vous voulez,
19:27où il y a
19:27la liberté de l'information.
19:30Donc évidemment,
19:31ces informations,
19:31elles sont disponibles.
19:32Mais comme on n'a pas
19:33de culture économique,
19:34on ne va pas les voir.
19:35C'est pour ça que je le fais.
19:36J'ai fait ma chaîne YouTube
19:37qui marche très bien.
19:38Je suis à presque 230 000 abonnés
19:39parce que justement,
19:40les Français veulent savoir.
19:42On ne leur dit pas les choses.
19:43La phrase de quelqu'un
19:45qui exerce sur cette radio,
19:46les Français veulent savoir,
19:47je vous confie.
19:48Mais je termine juste
19:49par rapport au chômage.
19:50Si vous baissez
19:51ces dépenses publiques,
19:52vous allez pouvoir,
19:53tenez-vous bien,
19:54baisser les impôts.
19:55Et si vous baissez les impôts,
19:56vous allez relancer la croissance.
19:58Vous allez créer des emplois.
19:59Et vous remettez
20:00de la souplesse dans la machine.
20:01Voilà.
20:02Des vrais emplois,
20:03encore une fois.
20:03Voyez,
20:04ce que veulent les Français,
20:05ce n'est pas des aides
20:06en veux-tu en voilà.
20:07Ce qu'ils veulent,
20:08c'est des vrais emplois.
20:09C'est de l'activité.
20:10C'est qu'on les laisse tranquilles.
20:11C'est ce que disait Pompidou.
20:12Il faut arrêter
20:13d'emmerder les Français.
20:13Arrêtons de l'emmerder
20:14les Français, absolument.
20:15L'enjeu aujourd'hui,
20:16il est là.
20:17Et toutes ces dépenses,
20:18effectivement,
20:18qui ne servent pas à grand-chose,
20:20eh bien,
20:20il faut les financer
20:21avec nos impôts.
20:22Et c'est ça qui est dramatique.
20:23C'est que personne,
20:25justement,
20:25n'a le courage de dire
20:26qu'on va les baisser.
20:27C'est un système
20:28qu'on ne maîtrise pas.
20:28C'est ça qui est quand même
20:29assez extraordinaire.
20:30Notre discussion fait réagir
20:31avec Marc Toiti,
20:310 826 300 300.
20:34Vous êtes sur Sud Radio
20:34et Daniel nous appelle de Bordeaux.
20:36Bonjour Daniel.
20:37Oui, bonjour.
20:38Merci beaucoup de nous appeler
20:39le thème de ce débat actuellement,
20:41c'est-à-dire quel régime
20:43faut-il appliquer à l'État ?
20:44Parce que Dieu sait
20:45que son fonctionnement,
20:46on va dire,
20:47est proche d'un fonctionnement
20:48qui est en réalité
20:49celui d'un État obèse,
20:51absolument gavé
20:51par l'argent public.
20:53Vous, comment vous voulez
20:54participer à ce débat ?
20:56Vous avez des idées ?
20:57Vous voulez nous interroger ?
20:58Vous avez posé une question
20:59à Marc Toiti, dites-nous.
21:01Oui, d'abord,
21:02je veux dire qu'il n'y a pas
21:03que l'État qui est en cause.
21:05L'ensemble du secteur public,
21:07donc l'État,
21:07bien sûr, bien sûr.
21:09qui ont beaucoup
21:10augmenté leurs dépenses,
21:11les organismes sociaux, etc.
21:13Mais il n'y a pas
21:13que l'État qui est en cause.
21:15Et après, moi,
21:15j'ai une question
21:16à poser à Marc Toiti
21:17parce que ça fait
21:17le fait que la débat publique
21:19a énormément de gaspillage
21:20et ça fait longtemps
21:22qu'on le dit
21:23et de partout.
21:24La question est,
21:26depuis 50 ans,
21:27comment fait-on
21:28pour réduire
21:28la dépense publique
21:29sans que le chômage
21:30vous manque ?
21:31On a mis en place
21:32des quantités
21:32de dépenses publiques
21:34qui ne servent à rien
21:34pour masquer le chômage
21:35ou pour masquer
21:36les conséquences sociales.
21:37On en est toujours là
21:38depuis 50 ans
21:39et moi,
21:40j'entends des critiques
21:41sur les dépenses sociales
21:42mais je n'entends pas
21:42sur la même telle manière
21:43de faire
21:44pour réduire le chômage.
21:45En tout cas,
21:46ne pas augmenter
21:47ce qui serait déjà pas mal.
21:48Donc vous vous demandez,
21:50Daniel,
21:51si j'ai bien compris,
21:51à Marc Toitie,
21:52une sorte de notice
21:53assez rapide
21:54sur comment,
21:55en fait,
21:55quand un ministre,
21:56admettons,
21:56vous devez faire
21:57une petite note
21:57à un ministre
21:58qui la trouve
21:58sur son bureau,
21:59comment assez rapidement
22:00on réduit
22:00ses dépenses sociales
22:01inutiles ?
22:02La question,
22:03c'est-à-dire
22:04sans augmenter le chômage.
22:05Sans augmenter le chômage.
22:06C'était le débat à l'instant.
22:08C'est-à-dire qu'effectivement,
22:09si vous réduisez
22:09ses dépenses,
22:10vous allez réduire
22:11également les impôts
22:11donc relancer
22:12l'activité économique.
22:13Et là,
22:14le chômage repartira
22:15à la baisse.
22:16Vous savez qu'à l'instant T,
22:17encore une fois,
22:17on ne peut pas licencier
22:18les fonctionnaires.
22:19Ça ne va pas faire
22:19augmenter le chômage.
22:21Mais par contre,
22:21ce qui est clair,
22:22c'est que si on repense
22:23cette dépense publique,
22:24moi je suis pour
22:25la dépense publique,
22:26mais mieux de dépense publique.
22:27Et puis maîtriser.
22:28Mieux de dépense publique.
22:28C'est-à-dire que,
22:29si effectivement,
22:30au lieu de gaspiller,
22:31ça va dans des secteurs
22:32plus porteurs,
22:33par exemple,
22:34dans l'investissement,
22:35dans les mesures
22:36qu'a annoncées
22:36toute la ministre,
22:38elle dit,
22:39elle dit,
22:40oui,
22:40on va réduire
22:40les dépenses
22:41sur la recherche,
22:42par exemple.
22:43C'est dommage.
22:43Ou sur l'éducation.
22:44C'est l'avenir.
22:45Par contre,
22:46c'est vrai qu'il faut
22:46peut-être améliorer
22:48ces dépenses.
22:49Donc,
22:50le vrai enjeu est là,
22:51c'est que,
22:51vous voyez,
22:51par exemple,
22:52on parlait des dépenses
22:52de défense.
22:53Pourquoi en fait,
22:54on les a baissées
22:54en France pendant des années ?
22:56Parce que justement,
22:56comme c'est l'armée,
22:57c'est la grande muette,
22:58donc on se disait,
22:59eux,
22:59ils ne vont pas faire la grève.
23:00Donc,
23:00on va baisser les dépenses
23:01et ça ne se verra pas.
23:02Comme c'est comme l'économie
23:04avec les taux d'intérêt,
23:05soi-disant,
23:05on ne les avait pas vus venir,
23:06on n'avait pas de chance.
23:06C'est arrivé.
23:07C'est un manque de courage.
23:09Et regardez ce qui se passe,
23:10encore une fois,
23:10en Italie,
23:10je ne veux pas prendre
23:11la défense d'Italie,
23:12mais tout de même,
23:13pour moi,
23:13c'est vraiment un enseignement,
23:14mais je pourrais parler
23:15du Portugal également,
23:16dernièrement.
23:18Ils ont baissé
23:18les dépenses publiques
23:19et maintenant,
23:20ils sont en train
23:20de baisser les impôts.
23:22En Italie,
23:23ils vont baisser
23:23de 30 milliards d'euros
23:24les impôts cette année.
23:31Donc, il y a toute une machine
23:33à faire démarrer.
23:340-826-300-300.
23:35Merci beaucoup, Daniel,
23:36de nous avoir appelé
23:37depuis Bordeaux.
23:39Marc Toitier a apporté
23:40toutes vos réponses.
23:41Il reste avec nous
23:41pendant encore une demi-heure.
23:430-826-300-300.
23:45On ira du côté de Caen,
23:46Marc,
23:46où un certain Philippe
23:47nous appelle.
23:48Vous voulez vous aussi
23:49participer,
23:50échanger avec nous,
23:51même peut-être proposer
23:52vos idées d'économie
23:53puisque vous avez été témoin
23:54d'un casse-pillage
23:55absolument abyssal.
23:56Vous avez le numéro,
23:57l'application Sud Radio.
23:59On ne bouge pas,
23:59on est dans le même studio
24:00et vous venez parler vrai
24:01avec nous.
24:02Bienvenue sur Sud Radio.
24:03A tout le temps
24:04pendant une demi-heure.
24:040-826-300-300
24:06avec cette question.
24:07Est-il enfin venu ?
24:08Non pas le temps
24:09des cathédrales
24:10comme on pouvait le chanter
24:11pendant un temps,
24:11mais le temps du régime
24:12pour l'État
24:13qui, on le dit souvent,
24:14est obèse et gavée
24:15à l'argent public.
24:16C'est-à-dire qu'il n'y a pas
24:16d'argent public.
24:18Il n'y a que l'argent
24:19du contribuable,
24:19c'est-à-dire le nôtre
24:20est visiblement un citoyen
24:22pour parler vrai.
24:23Philippe, bonjour.
24:25Oui, bonjour Maxime.
24:26Bonjour Philippe.
24:28Mais vous êtes du côté de Caen.
24:30Vous, vous voulez intervenir
24:31aussi dans le débat
24:31parce que vous aussi,
24:32vous le constatez,
24:33l'État est absolument
24:34gavé de chez gavé
24:36de chez gavé.
24:37Ah oui, c'est Obélix.
24:40Alors moi,
24:41j'aurais une petite proposition
24:43à faire à M. Souaty,
24:45mais pas que,
24:46aux bonnes oreilles
24:46qui nous entendent.
24:48C'est le cahier
24:48de Léance Sud Radio.
24:49On l'ouvre,
24:50on prend le crayon,
24:51on vous écoute Philippe.
24:52Voilà.
24:52On sait qu'on a
24:53des structures
24:54collectives pléthoriques.
24:57D'accord ?
24:57Ça, on le sait.
24:58Dans la santé,
24:59vous avez une personne productive,
25:01donc un médecin
25:02et 10, 12,
25:04on va dire,
25:06tertiaires.
25:06D'accord ?
25:07À peu près.
25:07Bon.
25:08Moi, ce que je propose
25:09tout simplement,
25:09c'est prendre des structures
25:10et former des gens
25:12ou des structures pléthoriques.
25:14Les former
25:15pendant un certain temps
25:16et les basculer
25:17vers des ministères
25:18où il y a un déficit chronique
25:20comme la justice,
25:22comme les finances,
25:24pour faire du contrôle fiscal,
25:27social, etc.
25:28On cherche 30, 40 ou 50 milliards.
25:31Vous avez Charles Pratt,
25:33M. Touati,
25:34Marc,
25:34Marc Touati,
25:35Maxime,
25:35vous devez le savoir.
25:37Charles Pratt a sorti
25:38deux ouvrages.
25:39Bien sûr,
25:40il est régulièrement
25:40sur cette antenne.
25:42Oui,
25:42c'est tellement large.
25:43Mais qu'est-ce que fait
25:45notre président ?
25:45Soit on ne l'entend pas,
25:47on ne veut pas.
25:48Il estime entre 30 et 50 milliards
25:51par an,
25:52par an,
25:52je dis bien,
25:53d'accord,
25:55de fraude fiscale
25:56et de fraude sociale.
25:58Tout ça,
25:58pourquoi ?
25:59Parce que je vous rappelle
26:00qu'on est 68 millions
26:01de francs,
26:03on a 75 millions
26:05de cartes vitales
26:06qui les baladent
26:07dans la nature.
26:08Alors là,
26:09il y a un problème.
26:11Donc en fait,
26:11sous ce que vous dites...
26:13Oui,
26:13allez-y Philippe,
26:13finissez,
26:14finissez.
26:14Vous avez aussi
26:15à prendre en compte,
26:16l'IA qui arrive
26:19comme un bulldozer
26:20et qui va faire
26:22des ravages
26:22dans le privé.
26:24C'est un autre sujet,
26:25mais dans le public
26:26et encore,
26:27les chefs d'entreprise,
26:29vous le savez bien Marc,
26:30freinent des cas de fer
26:31pour ne pas mettre l'IA
26:32en route
26:33parce que ça marche.
26:35Alors qu'est-ce qu'on va faire ?
26:37Et madame de Montchalin
26:39qui a reçu
26:40sa ministre,
26:42la ministre,
26:43voilà,
26:43je pense qu'elle doit
26:44apprendre en photo
26:45M. Ressamène
26:47parce que je vous rappelle
26:48quand même
26:48que M. Ressamène,
26:50il a posé son tablier,
26:52il a démissionné
26:53sous Hollande
26:54et il a fait
26:55un bras d'honneur.
26:56Alors,
26:57c'est pas sérieux.
26:58Mais moi,
26:58je ne vois pas
26:59les propositions.
27:02L'intérêt
27:03et surtout,
27:03peut-être la priorité,
27:05mais d'ailleurs,
27:05la ministre aussi
27:06l'a dit
27:06dans le Parisien
27:07dimanche dernier,
27:08c'est surtout
27:08quand on veut
27:09récupérer de l'argent,
27:10la fraude,
27:11la fraude,
27:11la fraude peut-être
27:12encore avant même,
27:13est-ce que c'est suffisant ?
27:13Elle, elle dit,
27:14ça va,
27:14ça peut nous rapporter
27:15l'année dernière,
27:16en tout cas,
27:16ça nous a rapporté
27:1613 milliards,
27:17l'équivalent du ministère
27:19de la Justice.
27:20Et sous ça,
27:20c'est envisageable,
27:21en effet,
27:22cibler la fraude,
27:23est-ce que ça nous rapporte
27:23suffisamment ?
27:24Bien sûr,
27:24Philippe l'a bien dit.
27:25Après,
27:25on peut discuter
27:26sur le chiffrage,
27:27effectivement,
27:27mais c'est sûr
27:27qu'avec l'IA aujourd'hui,
27:29c'est assez rapide,
27:30mais après,
27:30c'est toujours pareil,
27:31il faut une volonté politique.
27:33On parlait notamment
27:33sur les dépenses sociales,
27:34effectivement,
27:35ce nombre de cartes vitales
27:35qui est quand même
27:36assez surprenant.
27:44Justement,
27:45de baisser certaines dépenses sociales,
27:46bien sûr,
27:47il faudra améliorer
27:47les dépenses sociales,
27:48mais voilà,
27:49commençons par le commencement.
27:50Les dépenses de fonctionnement,
27:51le ministre administratif,
27:53la fraude sociale,
27:55ils mettent fin,
27:56ça va être compliqué,
27:56mais encore une fois,
27:57vous savez,
27:58pourquoi est-ce qu'il y a
27:58de la fraude fiscale ?
27:59Parce qu'on a trop d'impôts.
28:00Si vous réduisez,
28:01regardez aux Etats-Unis,
28:02il y a très peu de fraude fiscale.
28:03Non, mais là,
28:03quand c'est l'arnarque
28:04aux cartes vitales,
28:05etc.,
28:05c'est encore autre chose.
28:07C'est pareil,
28:07c'est parce qu'en fait,
28:08aux Etats-Unis,
28:08vous faites ça,
28:09c'est du pénal.
28:10C'est-à-dire que globalement,
28:11c'est un crime,
28:13vous comprenez ?
28:13Donc là, aujourd'hui,
28:14on va vous arrêter,
28:15vous avez une fausse carte vitale,
28:17on va vous dire,
28:17bon, merci monsieur,
28:18ne le refaites plus,
28:19soyez gentils.
28:20Ils vont recommencer derrière.
28:21Donc c'est ça le problème.
28:21Pareil, le bon sens.
28:22On est dans le bon sens
28:23et aussi une sorte,
28:25je dirais,
28:25d'impunité.
28:26Ça, on a oublié
28:27à tous les niveaux,
28:27pas qu'évidemment
28:28au niveau économique.
28:29Mais c'est clair
28:29qu'il faut commencer
28:30par le commencement.
28:31Mais pour ce faire,
28:32il faut un vrai courage politique
28:33jusqu'au sommet de l'État
28:34que nous n'avons pas.
28:35Disons-le,
28:36tout à l'heure,
28:37quand Mathilde vous me disait,
28:38oui, effectivement,
28:38pourquoi on n'arrive pas
28:39à baisser les dépenses publiques ?
28:40Parce que les dirigeants,
28:41justement,
28:42qui doivent prendre les décisions,
28:44ils ont bénéficié
28:45de ces dépenses publiques.
28:46Donc c'est-à-dire,
28:47c'est comme s'ils se coupaient
28:48un bras, entre guillemets,
28:49mais sauf que...
28:50C'est les drogués
28:51qui doivent prendre
28:51des dispositions
28:52pour arrêter le trafic.
28:53Ils sont là justement pour ça.
28:54Ils sont là pour prendre
28:55les bonnes décisions.
28:56quand on parle de la dette publique,
28:58quand tous ces fonctionnaires
28:59m'ont dit,
29:00non, mais non,
29:00vous inquiétez pas,
29:01les taux d'intérêt
29:01n'augmenteront jamais.
29:03Comment on peut nous dire
29:03une telle bêtise ?
29:06C'est une telle bêtise,
29:06bien sûr.
29:07C'était évident.
29:08Mais on est dans
29:09l'aveuglement collectif
29:10et c'est là où c'est dangereux,
29:11c'est que,
29:12comme justement les Français
29:12n'ont pas de culture économique,
29:14les dirigeants français
29:14en profitent.
29:15Parce que moi,
29:15pendant longtemps,
29:16je me suis dit,
29:16mais pourquoi on ne développe
29:17pas la culture économique ?
29:18En fait,
29:18parce que les dirigeants
29:19en profitent de ce manque
29:20de culture économique.
29:21Et c'est un faux cercle vertueux,
29:23en tout cas,
29:23un cercle entre intérêts.
29:24Et globalement,
29:24on dit,
29:25ah bah oui,
29:25on ne peut pas toucher,
29:26etc.
29:26Donc, bravo Philippe,
29:27excellente idée,
29:29j'ai envie de dire,
29:29mais on pourra le faire,
29:30mais tant qu'on n'a pas
29:31la volonté politique,
29:33moi je l'ai souvent dit,
29:33je pense que tant qu'on n'a pas
29:34touché le fond de la piscine,
29:36on n'a pas compris
29:37ce qui nous arrive.
29:37C'est-à-dire que globalement,
29:38on est en train de couler,
29:39mais on est persuadé
29:39qu'on va avoir un moment
29:40où on va respirer.
29:41C'est le Titanic,
29:50qui commence à comprendre
29:51que c'est grave
29:52et je pense qu'on finira
29:53par réagir,
29:54mais je pense qu'il faudra
29:55quand même malheureusement
29:56passer par la case noyade totale.
29:59Voilà, vraiment crash
30:00où là on comprendra
30:01la gravité de la situation.
30:02Merci beaucoup Philippe
30:03de vous avoir appelé
30:04depuis quand 0,826,
30:06300, 300.
30:07Bon, l'État, là,
30:08visiblement,
30:09dans ces dernières semaines,
30:10a été créatif,
30:11parce qu'on pose
30:11différentes solutions
30:12sur la table
30:12et c'est aussi pour ça
30:13que vous êtes là,
30:14Marc Toiti.
30:15Ces premières solutions,
30:16on l'a esquissé,
30:18c'est le retour
30:19de la taxe d'habitation.
30:20Évidemment,
30:20qu'on n'appelle pas ça ainsi.
30:22On dit une contribution modeste,
30:25alors qu'on rappelle
30:26qu'Éric Lombard en tête,
30:27ministre de l'économie,
30:28Amélie de Montchalin,
30:28ministre des Comptes publics,
30:29on dit, attention,
30:30si on fait tous ces projets
30:31qu'on lance,
30:32ce sera sans augmentation d'impôts.
30:33Et la ministre de la vie
30:34de Juliette Méadelle,
30:35qui était notre invitée
30:36tout à l'heure sur Sud Radio,
30:37a dit, quand même,
30:38je ne suis pas favorable.
30:39Donc, comment expliquer
30:40encore aujourd'hui
30:40que c'est quoi ?
30:42Est-ce que ce n'est pas
30:42non plus une question
30:43de génération politique ?
30:44François Rebsamen,
30:44sans lui faire insulte,
30:46on va dire,
30:46habitué du paysage politique,
30:48peut-être éléphant
30:49du parti socialiste,
30:51est-ce que ce n'est pas aussi
30:52un réflexe de vieux socialistes ?
30:55Disons le mot,
30:56c'est un véritable scandale.
30:57Nous sommes encore une fois
30:58le pays où il y a
30:59le plus d'impôts et de taxes
31:00par rapport à notre richesse.
31:02Et que pensent nos dirigeants ?
31:03Parce que c'est ce qu'ils pensent
31:04au fond d'eux.
31:05Encore augmenter.
31:05Non, on va encore augmenter.
31:06Mais ce n'est pas sérieux.
31:08On ne peut pas continuer comme ça.
31:08Mais surtout,
31:09est-ce que c'est la taxe d'habitation ?
31:10Rappelez-nous,
31:10combien ça a rapporté ?
31:11Pourquoi on l'a supprimé ?
31:12Le problème,
31:13c'est que finalement,
31:14on l'a supprimé justement
31:15notamment pour les Français,
31:17locataires notamment,
31:19mais également propriétaires.
31:20Mais les propriétaires,
31:21on a transféré
31:22sur la taxe foncière.
31:24Donc la taxe foncière
31:24qui a justement
31:25beaucoup plus augmenté.
31:26Et donc finalement,
31:26ça a corrigé.
31:27Donc aujourd'hui,
31:28c'est le Français moyen
31:29qui va payer effectivement
31:30si on met encore une contribution.
31:32La semaine dernière,
31:33rappelez-vous,
31:33c'était sur les retraités.
31:35Quand on dit effectivement
31:36on va supprimer l'abattement
31:36de 10% sur les retraités,
31:38ça équivaut à quoi ?
31:40Une augmentation des impôts finalement.
31:42Donc vous voyez,
31:42on essaye de trouver,
31:43comme évidemment,
31:44on a promis
31:44qu'on n'allait pas augmenter les impôts,
31:46alors on essaye de trouver
31:47un subterfuge.
31:48Et moi,
31:48ma crainte,
31:49c'est que dans quelques,
31:50vous allez voir,
31:50dans quelques semaines,
31:51on va nous dire,
31:52bon ben finalement,
31:53ah bah tiens,
31:53il y a beaucoup d'épargne en France.
31:54Pourquoi pas en préempre ?
31:55Vous dites ça,
31:56ça a déjà été un peu
31:57certains députés y pensent
31:58ou certains politiques
31:59y ont déjà pensé.
32:00Oui, mais ils l'ont pas encore fait
32:00parce qu'ils n'osent pas.
32:01Mais ça va arriver.
32:02Donc moi, je dis non.
32:03Je dis ça,
32:04pour moi,
32:04c'est un véritable scandale.
32:07Un scandale d'État.
32:08Commençons d'abord
32:09par réduire la dépense publique.
32:11Arrêtons de faire payer les Français.
32:13Les Français,
32:14ça fait des décennies
32:15qu'ils se serrent la ceinture.
32:16Donc maintenant,
32:17c'est à l'État
32:17et la puissance publique globale
32:19à se serrer la ceinture.
32:20Ce n'est pas effectivement
32:21aux Français
32:22qui ont déjà été mis
32:23à contribution
32:24de trop nombreuses points.
32:250,826, 300,
32:27300,
32:27faites comme Claude
32:28du côté de Perpignan.
32:29Bonjour Claude.
32:30Oui, bonjour à toute l'équipe.
32:32Et je voudrais dire,
32:32c'est toujours rafraîchissant
32:34d'entendre Marc Toiti.
32:35Merci Claude.
32:35Mais bien sûr.
32:36Mais c'est pour ça
32:36qu'on a besoin d'une heure avec lui.
32:38Oui, je suis 1000% d'accord
32:40avec ce qu'il a dit.
32:41Et moi, je voudrais revenir
32:42sur le fait
32:43qu'il faut vraiment affirmer
32:44que de manière indolore,
32:47on peut réduire
32:48le nombre global
32:49des agents
32:49travaillant pour l'État
32:50ou les collectivités
32:51en utilisant
32:52les départs en retraite.
32:54Vous avez rappelé
32:55que Sarkozy
32:56en avait parlé
32:57mais qu'il ne l'avait pas fait.
32:58François Fillon
32:59avait pour programme
33:00de faire petit à petit
33:01dans la durée
33:02réduire de 500 000 emplois
33:04l'emploi public.
33:06Et je veux dire
33:07que ça,
33:08ils étaient sur la même ligne
33:09en fait.
33:10Alors en revanche,
33:11moi je voudrais souligner
33:11quand même
33:12que dans la période
33:13qui a suivi,
33:14c'est-à-dire que du temps
33:14de François Hollande,
33:15il faut se rappeler quand même
33:16que sous l'impulsion
33:18du sénateur Valigny,
33:20on a expliqué
33:21que la fusion des régions
33:22allait faire des économies
33:24de 5 à 10%.
33:25– Oui,
33:26on a bien vu
33:26comment ça a terminé.
33:27– On a vu.
33:29Et alors,
33:30l'autre problème
33:31sur lequel il faut regarder
33:32un peu,
33:33moi je me souviens
33:34quand Emmanuel Macron
33:35est arrivé
33:35et qu'il a puisé
33:36sa force politique
33:37dans les gens
33:38qui avant
33:39travaillaient à l'extérieur
33:40ou dans le privé,
33:41ce qui serait bien
33:42c'est de dire
33:43au fond,
33:44au terme d'un mandat politique,
33:46on ne va pas se caser
33:47dans un comité théodule
33:48grassement payé
33:50par les impôts des Français,
33:51on retourne là
33:52d'où on vient,
33:52c'est que la politique
33:54c'est un passage
33:54au service de la France
33:56et des Français
33:57et ce n'est pas une carrière
33:58et là je crois
33:59que sur ce point-là
34:00et alors je voudrais rajouter
34:01aussi que
34:02dans les décisions imbéciles
34:03qui ont beaucoup coûté
34:04à l'État,
34:05moi l'archétype
34:06c'est la fermeture
34:07de Fessenheim.
34:08– Ah bah bien sûr,
34:09le nombre de projets publics
34:10dans lesquels on investit
34:11et qu'on torpille.
34:12– On vient ça coûter
34:12aux Français,
34:13je veux dire
34:13et aujourd'hui
34:13on est encore en train
34:14de financer
34:15les énergies renouvelables
34:17dont on n'a plus besoin.
34:18Je veux dire que
34:19il y a...
34:19– On en parlera demain
34:20à 13h, Claude.
34:21– Voilà, merci beaucoup.
34:22– Vous pouvez...
34:24Alors préparez déjà
34:25le téléphone 0826-300-300
34:26vous pouvez...
34:28Vous allez pouvoir
34:29nous rappeler demain
34:30parce qu'on se dit aussi
34:31qu'avec les débats
34:31actuellement au Parlement
34:33sur la politique énergétique
34:34on a quand même besoin
34:35un peu comme sur les dépenses
34:36de l'État
34:36d'y voir clair.
34:38Merci beaucoup Claude
34:38de nous avoir appelé
34:39au 0826-300-300
34:41c'est juste ce qu'il dit aussi
34:42c'est-à-dire que les politiques
34:43c'est ce que vous disiez
34:43un peu tout à l'heure
34:44si vous voulez
34:44sur le fonctionnement
34:46dont ils ont bénéficié
34:47entretiennent un système
34:49ils évoluent
34:50et l'idée que la politique
34:51n'est qu'un passage
34:52en réalité
34:53n'est pas dans la tête
34:54de nos dirigeants du tout.
34:55– Il faut être très honnête
34:55Claude l'a dit d'ailleurs
34:56le seul, à ma connaissance
34:57j'ai 30 ans de métier maintenant
34:59mais le seul qui a vraiment osé
35:01s'en prendre justement
35:02à cette sphère publique
35:02à réduire la dépense publique
35:04c'était François Fillon.
35:05Et comme par hasard
35:06on ne l'a pas laissé faire.
35:07On ne l'a pas laissé faire.
35:08Donc c'est ça
35:09le vrai enjeu aujourd'hui
35:10et finalement il a été remplacé
35:12par Emmanuel Macron
35:13entre guillemets
35:13qui lui est un haut fonctionnaire
35:15inspecteur des finances
35:19– Mais pourtant dans son programme
35:21rappelez-vous
35:21– Non, non, c'est complètement faux
35:23c'est pas vrai
35:23je ne veux pas trop raconter
35:25parce qu'il y a des trucs
35:26un peu confidentiels
35:26mais il n'a jamais eu
35:28de volonté politique
35:29de réduire la dépense publique
35:30voilà
35:31ça je peux vous garantir
35:31– C'est-à-dire qu'en fait
35:32c'était seulement une affirmation
35:34parce que ça faisait bien
35:35mais ce n'était pas le fond
35:35– Quand François Bayrou
35:36vous a dit
35:36quand il a présenté son budget
35:37oui on va faire des économies
35:39mais par contre
35:40les dépenses publiques
35:41c'est les chiffres
35:42du budget
35:43ont augmenté
35:44de 4,6%
35:46c'est écrit dessus
35:47c'est écrit dessus
35:49c'est le double de l'inflation
35:50et tout le monde dit
35:51ah non il y a des économies
35:52mais non les dépenses publiques
35:53continuent d'augmenter
35:54même hors inflation
35:55elles augmentent de 2,1%
35:56donc ça montre bien
35:58que même quand on vous dit
35:59on réduit les dépenses
36:00c'est faux
36:01en fait elles augmentent moins
36:02que ce qui était prévu
36:03mais elles augmentent quand même
36:04donc pour ça
36:05il faut une vraie volonté politique
36:06et même encore aujourd'hui
36:08je n'en vois pas
36:10des politiques
36:11qui ont peut-être les moyens
36:12– On a encore un quart d'heure
36:13pour la trouver
36:14Marc-toi-t-il
36:14la volonté politique
36:16– Non mais la volonté
36:16encore une fois
36:17il faut aujourd'hui
36:18que nous ayons des dirigeants
36:20qui veulent être président
36:21ou autre
36:22qui disent voilà
36:23moi je vais m'engager
36:24à réduire la dépense publique
36:26et également
36:27sans toucher également
36:28je dirais
36:29au niveau de vie des français
36:30parce que c'est ça
36:31qui inquiète les français
36:31on peut baisser la dépense publique
36:34sans toucher au niveau de vie des français
36:35c'est le parler vrai
36:36de Marc-toi-t-il
36:37que vous entendez uniquement
36:38sur Sud Radio
36:38on a encore un quart d'heure ensemble
36:400826 300 300
36:41justement pour venir aussi
36:43alimenter ce débat
36:44échanger avec nous
36:45application de Sud Radio
36:46et standard
36:47on se retrouve dans quelques instants
36:48Sud Radio
36:51midi 14h
36:52Maxime Liedot
36:53sans réserve
36:54les dernières lignes droites
36:57c'est l'équivalent du dessert
36:58pour ceux qui sont actuellement
36:59au déjeuner
37:00on est toujours avec
37:00Marc-toi-t-il
37:01on n'a pas été servi
37:02qu'est-ce qui se passe ?
37:02ça arrive
37:02c'est la surprise
37:03c'est le buffet
37:04parce qu'en fait
37:04il est tellement immense
37:05ici à Sud Radio
37:06que quand on sort du studio
37:07c'est toute une préparation
37:08économiste
37:09Marc-toi-t-il
37:10conseiller économique
37:10chez Itoro
37:11et on fait le tour
37:12avec vous
37:12de ces annonces
37:13visiblement
37:14parce que ça y est
37:14l'Etat se réveille
37:15enfin
37:15il faudrait trouver
37:1640 milliards
37:17et la discussion
37:18en antenne
37:19est quand même
37:19très intéressante
37:20et je vous invite
37:20à nous rejoindre
37:210826 300 300
37:23au standard
37:23ou sur l'application
37:24Sud Radio
37:25c'est la conscience
37:26tout d'un coup
37:26les gens
37:27de plus en plus
37:28depuis combien de temps
37:28vous l'estimez
37:29ont conscience
37:30ça y est
37:30que l'Etat est obèse
37:31que le gaspillage
37:32est absolument omniprésent
37:33et le nombre
37:34de comités
37:35organismes
37:37sections à droite
37:38à gauche
37:38qui ne servent
37:39mais alors
37:39à rien
37:40de chez rien
37:40de chez rien
37:41c'est ça qui est rassurant
37:42c'est que
37:42ça va 30 ans de métier
37:44mais c'est vrai
37:44que depuis une dizaine d'années
37:46j'ai vu quand même
37:46une sorte de basculement
37:48alors il y a eu
37:49la période Covid
37:50où là
37:50on était dans un autre monde
37:52on a cru que l'argent magique
37:53tombait du ciel
37:53etc
37:54puis là on se rend compte
37:55des erreurs
37:55portez-vous compte quand même
37:57la dette publique française
37:59a augmenté de quasiment
37:591000 milliards d'euros
38:01depuis 2019
38:031000 milliards d'euros
38:04et sur la même période
38:05le PIB français
38:07a augmenté
38:07de 550 milliards
38:09c'est à dire
38:09il manque 450 milliards
38:11c'est que
38:11si j'augmente ma dette
38:12et que mon PIB
38:13ma richesse
38:14augmente comme ma dette
38:15on dit bon allez
38:15au diable avarice
38:16mais ce n'est pas le cas
38:17donc il y a du gaspillage clair
38:19regardez l'année dernière
38:20sur le déficit public
38:21on l'évoquait tout à l'heure
38:21où la France
38:23c'est donc le plus mauvais
38:24pays de la zone euro
38:25par rapport à la prévision
38:26initiale de Bercy
38:27de monsieur le maire
38:28à l'époque
38:29il manque 100 milliards
38:30100 milliards d'euros
38:31c'est énorme
38:32c'est à dire que
38:32moi j'ai trouvé
38:3350 milliards
38:34lui qui se vantait
38:34de gérer les comptes
38:35comme un bon père de famille
38:36100 milliards
38:36sur un compte en banque
38:37c'est rare
38:38en moins 100 milliards
38:39c'est pas tous les jours
38:39encore une fois
38:40il manque 50 milliards
38:41j'ai réussi à les identifier
38:43ça veut dire notamment
38:43à cause de la charge
38:44d'intérêt de la dette
38:45parce qu'il ne croyait pas
38:45à l'augmentation
38:46des taux d'intérêt
38:47et idem
38:48il ne pensait pas
38:49que le chômage
38:49allait rester élevé
38:51donc ça fait des dépenses
38:52plus moins de recettes fiscales
38:53mais par contre
38:54il y a 50 milliards
38:55qui manquent
39:00purement inventés
39:01on ne sait pas
39:02où ils sont
39:03donc il y a eu
39:04ce creusement du déficit
39:05qui moi me pose
39:06quand même une vraie question
39:07donc là
39:08vous voyez
39:09les français ne peuvent plus
39:11c'est à dire
39:12aujourd'hui
39:12on a manqué aux français
39:14pendant des décennies
39:15on ne peut plus continuer
39:16comme ça
39:16on a la chance justement
39:17d'avoir des médias
39:18qui disent les choses
39:19des économistes
39:20certains
39:20moi je prends des risques
39:22parce que c'est vrai
39:22que je ne peux pas raconter
39:24tout ce qui m'arrive des fois
39:25mais c'est vrai que des fois
39:26on essaye de me faire taire
39:27ou de me faire des petits problèmes
39:28mais franchement
39:29j'ai fait ma carrière
39:30j'ai peur de personne
39:32entre guillemets
39:32mais c'est dommageable
39:33non mais la volonté
39:34on va dire
39:34de tout un narratif économique
39:36qui sous prétexte
39:37qu'on est la septième puissance
39:38du monde finalement
39:38vivrait très bien
39:40le narratif selon lequel
39:41on a réindustrialisé
39:42que le taux de chômage
39:43etc
39:43c'est presque une double
39:46c'est plus qu'une visière
39:47c'est tout un casque
39:48médiéval
39:48c'est une expression
39:49c'est un mensonge éhonté
39:51vous savez
39:51je vais vous donner
39:51un chiffre très simple
39:52la France en termes de
39:54ce qu'on appelle
39:54le PIB par habitant
39:55ça veut dire la richesse
39:56par habitant
39:56donc là
39:56c'est une moyenne
39:57mais ça montre quand même
39:58un petit peu
39:58le niveau de développement
39:59d'un pays
39:59la France dans les années 90
40:02était encore onzième du monde
40:04en termes de richesse
40:05par habitant
40:05c'est pas mal
40:06les américains étaient dixièmes
40:07nous on était onzième
40:08on était même
40:09coup d'un coup
40:09avec les américains
40:10dans les années 80
40:11on était même devant les américains
40:12on était plus risqueux
40:13vous vous rendez compte
40:13c'est beau
40:14c'est pas rien
40:14aujourd'hui on est combien ?
40:16les américains
40:16ils sont cinquième
40:17aujourd'hui on est 24ème
40:1924ème
40:20alors ça c'est 2024
40:22peut-être que 2025
40:22ça sera pire
40:23mais ça ça donne une idée
40:24du déclassement
40:25mais même les français
40:27dans un dernier sondage
40:28c'est 80% des français
40:29estiment que la France
40:30est dans le déclassement
40:31donc c'est la prise de conscience
40:32dans tout ce que vous disiez
40:33les services publics
40:34l'école
40:35les hôpitaux
40:36la médecine en France
40:37on en parlait encore
40:37tout à l'heure dans l'émission
40:38c'est-à-dire que c'est le sentiment
40:40finalement de ne pas savoir
40:41où part l'argent
40:41mais c'est ça qui est dramatique
40:42c'est qu'à la rigueur
40:43qu'on ait beaucoup de dépenses publiques
40:45mais si j'ai des services publics
40:46formidables
40:47je dis bon bah ok
40:48au diable avarice
40:49finalement ça marche quand même
40:51mais aujourd'hui ce n'est plus le cas
40:52tout à l'heure on parlait du chômage
40:53taux de chômage
40:54des moins de 25 ans
40:55vous vous rendez compte
40:55on est à 21%
40:56peut-être même 30%
40:58si on prend toutes les catégories
40:59mais c'est inadmissible
41:00alors qu'on fait effectivement
41:01voilà un pléthore de Bac plus 5
41:03en histoire de l'art
41:04c'est très bien l'histoire de l'art
41:05j'adore
41:05mais les débouchés
41:06c'est pas ça qui fait tourner l'économie
41:07c'est ça
41:08et pareil aujourd'hui
41:09on nous dit
41:09on va réindustrialiser le pays
41:11attendez mais il faut être sérieux
41:13encore une fois
41:13d'abord n'oublions pas
41:15que le fait de désindustrialiser le pays
41:17c'était une volonté politique
41:18toutes les années 80-90
41:22certains s'en vantent encore aujourd'hui
41:23mais c'est très bien
41:25de vouloir réindustrialiser
41:26il faut prendre des mesures
41:27il faut réduire les impôts
41:28par exemple qui payent sur les entreprises
41:29il faut avoir un marché du travail
41:31plus fluide
41:32mais est-ce que dans ce contexte
41:33vous qui êtes très attentif
41:34à tout ce secteur économique
41:35au sens large
41:36est-ce que vous trouvez
41:37que les patrons
41:38mine de rien
41:39s'immiscent assez dans le débat
41:40moi j'ai l'impression
41:41on l'a déjà entendu aussi
41:42ici sur Sud
41:43c'est à double tranchant
41:44mais est-ce que les patrons
41:45prennent vraiment part
41:46on entend toujours un peu les mêmes
41:47Patrick Pouyanné du côté de Total
41:48Bernard Ranaud du côté d'LVMH
41:50mais est-ce qu'ils ne s'engagent pas
41:52finalement avec encore
41:54aujourd'hui un peu trop de frilosité
41:55ça commence à changer quand même
41:56parce que
41:57si on prend les déclarations
41:58de Bernard Ranaud
41:58qui est quelqu'un de très timide
42:00généralement très réservé
42:01moi ça m'a presque choqué
42:02parce que je le connais depuis très longtemps
42:03et c'est vrai que là
42:04je ne m'attendais pas
42:05à ce qu'ils disent effectivement
42:06de telles phrases
42:06qui sont quand même assez dures
42:08mais à l'arrière
42:09ça c'est les grandes entreprises
42:10donc les entreprises
42:11oui mais on sait très bien
42:12que derrière
42:12c'est des PME
42:13derrière des TPE
42:14qui travaillent sur tout le territoire
42:15ce qui me gêne
42:15effectivement aujourd'hui
42:16c'est tout notre tissu de PME
42:19de petites entreprises
42:19ou là
42:20qui sont encore
42:21mal vues entre guillemets
42:22encore une fois
42:22la culture de l'huile des classes
42:23alors que la plupart
42:24des chefs d'entreprise
42:25regardez on a des défaillances
42:26d'entreprises
42:27qui atteignent des sommets historiques
42:28donc là malheureusement
42:29il faut valoriser
42:30nos entreprises
42:31ce sont les entreprises
42:32qui créent des emplois
42:33bien entendu
42:34et donc voilà
42:34il faut réconcilier les français
42:36avec l'économie
42:36ce que j'essaye de faire
42:37depuis des années
42:38et malheureusement
42:39ça ne marche pas toujours
42:39mais globalement
42:41il faut continuer
42:41moi je note vraiment
42:43je le vois dans les conférences
42:43que je fais en province
42:44ou ailleurs
42:45je vois qu'on a
42:46c'est en train d'évoluer
42:47c'est en train de changer
42:48et donc vous savez
42:49je pense que les dirigeants français
42:50ils en sont conscients
42:52ils en ont un peu peur
42:52ils paniquent un peu
42:54ils lancent à chaque fois
42:55des ballons d'essai
42:57ils disent
42:57ah bah tiens
42:57peut-être là
42:58on va faire les retraites
42:59ah bah non
43:00on va peut-être réduire là
43:00ils sont un petit peu
43:01dans la panique
43:02parce qu'ils se rendent compte
43:03que les français
43:04sont conscients
43:05de la gravité de la situation
43:06donc on ne peut plus
43:07continuer de mentir
43:08comme ça aux français
43:09donc maintenant
43:10moi j'attends effectivement
43:11des futurs peut-être
43:12dirigeants politiques
43:13qui auront le courage
43:14de dire voilà ce qu'on va faire
43:16pour réformer le pays
43:17encore une fois
43:18parce qu'on parle
43:19de l'Argentine
43:20la plus
43:21tous les pays européens
43:22l'ont fait
43:22tous
43:23tous
43:23Espagne, Portugal, Italie
43:25Italie, etc
43:26donc on n'est pas plus bêtes
43:27que les autres
43:28pourquoi nous
43:28nous n'arrivons pas
43:29alors vous savez
43:29quand on est français
43:30on est mieux que les autres
43:30le sentiment de se croire
43:31non parce qu'on ne dit pas
43:32les choses
43:33parce qu'on est dans
43:34le déni permanent
43:35rendez-vous compte
43:36encore une fois
43:36nos dirigeants
43:38nous disent encore
43:38ça y est
43:38ce sont les 30 glorieuses
43:39la France
43:40vraiment
43:40on a une croissance
43:41très forte
43:43de bosser le 1er mai
43:44donc si vous voulez
43:44le discours n'est pas
43:45c'est un global
43:47c'est-à-dire qu'il faut redonner
43:48je dirais
43:49de la respiration
43:50à notre pays
43:51et moi j'ai fait
43:52des simulations
43:52très simples
43:53notamment pour baisser
43:54les dépenses publiques
43:54de 50 milliards d'euros
43:55minimum par an
43:57et également de baisser
43:58les impôts
43:59de 50 milliards d'euros
44:00et donc là
44:01tous les français
44:01vont en avoir
44:03je dirais
44:04le bénéfice
44:04entre guillemets
44:05parce qu'il faut savoir
44:06qu'aujourd'hui
44:06on a un pouvoir d'achat
44:07qui est très très compliqué
44:08qui est très faible
44:09l'inflation
44:10elle est toujours là
44:11malheureusement
44:11elle est moins forte
44:13elle pèse toujours
44:14dans le port de monnaie
44:15continue d'augmenter
44:16moi je pense qu'il faudrait
44:17que nos dirigeants
44:17aillent faire leur course
44:18dans un super marché
44:20ouais non mais ça serait bien
44:21parce qu'on se rend compte
44:22leur demander d'être
44:23dans la vraie vie
44:23c'est pas possible
44:24mais ça serait important
44:25c'est une idopie
44:26oui pour qu'ils se rendent compte
44:29ni de rien
44:29qu'au quotidien
44:30c'est une épreuve colossale
44:31et encore une fois
44:31nos français aujourd'hui
44:32ils ont cette difficulté
44:33économique, financière
44:35donc il faut leur donner
44:35du pouvoir d'achat
44:36il faut réduire effectivement
44:37les impôts
44:38par exemple vous voyez la CLG
44:39vous voyez ça aussi
44:39c'est l'arnaque du sec
44:41mais oui la CLG
44:42qui devait être temporaire
44:43non c'est la CRDS
44:44qui devait être temporaire
44:44mais la CRDS
44:45c'était 1% à la base
44:46créé par Michel Rovers
44:47en 1991
44:48maintenant on est à 9%
44:49et si vous prenez
44:50sur l'Épale
44:51on est à 17%
44:52la CRDS pareil
44:53ça c'était Juppé
44:54qui l'avait faite
44:55ça devait être temporaire
44:56c'était donc en 1996
44:57on est en 2025
44:59c'est toujours là
45:00et ça va continuer
45:00vous voyez que
45:01faire attention
45:02on a cette tentation
45:03d'augmenter en permanence
45:04les impôts
45:05et donc les français
45:05aujourd'hui payent tout ça
45:06et donc il faut
45:07réduire justement
45:09cette pression
45:10qui pèse sur les français
45:10pour redonner du pouvoir d'achat
45:12Le Parlez Vrai
45:12de Marc Toiti
45:13sur Sud Radio
45:14pendant une heure
45:14merci beaucoup
45:15d'avoir été avec nous
45:16votre chaîne YouTube
45:19je la rappelle
45:19en plus de celle de Sud Radio
45:20bien sûr
45:21sur laquelle le répli
45:21de cette émission
45:22sera installé
45:23votre chaîne YouTube
45:24Marc Toiti TV
45:25justement pour retrouver
45:26ce franc-parler
45:26les nombreuses perspectives
45:27et les nombreuses analyses
45:28que vous développez
45:29économistes et conseillers économiques
45:31chez Itoro
45:31habitués de ce micro
45:33merci beaucoup
45:340800 26 300 300
45:36merci de nous avoir appelés
45:37et d'avoir participé
45:38on se retrouve demain
45:39et ça jusqu'à la fin
45:40de la semaine
45:40même heure
45:41même radio
45:42ouf
45:43– Sous-titrage FR 2021

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