Le procès de dix personnes accusées d'avoir pris part au braquage de la milliardaire américaine en 2016 à Paris s'ouvre ce lundi 28 avril. Il devrait durer quatre semaines. Un procès hors norme par son retentissement international et la nature des accusés: des hommes décrits comme des "papys braqueurs" impliqués dans un braquage rocambolesque.
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00:00Un séjour à Paris qu'elle n'oubliera jamais.
00:02Le soir du 2 octobre 2016, la star de télé-réalité Kim Kardashian
00:06est présente lors de la Fashion Week dans la capitale.
00:09Après avoir assisté au défilé Givenchy,
00:11elle rentre au No Adresse, un très confidentiel hôtel de luxe
00:15situé près de la place de la Madeleine.
00:17A 2h du matin, 5 hommes déguisés en agents de police
00:20se retrouvent devant l'hôtel particulier.
00:23Munis de faux brassards et armes au poing,
00:25les malfaiteurs se font ouvrir la porte cochère.
00:27Munis Abbas, l'un d'entre eux, raconte sa version des faits
00:30dans un livre paru en 2021.
00:33Une fois qu'on est rentré, on a maîtrisé le concierge
00:35et ensuite je suis resté en bas pour accueillir la clientèle.
00:38Une partie des braqueurs pénètrent dans le duplex
00:40qu'occupe Kim Kardashian.
00:42Ils la menacent, puis s'emparent de très luxueux bijoux.
00:45Laissant la milliardaire ligotée dans sa baignoire,
00:47ils enfourchent des vélos pour repartir.
00:50En une dizaine de minutes, ils ont mis la main
00:52sur l'équivalent de 9 millions d'euros,
00:54dont 7 bagues de fiançailles.
00:56Mais dans leur fuite, les voleurs laissent tomber
00:58une partie des bijoux sur le trottoir.
01:01Un amateurisme qui permet aux enquêteurs
01:03de les interpeller trois mois plus tard.
01:06Parmi leurs surnoms, Omar le Vieux,
01:08ou encore Nérapé.
01:10Une bande de papys, alors âgés de 60 à 72 ans,
01:13bien connus des services de police.
01:16Détruants à l'ancienne, selon un de leurs amis.
01:18C'est un petit peu ces personnages d'avant
01:21qui faisaient un peu de, je dirais, en dehors de la loi,
01:26mais toujours avec bonne humeur.
01:28Il n'y avait rien de tragique.
01:30Sur les 12 hommes renvoyés devant la cour d'assises de Paris,
01:33deux ne seront pas jugés.
01:35Le premier pour souci de santé,
01:37l'autre en raison de son décès survenu le mois dernier.