Le journaliste Karim Maloum réagit à la déclaration de Jordan Bardella: «Un peu partout, on a des choix numéro deux. On va arriver dans une élection présidentielle avec des personnalités pas très fortes, qui n'ont pas de programme.»
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00:00On est en 2025, on vit des moments, des crises tous les jours, je ne sais pas comment on va arriver en 2027.
00:07Pour l'instant, Mme Le Pen, elle est présumée innocente, parce qu'elle a fait un recours.
00:12Je trouve cette déclaration, il y aura certainement des législatives anticipées, il y aura des municipales dans neuf mois.
00:22Vous la trouvez prématurée, cette déclaration ?
00:24Moi, personne, la troupe, vraiment même pas seulement prématurée, n'est pas à l'ordre du jour.
00:29Au fait, il doit gagner les deux élections. Il y aura les législatives, les municipales et plus.
00:34Il y a une raison, pourquoi maintenant alors ?
00:36J'ai l'impression, cette élection qui va avancer en 2027, c'est une élection du deuxième choix.
00:45Au fait, le président de la République ne va pas se représenter, donc on a quelqu'un qui vient, un deuxième, je ne sais pas.
00:49Madame Le Pen, paraît-il, mais il a toutes ses chances, parce qu'elle est présumée innocente, on ne peut pas dire qu'elle ne sera pas candidate.
00:57C'est le choix numéro deux.
00:58Un peu partout, on a des choix numéro deux, c'est-à-dire qu'on va aller dans une élection présidentielle avec des personnalités pas très fortes.
01:04Ils n'ont pas de décès, ils n'ont pas de programme, ils n'ont pas d'aider fort à présenter à la fronte.
01:08J'ai l'impression qu'on va avoir l'élection présidentielle la plus faible de la Ve République.
01:13C'est le choix numéro deux.
01:19Sous-titrage Société Radio-Canada