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00:00:00Le Grand Rendez-Vous de l'Immobilier par Radio Imo et Capital, une émission présentée par Christine Lejoux et Sylvain Lévy-Valancy.
00:00:13Bonjour les amis, voilà c'est le numéro 64 de notre Grand Rendez-Vous de l'Immobilier.
00:00:18Tous les mois sur Capital et sur Radio Imo, on décrypte pour vous l'actualité immobilière, le logement.
00:00:25C'est vraiment la dent creuse en ce moment et c'est un vrai sujet pour tous les Français.
00:00:28Et voilà, bienvenue dans notre Grand Rendez-Vous, toujours accompagnée de celle avec laquelle nous commettons cette émission tous les mois.
00:00:36Bonjour Christine Lejoux.
00:00:37Bonjour Sylvain.
00:00:38Comment ça va aujourd'hui ?
00:00:39Très bien, impeccable, merci beaucoup.
00:00:40Alors on va parler du marché, du neuf aujourd'hui, un vrai sujet.
00:00:44Oui, un vrai sujet parce qu'on a une crise de l'immobilier d'une ampleur inédite depuis déjà deux ans et demi
00:00:49et qui frappe notamment le marché immobilier résidentiel neuf.
00:00:54Depuis plusieurs années, on ne construit pas assez de logements en France.
00:00:58C'est ajouté la crise des taux de crédit qui ont flambé, quadruplé en deux ans.
00:01:02Du coup, en 2025, est-ce que ce sera enfin la reprise du marché de l'immobilier neuf ?
00:01:08Est-ce que les Françaises et les Français peuvent se reprendre à espérer de faire construire leur logement ?
00:01:14Nous aurons des éléments de réponse tout à l'heure avec Grégory Monod, le président du Pôle Habitat de la Fédération Française du Bâtiment, qui sera notre invité.
00:01:21D'ailleurs, une personnalité qui ne mâche pas ses mots, ça promet.
00:01:25Dans le sommaire de l'émission également, comme vous le savez les amis, tous les mois, on reçoit les experts qui viennent répondre à vos questions.
00:01:32Ils sont avocats, ils sont agents immobiliers.
00:01:34Ils peuvent être également notaires.
00:01:35On parlera du marché locatif notamment.
00:01:37Vous êtes toujours avec nous dans cette 64e édition.
00:01:41C'est parti !
00:01:42L'actu de l'immobilier
00:01:44Voilà, vous êtes dans notre 64e édition du Grand Rendez-vous de l'immobilier avec nos amis de Capital.fr et Radio IMO.
00:01:56Chaque mois, on décrypte l'actualité.
00:01:58On commence par un petit édito.
00:01:59On vous dresse un peu le portrait de l'actualité.
00:02:03Ce n'est pas toujours simple de s'y retrouver.
00:02:05On va commencer avec la maison individuelle.
00:02:07Est-ce que c'est un rêve qui peut redevenir, on a l'impression, réalité pour les Français qui plébiscite d'ailleurs la maison individuelle, Christine ?
00:02:14Alors, déjà c'est un rêve.
00:02:16Ça, c'est une certitude parce que depuis des années, quelles que soient les évolutions réglementaires, législatives, environnementales,
00:02:24quand on demande aux Français quel est leur idéal de logement, la plupart d'entre eux répondent la maison individuelle.
00:02:29Et de préférence, la maison individuelle neuve, parce qu'a priori, ça veut dire qu'on n'aura pas besoin de faire de travaux avant plusieurs années,
00:02:36parce qu'a priori, une maison neuve, c'est synonyme de consommation énergétique assez faible.
00:02:43Le problème, c'est que ce rêve de la maison individuelle, de nos concitoyens, du plomb dans l'aile depuis quelques années,
00:02:50notamment pour des contraintes environnementales qui se défendent complètement.
00:02:54On a un défi avec la transition écologique et notamment la réduction de l'artificialisation des sols.
00:03:03Pour respecter cet objectif, en matière de construction de logements, ça implique plutôt de surélever des bâtiments existants
00:03:10que de construire des papillons de façon éparpillée un peu partout sur le territoire.
00:03:16Et d'ailleurs, ce n'est pas un hasard si l'an dernier, le gouvernement a rendu les maisons individuelles neuves, inéligibles aux prêts à taux zéro.
00:03:23Ce fameux prêt sans intérêt, aidé par l'État, est bien utile pour les personnes qui achètent leur logement pour la première fois.
00:03:29Bien sûr, les premiers accidents qui sont un peu les victimes, qui ont été les victimes de cette crise,
00:03:33on a l'impression que ça repart un peu, mais Christine, cette exclusion du PTZ, elle a donné le coup de grâce à la vente de maisons individuelles.
00:03:39On voit, c'est un marché qui s'est littéralement effondré.
00:03:43Marché des constructeurs de maisons individuelles, on en parlera d'ailleurs tout à l'heure avec Grégory Monod,
00:03:49avec la crise qui a été vraiment, il y a une vraie corrélation avec la flambée des taux
00:03:55et une politique du gouvernement qui clairement n'est pas favorable à la construction de maisons individuelles.
00:04:02Absolument, et ça, ça se voit vraiment dans les chiffres.
00:04:04L'année dernière, les ventes de maisons individuelles ont chuté de 13% en France par rapport à 2023,
00:04:10selon les chiffres du Pôle Habitat de la Fédération Française du Bâtiment,
00:04:13pour tomber à 50 800 unités. 50 800, c'est pas beaucoup.
00:04:21Quand on sait qu'en 30 ans, on a, en 40 ans, la population française a cru de plus de 16 millions d'habitats,
00:04:28que les phénomènes de décohabitation ont fait exploser la demande de logements
00:04:32et que la majeure partie de notre territoire est construite avec du logement individuel,
00:04:36de la maison individuelle, du pavillon, du lotissement.
00:04:38C'est ça, et 50 800, c'est moitié moins que la moyenne annuelle des 20 dernières années,
00:04:44c'est un plus bas historique, et ça alimente un cercle vicieux,
00:04:48c'est-à-dire quand les constructeurs de maisons individuelles et les promoteurs immobiliers vendent moins,
00:04:54logiquement, ils déposent moins de demandes de permis de construire.
00:04:58Du coup, aujourd'hui, on dénombre seulement 8 mises en chantier pour 1 000 habitants,
00:05:03c'est la ratio qu'on avait dans les années 50.
00:05:05Sauf que, vous le rappeliez tout à l'heure, la demande de logements n'est plus du tout la même.
00:05:09Elle a explosé depuis les années 50, avec ces phénomènes de décohabitation, de familles recomposées.
00:05:17Et du coup, on s'achemine sans doute vers une pénurie de logements neufs dans les prochaines années,
00:05:25d'autant plus que, fauchés par cette crise, plus de 1 000 constructeurs de maisons individuelles
00:05:30ont dû engager une procédure d'insolvabilité ou de sauvegarde ou de redressement judiciaire,
00:05:37voire même de liquidation judiciaire l'année dernière.
00:05:40Côté promoteurs, ce n'est pas mieux.
00:05:42On a de grands noms de la promotion qui font face à de sérieuses difficultés financières.
00:05:46Et du coup, ils licencient et on va se retrouver avec moins de bras pour construire les logements
00:05:53quand la demande de logements neufs repartira pour de bon.
00:05:56Alors, vous avez absolument raison, puisque finalement, et les amis, vous qui nous écoutez,
00:06:02vous le savez, trouver un logement en location, c'est une galère absolue.
00:06:07Essayer de trouver un terrain qui coûte cher, faire construire, c'est aussi une autre galère.
00:06:12Surtout qu'on n'est pas sûr que le constructeur va aller au bout du chantier
00:06:15et qu'il se retrouve en caracte, puisqu'effectivement, c'est toute une industrie qui a été mise à genoux
00:06:19par une politique, parce qu'il faut être bien clair là-dessus, c'est la politique de ce gouvernement
00:06:24et des gouvernements précédents, depuis qu'Emmanuel Macron a pris le pouvoir en France,
00:06:29qui a conduit finalement à cette situation dramatique.
00:06:35On va donner quand même une petite éclaircie.
00:06:37Le dernier trimestre 2024, et c'est vrai qu'on l'a vu, on a vu très frémissement,
00:06:42avec un grand frémissement, petit frémissement, comme on voudra le dire,
00:06:46la vente de maisons individuelles rebondit d'environ 17,3%,
00:06:51grâce notamment à l'amélioration des conditions de financement,
00:06:55mais aussi, on voit bien que le gouvernement, avec la nouvelle ministre du Logement,
00:06:59Valérie Létard, qui, je le répète, même si on n'est pas toujours favorable à l'exécutif,
00:07:04est certainement l'une des meilleures ministres du Logement que nous ayons eues,
00:07:07depuis Jean-Louis Borloo, Besson, Périssol et Maynuri, et d'autres.
00:07:14Est-ce que ça se confirme, cette reprise ?
00:07:17Alors ça, justement, c'est une question qu'on posera tout à l'heure à Grégory Monod,
00:07:21mais le fait est que les conditions de financement, et ça c'est très important,
00:07:25se sont considérablement améliorées.
00:07:26Les taux de crédit ont baissé d'environ un point en l'espace d'un an.
00:07:30Ils étaient à plus de 4% à l'automne 2023.
00:07:32Ça suffit pour repartir en achat, quoi.
00:07:33Oui, aujourd'hui, pour un crédit sur 20 ans, on est à 3,20%.
00:07:37C'est des taux qu'on a connus en 2017, c'est gérable.
00:07:44Et puis, on parlait tout à l'heure du prêt à taux zéro.
00:07:48Eh bien, on a une bonne nouvelle, parce qu'à l'initiative de Valérie Létard,
00:07:52la ministre du Logement, depuis le 1er avril dernier,
00:07:55les maisons neuves sont de nouveau éligibles au prêt à taux zéro.
00:07:59Au PTZ, absolument.
00:08:01On revient à...
00:08:02La version d'avant 2004 du PTZ.
00:08:04Mais oui, on revient...
00:08:042024, par exemple.
00:08:05Absolument, on revient à une version antérieure.
00:08:08Du coup, mécanisme gagnant, baisse d'un...
00:08:11Alors, c'est à peu près 50, 100 points de base de baisse.
00:08:14Oui, de baisse des taux de crédit.
00:08:16Donc, tout de suite, ça le resolvabilise.
00:08:17Exactement.
00:08:18En fait, ça fait passer au cordeau les dossiers.
00:08:19Oui.
00:08:20Et le PTZ...
00:08:21Qui fonctionne comme un apport pour les clients accédants.
00:08:23Non, mais c'est l'apport.
00:08:24C'est l'apport, exactement.
00:08:25En plus, il y a des conditions...
00:08:26Je crois que c'est sous conditions de ressources.
00:08:27Ah, c'est sous conditions de ressources, tout à fait.
00:08:32C'est une structure qui bonifie, qui essaye d'attirer les clients.
00:08:36Des banques aussi, qui double le préatôt zéro.
00:08:38Voilà, il faut savoir que c'est frugal en termes de consommation énergétique,
00:08:41que les travaux sont de meilleure qualité,
00:08:44que les matériaux sont de meilleure qualité.
00:08:46Donc, c'est gagnant pour tout le monde, finalement.
00:08:49Absolument.
00:08:49Et puis, la cerise sur le gâteau, c'est que parallèlement,
00:08:52depuis le 1er avril également, le préatôt zéro est étendu à tout le territoire français.
00:08:56Il n'est plus circonscrit, comme l'an dernier, aux zones dites tendues,
00:09:00où l'offre de logement est très inférieure à la demande.
00:09:04Et autre bonne nouvelle pour la maison individuelle,
00:09:06on parlait tout à l'heure de la lutte contre l'artificialisation des sols.
00:09:09Il y a une proposition de loi portée par des sénateurs,
00:09:13la proposition de loi TRACE,
00:09:15pour trajectoire de réduction de l'artificialisation concertée avec les élus locaux.
00:09:20Ce n'est pas très glamour, je vous l'accorde.
00:09:22Bienvenue en France.
00:09:23Voilà, mais cette proposition de loi sénatoriale,
00:09:26elle assouplit considérablement l'objectif de lutte contre l'artificialisation des sols.
00:09:31Donc, ça, c'est plutôt intéressant pour les constructeurs de maisons individuelles.
00:09:35Ce n'est pas fait pour autant.
00:09:36Ce texte doit encore être examiné par l'Assemblée nationale,
00:09:40où on a au moins deux députés qui ne sont pas trop d'accord avec cet objectif.
00:09:45Et puis, il ne faut pas oublier qu'on est à un an seulement des prochaines élections municipales.
00:09:50Et il y a un proverbe qui dit qu'un maire bâtisseur, c'est un maire battu.
00:09:55Donc, attention aux élus locaux qui pourraient, dans un souci de réélection,
00:10:02dire non, non, pas de nouveau logement dans ma commune.
00:10:07Décidément, décidément.
00:10:09En France, on a vraiment un sujet.
00:10:12Parce qu'effectivement, à un an des élections municipales,
00:10:15vous doutez bien que les maires essayent d'éviter de mettre trop de chantiers,
00:10:18trop de grues dans les rues, parce que forcément, ce n'est pas bon pour les élections.
00:10:22Et qu'après, donc, si on prend les deux dernières années,
00:10:26ce n'est pas une double peine pour les promoteurs,
00:10:29comme pour les constructeurs de maisons individuelles,
00:10:30mais c'est une triple peine.
00:10:31Parce que va s'engager aussi, après le renouvellement de l'exécutif,
00:10:35juste un an après, avec les élections présidentielles.
00:10:39Donc, on a l'impression qu'effectivement, elles tardent un peu à venir.
00:10:42Mais je vous rassure, on n'a que deux ans à tenir pour justement essayer de retrouver un peu de plus.
00:10:49Merci beaucoup, Christine, pour toutes ces précisions.
00:10:52On va parler maintenant, je vous propose qu'on parle maintenant du marché du neuf,
00:10:56de la construction, puisqu'il y a aussi un autre corollaire.
00:10:58C'est que moins de permis, donc moins de chantier, moins de chantier, moins de travailleurs.
00:11:02Donc, ça veut dire licenciement dans la chaîne du bâtiment également,
00:11:05qui elle-même doit retrouver des relais de croissance, bien évidemment.
00:11:08Il y a un autre aussi facteur qui est important, mesdames et messieurs,
00:11:12c'est la perte des compétences, malheureusement.
00:11:15Je peux vous dire que l'effondrement du marché de la construction de logements neufs
00:11:19a fait partir des compétences qui ne reviendront pas.
00:11:21Et le jour où on sera prêt pour reconstruire, pour construire,
00:11:24je peux vous dire que ça va être une galère pour recruter.
00:11:26Bref, ça ne va pas toujours être simple.
00:11:29C'est des savoir-faire qui ne s'acquirent pas en deux, trois mois.
00:11:31Absolument. À suivre le grand entretien avec notre invité,
00:11:34on va recevoir Grégory Monod, qui est président du Pôle Habitat de la Fédération française
00:11:38du bâtiment. C'est tout de suite après ça.
00:11:40La grande interview.
00:11:45Eh bien, voilà, vous êtes de retour dans le grand rendez-vous de l'immobilier.
00:11:49C'est notre 64e édition.
00:11:50On est heureux, très heureux de vous retrouver avec, on vous l'a dit,
00:11:55un programme chargé, toujours accompagné, de ma complice.
00:12:00Bonjour, re-bonjour, Christine Lejoux.
00:12:01Alors, là, on reçoit quelqu'un qui est aujourd'hui dans le métier,
00:12:06une grande personnalité de l'immobilier et de la construction.
00:12:08Bonjour Grégory Monod.
00:12:09Bonjour, Sylvain.
00:12:10Merci d'être avec nous.
00:12:11Vous êtes notre grand invité en ce mois d'avril.
00:12:14Vous présidez le Pôle Habitat de la Fédération française du bâtiment.
00:12:19Le bâtiment, c'est plus de 350 000 entreprises en France.
00:12:22Et bien sûr, nous avons une tradition, mon cher Grégory,
00:12:25sur le grand rendez-vous de l'immobilier.
00:12:27C'est que la première question vous est toujours posée par Christine Lejoux.
00:12:29Avec plaisir. Bonjour Grégory Monod.
00:12:32Bonjour Christine.
00:12:33En février, lorsque vous avez présenté le bilan de l'année 2024,
00:12:37vous avez fait état d'une chute des ventes de maisons individuelles
00:12:42de 13,3% en 2024 par rapport à 2023, à 50 800 unités.
00:12:49On a appuyé sur le chiffre en préambule de l'émission
00:12:53parce que c'est moitié moins que la moyenne annuelle des 20 dernières années.
00:12:59C'est quasiment un plus bas historique.
00:13:02Et là, après deux ans et demi de crise de l'immobilier,
00:13:05le premier trimestre 2025, comment il s'est passé dans votre secteur
00:13:09côté construction de maisons individuelles et puis promotion également ?
00:13:15Eh bien, depuis de nombreux mois, on annonçait des trimestres en baisse.
00:13:21Et là, c'est vrai que c'est la première fois depuis trois ans
00:13:25qu'on a une augmentation de nos ventes sur le premier trimestre.
00:13:29Mais comme vous l'avez dit, on part de tellement en bas.
00:13:31Et de combien l'augmentation, s'il vous plaît ?
00:13:33On a 21% à peu près d'augmentation, mais on a perdu 58% depuis 2024.
00:13:41C'est comme un rebond technique, une base favorable, une base de comparaison favorable.
00:13:45Aujourd'hui, on sent qu'on a à nouveau des contacts depuis le mois de septembre,
00:13:52qu'on a toujours cette envie de devenir propriétaire.
00:13:55On a des acquéreurs qui reviennent nous voir.
00:13:58Et là, ça s'est traduit par les chiffres.
00:14:00Vous avez plus de contacts, on appelle ça des leads,
00:14:02ou des personnes qui veulent acheter plus.
00:14:04Ça repart.
00:14:05Ils reviennent.
00:14:06C'est-à-dire que c'est des personnes normes, parce qu'il n'y avait plus de confiance.
00:14:09En fait, le sujet, c'est que l'acte d'acquisition immobilier, c'est un acte de confiance.
00:14:15Le désir était toujours là.
00:14:16Le désir d'être propriétaire.
00:14:17Et puis après, il y a aussi un besoin.
00:14:19Se mettre un toit sur la tête, c'est quand même un besoin vital.
00:14:21Et aujourd'hui, on a plus de 2,7 millions de demandeurs de logements sociaux.
00:14:26C'est qu'on a un vrai problème quand même avec le logement des Français.
00:14:29Donc oui, il y a eu un rebond, mais il faut relativiser.
00:14:32Il faut attendre quand même un petit peu,
00:14:33voir comment ça va se passer dans les prochaines semaines.
00:14:38Vous savez, quand vous avez touché le fond de la piscine,
00:14:40il y a un moment forcément...
00:14:40Oui, vous ne pouvez que remonter.
00:14:41Vous tapez avec le pied et vous bondissez.
00:14:43Mais là encore, tout ça est encore fragile.
00:14:47Il ne faudrait pas qu'on soit déstabilisé par plein d'événements.
00:14:50Donc je pense qu'on va aborder maintenant ces différents sujets.
00:14:52Alors justement, on va entrer dans le vif du sujet,
00:14:55puisqu'il y a beaucoup de particuliers qui nous écoutent.
00:14:59Et d'ailleurs, le grand rendez-vous de l'immobilier sur Capital.fr,
00:15:02il est fait pour ça.
00:15:04On a vu revenir, c'est presque une origine du jour,
00:15:06le prêt à taux zéro.
00:15:08Le prêt à taux zéro qui était déjà d'ailleurs installé
00:15:11avant effectivement la restriction sur le PLF de 2024,
00:15:14le projet de loi de finances 2024.
00:15:17Il y a deux choses qui se sont produites qui sont relativement positives.
00:15:20On peut parler quand même d'une petite éclaircie.
00:15:22C'est la baisse des taux d'intérêt,
00:15:24donc une baisse du point de base qui a été significative
00:15:29et qui a automatiquement, sur certains dossiers de crédit,
00:15:32resolvabilisé, accompagné de l'élargissement au PTZ,
00:15:37qui a été acquis avec force conviction par Valérie Létard.
00:15:40D'ailleurs, on souligne, nous, systématiquement, nous, les journalistes,
00:15:43son action, puisqu'elle a été déterminante.
00:15:46Et on a vu ensuite les statistiques sur le logement ancien
00:15:49comme sur la maison individuelle, c'était automatique.
00:15:52Est-ce qu'aujourd'hui, ce corollaire, vous le trouvez favorable certainement,
00:15:57est-ce qu'il va, selon vous, continuer ?
00:15:59Est-ce qu'on est sur une bonne trajectoire ?
00:16:01Oui, nous sommes sur une bonne trajectoire.
00:16:04Vous le rappelez à très juste titre, Valérie Létard a écouté et entendu
00:16:09ce que la profession réclamait depuis de très nombreuses années,
00:16:13à savoir le soutien, en fait, de la demande,
00:16:17le financement de la demande, l'accompagnement de la demande,
00:16:19le retour du prêt à taux zéro depuis le 1er avril
00:16:21de façon universelle sur tous les territoires,
00:16:25pour la maison individuelle comme pour le logement collectif.
00:16:28Parce que ce n'était pas gagné dans le précédent gouvernement.
00:16:29Ah non, ce n'était pas gagné.
00:16:30Alors, sous le gouvernement Barnier, elle était déjà présente.
00:16:32Donc, c'était sur les précédents gouvernements
00:16:35où là, il y avait, je dirais, je pense qu'il y avait une volonté
00:16:39de ne pas vouloir entendre.
00:16:40Parce que clairement, quand tout le monde, tous les membres de l'Alliance,
00:16:44l'Alliance s'est créée aussi à ce moment-là,
00:16:46réclamait le retour du prêt à taux zéro.
00:16:48Ou plusieurs fédérations professionnelles, dont le pôle Habitat FFB.
00:16:51Exactement.
00:16:53Tout le monde le réclamait d'une seule voix.
00:16:56Et donc, à un moment, ce n'est pas qu'on est partisans,
00:16:57c'est qu'on voit bien ce qui se passait dans les chiffres.
00:17:00Et donc, le retour du prêt à taux zéro, je dirais,
00:17:04est le début d'une nouvelle ère, je pense, pour les mois à venir.
00:17:08Vous l'avez dit, les taux directeurs ont baissé aussi.
00:17:12On a perdu à peu près un point de base après avoir pris 3,5 points.
00:17:15On a eu une augmentation de 350 points du taux directeur.
00:17:20Donc aujourd'hui, on revient dans quelque chose d'un petit peu plus normé.
00:17:23Le prêt à taux zéro, aujourd'hui, c'est quelque chose, là aussi,
00:17:26où les organismes bancaires connaissent ce dispositif.
00:17:28Ils sont prêts.
00:17:29Donc, appuyez sur le bouton.
00:17:31Aujourd'hui, on voit qu'il y a même certains organismes qui doublent le prêt à taux zéro.
00:17:34Donc, là aussi, c'est un vrai moyen de resolvabiliser,
00:17:39puisque ça peut être considéré comme un apport.
00:17:41Donc, la trajectoire est bonne.
00:17:44Et surtout, c'est que le prêt à taux zéro a été sacralisé jusqu'à la fin 2027.
00:17:49Donc, là aussi, ça nous permet d'avoir un petit peu plus de visibilité,
00:17:52même beaucoup plus de visibilité,
00:17:54que de se dire, comme tous les ans, à chaque loi de finances,
00:17:57qu'est-ce qui va se passer ?
00:17:58Qu'est-ce qu'on va nous supprimer ?
00:17:59Est-ce qu'au 31 décembre 2025, il y aura encore un PTZ ou non ?
00:18:04Là, on sait que jusqu'à fin 2027, il est là.
00:18:06Exactement.
00:18:07Donc, de la confiance et de la visibilité.
00:18:09Alors, non seulement vous avez mille fois raison,
00:18:12mais on a carrément allé à la recherche d'indicateurs.
00:18:16Et notamment, on a questionné les Français.
00:18:17Alors, qu'ils sont 87% à plébisciter la maison individuelle.
00:18:21Donc, ça, c'est pour clouer le bec à certaines personnes
00:18:23qui pensent qu'il ne faut plus étaler.
00:18:25Et la deuxième chose qui est extrêmement intéressante,
00:18:28c'est de voir que le corollaire de la maison individuelle
00:18:31qui repart, c'est le logement neuf,
00:18:34dont les réservations ont cru de façon significative
00:18:37sur le premier trimestre 2025.
00:18:39Je prends, par exemple, les statistiques du groupe Nexity.
00:18:42Donc, ça a été un véritable carton,
00:18:44mais ils ont été très loin,
00:18:45puisque avec des banques comme le LCL,
00:18:48alors que c'est un peu le bon taux.
00:18:49C'est, voilà, sur une acquisition de 250 000 euros,
00:18:53on peut arriver jusqu'à quasiment 80 000, 90 000 euros d'apport,
00:18:57ce qui est quand même très significatif.
00:18:59Est-ce que ça veut dire que ça donne une idée,
00:19:02quand même, de la fébrilité de certains promoteurs
00:19:04à essayer de doper les ventes pour s'en sortir ?
00:19:07Parce que quand on voit les statistiques,
00:19:09on en parlait tout à l'heure,
00:19:10des entreprises qui ont mis un genou à terre,
00:19:13c'est quand même assez significatif.
00:19:16Moi, j'ai envie de vous poser une question professionnelle.
00:19:18C'est que quand le marché va repartir,
00:19:20est-ce qu'on sera armé, comme dirait notre cher président,
00:19:23pour pouvoir accompagner le marché ?
00:19:26Alors, je pense que vous faites bien de faire la distinction
00:19:28entre la maison individuelle et la promotion immobilière.
00:19:31La maison individuelle, on a un tissu d'acteurs
00:19:33qui est plutôt des acteurs assez diffus,
00:19:37plutôt de petite taille.
00:19:38Et la maison individuelle, c'est un objet.
00:19:41C'est-à-dire que quand on redémarre,
00:19:42on relance la construction, on construit une maison.
00:19:45Le collectif, c'est différent.
00:19:46Dans le collectif, il nous faut un minimum de réservation
00:19:50pour pouvoir lancer les opérations.
00:19:53Et donc, de ce fait, il faut vendre 50 % de l'opération
00:19:56pour pouvoir redémarrer.
00:19:59Donc, c'est pour ça que les promoteurs ont intérêt
00:20:01à relancer ces opérations
00:20:03et à faire des opérations de promotion
00:20:06pour pouvoir atteindre ce graal
00:20:09que sont les 50 % de précommercialisation
00:20:12que nous demandent nos organismes de financement.
00:20:17Mais je pense que là aussi,
00:20:20le monde de la promotion a été beaucoup plus sage
00:20:22que certaines crises,
00:20:23puisqu'en fait, on n'a pas de stock bâti important.
00:20:26Ça aussi, c'est important de le dire.
00:20:28La crise des années 90,
00:20:29proportionnellement aux années 90,
00:20:31dans les années 90, on démarrait à 20 %,
00:20:34on livrait des imams,
00:20:35on se retrouvait avec 80 % de logements
00:20:37achevés, non vendus.
00:20:41Et là, ça avait été un vrai sujet.
00:20:42Il y a quand même un peu de stock.
00:20:44Il y a un peu de stock,
00:20:44mais il y a quand même eu beaucoup d'opérateurs
00:20:46qui ont abandonné des opérations.
00:20:47On estime à peu près à 30 %
00:20:49le nombre d'opérations abandonnées
00:20:51qui avaient obtenu,
00:20:53ou les promoteurs avaient obtenu
00:20:55un permis de construire,
00:20:56des autorisations,
00:20:57et ils n'y vont pas au bout.
00:20:58Ils n'y sont pas allés, finalement.
00:20:59Ils n'y vont pas.
00:20:59Pourquoi ?
00:21:00Parce qu'ils n'ont pas suffisamment commercialisé.
00:21:01Est-ce qu'ils ont revendu éventuellement
00:21:02ces opérations ?
00:21:03Est-ce que ça se fait ?
00:21:04Est-ce que des grosses majors,
00:21:05par exemple, des gros promoteurs
00:21:08se sont dit, finalement,
00:21:09on va absorber ?
00:21:10Ou est-ce qu'il n'y a pas aussi
00:21:12peut-être les bailleurs sociaux,
00:21:13également,
00:21:13qui ont préempté ces opérations ?
00:21:16On a eu une aide importante,
00:21:21en tout cas, un marché,
00:21:22quelque chose qui nous a beaucoup aidé,
00:21:24c'est le logement intermédiaire.
00:21:26Aujourd'hui, au travers des filiales
00:21:28d'Action Logement et de la Caisse des dépôts,
00:21:30mais surtout les filiales d'Action Logement,
00:21:32ça a permis à bon nombre d'opérateurs
00:21:35de soit dérisquer des opérations,
00:21:37aller chercher ces 50 %,
00:21:38soit, à l'inverse,
00:21:39de transformer des opérations
00:21:40qui étaient dédiées à la vente aux particuliers
00:21:43vers de la vente en bloc
00:21:45aux filiales d'Action Logement.
00:21:48Donc ça, ça a été un point.
00:21:50Et de la Caisse des dépôts,
00:21:53dans une moindre mesure,
00:21:55puisque le gros a été fait quand même
00:21:56par les filiales d'Action Logement.
00:21:5834 500 unités ont été achetées,
00:22:00préemptées par Action Logement.
00:22:02Donc, tout ça, en fait,
00:22:05pour dire que les bailleurs
00:22:07ont pu récupérer au travers
00:22:09de ces opérations en LLI
00:22:11des opérations en propre,
00:22:15c'est-à-dire qu'ils ont pu racheter
00:22:16parfois certaines opérations.
00:22:18Ça a été un petit peu les opportunités
00:22:20qui ont fait qu'ils ont pu les acheter.
00:22:22Mais je dirais que ça ne s'est pas industrialisé.
00:22:23C'est pour ça qu'il y a eu
00:22:24beaucoup d'abandon.
00:22:25Bon, une opération qui a été initiée
00:22:27avec les codes que l'on connaissait
00:22:28en 2021-2022,
00:22:31parce qu'avant qu'une opération
00:22:33soit mise sur le marché,
00:22:34ça fait trois ans qu'on a travaillé
00:22:35en promotion immobilière.
00:22:37Donc, les codes n'étaient pas du tout les mêmes.
00:22:38Donc, il y a un moment
00:22:39avec les codes d'aujourd'hui,
00:22:40ces opérations n'étaient pas viables.
00:22:41Et les promoteurs préfèrent les abandonner
00:22:43plutôt que de générer du stock
00:22:46qui serait dramatique pour leur bilan.
00:22:49Une dernière question.
00:22:50Christine Lejoux.
00:22:51Oui, j'avais une question sur...
00:22:53On a vu tout à l'heure
00:22:54l'élargissement du préatôt zéro.
00:22:56C'est une mesure très importante
00:22:57pour relancer le logement neuf.
00:22:59Quelles autres mesures
00:23:00faudrait-il mettre en place,
00:23:02selon vous ?
00:23:02Il y a également,
00:23:04à l'initiative encore de Valérie Létard,
00:23:05la ministre du Logement,
00:23:07l'exonération d'impôts,
00:23:08des donations familiales
00:23:09pour financer l'achat d'un logement neuf.
00:23:11On va dire, grosso modo,
00:23:12c'est les deux principales mesures
00:23:14en route,
00:23:15en vigueur,
00:23:16qui peuvent aider le secteur.
00:23:17Qu'est-ce qu'il faudrait faire de plus
00:23:18pour le relancer,
00:23:19vraiment, selon vous ?
00:23:20Depuis le 1er janvier,
00:23:22en fait,
00:23:22on n'a plus de dispositif
00:23:23d'accompagnement
00:23:24de l'investisseur privé.
00:23:25Oui, depuis la fin du Pinel,
00:23:27en fait, c'est ça ?
00:23:27Depuis la fin du Pinel,
00:23:28exactement.
00:23:28La loi de finances 2025.
00:23:30Le Pinel était une niche fiscale
00:23:32d'accompagnement
00:23:32qui permettait,
00:23:33sur les investisseurs,
00:23:34de mettre sur le marché locatif
00:23:36du bâtiment neuf,
00:23:39des unités neuves,
00:23:40à prix réglementé,
00:23:41à taux fixe.
00:23:42Exactement.
00:23:42C'est-à-dire qu'on était
00:23:43quand même sur des loyers
00:23:44réglementés.
00:23:46C'était un crédit d'impôt
00:23:48parce qu'on a une grosse fiscalité
00:23:49en face.
00:23:49Donc, on fait du crédit d'impôt
00:23:50quand il y a une grosse fiscalité.
00:23:51Donc, ça, c'est toujours
00:23:52un petit peu le paradigme
00:23:54que je dirais que l'État
00:23:57doit gérer.
00:24:00État qui a considéré
00:24:01que c'était un pognon de dingue
00:24:02qui ne produisait,
00:24:04je reprends les mots du président,
00:24:05qui ne produisait
00:24:06aucune efficacité
00:24:08opérationnelle.
00:24:10La Cour des Comptes
00:24:12a été moins sévère.
00:24:13La Cour des Comptes
00:24:14a été beaucoup moins sévère
00:24:15et puis Bercy s'est rendu compte
00:24:16que le point de PIB
00:24:17qu'on a perdu
00:24:17à cause de la construction neuve
00:24:20était lié aussi au fait
00:24:21aux 50 000 logements.
00:24:22Le Pinel, c'était quand même
00:24:2350 000 logements par an
00:24:24qui généraient de la TVA.
00:24:27Et donc, c'est sûr,
00:24:27si on ne regardait que les dépenses,
00:24:28on ne réfléchissait pas
00:24:29à l'investissement.
00:24:30Donc, nous, on pense
00:24:31qu'il faut relancer justement
00:24:32le sujet de l'investisseur privé
00:24:34au travers du statut du bailleur.
00:24:36Mais il y a quelque chose
00:24:36qui serait tout simple à faire.
00:24:38On parlait du logement
00:24:40avec les filiales d'actions de logement.
00:24:41Demain, si le logement intermédiaire
00:24:43était ouvert aux particuliers,
00:24:45c'est un dispositif qu'on connaît.
00:24:46Les banques savent le financer.
00:24:48Il fonctionne très bien.
00:24:50Je pense que ça permettrait
00:24:51de relancer l'investissement
00:24:52locatif privé.
00:24:53Il est un peu ouvert aux particuliers
00:24:54mais qu'ils doivent créer une ESC,
00:24:55une société civile immobilière.
00:24:58Mais je dirais, là,
00:24:59il faudrait qu'on le fasse en direct
00:25:01sans forcément créer d'ESC.
00:25:02Mais c'est le statut du bailleur privé
00:25:04dont vous parlez en réalité.
00:25:05Alors, le statut du bailleur privé,
00:25:06il y a un amortissement
00:25:07et il n'y a pas un jeu de TVA.
00:25:09Ce n'est pas tout à fait la même chose.
00:25:10Mais on arrive au terme
00:25:11de ce premier entretien
00:25:12puisqu'on a nos experts
00:25:13qui vont répondre à vos questions
00:25:15que vous posez tous les mois
00:25:16sur la page de Capital Facebook
00:25:19Les Proprios gérés par notre amie Christine.
00:25:22On se retrouve dans quelques instants
00:25:23et la deuxième partie de l'entretien,
00:25:24vous restez avec nous,
00:25:25Grégory Monod.
00:25:26Je rappelle que vous êtes le président
00:25:27du Pôle Habitat
00:25:28de la Fédération Française du Bâtiment.
00:25:30A tout de suite.
00:25:31Vos questions, nos réponses.
00:25:34Comme chaque mois,
00:25:38vous le savez les amis,
00:25:39sur le club Facebook
00:25:40Les Proprios gérés par nos amis
00:25:41de Capital.fr,
00:25:43vous posez vos questions,
00:25:44on vous répond.
00:25:45Ce sont des questions pratiques
00:25:46auxquelles vous êtes soumis
00:25:47quotidiennement,
00:25:48que ce soit fiscale, sociale,
00:25:49que ce soit sur vos acquisitions.
00:25:52Bien évidemment,
00:25:52ils sont avocats,
00:25:53experts comptables, notaires
00:25:54et ils viennent chaque mois
00:25:55sur le plateau.
00:25:56Là, ça tombe bien,
00:25:57nous avons une avocate
00:25:58qui est avec nous sur le plateau.
00:26:00C'est Maître Manon Belin.
00:26:01Bonjour.
00:26:02Bonjour.
00:26:02Merci d'être avec nous.
00:26:03Vous êtes spécialisé en fiscalité.
00:26:05Fiscalité,
00:26:06moi je suis obligé
00:26:07de prendre un Valium
00:26:08à chaque fois que je traite
00:26:09de ma fiscalité.
00:26:10Bref, l'avantage avec vous,
00:26:11c'est que vous allez
00:26:12réenchanter la fiscalité.
00:26:14D'ailleurs,
00:26:14nous avons une tradition,
00:26:16vous savez,
00:26:17dans le grand rendez-vous
00:26:17de l'immobilier,
00:26:18c'est que les questions
00:26:19sont pesées par l'ami Vincent.
00:26:21Comment il va l'ami Vincent ?
00:26:21Ça va très bien, merci.
00:26:22Voilà, les jolis cheveux là.
00:26:24Oui, on essaye des trucs.
00:26:25Vous avez grandi
00:26:26depuis la dernière fois.
00:26:26Un petit peu aussi.
00:26:27Vous étiez 1m98,
00:26:28là vous avez fait bien 2 mètres,
00:26:30facilement.
00:26:30On a changé de tabouret aussi.
00:26:32Il faut voir ce que c'est.
00:26:34On a une question
00:26:35qui nous est posée
00:26:36par Jean-Jacques.
00:26:37Jean-Jacques d'Aix-en-Provence,
00:26:38pour vous Manon Belin,
00:26:39une question.
00:26:40Il est locataire,
00:26:41il a entendu dire
00:26:41qu'une partie de la taxe foncière
00:26:43pourrait être bientôt payée
00:26:45par les locataires.
00:26:46Qu'en est-il ?
00:26:46Je ne vais pas participer
00:26:49à l'enchantement pour l'instant.
00:26:50Ce n'est pas prévu du tout.
00:26:52C'est une mesure
00:26:53qui est proposée par l'UNPI
00:26:55qui se bat depuis quelques mois
00:26:57pour la mettre en avant.
00:26:59L'idée serait de créer
00:27:01une taxe usagée,
00:27:02de prévoir une répartition juste
00:27:05entre le propriétaire
00:27:06et le locataire,
00:27:07puisque depuis la suppression
00:27:08de la taxe d'habitation,
00:27:10le locataire ne paye plus de taxes.
00:27:13La difficulté,
00:27:14c'est qu'il faudrait modifier
00:27:17le décret de 1987
00:27:19qui prévoit la liste des charges
00:27:21qui peuvent être récupérées
00:27:23par le propriétaire.
00:27:23Et la taxe foncière,
00:27:25en tant que telle,
00:27:26n'en fait pas partie aujourd'hui.
00:27:27C'est ça.
00:27:28C'est l'UNPI,
00:27:29l'Union nationale
00:27:30des propriétaires immobiliers,
00:27:31qui, lors de sa dernière conférence
00:27:33de presse sur la taxe foncière
00:27:35il y a quelques mois,
00:27:37tenue de l'envolée
00:27:38de la taxe foncière
00:27:39depuis maintenant quelques années,
00:27:41a suggéré qu'éventuellement,
00:27:44la charge de la taxe foncière
00:27:46puisse ne plus reposer
00:27:48seulement sur le propriétaire,
00:27:50mais également en partie
00:27:52sur le locataire.
00:27:54C'est vrai que ça a fait hurler,
00:27:56vous le savez,
00:27:56ça a fait hurler
00:27:57les associations de consommateurs
00:28:00et notamment les associations
00:28:01de locataires,
00:28:01qui ont trouvé la mesure injuste.
00:28:04Ce qui était injuste,
00:28:05c'est finalement
00:28:05doter la taxe d'habitation
00:28:08au maire
00:28:08et de continuer finalement
00:28:10à percevoir la taxe foncière
00:28:11sur les propriétaires.
00:28:12Mais il y a un symbole
00:28:12au-delà de tout ça,
00:28:14c'est le fait de toujours taper
00:28:15sur les propriétaires
00:28:16dont on a l'impression
00:28:17qu'ils sont la variable
00:28:18d'ajustement des politiques fiscales
00:28:20du gouvernement
00:28:21parce qu'ils ne peuvent pas
00:28:22délocaliser leurs biens immobiliers.
00:28:24Et c'est vrai que l'avantage
00:28:25d'avoir des propriétaires,
00:28:27mais je suppose
00:28:28que vous devez en avoir beaucoup
00:28:29sur le plan fiscal
00:28:30qui vous pose des questions,
00:28:31c'est que comme ils ne peuvent pas bouger,
00:28:33à chaque fois,
00:28:33ils sont ciblés.
00:28:34C'est ça,
00:28:34la seule solution au final.
00:28:35Ça ne passera pas cette loi maintenant.
00:28:38En fait,
00:28:39c'est même pas une...
00:28:40On a quelques doutes.
00:28:41C'est un vœu
00:28:41de l'UNPI
00:28:43pour le moment.
00:28:45Il n'y a pas de mesure,
00:28:46il n'y a pas de proposition de loi.
00:28:49On va dire que c'est une mesure
00:28:50dont a entendu parler
00:28:51notre ami Jean-Jacques
00:28:52avec son provance.
00:28:53Je suis d'accord avec vous.
00:28:54Il suit bien l'actualité,
00:28:55en tout cas, Jean-Jacques.
00:28:56Si vous créez un club,
00:28:57moi, j'y adhère volontiers.
00:28:58Mais effectivement,
00:28:59il y a une inéquité finalement
00:29:01parce qu'il faut quand même rappeler
00:29:01qu'il y a beaucoup
00:29:02de petits propriétaires
00:29:03qui ont besoin
00:29:03de son revenu
00:29:05pour leur retraite.
00:29:06Et c'est vrai
00:29:06que quand on fait comme ça,
00:29:08à Paris,
00:29:08c'est 52% d'augmentation.
00:29:10Vous disiez tout à l'heure
00:29:11que c'est même 60%.
00:29:12Oui, on est passé
00:29:13de 13,5% à 20%.
00:29:15C'est énorme.
00:29:16C'est ça.
00:29:17Et sur 10 ans,
00:29:19la taxe foncière en France
00:29:20en moyenne a augmenté
00:29:21de 32,9%.
00:29:23Donc c'est pour ça
00:29:24que c'est un sujet
00:29:25qui intéresse toute l'année,
00:29:27tout le temps,
00:29:27tout le monde,
00:29:28puisque chaque année,
00:29:29ça s'empire.
00:29:30Et donc on a la part
00:29:32qui est basée
00:29:33sur l'indice des prix
00:29:34à la consommation,
00:29:35harmonisé.
00:29:36C'est aussi un autre débat
00:29:37puisque c'est au niveau européen
00:29:39que c'est calculé
00:29:39et pas au niveau français.
00:29:41Donc ça crée quand même
00:29:41une petite injustice.
00:29:42plus la liberté
00:29:44et des taux.
00:29:46Et cette liberté
00:29:47est bien prise
00:29:48par les maires aujourd'hui.
00:29:49D'accord.
00:29:50Pour compenser
00:29:50la suppression
00:29:51de la taxe d'habitation.
00:29:52Même s'il y a eu
00:29:53des dotations de l'État,
00:29:54ça n'a pas suffi.
00:29:56Bien sûr.
00:29:57Voilà la réponse
00:29:58qui vous est donnée.
00:29:59Merci de suivre
00:30:00d'ailleurs effectivement
00:30:01l'activité.
00:30:02Ah, une jolie région
00:30:04qui s'appelle
00:30:04Mont-Port-la-Maurie,
00:30:05c'est ça ?
00:30:05C'est Sandra qui nous écrit
00:30:07de Mont-Port-la-Maurie.
00:30:08Oui, tout à fait.
00:30:09Vous connaissez un peu ?
00:30:10Yveline ?
00:30:11Oui, c'est très chic.
00:30:13Très chic, absolument.
00:30:15Très chic.
00:30:16Voilà.
00:30:17Ce n'est pas
00:30:19aubervillier.
00:30:20C'est très chic.
00:30:21On aime beaucoup
00:30:22aubervillier au demeurant.
00:30:23Bonjour aux habitants
00:30:24d'aubervillier.
00:30:25Aubervillier.
00:30:26Amon-Port-la-Maurie,
00:30:27Sandra, effectivement,
00:30:28nous écrit,
00:30:29elle se pose une question.
00:30:30Si mon locataire
00:30:31ne paie plus le loyer,
00:30:32est-ce qu'elle peut prétendre
00:30:33un dégrèvement
00:30:34de taxes foncières ?
00:30:36Est-ce que c'est possible ?
00:30:37Quelle question ?
00:30:39Donc, on va déchanter
00:30:40à nouveau.
00:30:41Non, ce n'est pas
00:30:42un cas d'exonération.
00:30:44Le seul,
00:30:45un des cas d'exonération,
00:30:46c'est un cas de vacances
00:30:48ou d'inexploitation
00:30:49du logement
00:30:50pendant plus de trois mois.
00:30:52Plus de trois mois.
00:30:52Tellement si cette vacances
00:30:54ou cette inexploitation
00:30:55n'est pas due
00:30:55au fait du propriétaire.
00:30:58Si elle est subie
00:30:58par le propriétaire.
00:30:59C'est ça.
00:31:00Ça ne se loue pas.
00:31:00Ça ne se loue pas.
00:31:01Pendant trois mois.
00:31:02Il faut prouver
00:31:03à l'administration fiscale
00:31:04qu'on a entrepris
00:31:06toutes les démarches
00:31:07pour pouvoir le louer.
00:31:08Exemple.
00:31:09Exemple très pratique.
00:31:11Un bien qui n'a pas été loué
00:31:12et qui est chez
00:31:14un administrateur de biens.
00:31:15Donc, on sait
00:31:15qu'on a la date
00:31:18du passage de l'annonce.
00:31:20C'est resté plus de trois mois.
00:31:21Personne n'a contraté
00:31:23le bail.
00:31:24Est-ce que je peux
00:31:24me prévaloir de ça
00:31:25pour demander l'exo ?
00:31:27On peut le demander
00:31:27à l'administration fiscale
00:31:28en apportant toutes les preuves.
00:31:30Est-ce que je l'obtiens ?
00:31:31Est-ce que ces preuves-là suffisent ?
00:31:33Une attestation, par exemple,
00:31:34de l'administrateur de biens
00:31:35qui gérerait le bien ?
00:31:36Oui, montrer que vraiment
00:31:37toutes les démarches
00:31:38ont été mises en place
00:31:39pour le louer.
00:31:40Est-ce que ça marche ?
00:31:42Dès lors qu'on rentre
00:31:43dans un cadre légal,
00:31:45ça marche.
00:31:46Après, il faut parfois
00:31:47se faire accompagner
00:31:49d'un avocat
00:31:49ou d'un expert autre
00:31:51puisque l'administration fiscale
00:31:52parfois ne connaît pas
00:31:55très bien
00:31:56tous les cas d'exonération
00:31:58et essaye de démotiver.
00:32:01Le total est partiel
00:32:01l'exonération, Manon,
00:32:03dans ce cas-là,
00:32:04si on peut prouver
00:32:05que le logement est vacant.
00:32:06Oui, c'est partiel
00:32:06ou c'est total ?
00:32:07Total.
00:32:08Ah, c'est total.
00:32:09Ah oui.
00:32:09C'est ça.
00:32:10Oui.
00:32:10C'est pas neutre.
00:32:12C'est pas neutre.
00:32:12Non, non.
00:32:13Vu le montant
00:32:13de la taxe foncière,
00:32:14maintenant, non.
00:32:15C'est pas neutre.
00:32:15On a une troisième question.
00:32:17Oui.
00:32:18Une troisième question
00:32:19pour la déclaration
00:32:20des revenus 2024.
00:32:22Un lecteur qui loue
00:32:23en LMNP,
00:32:24c'est-à-dire
00:32:24en une location meublée
00:32:25non professionnelle,
00:32:27bien sûr,
00:32:27il demande s'il y a
00:32:28des changements
00:32:28par rapport à l'an dernier
00:32:29avec la promulgation
00:32:31de la loi Le Meur
00:32:32qui est arrivée
00:32:33dernièrement en novembre dernier.
00:32:33Oui, sur l'immobilier saisonnier
00:32:35qu'on a reçu d'ailleurs
00:32:35sur le plateau.
00:32:36La loi dite anti-Airbnb.
00:32:38La loi anti-Airbnb.
00:32:39Lui loue en...
00:32:40Qui vient supprimer
00:32:41une NIM niche fiscale.
00:32:42Oui, exactement.
00:32:44C'était pas une niche fiscale.
00:32:46C'est quand même...
00:32:46C'est quand même
00:32:47très intéressant.
00:32:48Oui, je suis d'accord.
00:32:49Est-ce qu'il y a eu
00:32:50des changements, du coup,
00:32:51entre les déclarations fiscales
00:32:532024, 2023 ?
00:32:54On vous a souvent
00:32:55beaucoup sollicité
00:32:56sur la question.
00:32:56Oui, oui, oui.
00:32:57Surtout qu'il y a eu
00:32:58plusieurs...
00:32:59Ça fait plusieurs temps
00:33:00qu'il y a des réformes
00:33:01qui passent,
00:33:02qui passent pas,
00:33:02qui sont modifiées.
00:33:04Là, on a eu
00:33:04la loi Le Meur,
00:33:05effectivement,
00:33:06qui vient définitivement
00:33:08décider que
00:33:09les abattements
00:33:11sont amoindris.
00:33:12par rapport à avant,
00:33:14que les seuils
00:33:16pour profiter
00:33:16du micro-BIC
00:33:18sont aussi
00:33:20amoindris.
00:33:22Donc,
00:33:23il y aura plus d'impositions,
00:33:24au final,
00:33:24sur les exploitants Airbnb.
00:33:28La loi Le Meur
00:33:29est un peu plus large
00:33:30que la simple fiscalité,
00:33:32puisque, justement,
00:33:32comme vous le disiez,
00:33:33ça vient créer
00:33:34un alignement
00:33:35avec ce qui était fait
00:33:36pour l'allocation classique.
00:33:38C'est une logique.
00:33:39Donc,
00:33:39c'est un plan
00:33:40qui est mis en place
00:33:41pour neuf ans.
00:33:43Donc,
00:33:43pour l'instant,
00:33:44on peut encore louer
00:33:45jusqu'au F.
00:33:47Oui,
00:33:48pour le diagnostic
00:33:49de performance énergétique,
00:33:50effectivement.
00:33:50C'est ça.
00:33:51Et en 2034,
00:33:52on pourra louer
00:33:53que si on est
00:33:54des lettres A à D.
00:33:55C'est ça.
00:33:56Oui.
00:33:57Ça rejoint, finalement,
00:33:58la trajectoire
00:33:59de la loi climat résiliente.
00:34:01Oui,
00:34:01exactement.
00:34:02Mais justement,
00:34:03pour les loueurs
00:34:03en location meublée
00:34:05non professionnelle,
00:34:06dans leur déclaration
00:34:07de revenu 2024,
00:34:08qu'ils vont faire
00:34:09en avril-mai 2025,
00:34:11avec ces amoindrissements
00:34:14de seuils
00:34:16et d'abattements fiscaux
00:34:17dont vous parliez,
00:34:18Manon,
00:34:18est-ce qu'eux,
00:34:19par rapport à la déclaration
00:34:20qu'ils ont faite
00:34:21l'année dernière,
00:34:22est-ce qu'il y a
00:34:23des changements ?
00:34:24Alors,
00:34:25il y a les premiers changements
00:34:26et il y en a d'autres
00:34:26qui vont intervenir
00:34:27l'année prochaine.
00:34:28D'accord.
00:34:28Donc,
00:34:29les premiers changements,
00:34:30c'est ceux qui ont été
00:34:31décidés l'an dernier.
00:34:32Oui.
00:34:32Il y a eu une tolérance
00:34:33administrative l'année dernière
00:34:35pour garder les anciens seuils.
00:34:37D'accord.
00:34:37Donc là,
00:34:37aujourd'hui,
00:34:38pour les...
00:34:40les meublés...
00:34:42Pour les meublés classiques,
00:34:45oui.
00:34:46Là,
00:34:46ça va être
00:34:4777 700 euros.
00:34:50D'accord.
00:34:50Le plafond,
00:34:51oui.
00:34:51Voilà.
00:34:51De revenus locatifs.
00:34:53Voilà.
00:34:53OK.
00:34:54Pour les meublés classés
00:34:55et les chambres d'hôtes,
00:34:56on sera toujours
00:34:57aux alentours
00:34:58de 180 000 euros.
00:34:59D'accord.
00:35:00Et l'année prochaine,
00:35:01pour les meublés classiques,
00:35:02ce sera 15 000 euros.
00:35:03C'est ça.
00:35:04Et pour les autres,
00:35:0577 700.
00:35:06D'accord.
00:35:07Donc,
00:35:07pour la déclaration
00:35:08de revenus de 2025...
00:35:09C'est ça.
00:35:09Pour les revenus
00:35:09qui vont être perçus
00:35:10en 2025,
00:35:11tout à fait.
00:35:12D'accord.
00:35:12C'est très clair.
00:35:13Merci beaucoup,
00:35:14Manon Belin.
00:35:15Avec plaisir.
00:35:15On vous retrouve
00:35:16avocate fiscaliste
00:35:18dans votre cabinet.
00:35:19C'est neora-avocat.fr.
00:35:22Neora-avocat.fr.
00:35:22Vous n'avez qu'une seule solution.
00:35:24Un problème.
00:35:26Vive Manon Belin.
00:35:27Parce qu'il vous faut
00:35:28un avocat.
00:35:29Mais on vous le dit
00:35:29à chaque fois.
00:35:30Il vous faut annoter
00:35:31un avocat.
00:35:32Je l'ai fait pour moi.
00:35:33Je peux vous dire,
00:35:33j'ai pris un administrateur
00:35:34de miens
00:35:34quand j'ai acheté,
00:35:36quand j'ai fait
00:35:36mes petits investissements.
00:35:37j'ai pris le bon avocat,
00:35:39le bon notaire,
00:35:40etc.
00:35:40Il faut prendre
00:35:41les notaires
00:35:42et les avocats
00:35:43et surtout
00:35:44ceux qui sont compétents
00:35:45parce que je peux vous dire
00:35:45qu'en fiscalité,
00:35:47ça a été une galère.
00:35:47Oui,
00:35:48j'ai pris un avocat.
00:35:49Je ne vous connaissais pas
00:35:49sinon je serais allé chez vous.
00:35:51Vous savez,
00:35:51pour l'inscription,
00:35:52pour les impôts là.
00:35:53Vous savez,
00:35:53il fallait inscrire son...
00:35:54C'est bien.
00:35:55Je ne sais pas
00:35:55si vous y êtes arrivés
00:35:56à vous inscrire.
00:35:57Moi,
00:35:57je n'y suis pas arrivé.
00:35:58J'ai pris un avocat.
00:35:58Il m'a fait ça.
00:35:59Bon,
00:35:59il m'a pris un peu d'honorière
00:36:00mais je peux vous dire
00:36:01qu'après,
00:36:01c'était tranquille quand même.
00:36:02C'était tranquille.
00:36:03Parce que je peux vous dire
00:36:04que c'est complexe.
00:36:05Merci beaucoup,
00:36:05Manon Belin.
00:36:06À suivre,
00:36:07la deuxième partie
00:36:08de notre grand entretien
00:36:09avec Grégory Monod
00:36:10qui reste avec nous
00:36:11sur le plateau,
00:36:12président de LCA-FFB.
00:36:15On le retrouve
00:36:16dans quelques instants.
00:36:16Merci à vous.
00:36:18La grande interview.
00:36:22Voilà les amis,
00:36:24vous êtes dans votre
00:36:2464e édition
00:36:25du Grand Rendez-vous
00:36:26de l'immobilier,
00:36:27l'émission que vous attendez
00:36:28tous les mois
00:36:28pour décrypter l'actualité
00:36:29avec notre amie Christine Lejoux.
00:36:31On a notre invité
00:36:32qui est sur le plateau.
00:36:33Il est bien là.
00:36:34Grégory Monod,
00:36:34bonjour.
00:36:35Merci d'être avec nous,
00:36:36d'être resté avec nous.
00:36:37Je vois que vous êtes
00:36:38le président de la fédération,
00:36:40alors pas de la fédération
00:36:40du pôle habitat
00:36:42de la fédération française
00:36:43du bâtiment.
00:36:43On va parler maintenant
00:36:44d'un effet important.
00:36:46Christine,
00:36:47c'est les prix.
00:36:48C'est les prix.
00:36:48Mais juste avant ça,
00:36:49on va revenir sur le statut
00:36:51du bailleur privé
00:36:51parce que Grégory Monod,
00:36:52vous nous disiez tout à l'heure
00:36:53que s'il y avait bien
00:36:55quelque chose à faire
00:36:55pour relancer le logement neuf,
00:36:57c'était de trouver
00:36:58un statut du bailleur privé
00:37:00puisque pour la première fois
00:37:01depuis 40 ans,
00:37:02on n'a plus de dispositif fiscal
00:37:04d'incitation à l'investissement locatif
00:37:06avec la disparition du Pinel.
00:37:08Il y a une mission parlementaire
00:37:09pilotée par M. Cosson
00:37:12et Dobress
00:37:13qui travaillent sur le statut
00:37:14du bailleur privé
00:37:15qui doit remettre ses conclusions
00:37:16à la ministre du Logement
00:37:17au mois de juin.
00:37:18Qu'est-ce que vous en attendez
00:37:20de cette mission ?
00:37:21Déjà, on a hâte
00:37:23de les rencontrer
00:37:23parce qu'on est très heureux
00:37:24et que la ministre...
00:37:25Vous n'avez pas encore
00:37:25été auditionnée ?
00:37:26Non, non, non,
00:37:26on n'a pas été auditionnée.
00:37:27C'est prévu là.
00:37:28C'est prévu dans le mois de mai.
00:37:33Je dirais,
00:37:33nos permanents ont déjà
00:37:34pu échanger entre eux
00:37:36avec le ministère
00:37:39mais on a hâte justement
00:37:40de les rencontrer
00:37:41parce qu'on est très heureux
00:37:42que la ministre ait,
00:37:43je dirais,
00:37:43poussé cette initiative.
00:37:45Une de plus,
00:37:46quand on disait
00:37:46qu'elle était à l'écoute,
00:37:47là, on voit très bien
00:37:48qu'elle a vu
00:37:49que c'était un enjeu important
00:37:50ce statut du bailleur privé
00:37:52et on pense que là aussi,
00:37:56on espère qu'il va ressortir
00:37:57quelque chose
00:37:58de ses auditions.
00:37:59C'est qu'il faut voir
00:38:00en fait ça
00:38:00comme un investissement,
00:38:01c'est-à-dire l'accompagnement
00:38:02du statut,
00:38:04l'accompagnement du bailleur privé
00:38:05au travers d'un statut spécifique,
00:38:07c'est un accompagnement
00:38:08sur le long terme.
00:38:09C'est-à-dire que ça va générer
00:38:10aussi des recettes
00:38:11pour l'État.
00:38:12C'est 50 000 logements
00:38:13dont on a parlé
00:38:14qu'on a perdu tout à l'heure.
00:38:15C'est 50 000 logements
00:38:16à 25 000 euros
00:38:17à peu près de TVA
00:38:18par logement.
00:38:18C'est à peu près ça
00:38:19le gain pour l'État.
00:38:21Donc c'est énorme
00:38:21pour le budget.
00:38:22Sachant que 2026,
00:38:24on va avoir un budget
00:38:24qui va être ultra contraint.
00:38:26Il va falloir aller chercher
00:38:27des économies.
00:38:27Donc on est conscient de ça.
00:38:29On n'est pas non plus inconscient
00:38:31en disant qu'il faut
00:38:31dépenser à tout crin.
00:38:34On pense que ça peut vraiment
00:38:35rapporter quelque chose
00:38:36à ce budget
00:38:36et avoir des recettes en face
00:38:37qui soient conséquentes
00:38:39et importantes.
00:38:40C'est plutôt sux
00:38:41finalement de faire ça
00:38:42sous l'angle de la recette
00:38:44sans y affecter la dépense.
00:38:45parce qu'en réalité,
00:38:48ça peut repartir
00:38:49toute une filière.
00:38:51Une filière,
00:38:51il faut quand même le dire,
00:38:52qui a été mise à genoux
00:38:53par des politiques publiques
00:38:54et également des politiques locales,
00:38:56mais beaucoup plus
00:38:57des politiques publiques.
00:38:59Est-ce que,
00:39:01très objectivement,
00:39:02le statut du béheur privé,
00:39:03ce n'est pas un pansement
00:39:04sur une jambe de bois ?
00:39:05On sait,
00:39:06parce que c'est la première fois
00:39:07depuis 40 ans,
00:39:08première fois depuis 1984,
00:39:10que nous n'avons plus,
00:39:11que vous n'avez plus
00:39:12d'objets fiscales,
00:39:13qu'on appelait ça
00:39:14des niches fiscales
00:39:15ou d'aides à la pierre.
00:39:17Il y avait Pierre-André Périssol,
00:39:19on a eu Louis Besson,
00:39:21on a eu De Robien,
00:39:22on a eu Pierre Mainhury
00:39:24qui a été l'initiateur.
00:39:25On a aussi,
00:39:26grâce à Jolion Borloo,
00:39:28une grosse offensive
00:39:28sur le développement
00:39:30du béheur privé.
00:39:31sous le mandat
00:39:33de Nicolas Sarkozy,
00:39:34la France des propriétaires,
00:39:35c'était aussi
00:39:35un axe très développé.
00:39:37Est-ce que ça va suffire ?
00:39:38Clairement,
00:39:39est-ce que ça va suffire
00:39:40pour relancer une industrie
00:39:42qui, aujourd'hui,
00:39:43a fait disparaître ?
00:39:44Mais les statistiques
00:39:45de l'AFP,
00:39:45vous les connaissez.
00:39:47Pratiquement une centaine
00:39:47de milliers d'emplois détruits,
00:39:49c'est ce que Olivier Saleron
00:39:50communique.
00:39:51Les situations graves,
00:39:53très graves.
00:39:54Vous avez même reçu
00:39:55le président de la République
00:39:56lors d'un entretien
00:39:57avec Olivier Saleron
00:39:58et en public.
00:39:59Est-ce que ça va suffire ?
00:40:00Et selon vous,
00:40:01comment on va pouvoir
00:40:02accompagner le moment
00:40:03avec aussi des phénomènes
00:40:05exogènes que vous ne maîtrisez pas,
00:40:06notamment la situation
00:40:07géopolitique en Europe ?
00:40:09Alors,
00:40:10sur le statut du bailleur,
00:40:12là encore,
00:40:13c'est qu'on va pérenniser
00:40:14quelque chose.
00:40:15On souhaite que les choses
00:40:15soient pérennes.
00:40:16Il ne faut pas qu'à chaque
00:40:17nouveau ministre,
00:40:18on ait un nouveau dispositif.
00:40:20statut du bailleur
00:40:20pour reconduit chaque année
00:40:22dans le PLF ?
00:40:22Exactement.
00:40:23Ou carrément
00:40:23dans la programmation ?
00:40:24Non, il faudrait
00:40:24qu'il soit dans la loi.
00:40:25Il ne faut pas que ce soit
00:40:26une mesure d'exception
00:40:27qui soit reconduit
00:40:27à chaque PLF
00:40:28avec un système
00:40:29d'amortissement
00:40:31du bien
00:40:32sur la durée.
00:40:33On les sanctuariser,
00:40:34le principe
00:40:34de personnes physiques
00:40:36et personnes morales.
00:40:37Personnes physiques
00:40:37et personnes morales.
00:40:39Parce qu'on l'a bien vu,
00:40:40là aussi,
00:40:41il y a eu des incantations
00:40:42de l'État à un moment
00:40:44et de certains gouvernements
00:40:45qui pensaient qu'au travers
00:40:46des institutionnels,
00:40:47on allait retrouver
00:40:48justement de l'activité
00:40:50et que les institutionnels
00:40:51allaient venir
00:40:52sur le locatif,
00:40:54mais on ne les a pas vus.
00:40:56Là aussi,
00:40:56c'était une vision,
00:40:57on n'a pas vu
00:40:58les institutionnels
00:40:58revenir.
00:40:59Donc on a besoin
00:41:00de ce dispositif
00:41:02pour alimenter
00:41:02les territoires.
00:41:04Vous l'avez dit
00:41:04à juste titre,
00:41:05Olivier Salon a annoncé
00:41:06des pertes d'emploi.
00:41:08C'est des pertes d'emploi
00:41:09dans les territoires.
00:41:10Et qui sont
00:41:11les premiers touchés ?
00:41:12En fait,
00:41:12ce sont des TPE
00:41:14et des PME
00:41:15qui ont entre 10,
00:41:1715,
00:41:1820,
00:41:1850,
00:41:18100 salariés.
00:41:19Donc ça reste des structures,
00:41:20des acteurs ancrés
00:41:21dans leur territoire
00:41:22qui ont des rayons d'action
00:41:23qui sont,
00:41:24somme toute,
00:41:25réduits.
00:41:26Et c'est eux
00:41:26qui vont être
00:41:27les premiers touchés
00:41:27parce que c'est ces entreprises-là
00:41:28qui construisaient
00:41:29le logement collectif.
00:41:30Alors justement,
00:41:31on va parler des prix
00:41:32parce que les prix...
00:41:32C'est une question très intéressante
00:41:34pour nos auditeurs.
00:41:34Le sujet,
00:41:35il est quand même important.
00:41:37Je ne sais pas
00:41:37si on va s'en sortir un jour,
00:41:39mais dès qu'on voit baisser
00:41:40les taux de crédit,
00:41:41on l'a bien vu,
00:41:42dès qu'on voit aujourd'hui
00:41:43une offensive des professionnels
00:41:45pour essayer de promouvoir
00:41:46les biens immobiliers,
00:41:48eh bien,
00:41:48on a revu quand même
00:41:49une augmentation.
00:41:50Est-ce qu'il n'y a pas
00:41:51finalement quelque chose
00:41:52d'endémique,
00:41:53finalement,
00:41:53sur lequel on ne pourra pas lutter ?
00:41:55Avec la spéculation
00:41:56sur les prix,
00:41:56écoutez,
00:41:57il va falloir faire
00:41:57un moins de règlementé.
00:41:59Après des années
00:42:00de hausse continue,
00:42:01on a vu que le prix moyen
00:42:02des maisons individuelles
00:42:03avait baissé l'année dernière
00:42:04de 4,2%.
00:42:06Alors qu'on dit
00:42:07que dans le logement neuf,
00:42:09c'est des prix techniques
00:42:10qui, contrairement
00:42:10au logement ancien,
00:42:12ne sont pas simplement régis
00:42:13par la loi de l'offre
00:42:14et de la demande.
00:42:15Les constructeurs
00:42:16de maisons
00:42:17et les promoteurs
00:42:18sont obligés
00:42:19de répercuter
00:42:19le coût
00:42:20des normes environnementales,
00:42:22le coût du foncier,
00:42:25de la fiscalité,
00:42:26etc.
00:42:27Donc,
00:42:28baisse de 4,2%
00:42:29en 2024.
00:42:31Comment les voyez-vous
00:42:32évoluer ces prix
00:42:33cette année,
00:42:33Grégory Monnot ?
00:42:34Alors,
00:42:35aujourd'hui,
00:42:36au niveau de l'inflation,
00:42:37on peut dire
00:42:37qu'on a une inflation
00:42:37qui est maîtrisée.
00:42:39Clairement,
00:42:39on pense que là,
00:42:42on est tous d'accord,
00:42:43tous les économistes
00:42:44s'accordent à dire
00:42:44que l'inversion
00:42:45ne va pas augmenter.
00:42:46Notre crainte,
00:42:47c'est plutôt
00:42:48le sujet
00:42:49qu'a abordé Sylvain
00:42:50tout à l'heure,
00:42:51à savoir
00:42:51la situation géopolitique
00:42:53et le sujet
00:42:54des droits de douane.
00:42:55On commence à voir
00:42:56sur la cote
00:43:00des matériaux,
00:43:00selon les chiffres
00:43:01de l'FFB,
00:43:03des prix
00:43:03qui réaugmentent
00:43:04à nouveau.
00:43:06L'acier de la construction,
00:43:07le PVC,
00:43:09tout ce qui est lié
00:43:10justement
00:43:10à cette mondialisation.
00:43:11Ces fameux hausses
00:43:12qui vous ont été
00:43:13très pénibles
00:43:14dans le calcul
00:43:16de vos prix,
00:43:17ça repart à l'énergie.
00:43:18On a eu la hausse
00:43:18des prix liés
00:43:19à la crise de l'énergie.
00:43:20On a aussi eu
00:43:20une demande
00:43:21qui était très très forte.
00:43:23Post-Covid.
00:43:24Donc post-Covid,
00:43:24on a quand même eu,
00:43:25là aussi,
00:43:26quand la demande est forte,
00:43:27les prix n'ont pas tendance
00:43:27à baisser.
00:43:28Pourquoi ils ont baissé
00:43:28aussi l'an dernier ?
00:43:30Parce qu'on a eu,
00:43:31là aussi,
00:43:32une demande
00:43:32qui a tellement chuté,
00:43:33c'est qu'à un moment,
00:43:34les industriels
00:43:35ont été obligés
00:43:36de baisser un petit peu
00:43:38leurs tarifs
00:43:39pour s'adapter
00:43:41à cette conjoncture.
00:43:43Mais notre inquiétude
00:43:44porte plus sur
00:43:45les matériaux de construction
00:43:47qui, apparemment,
00:43:49eux, sont très sensibles
00:43:51à ce contexte géopolitique.
00:43:53Et donc,
00:43:54on va voir un petit peu
00:43:54comment ça va se passer
00:43:56dans les négociations,
00:43:57dans les prochaines semaines,
00:43:58entre l'Europe
00:44:00et les États-Unis
00:44:01sur le sujet
00:44:01des droits de douane.
00:44:02Vous l'avez dit,
00:44:02puisqu'on en a parlé
00:44:03hors antenne,
00:44:03c'est vrai qu'il y a
00:44:04certains maires
00:44:04qui se font un peu
00:44:05tirer l'oreille,
00:44:06qui résistent
00:44:07sur les permis.
00:44:08Mais je vais aller plus loin.
00:44:10Sur le PLU,
00:44:11on voit bien
00:44:11qu'il y a des maires
00:44:12qui, même,
00:44:13lorsqu'ils signent,
00:44:14réduisent le cadre
00:44:16de leur propre PLU
00:44:17qu'ils ont mis en place.
00:44:19Parfois,
00:44:20et on a vu
00:44:21une chose incroyable,
00:44:22et ça,
00:44:22vous le savez,
00:44:23certains promoteurs
00:44:24ont attaqué le maire
00:44:25en disant
00:44:25respectez votre propre PLU.
00:44:29Et ils ont gagné.
00:44:30Est-ce qu'aujourd'hui,
00:44:32on est à un point de bascule
00:44:33dans la relation
00:44:34entre ceux qui fabriquent
00:44:34de la ville,
00:44:35les aménageurs privés,
00:44:37aménageurs publics,
00:44:38investisseurs,
00:44:40institutionnels également,
00:44:41mais toute la chaîne de valeur
00:44:42avec les élus locaux,
00:44:44qu'est-ce que vous en pensez ?
00:44:45Et à un an des élections,
00:44:47est-ce qu'il n'y a pas là
00:44:47une triple peine
00:44:48qui va vous tomber dessus ?
00:44:50Déjà,
00:44:50avec la crise politique
00:44:51qui fait augmenter vos matériaux,
00:44:53les problématiques
00:44:53de politique du logement,
00:44:55est-ce que là,
00:44:55on peut se dire
00:44:56que la coupe est un peu pleine ?
00:44:57Alors,
00:44:58déjà,
00:44:59en 2024,
00:44:59on a vu une baisse
00:45:00de 21%
00:45:01des autorisations
00:45:02versus la moyenne long terme.
00:45:04Si on regarde
00:45:04par rapport à la moyenne long terme,
00:45:06on est 21% en dessous.
00:45:08Donc,
00:45:08il y avait déjà
00:45:08cette petite musique
00:45:09des élections
00:45:10qui était présente en 2024.
00:45:11Elle va être encore plus
00:45:13en 2025.
00:45:14Mais là aussi,
00:45:15je ferai le distinguo
00:45:16entre les maires ruraux
00:45:19qui, eux,
00:45:19ont envie d'attirer
00:45:21des jeunes
00:45:22et de la population
00:45:22parce qu'ils ont construit
00:45:24des écoles,
00:45:25ils ont régrandi,
00:45:25ils ont un cadre de vie
00:45:27au travers de la maison
00:45:28qui a permis.
00:45:29Je parle des maires ruraux
00:45:30et en zone périurbaine.
00:45:33Là,
00:45:34on a vraiment
00:45:34une vraie volonté.
00:45:35On ne sent pas,
00:45:36on les sent
00:45:37beaucoup plus enclin
00:45:38à construire.
00:45:40Le sujet,
00:45:40il est plus sur
00:45:41les agglomérations
00:45:42et les métropoles
00:45:43où là,
00:45:44on a des élus
00:45:44qui ont plutôt
00:45:45mis le pied sur le frein
00:45:46depuis quelque temps
00:45:48qui,
00:45:49pour moi aussi,
00:45:50et on ne le dit
00:45:51peut-être pas suffisamment,
00:45:52mais sont aussi responsables
00:45:53de la crise
00:45:54dans laquelle on se trouve,
00:45:55de la crise du logement
00:45:55et d'avoir aussi
00:45:58autant de personnes
00:45:59qui n'ont pas de toit
00:45:59à se mettre sur la tête
00:46:00qui sont dans la politique
00:46:02toujours du plus,
00:46:03plus, plus,
00:46:04mais on construit
00:46:04moins, moins, moins.
00:46:06Et en fait,
00:46:06quand on regarde bien,
00:46:07il y a un moment,
00:46:08il faut se poser
00:46:09le sujet de notre société.
00:46:11Qu'est-ce qu'on veut
00:46:11pour notre société ?
00:46:13C'est loger des gens
00:46:14dans de bonnes conditions
00:46:15à des prix abordables
00:46:16ou c'est voir le logement
00:46:18qu'au travers du spectre
00:46:21de l'environnement ?
00:46:22Je pense qu'on l'a
00:46:23beaucoup trop vu
00:46:23à ce niveau-là.
00:46:24on a une réglementation
00:46:25environnementale
00:46:25qui est déjà
00:46:26au plus haut niveau
00:46:27et on a des élus locaux
00:46:28qui en rajoutent,
00:46:28qui en rajoutent,
00:46:29qui en rajoutent.
00:46:29Et qu'est-ce qui se passe ?
00:46:30Du coup,
00:46:31on a du mal
00:46:31à produire
00:46:32des logements abordables
00:46:34de manière suffisamment massive
00:46:36pour répondre justement
00:46:38au fait
00:46:39et à la demande
00:46:40de nos concitoyens
00:46:41d'être bien logés
00:46:42parce qu'on a quand même
00:46:42un vrai sujet
00:46:43du mal de logements en France.
00:46:44Il y a toujours un sujet
00:46:45qui m'a choqué,
00:46:46c'est qu'on n'objective
00:46:47pas suffisamment
00:46:48les PLH,
00:46:49c'est-à-dire que les élus
00:46:49au travers de leur PLH
00:46:51et de leur PLU,
00:46:52plan local de l'habitat
00:46:53vers C-Christine
00:46:54et au travers
00:46:55de leur plan local
00:46:56d'urbanisme,
00:46:58voire intercommunal
00:46:59et autres,
00:47:00justement,
00:47:00on n'objective pas.
00:47:01Est-ce qu'ils ont rempli
00:47:02les objectifs ?
00:47:03Très rarement.
00:47:04Pourquoi ?
00:47:04Parce que,
00:47:05vous l'avez dit
00:47:05à juste titre,
00:47:06on nous dit toujours
00:47:07non mais attendez,
00:47:08là,
00:47:08vous avez le droit
00:47:09de construire
00:47:09à telle hauteur,
00:47:11on préférait
00:47:11que ce soit un petit peu
00:47:12moins dense.
00:47:13Ou à l'inverse,
00:47:13on nous dit
00:47:14moi j'ai besoin
00:47:14de trois places
00:47:15de stationnement
00:47:15sous-sol,
00:47:16du coup,
00:47:17l'opération ne sort pas.
00:47:18C'est-à-dire qu'au travers
00:47:19d'un règlement
00:47:20qui peut avoir
00:47:23des articles
00:47:26assez pervers,
00:47:27on baisse la densité,
00:47:29on baisse la construction
00:47:30et on ne produit pas
00:47:31suffisamment de logements
00:47:32par rapport aux besoins.
00:47:33Parce que n'oublions pas
00:47:34également qu'au travers
00:47:35de nos opérations privées,
00:47:37on génère du logement social.
00:47:39Donc on a besoin
00:47:39de ce logement social aujourd'hui.
00:47:41Non seulement on en a besoin,
00:47:42mais vous avez
00:47:42mille fois raison.
00:47:44D'ailleurs,
00:47:44les 62% des locataires
00:47:46du parc locatif privé
00:47:47seraient éligibles
00:47:47au logement social.
00:47:48Donc il y a aussi
00:47:49un rapport subtil.
00:47:50Alors on a encore
00:47:51deux questions,
00:47:52mais on est un peu
00:47:52pris par le temps,
00:47:53mais je voudrais
00:47:53qu'on vous les pose.
00:47:55C'est, Christine,
00:47:58la fameuse loi,
00:47:59la loi Spartacus.
00:48:00Non, non,
00:48:01c'est pas Spartacus,
00:48:02c'est la proposition
00:48:02de loi dite.
00:48:03Parce que Spartacus
00:48:04était trace d'origine.
00:48:07Voilà,
00:48:07je fais mon cultivé
00:48:09aujourd'hui.
00:48:10La fameuse loi
00:48:11qui risque
00:48:12d'être contrecarrée
00:48:13pour les textes
00:48:13de députés.
00:48:14C'est une proposition
00:48:15de loi sénatoriale
00:48:16qui vise à assouplir
00:48:17ce fameux objectif
00:48:18de réduction
00:48:19de l'artificialisation
00:48:20des sols,
00:48:21qui c'est vrai
00:48:21est problématique
00:48:22pour la construction
00:48:22de logements neufs.
00:48:24Alors ce texte,
00:48:25il a été adopté
00:48:26par le Sénat,
00:48:27mais il doit encore
00:48:28passer par l'Assemblée nationale.
00:48:30Et à l'Assemblée,
00:48:32on a justement
00:48:32deux députés
00:48:33qui sont en train
00:48:34de plancher
00:48:34sur un rapport
00:48:37sur le sujet,
00:48:40mais qui,
00:48:40elles,
00:48:40n'ont pas envie
00:48:41que l'objectif
00:48:43de réduction
00:48:44de l'artificialisation
00:48:44des sols
00:48:45soit détricoté.
00:48:47Comment voyez-vous
00:48:47l'avenir
00:48:48de cette proposition
00:48:49de loi Tras ?
00:48:50C'est plutôt bien ça.
00:48:51Nous,
00:48:52on est favorables
00:48:53à cette proposition
00:48:54de loi Tras.
00:48:55Pourquoi ?
00:48:56Parce qu'en fait,
00:48:57elle remet juste
00:48:59en cause
00:49:00l'objectif intermédiaire
00:49:01qui était fixé
00:49:02à 50%
00:49:04de réduction
00:49:04de l'artificialisation
00:49:05d'ici à 2031
00:49:06pour le repousser
00:49:09à 2034,
00:49:10donc on parle
00:49:10de trois ans,
00:49:11et surtout,
00:49:12ce qui nous semble
00:49:12très intéressant,
00:49:13c'est le régionaliser.
00:49:15C'est-à-dire que
00:49:15les territoires
00:49:16auront la main.
00:49:18Et là encore,
00:49:19l'État tout-puissant
00:49:20avec des incantations
00:49:21descendantes,
00:49:21il y a un moment,
00:49:22il faut laisser la main
00:49:22au territoire.
00:49:23Même si on a aujourd'hui
00:49:25six régions
00:49:26qui ont voté
00:49:26leur Stradet,
00:49:27elles pourront conserver
00:49:28leur Stradet
00:49:28comme en l'État.
00:49:29Elles ne seront pas
00:49:29obligées de le modifier
00:49:30si elles le voudront.
00:49:31Schéma régional
00:49:31d'aménagement,
00:49:32etc.
00:49:33Exactement.
00:49:33pour les auditeurs.
00:49:35Mais en fait,
00:49:37aujourd'hui,
00:49:39c'est pour ça
00:49:39que cette loi
00:49:39vers le bon sens,
00:49:40c'est qu'elle ramène
00:49:41du bon sens.
00:49:42On en revient toujours
00:49:43à la même chose,
00:49:43du pragmatisme de terrain
00:49:45et on laisse la main
00:49:46aux élus de terrain.
00:49:47Dernière question
00:49:48qui peut fâcher un peu,
00:49:52en tout cas,
00:49:52qui est dramatique.
00:49:55Le nombre de défaillances
00:49:56de constructeurs
00:49:56de maisons individuelles
00:49:58a bondi de 28%.
00:50:00À 1114 entreprises,
00:50:03c'est un drame
00:50:04parce que derrière
00:50:05tout cela,
00:50:06il y a des entrepreneurs,
00:50:07moi je vous le dis
00:50:08parce qu'on y est
00:50:09extrêmement sensibles,
00:50:10il y a des entrepreneurs
00:50:10qui ont perdu leur maison,
00:50:12qui sont cautions
00:50:13sur leur crédit,
00:50:16qui se sont endettés.
00:50:18Je parle des patrons,
00:50:19notamment des petits patrons
00:50:21qui ont tout perdu.
00:50:22Ils ont 50,
00:50:2355 ans.
00:50:24Certains ne se relèveront pas.
00:50:27Alors,
00:50:28bien évidemment,
00:50:28on ne peut pas
00:50:29nous poser cette question.
00:50:30Quelles sont les conséquences
00:50:30bien sûr pour les acheteurs immobiliers ?
00:50:32Quel sort des chantiers
00:50:34suspendus ?
00:50:36Et enfin,
00:50:36il faut qu'on puisse répondre
00:50:37également à cette question,
00:50:38même si on compatit
00:50:39avec ces entrepreneurs
00:50:40qui ont tout risqué.
00:50:42Quid des recours
00:50:43pour les acquéreurs possibles ?
00:50:45Alors,
00:50:46c'est vrai que l'augmentation
00:50:46est importante,
00:50:48surtout au vu du tissu,
00:50:50comme je disais,
00:50:50des entreprises
00:50:51qui constituent
00:50:52la construction
00:50:52des endividuels en France,
00:50:53à savoir plutôt
00:50:54des petites entreprises
00:50:55dans les territoires.
00:50:56c'est grave.
00:50:56C'est grave.
00:50:56En 2024,
00:50:5828% d'augmentation.
00:51:00On parle de milliers
00:51:00en plus.
00:51:00Ça peut être dramatique
00:51:01également,
00:51:02vous l'avez souligné,
00:51:03pour les acquéreurs
00:51:04parce qu'aujourd'hui,
00:51:05ils se retrouvent
00:51:05dans une situation
00:51:06assez compliqué.
00:51:09Et ça l'est encore plus
00:51:10pour ceux
00:51:10qui n'ont pas fait construire
00:51:12dans le cadre
00:51:12du contrat de construction
00:51:13de maison individuelle
00:51:14parce que le vrai sujet,
00:51:15il est là.
00:51:16Aujourd'hui,
00:51:17certes,
00:51:17ça va prendre
00:51:18un petit peu plus de temps
00:51:19mais quand vous avez
00:51:20contracté
00:51:22un contrat de construction
00:51:23de maison individuelle,
00:51:24vous avez une garantie
00:51:25de livraison au prix
00:51:26où vous avez
00:51:28une tierce structure,
00:51:30donc un organisme
00:51:31de garantie
00:51:32qui vient terminer
00:51:33la maison
00:51:34et s'il y a
00:51:35un dépassement
00:51:36de plus de 30 jours
00:51:36du délai de livraison,
00:51:38ça met en route
00:51:39également des pénalités
00:51:40de retard
00:51:41comme l'aurait eu
00:51:41le constructeur.
00:51:42Donc au travers
00:51:42du contrat,
00:51:44le consommateur
00:51:46est protégé
00:51:47et même indemnisé.
00:51:50Alors oui,
00:51:50ça va mettre
00:51:51un petit peu plus de temps
00:51:52mais aujourd'hui,
00:51:52ça s'organise
00:51:53plutôt bien.
00:51:53On a des organismes
00:51:54de caution
00:51:55qui répondent présents
00:51:57et qui sont structurés
00:51:58pour le faire
00:51:59et ça marche
00:52:01même plutôt
00:52:02très bien.
00:52:03Toutes celles et ceux
00:52:03qui nous écoutent,
00:52:04vous avez des moyens
00:52:05de repos.
00:52:06Aujourd'hui,
00:52:07la loi de 90,
00:52:07elle est là
00:52:08pour vous protéger.
00:52:09Signez un contrat
00:52:09de construction
00:52:10de maison individuelle,
00:52:11votre prix sera garanti,
00:52:12vous aurez un délai
00:52:13de livraison
00:52:13et en cas de défaillance
00:52:15du constructeur,
00:52:16il y a un garant
00:52:17qui reprend la main
00:52:18et qui va terminer
00:52:19la maison.
00:52:19Est-ce qu'on peut trouver
00:52:20sur le site
00:52:21du pôle Habitat
00:52:22FFB des informations
00:52:22sur le sujet ?
00:52:23Je pense que oui,
00:52:25nous avons des informations
00:52:26à destination
00:52:27du grand public
00:52:29mais après,
00:52:30on peut trouver également
00:52:31dans toutes les adhérents.
00:52:32qui peuvent vous donner
00:52:32parce qu'on est saisi
00:52:34de ces dossiers.
00:52:34D'ailleurs,
00:52:35on est saisi aussi
00:52:35par des entrepreneurs
00:52:36qui ont tout perdu
00:52:37et on compatit également.
00:52:39Ça ne va pas être facile
00:52:40quand on est président
00:52:40du pôle Habitat
00:52:41de voir vos adhérents
00:52:43parfois qui vous appellent
00:52:43désespérés.
00:52:44Et quand on entreprend,
00:52:45ce n'est pas pour être défaillant.
00:52:46Quand on entreprend,
00:52:47c'est qu'on a vraiment envie
00:52:48de bien faire.
00:52:49Et il est temps
00:52:50d'ailleurs que la France
00:52:51reconnaisse aussi
00:52:51cette capacité
00:52:52qu'ont les Français,
00:52:53les entrepreneurs
00:52:54à tout risquer.
00:52:55Parfois,
00:52:56on a l'impression
00:52:56que tout est fait
00:52:57pour les consommateurs,
00:52:58ce qui se comprend,
00:53:02on peut le dire, ça ?
00:53:03Oui,
00:53:03ils se retrouvent démunis
00:53:04et je peux vous dire
00:53:04qu'ils ont été résilients
00:53:05parce que depuis le temps
00:53:06qu'on leur tape sur la tête.
00:53:09Merci Grégory Monod.
00:53:10Toujours un plaisir
00:53:11de vous avoir sur le plateau.
00:53:13Ne changez rien.
00:53:13Je rappelle que vous êtes
00:53:14le président du pôle Habitat
00:53:15de la FAB.
00:53:16Il faut venir nous voir
00:53:17plus souvent.
00:53:18Avec plaisir.
00:53:18On retrouve toutes les informations
00:53:19sur le site
00:53:20du pôle Habitat
00:53:21de la FAB.
00:53:23Un petit cladun
00:53:23à Christophe Boucaud.
00:53:25Je pensais pouvoir
00:53:26le croiser.
00:53:26En tout cas,
00:53:27merci infiniment
00:53:29de nous avoir donné
00:53:29ces informations.
00:53:31Je pense que Christine
00:53:31va falloir
00:53:32suivre avec beaucoup
00:53:32de vigilance
00:53:33toutes ces informations
00:53:35dans un monde
00:53:36qui mute de plus en plus
00:53:37et notamment
00:53:38avec les phénomènes exogènes
00:53:39comme la crise politique
00:53:41qui anime l'Europe.
00:53:42Voilà,
00:53:42à suivre.
00:53:43Nos experts
00:53:44pour les parties
00:53:44sur le club des proprios,
00:53:47vous posez vos questions
00:53:47et nous vous y répondons.
00:53:48C'est dans quelques instants.
00:53:50Vos questions,
00:53:51nos réponses.
00:53:55Là, c'est à moi.
00:53:56Merci Jason.
00:53:57Là, c'est bien.
00:53:58Vous êtes dans
00:53:58le 64e numéro
00:54:00du Grand Rendez-vous
00:54:01de l'Immobilier.
00:54:02Après tout,
00:54:02pourquoi pas.
00:54:03Merci d'être avec nous.
00:54:04On répond à vos questions
00:54:05que vous posez
00:54:07tous les mois
00:54:07sur le groupe Facebook
00:54:08des proprios
00:54:09gérés par notre amie Christine.
00:54:12Et c'est toujours
00:54:12l'ami Vincent
00:54:13qui s'y colle.
00:54:14Nous avons un nouvel expert
00:54:15avec nous.
00:54:17Il est le fondateur,
00:54:18directeur général
00:54:19de Mi Casa.
00:54:20C'est ça.
00:54:21On dit Mi Casa.
00:54:22On dit Mi Casa.
00:54:23Voilà, Mi Casa.
00:54:24Mi Casa,
00:54:24c'est chez moi,
00:54:25forcément.
00:54:26Mi Casa et Sou Casa.
00:54:27Exactement.
00:54:27Vous êtes le bienvenu.
00:54:30Vous êtes un chasseur immobilier.
00:54:33On va d'abord vous demander
00:54:35d'ailleurs un petit peu
00:54:36quelques mots
00:54:37sur la marque également.
00:54:39Et comme vous êtes
00:54:40parmi nos nouveaux
00:54:41éditorialistes
00:54:42et chroniqueurs,
00:54:45la règle du jeu,
00:54:46c'est de répondre
00:54:46aux questions
00:54:47qui nous sont posées
00:54:47directement,
00:54:48des questions
00:54:48qui sont très,
00:54:49très, très intéressantes.
00:54:51Et on commencera
00:54:51d'ailleurs tout à l'heure
00:54:52par le premier,
00:54:52c'est Jean-Marc
00:54:53qui nous a écrit.
00:54:54Peut-être un mot
00:54:55sur le groupe, Vincent.
00:54:56Oui.
00:54:57Mi Casa, du coup,
00:54:57chasseur immobilier
00:54:58sur toute la France
00:54:59avec un réseau
00:55:00de 80 chasseurs,
00:55:01c'est ça ?
00:55:02Exactement.
00:55:02Aujourd'hui, Mi Casa,
00:55:03c'est une marque
00:55:03avec à peu près 80 chasseurs
00:55:05qui sont présents
00:55:05sur tout le territoire.
00:55:06On va accompagner nos clients
00:55:07à la location ou à l'achat
00:55:08pour leur trouver le bien idéal.
00:55:10Donc globalement,
00:55:10si vous avez des soucis techniques,
00:55:12logistiques,
00:55:12vous n'êtes pas sur place
00:55:13ou alors que vous n'avez
00:55:14pas les connaissances,
00:55:15vous allez pouvoir
00:55:15nous le déléguer.
00:55:16Il y a des experts
00:55:17qui vont s'occuper
00:55:17de vous trouver
00:55:17le bien parfait pour vous.
00:55:19C'est cool.
00:55:19À la location aussi,
00:55:20vous faites ?
00:55:21Oui, complètement.
00:55:21Alors, on s'est même construit
00:55:22sur la location.
00:55:23On gère aujourd'hui
00:55:23entre 50 et 150 nouvelles missions
00:55:25de location par mois
00:55:26et on arrive également
00:55:27sur la charte.
00:55:28Sur tout le territoire ?
00:55:29Oui, sur tout le territoire.
00:55:29Alors évidemment,
00:55:30des villes qui fonctionnent mieux.
00:55:31Et vous arrivez
00:55:31à trouver des biens à la location ?
00:55:33Complètement.
00:55:33On a un taux de réussite
00:55:34qui est environ de 85%
00:55:35sur la location,
00:55:36à savoir qu'on n'a même
00:55:37pas d'exclusivité.
00:55:38Donc, vous pouvez aussi
00:55:38vous chercher de votre côté
00:55:39et en moyenne,
00:55:40on va compter.
00:55:40Combien ça coûte ?
00:55:41Je cherche un appart
00:55:43dans Paris,
00:55:44pas trop cher.
00:55:45Je vous dis,
00:55:46je ne trouve pas
00:55:47parce qu'il y a
00:55:48pour une offre,
00:55:48il y a 500 demandes.
00:55:50Donc, on se dit
00:55:51peut-être qu'ils se disent
00:55:52qu'il y a peut-être
00:55:53un piège ou quoi que ce soit.
00:55:54Mais enfin,
00:55:55pourquoi vous y arriveriez
00:55:56plus que ceux
00:55:57qui sont tous les jours abonnés ?
00:55:59Et puis surtout,
00:56:00combien ça leur coûte ?
00:56:02On peut savoir.
00:56:02Alors oui,
00:56:03ça peut être pénible.
00:56:04Même à Paris,
00:56:05c'est très compliqué.
00:56:06Aujourd'hui,
00:56:07nous, on va avoir
00:56:07des prestations
00:56:08qui sont forfaitaires.
00:56:08Donc, finalement,
00:56:09peu importe le prix du bien,
00:56:10le prix de votre loyer,
00:56:11ça va être le même prix pour vous.
00:56:12On va avoir des prestations
00:56:13qui débutent à 1 200 euros
00:56:14jusqu'à 1 700 euros
00:56:15en fonction de ce que vous allez
00:56:16inclure dedans,
00:56:17si on doit se déplacer en visite
00:56:18ou non.
00:56:18Mais vous ne faites pas
00:56:18pour ce prix-là.
00:56:19C'est quoi la prestation ?
00:56:19Exactement, je vais venir.
00:56:20Et nous, pourquoi on y arrive
00:56:21plus que vous potentiellement ?
00:56:23Évidemment, c'est notre métier.
00:56:24Donc, c'est des gens
00:56:24qui font une veille quotidienne,
00:56:26voire tous les jours,
00:56:27en permanence.
00:56:28C'est le réseau,
00:56:28j'imagine aussi.
00:56:30En fait, vous allez avoir
00:56:30d'une part le temps,
00:56:31donc des gens qui sont
00:56:32tout le temps présents
00:56:32et qui veulent trouver votre bien,
00:56:33donc qui sont surmotivés.
00:56:34La deuxième chose,
00:56:35c'est que vous avez évidemment
00:56:36le réseau.
00:56:36Quand vous faites ça tous les jours,
00:56:37vous connaissez quasiment
00:56:38tous les jours.
00:56:38Et vous arrivez à bloquer le bien
00:56:41lorsque vous trouvez le truc ?
00:56:42Alors, il faut aussi être réactif
00:56:43de notre côté,
00:56:44du côté de nos clients.
00:56:45Clairement, on avance en équipe,
00:56:46on n'est pas tout seul devant,
00:56:47ça c'est sûr et certain.
00:56:48Mais si le client est motivé,
00:56:49on ne va avoir aucun problème
00:56:50à trouver le bien assez rapidement.
00:56:52Est-ce que, c'est une question,
00:56:54est-ce que le client,
00:56:55il paye uniquement
00:56:56si vous lui trouvez ?
00:56:57Alors, le client,
00:56:58il va payer des frais de dossier.
00:56:59On va prendre 40% de frais de dossier
00:57:01et le reste,
00:57:02ça va être proratisé
00:57:02au nombre de travail
00:57:03qui aura été effectué.
00:57:04Donc concrètement,
00:57:05le nombre de visites,
00:57:05on va venir finalement minorer.
00:57:07Mais s'il ne trouve pas
00:57:08ce qu'il paye ?
00:57:09Oui, il paye.
00:57:10Ah, il paye quand même ?
00:57:11Il paye complètement.
00:57:11On a 40% de frais de dossier chez nous.
00:57:13Ah oui, et ça marche ?
00:57:14Bien sûr.
00:57:15En fait, si vous voulez,
00:57:16ça sait faire...
00:57:17Tout ce travail mérite salaire.
00:57:18Il s'est démené,
00:57:19le chasseur pour trouver...
00:57:20Non, mais je veux dire,
00:57:20un agent immobilier,
00:57:21par exemple,
00:57:21travaille en fise.
00:57:22Il travaille uniquement
00:57:23sur le résultat.
00:57:24Les agences de location
00:57:26qui font de la location
00:57:27sont payées uniquement
00:57:28si le bail est signé.
00:57:30Là, par contre,
00:57:30vous prenez un...
00:57:31Même si on n'arrive pas à le...
00:57:33Parce qu'en fait,
00:57:33si vous voulez,
00:57:34nous, on va avoir
00:57:34de la prestation de notre service.
00:57:35Donc concrètement,
00:57:36on va accompagner le locataire
00:57:37en visite.
00:57:38On va faire les visites pour lui
00:57:39en lui envoyant un compte-rendu.
00:57:40On va pouvoir également
00:57:41lui donner des conseils.
00:57:42Quand vous arrivez,
00:57:43par exemple,
00:57:43de Marseille à Paris,
00:57:44vous ne savez pas forcément
00:57:44où aller.
00:57:45Donc là, nous,
00:57:45on va vraiment
00:57:46venir l'accompagner là-dessus.
00:57:47Évidemment,
00:57:48on va l'aider
00:57:49pour créer son dossier locataire
00:57:50et qu'il soit le plus possible.
00:57:51Donc sur 1 200 euros,
00:57:52par exemple,
00:57:53vous prenez 400 euros
00:57:55tout de suite
00:57:56et le reste éventuellement
00:57:57en fonction du résultat.
00:57:59Exactement.
00:58:00D'accord.
00:58:00OK, c'est très clair.
00:58:02Première question.
00:58:02Des questions,
00:58:03avec Jean-Marc Accreille
00:58:04pour commencer,
00:58:05Arnaud le dit.
00:58:06Quelle est la règle
00:58:07pour un locataire
00:58:08qui part au bout de 28 ans
00:58:09et avait payé une caution
00:58:10de 5 000 francs ?
00:58:12Et oui.
00:58:12En 98,
00:58:14ça arrive.
00:58:16Ça arrive.
00:58:16Est-ce qu'on lui rend ça en franc ?
00:58:17Eh oui.
00:58:18C'était avant le passage à l'euro.
00:58:19Avant le passage à l'euro.
00:58:21Ce montant,
00:58:22est-ce qu'il doit être augmenté
00:58:22d'un indice
00:58:23ou est-ce qu'il doit être
00:58:24juste converti en euros ?
00:58:25Qu'est-ce qu'on fait avec ça ?
00:58:26Bon, déjà,
00:58:26je suis même banné.
00:58:31Non,
00:58:32c'est une bonne question.
00:58:33Globalement,
00:58:33la loi 89
00:58:34en cas de cas de figure.
00:58:36Aujourd'hui,
00:58:37déjà,
00:58:37ce que vous devez savoir,
00:58:38c'est que vous n'allez pas
00:58:38pouvoir faire payer d'intérêt
00:58:40finalement sur la caution.
00:58:41Il n'y a pas d'intérêt.
00:58:42Donc,
00:58:42il y a l'inflation,
00:58:43par exemple,
00:58:43qui pourrait être
00:58:44à la charge du bailleur.
00:58:46Donc,
00:58:46ça,
00:58:46c'est la première chose.
00:58:47La deuxième chose,
00:58:48c'est que vous allez devoir,
00:58:49en tant que bailleur,
00:58:50restituer dans un délai d'un mois
00:58:51la caution si jamais
00:58:52il n'y a pas eu de dégradation
00:58:53et jusqu'à deux mois
00:58:54si jamais il y a eu des dégradations.
00:58:56Et concernant,
00:58:56du coup,
00:58:57le montant à reverser
00:58:58finalement à votre locataire,
00:58:59c'est assez simple.
00:59:00On a vu qu'il n'y avait pas d'intérêt.
00:59:01Donc,
00:59:01vous allez devoir
00:59:02tout simplement
00:59:02faire la conversion.
00:59:03On est à peu près
00:59:04à 6,51 francs
00:59:05pour un euro.
00:59:06Ça fait à peu près
00:59:07760 euros exactement.
00:59:09Mais aussi,
00:59:10ce que vous devez savoir,
00:59:11c'est que lors de l'état des lieux,
00:59:12en fait,
00:59:13vous allez avoir forcément
00:59:14une usure du bien
00:59:15qui va être faite
00:59:15au bout de 28 ans.
00:59:17C'est complètement normal.
00:59:18Et en l'occurrence,
00:59:19vous n'allez pas pouvoir
00:59:19normalement l'imputer
00:59:20au propriétaire,
00:59:21enfin au locataire,
00:59:22pardon,
00:59:23parce que tout simplement,
00:59:24le bien,
00:59:24c'est usé avec le temps.
00:59:26Et ça,
00:59:26c'est à votre charge
00:59:27en tant que bailleur.
00:59:27Donc,
00:59:28vous devez regarder
00:59:28la grille de vétusté
00:59:29qui est présente
00:59:30en annexe du bail.
00:59:31Très bien.
00:59:32Une autre question maintenant
00:59:33avec Odette à Villeurbanne.
00:59:35Mon locataire a subi
00:59:36un dégât des eaux
00:59:37du voisin du dessus.
00:59:39Il doit quitter le logement
00:59:40le temps des travaux.
00:59:41L'assurance du locataire d'Odette
00:59:43ne prend pas en charge
00:59:44son relogement.
00:59:45Elle lui demande
00:59:46de se retourner
00:59:47contre son bailleur,
00:59:48l'assurance.
00:59:49Est-ce qu'elle va devoir
00:59:50payer le relogement
00:59:51Odette qui, elle,
00:59:52est la propriétaire du logement ?
00:59:54Bon,
00:59:54alors c'est toujours compliqué
00:59:55qu'il va devoir payer.
00:59:56Concrètement,
00:59:57surtout dans une copropriété,
00:59:58ça peut être vite pénible.
00:59:59Alors,
00:59:59en l'occurrence,
01:00:00vous, en tant que bailleur,
01:00:01vous n'avez pas d'obligation
01:00:02de reloger votre locataire.
01:00:03Donc, en NKK,
01:00:04vous ne payerez ça.
01:00:05Cependant,
01:00:06vous devez fournir
01:00:07à votre locataire
01:00:07un logement qui est décent,
01:00:09viable,
01:00:10et en l'occurrence,
01:00:11si le dégât des eaux
01:00:11est trop important,
01:00:12ce n'est plus le cas.
01:00:13Donc, ce que vous devez faire,
01:00:14c'est que vous allez devoir
01:00:15voir avec votre locataire
01:00:17pour soit lui faire
01:00:17une franchise de loyer,
01:00:18de ne pas lui faire payer
01:00:19le loyer
01:00:20pendant toute la durée
01:00:20des travaux
01:00:21que votre logement
01:00:22est indécent,
01:00:23et ou voir directement
01:00:25avec votre assurance
01:00:26propriétaire non occupant
01:00:27qui va pouvoir prendre en charge
01:00:28finalement la perte de gain
01:00:29que vous,
01:00:30vous allez avoir
01:00:30en tant que bailleur
01:00:31parce que vous ne pouvez plus
01:00:32exploiter votre bien.
01:00:33La deuxième chose
01:00:34que je vous préconise,
01:00:35c'est évidemment
01:00:35d'aller voir directement
01:00:36votre voisin
01:00:37ou l'assurance
01:00:38de la copropriété
01:00:38pour tout simplement
01:00:40voir avec eux
01:00:40s'ils peuvent prendre en charge
01:00:41le relogement
01:00:42de votre locataire.
01:00:43Comme ça,
01:00:43vous êtes sûr
01:00:44que votre locataire
01:00:44sera super heureux.
01:00:45C'est franchement,
01:00:46c'est du grand n'importe quoi
01:00:48parce que les gens
01:00:48se posent vraiment des questions.
01:00:50Vous avez le propriétaire
01:00:51qui ne touche plus son loyer.
01:00:52Il n'est pas responsable
01:00:56Il ne touche pas le loyer.
01:01:01Il y a un dégât des eaux.
01:01:01Ce n'est pas lui
01:01:02qui a été explosé
01:01:03les canalisations
01:01:04et en plus,
01:01:05il devrait repayer.
01:01:06Non mais à un moment donné,
01:01:07il faut s'arrêter.
01:01:08Un, deux secondes.
01:01:09Et c'est marrant d'ailleurs
01:01:10que l'assurance du locataire,
01:01:12parce que forcément,
01:01:13il a une assurance habitation
01:01:15pour son logement
01:01:15et ce n'est pas prévu
01:01:17de payer le relogement.
01:01:19Alors non,
01:01:20normalement,
01:01:20la loi 439,
01:01:21normalement,
01:01:21on n'oblige pas.
01:01:22Non, non,
01:01:22je parle de l'assurance du locataire.
01:01:25Parce que ce n'est pas
01:01:26la faute du locataire,
01:01:27si vous voulez.
01:01:27Oui, oui, bien sûr.
01:01:28L'assurance du locataire
01:01:32lui a donné un conseil
01:01:33qui est à mon avis
01:01:33un conseil pourri.
01:01:35Donc, on va dire
01:01:35comment il s'appelle ?
01:01:38Comment il s'appelle ?
01:01:38La propriétaire s'appelle Odette.
01:01:40Oui, c'est Odette.
01:01:40Bon, Odette,
01:01:41votre assureur,
01:01:42il vous a demandé
01:01:42un truc pourri.
01:01:44C'est là que du coup,
01:01:48ce qu'on disait tout à l'heure
01:01:49avec nos experts,
01:01:51c'est qu'il faut vraiment
01:01:52ceinture et bretelles.
01:01:53Prendre des assurances
01:01:53propriétaires non occupants,
01:01:55c'est hyper important.
01:01:55C'est-à-dire que je suis
01:01:57propriétaire bailleur,
01:01:58je prends une...
01:01:58Et puis, si possible,
01:02:00je recommande
01:02:01à un administrateur de biens
01:02:02avec garantie de loyer impayé,
01:02:04garantie contre le vandalisme,
01:02:05etc.
01:02:06Je peux vous dire que c'est...
01:02:07Voilà.
01:02:08Même si ça coûte
01:02:085-6% par an
01:02:09sur le loyer,
01:02:11franchement,
01:02:12quand on voit les mineurs,
01:02:13on est d'accord.
01:02:13Il faut dire...
01:02:14Voilà.
01:02:15Et puis, vous,
01:02:15de l'autre côté, Odette,
01:02:16choisissez un bon assureur
01:02:17qui vous donne
01:02:17des bons conseils.
01:02:18Une dernière question
01:02:20avec Christophe à Paris.
01:02:22En zone tendue,
01:02:23c'est le cas à Paris,
01:02:24lorsque le propriétaire
01:02:25nous donne congé
01:02:26au locataire
01:02:27pour la date anniversaire
01:02:28du bail,
01:02:28le locataire peut-il partir
01:02:30sans préavis
01:02:31à partir du moment
01:02:32où il a reçu le congé
01:02:33ou est-ce qu'il doit
01:02:34respecter un préavis
01:02:36de 3 mois ?
01:02:37Ou même d'un mois ?
01:02:38C'est surtout d'un mois.
01:02:403 mois, c'est sûr que non.
01:02:41Alors exactement.
01:02:42Normalement,
01:02:42c'est dans tous les cas
01:02:43un préavis de 1 mois.
01:02:44En zone tendue,
01:02:45donc il n'y a pas de question.
01:02:46En zone tendue,
01:02:46on le redit,
01:02:47c'est là où il y a
01:02:48beaucoup plus de demandes
01:02:49de logements
01:02:50que d'offres.
01:02:51Avant, c'était combien ?
01:02:52C'était 3 mois, il me semble.
01:02:53Oui, mais ça a changé
01:02:54sous Sarkozy.
01:02:55Oui, vous n'étiez pas né.
01:02:56Voilà, c'est ça.
01:02:58C'est une prochaine expérience
01:02:59pour ça.
01:03:01Oui, il me semble.
01:03:02Il y a une dizaine d'années
01:03:03quand même.
01:03:04Oui, mais il était petit encore.
01:03:07Effectivement,
01:03:08c'est sous le précédent.
01:03:09Oui, la question,
01:03:11elle est simple,
01:03:11c'est-à-dire,
01:03:12je suis propriétaire,
01:03:13je donne congé
01:03:13à mon locataire
01:03:14dans 6 mois.
01:03:15S'il décide de partir
01:03:15dans un mois,
01:03:16dans 2 mois,
01:03:17est-ce qu'il doit donner
01:03:17un préavis ou pas ?
01:03:19Non.
01:03:19Alors exactement,
01:03:20vous avez bien répondu.
01:03:21Donc finalement,
01:03:21non, il n'y a aucun préavis
01:03:22à donner quand vous êtes locataire.
01:03:24Votre propriétaire
01:03:25vous donne congé.
01:03:26Vous pouvez partir
01:03:27finalement à tout moment.
01:03:28Évidemment,
01:03:28le mieux,
01:03:29c'est de le prévenir,
01:03:29d'être sympa avec lui,
01:03:30de le prévenir.
01:03:31Vous allez devoir payer
01:03:32votre loyer
01:03:33jusqu'à la date d'effet
01:03:34finalement de votre sortie.
01:03:35D'accord.
01:03:35Mais vous pouvez partir
01:03:36à n'importe quel moment
01:03:37sans respecter de préavis.
01:03:38Par contre,
01:03:38si vous êtes le propriétaire,
01:03:40c'est autre chose.
01:03:41Exactement,
01:03:41c'est ce que j'allais dire.
01:03:42Vous devez quand même
01:03:42faire attention,
01:03:43on n'a pas parlé,
01:03:44on ne sait pas aujourd'hui
01:03:44si c'est un logement
01:03:45qui est loué meublé ou vide.
01:03:46Mais s'il est loué vide,
01:03:47par exemple,
01:03:48vous allez devoir respecter
01:03:49des droits de préemption,
01:03:50des droits de préférence
01:03:50sur la vente de votre bien.
01:03:53Si jamais vous ne le vendez pas
01:03:54directement à un membre
01:03:55de votre famille,
01:03:56potentiellement,
01:03:56vous devez demander
01:03:57à votre locataire
01:03:58s'il souhaite l'acheter.
01:03:58Oui, c'est l'intéressé.
01:03:59Oui, d'accord.
01:03:59Exactement, c'est dingue.
01:04:00Absolument.
01:04:01Le propriétaire doit
01:04:02apérativement tenir
01:04:03le délai des six mois,
01:04:04donc le locataire,
01:04:05pas de problème,
01:04:05il s'en va quand il veut,
01:04:07mais six mois minimum
01:04:09et en plus,
01:04:10imaginons que ce soit
01:04:11un congé pour vente,
01:04:13il doit d'abord le proposer
01:04:14au locataire,
01:04:14au prix qu'il veut,
01:04:15attention,
01:04:16parce que voilà,
01:04:17mais peut-être qu'un jour
01:04:18s'il y a une autre offre
01:04:19qui tombe,
01:04:20vous devez redemander
01:04:21à votre locataire.
01:04:22Ah oui.
01:04:23Donc finalement,
01:04:24un peu le servant
01:04:24qui peut se mettre la queue.
01:04:25Oui, d'accord, ok.
01:04:27Si le locataire
01:04:28est vraiment...
01:04:29Décidément,
01:04:30on a vraiment décidé
01:04:31de s'en prendre au propriétaire.
01:04:32C'est un truc de fou.
01:04:33Merci beaucoup,
01:04:34Arnaud Lodi.
01:04:35Je vous apprécie.
01:04:36Fondateur de Mikasa,
01:04:37réseau de chasseurs
01:04:38immobiliers en France
01:04:39qu'on retrouve sur
01:04:40mikasa.fr.
01:04:42Mikasa.fr.
01:04:43Avec un Z à casa.
01:04:44Oui, casa.
01:04:45Exactement.
01:04:46Mikasa et sous casa.
01:04:47Voilà.
01:04:48Mikasa et sous casa.
01:04:49C'est Sylvain et Pauli Glotte.
01:04:51Toutes les ordres.
01:04:52Voilà.
01:04:53Merci beaucoup,
01:04:54l'ami Vincent
01:04:55et merci à vous, Arnaud.
01:04:57N'hésitez pas,
01:04:58comme d'habitude,
01:04:59à poser vos questions
01:05:00sur le club
01:05:01Les Proprios
01:05:01sur Facebook
01:05:03et animé
01:05:03par nos amis de Capital.
01:05:05Également sur l'application
01:05:06de Radio Imo.
01:05:06N'hésitez pas
01:05:07à vous contacter
01:05:08l'ami Vincent
01:05:08et on vous y répondra.
01:05:10On enchaîne
01:05:10avec la suite
01:05:11de notre programme.
01:05:12Le grand rendez-vous
01:05:13de l'immobilier.
01:05:14Et bien voilà,
01:05:18les amis,
01:05:19c'est terminé
01:05:19pour notre numéro
01:05:20d'avril 2025,
01:05:2264e édition,
01:05:23toujours fidèle au poste.
01:05:24Heureusement,
01:05:25d'ailleurs,
01:05:26que vous nous regardez
01:05:26puisque nous ne serions
01:05:27tout simplement plus là
01:05:28depuis les cinq dernières années.
01:05:31Merci d'avoir suivi
01:05:32cette émission.
01:05:33Elle est disponible,
01:05:33bien sûr,
01:05:34en replay
01:05:34sur l'application
01:05:36de Radio Imo
01:05:37comme d'habitude
01:05:37et sur le site
01:05:39de Capital.fr.
01:05:41Merci à tous nos invités,
01:05:43Grégory Monod,
01:05:43président du Pôle Habitat
01:05:45de la FAB
01:05:45et de tous nos experts.
01:05:47Merci à vous, Christine.
01:05:48Et on va se retrouver
01:05:49le mois prochain.
01:05:50Avec plaisir, Sylvain.
01:05:51Merci à vous.
01:05:52Merci à toutes et à tous.
01:05:53Et n'hésitez pas
01:05:54à poser vos questions
01:05:55pour le prochain numéro
01:05:56à nos experts
01:05:57sur le groupe Facebook,
01:05:58le Club des Proprios.
01:05:59Voilà,
01:06:00c'est très important
01:06:00puisque ces questions,
01:06:01c'est vous qui les posez
01:06:02tous les mois.
01:06:03On fait venir nos experts
01:06:04et on essaye
01:06:05de décrypter l'actualité
01:06:06pour vous.
01:06:06croyez-moi,
01:06:07il y a beaucoup à faire.
01:06:09Voilà,
01:06:09rendez-vous le mois prochain
01:06:10pour ce prochain,
01:06:11le 65e numéro
01:06:13du Grand Rendez-vous
01:06:14de l'Immobilier.
01:06:15D'ici là,
01:06:15prenez soin de vous,
01:06:16prenez le soleil,
01:06:17tout va bien,
01:06:17l'été arrive.
01:06:19C'était le Grand Rendez-vous
01:06:21de l'Immobilier,
01:06:22une émission présentée
01:06:23par Radio Imo et Capital
01:06:24à retrouver en podcast
01:06:26sur toutes les plateformes
01:06:28de streaming.