Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 25/04/2025
Député EPR des Yvelines et auteur de «On n'est pas K.O !», Karl Olive était l’invité de #LaGrandeInterview de Romain Desarbres dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:008h13, la grande interview CNews Europe 1 avec Carl Oliv. Bonjour Carl Oliv.
00:04Bonjour Romain Desarbres.
00:05Merci beaucoup d'être avec nous, député Renaissance des Yvelines.
00:08On va évidemment parler de beaucoup de sujets avec vous ce matin,
00:12mais je voulais vous entendre sur ce qui s'est passé à Nantes.
00:14Dramatique actualité à Nantes, un élève qui a été tué dans un lycée nantais,
00:19une élève en l'occurrence tuée au couteau par un autre élève.
00:22De nombreux parents d'élèves sont inquiets ce matin partout en France, à Nantes et ailleurs.
00:27Qu'est-ce que vous leur dites ?
00:29Évidemment que nous sommes inquiets.
00:30On est ébranlés par ce qu'on vit, ce que ses parents peuvent vivre, la douleur d'une famille.
00:37Quand on est père de famille, on sait ce que ça peut engendrer quand on a encore des enfants au collège.
00:45Ce que je constate, c'est que malheureusement, ce n'est pas la première fois, on parle beaucoup du mal.
00:50Moi, j'aimerais qu'on traite aussi les racines du mal.
00:53Alors, parlons du mal.
00:55Aujourd'hui, cet élève arrive à rentrer avec une arme blanche.
00:58Déjà, commençons par interdire la vente des armes blanches aux mineurs.
01:03Je vois encore parfois sur des marchés forains, on peut acheter des opinels, on peut acheter des couteaux.
01:08Alors, vous allez me dire aux mains des armes, oui, ça n'empêche pas qu'on peut prendre aussi un couteau dans le tiroir de la cuisine.
01:13Parlons aussi d'éducation.
01:14Parlons des parents.
01:15Si on tapait un petit peu, pardonnez-moi l'expression, au portefeuille des parents qui sont parfois irresponsables chez ces mineurs,
01:22alors il y aura peut-être des choses à faire.
01:24On peut très bien suspendre, voire supprimer un certain nombre d'allocations et parfois des aides qui sont non obligatoires,
01:31comme je l'ai fait à Poissy.
01:32C'est de cette manière qu'on a réussi à baisser la délinquance juvénile à Poissy entre 12 et 17 ans de 30%.
01:38Ça, c'est ce que j'appelle le mal.
01:41Oui, on peut mettre des portiques, ça a un coute, on l'a vu pendant le Covid.
01:45Le Premier ministre ne l'exclut pas.
01:46Il dit que c'est une piste, les portiques, détecteurs de métaux.
01:49Oui, bien sûr, bien sûr, mais je pense d'abord qu'il faut les personnes pour les contrôler, il faut que les personnes soient formées,
01:53mais c'est une proposition et je pense qu'à l'heure actuelle, on n'est pas allé chouiner sur la nature de la proposition.
02:00On peut aussi renforcer des personnels de sécurité.
02:03À l'intérieur, je ne parle pas des forces de police nationale et municipale qui ont suffisamment de travail
02:08et qui ne sont pas faites, à mon sens, seulement pour cela.
02:13Ça, ça s'appelle traiter le mal.
02:14Mais moi, je voudrais vous parler, Romain Desarbres, des racines du mal.
02:17Parce qu'on a un problème en France, un gros problème, c'est celui de la santé mentale.
02:21Et je vais vous expliquer ce qui m'est...
02:22Parce que là, on est face à un profil, probablement, de malade psychiatrique.
02:27En tout cas, le jeune a été un dernier en psychiatrie hier soir.
02:31Oui, on a quelqu'un qui n'est pas bien, qui peut être bipolaire, qui peut être schizophrène, etc.
02:36Je vais vous dire parce que ça m'est exactement arrivé et je ne suis pas le seul exemple sur le sujet.
02:42Ça vous est arrivé à Poissy ?
02:43Ça m'est arrivé à Poissy.
02:44Ça concerne CNews.
02:45La personne m'interpelle, me dit ceci, car il sait que je vais venir sur le plateau de Pascal Praud le lendemain, le lundi.
02:50Tu as intérêt à venir montrer ta grande gueule de con chez Pascal Praud et tu lui dis aussi que lui va manger.
02:55Et derrière, il enchaîne.
02:56Voilà le programme que je te propose.
02:58Lundi, ablation des testicules.
03:00Ça, c'est pour les enfants.
03:02Mardi, tu démissionnes et je te fais une tête au carré devant mes femmes.
03:06Mercredi, tu intègres Freyne pour pédophilie.
03:09Jeudi, c'est la cour martiale.
03:11Vendredi, fort de Vincennes.
03:14Extermination pour trahison.
03:16Voilà le type qui vous écrit ça.
03:17Exactement.
03:18La personne, non seulement écrit, mais derrière, va se déplacer à mon domicile où seul mon enfant de 12 ans est présent de cours d'école.
03:28Malheureusement, ce n'est pas une exception.
03:30Là, on a typiquement un profil qui est le même, alors il est adulte, que ce jeune adolescent.
03:36Dans les grandes diatribes qu'il a pu faire, sur cinq ou six pages, comme le fameux manifeste.
03:42Dieu nous crée et nous balance sur cette terre à nous y retrouver.
03:45Voilà typiquement ce qu'on peut retrouver aujourd'hui, et il faut le dire aux téléspectateurs, dans la rue, parce que ça existe.
03:51Et pourquoi ? Parce que nous ne sommes pas suffisamment armés en matière de santé mentale.
03:56Et moi, je pense évidemment à tous ces centres hospitaliers, toutes ces structures privées parfois,
04:02qui malheureusement sont démunies en termes de personnel, sont démunies en termes de formation.
04:06Et face à ce type de profil, qu'est-ce que vous proposez ?
04:08C'est important de le dire, parce que j'ai des chiffres également.
04:11Il y a seulement 700 établissements, sur les derniers chiffres, qui décrivent qu'ils ont un centre de psychiatrie qui est proposé.
04:20C'est évidemment insuffisant.
04:22Et quand on regarde l'échelle française, 3 millions de jeunes sont touchés, 3 millions de personnes sont touchées par des troubles psychiatriques.
04:31On a un enfant sur six, entre 12 et 18 ans, qui est concerné par cela.
04:36Donc aujourd'hui, on s'aperçoit que, pardonnez-moi, dans la nature, dans nos collectivités, sur le territoire français,
04:43on a beaucoup de trous dans la raquette sur ce sujet-là.
04:47Il faut s'atteler à faire en sorte que la santé mentale soit une grande cause nationale.
04:52Et pas simplement dans les actes.
04:53Il faut le faire dans les actes plutôt que de le faire simplement dans les paroles.
04:57Mais ça a été déjà décidé par l'ancien Premier ministre ?
05:00Oui, bien sûr que ça a été décidé.
05:01Mais maintenant, il nous faut des actes.
05:03On nous dit, et tant mieux, il nous faut des places de prison.
05:07Très bien.
05:07Je vous donne un exemple.
05:08On n'a qu'à fermer Bétarame.
05:09Ça suffit, on n'a qu'à fermer Bétarame.
05:11Faisons-en un centre de détention fermée.
05:14Ou faisons-en, puisqu'il y a 500 personnes qui peuvent être accueillies, un centre, par exemple, de psychiatrie.
05:20Je ne fais pas du populisme, mais je pense qu'à un moment donné, il faut qu'on ait des réponses concrètes par rapport à ça.
05:25Mais si on ne prend pas la mesure de cela, alors malheureusement, des jeunes demoiselles comme celle qui a perdu la vie,
05:32on peut en avoir, je ne veux pas dire au quotidien, mais presque.
05:35Parce que la sécurité, tolérance zéro, oui, c'est très bien, mais le risque zéro n'existe pas.
05:40La preuve, on aurait peut-être pu, je vais vous dire, on aurait peut-être pu donner le prix Goncourt du plus sage à l'école
05:45à ce jeune homme qui, aujourd'hui, est interné, et tant mieux.
05:49Carle-Olive, j'en reviens à ma première question.
05:51Qu'est-ce que vous dites aux parents d'élèves inquiets ce matin ?
05:55Est-ce que vous leur dites, ne vous inquiétez pas, vos enfants sont en sécurité dans les écoles en France ?
06:01Non, il ne faut pas se cacher, encore une fois, derrière son petit doigt.
06:03On ne peut pas dire ça.
06:05Il faut simplement d'abord saluer le personnel enseignant, saluer le personnel de l'éducation nationale,
06:10saluer nos forces de sécurité qui sont aussi intervenues très rapidement.
06:13Mais il faut simplement dire que tout est mis en place, et dans quelles que soient les écoles d'autres territoires,
06:21pour que ça ne se passe pas, ça peut se produire, et on le voit.
06:24Mais il faut, encore une fois, traiter à la fois le mal et les racines du mal.
06:28Il faut traiter autant l'aval que l'amont.
06:30Il faut traiter autant les causes que les conséquences.
06:33Karl Oliv, député Renaissance des Yvelines, invité de la grande interview CNews Europe 1 ce matin.
06:39Je voulais vous entendre également sur les attaques de prison et les menaces contre les agents pénitentiaires.
06:44Ce qui se passe est extrêmement grave.
06:45Vous êtes rendu vous-même d'ailleurs cette semaine à la maison d'arrêt de Poissy
06:49pour apporter votre soutien aux agents pénitentiaires.
06:52Qu'est-ce que vous avez retenu de votre visite ? Qu'est-ce qu'ils vous ont dit ?
06:54D'abord, je n'y vais pas simplement quand il y a un sujet.
06:58Notre maison centrale à Poissy, c'est l'une des dernières de France en centre-ville.
07:01Il y a 220 détenus, 180 personnels pénitentiaires qui font un travail exceptionnel.
07:06Ce qu'ils nous ont dit, c'est qu'ils souhaitaient d'abord avoir plus d'effectifs
07:10parce que là encore, il faut traiter l'amont.
07:13Il fallait être aussi protégé.
07:16Et moi, je trouve que le fait que l'État puisse porter plainte en lieu et place de l'agent pénitentiaire
07:23quand ce type de conflit est important.
07:27Et puis derrière, il faut saluer, il faut le dire, aux mains des armes.
07:30Quand ça va bien aussi, saluer le travail encore une fois.
07:33Des forces de sécurité, je vois bien le préfet des Yvelines, la police nationale, la police municipale
07:38qui est très présente sur ces sujets-là.
07:41Mais on a un vrai sujet, il faut le dire, de crainte.
07:44Parce que je crois que Gérald Darmanin et Bruno Retailleau ont mis le doigt où ça faisait mal
07:49sur le cœur de ce qui fait le narcotrafic en France, c'est-à-dire des personnes, des voyous
07:54qui viennent depuis les centres de détention continuer à organiser, tisser leurs toiles.
08:01Ça, ça ne peut plus durer et je pense que c'est un fort message qui a été envoyé.
08:05Donc typiquement, les agents pénitentiaires de Poissy ainsi que la direction
08:10réclament effectivement de la protection, réclament aussi du soutien
08:16et faire en sorte que, encore une fois, pour pallier à l'absentéisme,
08:22le paradoxe de la situation, c'est que ces gens-là aimeraient valoriser leur travail
08:25et aujourd'hui doivent se planquer.
08:27Il y a quand même un sujet.
08:28– Je voulais vous entendre également sur le lycée AVRES, le lycée musulman,
08:32le tribunal administratif de Lille a ordonné à l'État de reprendre ses versements
08:37de subventions d'argent public à ce lycée qui est un bastion de l'entrisme islamiste,
08:42nous dit le ministre de l'Intérieur.
08:44Est-ce que l'État doit faire appel de cette décision du tribunal administratif de Lille ?
08:47– Alors, moi je vais être très clair par rapport à ça.
08:49On a la chance en France d'avoir une justice.
08:51La justice a fait son chemin.
08:52On peut purger tous les recours par voie judiciaire de ce qui peut être fait.
08:56Alors, si jamais l'État doit faire appel, l'État prendra ses responsabilités,
09:01force est de constater que la justice a donné sa décision et on doit respecter la justice.
09:06Je veux être très clair par rapport à ça, je ne connais pas spécialement le dossier sur ce sujet,
09:10mais je pense que sur ce sujet, comme dans d'autres, on pourrait parler de Bétharame par exemple,
09:16on doit pouvoir respecter la justice.
09:18– Mais un qui connaît très bien ce sujet, c'est Bruno Retailleau,
09:21il dit que c'est un bastion de l'entrisme islamiste, il dit qu'il faut faire appel.
09:23– Oui, on peut aussi faire des contrôles inopinés.
09:27Il m'est arrivé aussi de pouvoir aller dans des contrées,
09:31quel que soit d'ailleurs, ce n'est pas un sujet de stigmatisation,
09:33quel que soit la religion, le sport en termes de laïcité,
09:37pour faire des contrôles inopinés.
09:38Et puis si jamais les règles sont enfreintes,
09:40alors il faut appliquer les sanctions qui sont en face.
09:44Mais encore une fois, moi je ne veux pas vous donner l'arrivée du tiercé avant la course.
09:48– Gérald Darmanin dit que c'est un combat culturel,
09:51mais qu'il faut des lycées musulmans en France.
09:53– Il faut des lycées musulmans en France ?
09:55– Écoutez, pourquoi il n'y en aurait pas ?
09:56Je ne vois pas où elle se relève.
09:58– Oui, mais Romain Désar, vous voyez, en posant cette question,
10:00si je peux me permettre, je pense qu'on stigmatise
10:02les personnes de confession musulmane,
10:07là où l'immense majorité n'a aucun problème ni d'intégration,
10:11ce sont des Français, ni de sujets du bien-vivre ensemble,
10:15et on le voit bien dans le dialogue intercultuel qu'on peut mettre en place,
10:18comme j'ai pu le mettre en place à Poissy.
10:20En revanche, lorsqu'il y a une faute, lorsque une minorité vient pourrir
10:25l'immense majorité de celles et ceux qui veulent bien vivre,
10:28alors là, il faut être sans cadeau, il faut être sans état d'âme.
10:31Hors jeu, il y a une sanction, comme dans le sport.
10:33– Les retraités, les retraités, le gouvernement n'exclut pas
10:36de revenir sur cet avantage fiscal dont bénéficient les retraités,
10:40à savoir 10% d'abattement pour frais professionnels institués en 78.
10:43– Vous êtes favorable au maintien de l'avantage ?
10:46– Est-ce qu'on peut arrêter d'emmerder, s'il vous plaît ?
10:48– Les retraités ?
10:49– Je ne vous dis pas ça à vous, Romain Desarmées.
10:50Est-ce qu'on peut arrêter d'emmerder, ici en France,
10:53ceux qui bossent ou ceux qui ont bossé ?
10:55On parlera peut-être des boulangers et des fleuristes ensuite.
10:58Mais enfin mince, les retraités, les retraités.
11:01Regardez les retraités, le nombre d'années qu'ils ont pu effectuer.
11:05Et puis moi, je veux bien qu'on fasse un benchmark sur le nombre de leur arrêt de travail,
11:08cette génération qui n'arrêtait pas de travailler.
11:10Et aujourd'hui, on va les emmerder, avant d'aller toucher les retraités.
11:13Vous ne croyez pas qu'on peut regarder simplement pour faire nous-mêmes des efforts ?
11:15On a des efforts aussi à faire nous-mêmes.
11:17Et je parle effectivement à ce gros mammouth qui est l'État.
11:20On a commencé à réduire les budgets sur les agences d'État.
11:25Vous savez, 1 200 agences d'État.
11:28Commençons par faire cela.
11:29Et puis derrière, on ira s'attaquer peut-être à des petites cerises.
11:32Et moi, je ne vous parle pas des super profiteurs, etc.
11:34Je vous parle de celles et ceux qui font que la France est ce qu'elle est.
11:37Et je considère que la France est ce qu'elle est aussi parce que nous avons eu la chance d'avoir des retraités qui ont bossé toute leur vie.
11:44Qu'on arrête de les emmerder.
11:45Mais Karl-Oliv, on ne sait pas faire des économies.
11:47Regardez, François Bayrou a, comme on dit, tapé du poing sur la table.
11:52Les responsables politiques tapent souvent du poing sur la table avec plus ou moins d'efficacité.
11:56Mais le coût de la fonction publique d'État a augmenté de 7% l'année dernière.
12:01Plus 6,7%.
12:02Tous les salariés n'ont pas eu cette augmentation.
12:04Le coût de la fonction publique d'État.
12:06Alors que l'inflation n'était que de 2%.
12:08Ça veut dire que les fonctionnaires nous coûtent de plus en plus cher.
12:10On ne sait pas faire.
12:11On ne sait pas réduire les dépenses publiques.
12:13Mais vous savez pourquoi ?
12:14Parce que le logiciel n'est pas bon, Romain Desarmes.
12:16Qu'on confie comme...
12:18Non, on doit faire des réductions de dépenses.
12:20Et moi, je vais vous donner des exemples précis.
12:21Qu'on confie, par exemple, aux maires de France, comme ils le font, la gestion de leur budget de fonctionnement et d'investissement dans les communes.
12:29Vous savez, dans les communes, on doit rendre notre budget à l'équilibre.
12:33Donc qu'on ne vienne pas emmerder les maires en leur disant vous êtes responsables ou les fonctionnaires.
12:38Encore une fois, je me permets de parler de choses concrètes.
12:41À Poissy, on a mis en place un système d'amélioration des conditions de travail et de baisse de l'absentéisme.
12:47On a réduit le budget de 30% quasiment en 5 ans.
12:50Donc c'est possible parce qu'on nous fait confiance.
12:53Et donc que l'État commence à balayer devant sa porte.
12:57Et c'est un député de la nation qui vous le dit.
12:59Donc vous voyez, on a des choses à faire avant même d'aller, encore une fois, ennuyer.
13:02J'ai arrêté de dire emmerder.
13:04Ennuyer celles et ceux qui sont des locomotifs pour le pays, des fantassins de la République.
13:08Encore une fois, les fonctionnaires, si on a la possibilité de ne pas augmenter les pressions fiscales dans les collectivités,
13:13c'est bien parce que les collègues de la fonction publique jouent aussi le jeu et relèvent le défi.
13:21Et ces gens-là ne viennent pas gangréner la dette de l'État.
13:24Ce n'est pas nous qui imposons l'augmentation des agents.
13:29Et ils ont bien raison d'être augmentés quand ils font du bon travail.
13:31C'est logique.
13:32600 postes risquent d'être supprimés chez ArcelorMittal.
13:35La gauche demande la nationalisation d'Arcelor ou en tout cas une entrée de l'État au capital.
13:40Qu'est-ce que vous dites ?
13:41Que la gauche, comme d'habitude, pour ce moins frais, elle sait faire pour systématiquement trouver des solutions qui sont très très simples.
13:48C'est-à-dire la retraite à 60 ans, le SMIC à 2000, etc.
13:51On va travailler 20 heures par semaine.
13:52Non, non, ça ce n'est pas raisonnable.
13:54En revanche, le sujet effectivement de Mittal est un vrai sujet.
13:57Aujourd'hui, on a des métiers qui évoluent, qui changent.
14:00De la même manière dans l'industrie automobile, on a peut-être de la translation à imaginer.
14:04Mais évidemment que, encore une fois, le logiciel n'est pas bon.
14:08On vient imposer à ces gens-là, sans même les prévenir, le fait qu'ils n'auraient pas plus de travail dans quelques mois.
14:16Il y a peut-être un chemin à trouver avec l'ensemble des partenaires.
14:20Là, on parle du nord de la région.
14:22Je pense que Xavier Bertrand devrait être autour de la table.
14:24Je voulais vous parler également du pape que vous avez eu la chance de rencontrer avec le Varieté Club de France de Jacques Vendroux,
14:31qu'on connaît bien sur Europe 1 et sur CNews.
14:34Les téléspectateurs de CNews voient une photo à l'écran où vous offrez une icône de la Vierge Marie au pape François.
14:43Demain, les obsèques du pape François.
14:46Vous pouvez nous raconter en quelques mots votre rencontre ?
14:50D'abord, je suis très heureux que le pays mette ses drapeaux en berne.
14:54pour le décès du pape François.
14:57Le pape François, c'est quelqu'un qui est mondialement connu et reconnu.
15:01Ce que je retiens, c'est que j'ai eu face à moi beaucoup d'émotions, évidemment, et par ma foi personnelle,
15:08mais j'ai vu face à moi un battant.
15:11Le pape François est quelqu'un qui aime beaucoup le sport.
15:13Il est argentin. J'aime beaucoup le sport également.
15:16Je pense que le pape François était un attaquant.
15:18Et quand je recensais un peu les réformes qu'il a pu faire,
15:20on a un droit d'inventaire aujourd'hui,
15:23les réformes sur la curie avec l'ouverture de postes aux laïcs et aux femmes.
15:27Ça ne s'était jamais fait à Rome.
15:29Le travail sur les abus sexuels.
15:32Quand il dit « qui suis-je pour juger ? »
15:34notamment à propos des personnes homosexuelles.
15:37Et puis la réforme des finances du Vatican.
15:40Le pape François, c'était un pape attaquant.
15:44Si on pouvait avoir un nouveau pape aussi attaquant,
15:47je pense qu'il ne laisserait pas indifférent.
15:49Et ne pas laisser indifférent dans le monde d'aujourd'hui,
15:52et qui plus est, dans le monde catholique,
15:54je pense que c'est aussi important.
15:56Karl Olive était l'invité de la grande interview.
15:58Merci beaucoup d'être venu ce matin parler aux téléspectateurs de CNews
16:01et aux auditeurs d'Europe 1.
16:03Et je rappelle le titre de votre livre qui apparaît à l'écran.
16:06Karl Olive, on n'est pas KO.
16:08Voilà, jeu de mots.
16:09Oui, aux éditions Fayard.
16:11Et le ministre de l'Intérieur, s'il vous plaît,
16:13les préfets, n'emmerdez pas, s'il vous plaît,
16:15les boulangers le 1er mai, les fleuristes le 1er mai.
16:19N'emmerdez pas ceux qui bossent dans ce pays,
16:21qui font vivre le pays.
16:22C'est un jour de liberté, pas un jour d'interdiction.
16:24Merci.
16:24Vous avez l'illusion à ce boulanger qui a été placé en garde à vue
16:26parce qu'il avait travaillé le 1er mai.
16:28Effectivement, on marche sur la tête,
16:30comme on dirait sur Europe 1 avec Cyril Hanouna.
16:336h29.
16:33Merci beaucoup, Karl Olive.
16:34Bonne journée.

Recommandations