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00:008h13, la grande interview CNews Europe 1 avec Carl Oliv. Bonjour Carl Oliv.
00:05Bonjour Romain Desarbres.
00:06Merci beaucoup d'être avec nous, député Renaissance des Yvelines.
00:09On va évidemment parler de beaucoup de sujets avec vous ce matin,
00:13mais je voulais vous entendre sur ce qui s'est passé à Nantes.
00:15Dramatique actualité à Nantes, un élève qui a été tué dans un lycée nantais,
00:20une élève en l'occurrence tuée au couteau par un autre élève.
00:23De nombreux parents d'élèves sont inquiets ce matin partout en France, à Nantes et ailleurs.
00:28Qu'est-ce que vous leur dites ?
00:30Évidemment que nous sommes inquiets. On est ébranlés par ce qu'on vit,
00:34ce que ses parents peuvent vivre, la douleur d'une famille.
00:38Quand on est père de famille, on sait ce que ça peut engendrer
00:42quand on a encore des enfants au collège.
00:46Ce que je constate, c'est que malheureusement, ce n'est pas la première fois,
00:50on parle beaucoup du mal. Moi, j'aimerais qu'on traite aussi les racines du mal.
00:54Alors, parlons du mal. Aujourd'hui, cet élève arrive à rentrer avec une arme blanche.
00:59Déjà, commençons par interdire la vente des armes blanches aux mineurs.
01:04Je vois encore parfois, sur des marchés forains, on peut acheter des opinels,
01:08on peut acheter des couteaux.
01:09Alors, vous allez me dire aux mains des armes,
01:11oui, ça n'empêche pas qu'on peut prendre aussi un couteau dans le tiroir de la cuisine.
01:14Parlons aussi d'éducation. Parlons des parents.
01:16Si on tapait un petit peu, pardonnez-moi l'expression, au portefeuille des parents
01:20qui sont parfois irresponsables chez ces mineurs,
01:23alors il y aura peut-être des choses à faire.
01:25On peut très bien suspendre, voire supprimer un certain nombre d'allocations
01:29et parfois des aides qui sont non obligatoires, comme je l'ai fait à Poissy.
01:33C'est de cette manière qu'on a réussi à baisser la délinquance juvénile à Poissy
01:36entre 12 et 17 ans de 30%.
01:39Ça, c'est ce que j'appelle le mal.
01:42Oui, on peut mettre des portiques.
01:43Ça a un coût.
01:44On l'a vu pendant le Covid.
01:46Le Premier ministre ne l'exclut pas.
01:47Il dit que c'est une piste, les portiques, des détecteurs de métaux.
01:49Oui, bien sûr, bien sûr.
01:50Mais je pense d'abord qu'il faut les personnes pour les contrôler,
01:52il faut que les personnes soient formées.
01:54Mais c'est une proposition.
01:56Et je pense qu'à l'heure actuelle,
01:57on n'est pas allé chouiner sur la nature de la proposition.
02:01On peut aussi renforcer des personnels de sécurité.
02:05À l'intérieur, je ne parle pas des forces de police nationale et municipale
02:08qui ont suffisamment de travail,
02:09qui ne sont pas faites, à mon sens, seulement pour cela.
02:13Ça, ça s'appelle traiter le mal.
02:15Mais moi, je voudrais vous parler, Romain Desarbres, des racines du mal.
02:18Parce qu'on a un problème en France, un gros problème.
02:20C'est celui de la santé mentale.
02:22Et je vais vous expliquer ce qui m'est...
02:23Parce que là, on est face à un profil,
02:24peu probablement, de malade psychiatrique.
02:28En tout cas, le jeune a été un premier en psychiatrie.
02:32On a quelqu'un qui n'est pas bien,
02:34qui peut être bipolaire, qui peut être schizophrène, etc.
02:37Je vais vous dire parce que ça m'est exactement arrivé
02:39et je ne suis pas le seul exemple sur le sujet.
02:43Ça vous est arrivé à Poissy ?
02:44Ça m'est arrivé à Poissy.
02:45Ça concerne CNews.
02:46La personne m'interpelle, me dit ceci,
02:48car il sait que je vais venir sur le plateau de Pascal Praud
02:50le lendemain, le lundi.
02:51Tu as intérêt à venir montrer ta grande gueule de con
02:53chez Pascal Praud
02:54et tu lui dis aussi que lui va manger.
02:56Et derrière, il enchaîne.
02:58Voilà le programme que je te propose.
02:59Lundi, ablation des testicules.
03:01Ça, c'est pour les enfants.
03:02Mardi, tu démissionnes et je te fais une tête au carré devant mes femmes.
03:07Mercredi, tu intègres Freyne pour pédophilie.
03:10Jeudi, c'est la cour martiale.
03:12Vendredi, fort de Vincennes, extermination pour trahison.
03:17Voilà le type.
03:17Il vous écrit ça ?
03:18Exactement.
03:19La personne, non seulement écrit,
03:20mais derrière, va se déplacer à mon domicile
03:23où seul mon enfant de 12 ans est présent de cours d'école.
03:29Malheureusement, ce n'est pas une exception.
03:30Là, on a typiquement un profil qui est le même,
03:34alors il est adulte, que ce jeune adolescent.
03:37Dans les grandes diatribes qu'il a pu faire,
03:40sur cinq ou six pages, comme le fameux manifeste,
03:43Dieu nous crée et nous balance sur cette terre
03:45à nous y retrouver.
03:46Voilà typiquement ce qu'on peut retrouver aujourd'hui,
03:49et il faut le dire aux téléspectateurs,
03:51dans la rue, parce que ça existe.
03:52Et pourquoi ?
03:53Parce que nous ne sommes pas suffisamment armés
03:55en matière de santé mentale.
03:57Et moi, je pense évidemment à tous ces centres hospitaliers,
04:00toutes ces structures privées parfois,
04:03qui malheureusement sont démunies en termes de personnel,
04:05sont démunies en termes de formation.
04:07Et face à ce type de profil, qu'est-ce que vous proposez ?
04:09C'est important de le dire, parce que j'ai des chiffres également.
04:12Il y a seulement 700 établissements,
04:14sur les derniers chiffres,
04:15qui décrivent qu'ils ont un centre de psychiatrie
04:20qui est proposé.
04:21C'est évidemment insuffisant.
04:23Et quand on regarde l'échelle française,
04:253 millions de jeunes,
04:273 millions de jeunes sont touchés,
04:293 millions de personnes sont touchées
04:30par des troubles psychiatriques.
04:32On a un enfant sur six,
04:34entre 12 et 18 ans,
04:35qui est concerné par cela.
04:37Donc aujourd'hui, on s'aperçoit que, pardonnez-moi,
04:39dans la nature,
04:40dans nos collectivités,
04:43sur le territoire français,
04:44on a beaucoup de trous dans la raquette sur ce sujet-là.
04:48Il faut s'atteler à faire en sorte que la santé mentale
04:51soit une grande cause nationale.
04:53Et pas simplement dans les actes.
04:54Il faut le faire dans les actes
04:56plutôt que de le faire simplement dans les paroles.
04:58Mais ça a été déjà décidé
04:59par l'ancien premier ministre ?
05:01Oui, bien sûr que ça a été décidé.
05:02Mais maintenant, il nous faut des actes.
05:04On nous dit, et tant mieux,
05:06il nous faut des places de prison.
05:08Très bien.
05:08Je vous donne un exemple.
05:09On n'a qu'à fermer Bétarame.
05:10Ça suffit, on n'a qu'à fermer Bétarame.
05:12Faisons-en un centre de détention fermée.
05:15Ou faisons-en,
05:16puisqu'il y a 500 personnes qui peuvent être accueillies,
05:18un centre, par exemple, de psychiatrie.
05:21Je ne fais pas du populisme,
05:22mais je pense qu'à un moment donné,
05:23il faut qu'on ait des réponses concrètes
05:25par rapport à ça.
05:26Mais si on ne prend pas la mesure de cela,
05:28alors malheureusement,
05:30des jeunes demoiselles
05:31comme celle qui a perdu la vie,
05:33on peut en avoir,
05:34je ne vais pas dire au quotidien,
05:35mais presque.
05:36Parce que la sécurité,
05:37tolérance zéro,
05:38oui, c'est très bien,
05:39mais le risque zéro n'existe pas.
05:41La preuve,
05:42on aurait peut-être pu,
05:43je vais vous dire,
05:44on aurait peut-être pu donner
05:44le prix Goncourt du plus sage à l'école
05:46à ce jeune homme
05:47qui aujourd'hui est interné,
05:49et tant mieux.
05:50Car le livre,
05:51j'en reviens à ma première question.
05:53Qu'est-ce que vous dites
05:54aux parents d'élèves inquiets ce matin ?
05:56Est-ce que vous leur dites
05:57ne vous inquiétez pas,
05:59vos enfants sont en sécurité
06:01dans les écoles en France ?
06:01Non, il ne faut pas se cacher
06:03encore une fois derrière son petit doigt.
06:04On ne peut pas dire ça.
06:06Il faut simplement d'abord
06:07saluer le personnel enseignant,
06:08saluer le personnel de l'éducation nationale,
06:11saluer nos forces de sécurité
06:12qui sont aussi intervenues
06:13très rapidement.
06:14Mais il faut simplement dire
06:15que tout est mis en place,
06:17et dans quelles que soient
06:19les écoles d'autres territoires,
06:22pour que ça ne se passe pas,
06:23ça peut se produire.
06:24Et on le voit.
06:25Mais il faut encore une fois
06:26traiter à la fois le mal
06:27et les racines du mal.
06:29Il faut traiter autant l'aval
06:30que l'amont.
06:31Il faut traiter autant les causes
06:33que les conséquences.
06:35Carle Liv,
06:35député Renaissance des Yvelines,
06:37invité de la grande interview
06:38CNews Europe 1,
06:39ce matin.
06:40Je voulais vous entendre également
06:41sur les attaques de prison
06:42et les menaces
06:43contre les agents pénitentiaires.
06:45Ce qui se passe est extrêmement grave.
06:46Vous êtes rendu vous-même
06:47d'ailleurs cette semaine
06:48à la maison d'arrêt de Poissy
06:50pour apporter votre soutien
06:51aux agents pénitentiaires.
06:53Qu'est-ce que vous avez retenu
06:54de votre visite ?
06:54Qu'est-ce qu'ils vous ont dit ?
06:55Bon, d'abord,
06:56je n'y vais pas simplement
06:57quand il y a un sujet.
06:59Notre maison centrale à Poissy,
07:00c'est l'une des dernières
07:00de France en centre-ville.
07:02Il y a 220 détenus,
07:03180 personnels pénitentiaires
07:04qui font un travail exceptionnel.
07:07Ce qu'ils nous ont dit,
07:08c'est qu'ils souhaitaient d'abord
07:09avoir plus d'effectifs
07:11parce que là encore,
07:12il faut traiter l'amont.
07:14Il fallait être aussi protégé.
07:17Et moi, je trouve que le fait
07:18que l'État puisse porter plainte
07:22en lieu et place
07:23de l'agent pénitentiaire
07:24quand il y a ce type de conflit
07:27est important.
07:29Et puis derrière,
07:30il faut saluer,
07:30il faut le dire aux mains des armes
07:31quand ça va bien aussi,
07:33saluer le travail encore une fois
07:34des forces de sécurité.
07:35Je vois bien le préfet des Yvelines,
07:37la police nationale,
07:38la police municipale
07:39qui est très présente
07:40sur ces sujets-là.
07:42Mais on a un vrai sujet,
07:44il faut le dire,
07:44de crainte
07:45parce que je crois que
07:46Gérald Darmanin
07:47et Bruno Retailleau
07:49ont mis le doigt
07:49où ça faisait mal
07:50sur le cœur
07:51de ce qui fait
07:52le narcotrafic en France,
07:53c'est-à-dire des personnes,
07:55des voyous
07:55qui viennent depuis
07:56les centres de détention
07:58continuer à organiser,
08:00tisser leurs toiles.
08:02Ça, ça ne peut plus durer
08:03et je pense que c'est
08:04un fort message
08:05qui a été envoyé.
08:06Donc typiquement,
08:07les agents pénitentiaires
08:09de Poissy
08:10ainsi que la direction
08:11réclament effectivement
08:13de la protection,
08:15réclament aussi
08:15du soutien
08:17et faire en sorte
08:18que, encore une fois,
08:20pour pallier
08:21à l'absentéisme,
08:22le paradoxe de la situation,
08:24c'est que ces gens-là
08:25aimeraient valoriser
08:26leur travail
08:26et aujourd'hui
08:27doivent se planquer.
08:28Il y a quand même un sujet.
08:30Je voulais vous entendre
08:30également sur le lycée
08:31AVRES,
08:32le lycée musulman,
08:33le tribunal administratif
08:34de l'île,
08:34a ordonné à l'État
08:36de reprendre
08:37ses versements
08:38de subventions
08:39d'argent public
08:40à ce lycée
08:41qui est un bastion
08:42de l'entrisme islamiste,
08:43nous dit le ministre
08:44de l'Intérieur.
08:45Est-ce que l'État
08:45doit faire appel
08:46de cette décision ?
08:47Écoutez,
08:47moi je vais être très clair
08:49par rapport à ça.
08:50On a la chance en France
08:50d'avoir une justice.
08:51La justice a fait son chemin.
08:53On peut purger
08:53tous les recours
08:55par voie judiciaire
08:57de ce qui peut être fait.
08:58Alors,
08:58si jamais l'État
08:59doit faire appel,
09:00l'État prendra
09:00ses responsabilités,
09:02force est de constater
09:02que la justice a donné
09:04sa décision
09:05et on doit respecter
09:06la justice.
09:07Je veux être très clair
09:08par rapport à ça.
09:08Je ne connais pas spécialement
09:09le dossier sur ce sujet
09:11mais je pense que
09:12sur ce sujet,
09:13comme dans d'autres,
09:14on pourrait parler
09:15de Bétharam par exemple,
09:16on doit pouvoir
09:18respecter la justice.
09:18Mais un qui connaît
09:19très bien ce sujet,
09:21c'est Bruno Retailleau,
09:22il dit que c'est un bastion
09:23de l'entrisme islamiste
09:24et il dit qu'il faut faire appel.
09:25Oui,
09:25on peut aussi faire
09:26des contrôles inopinés.
09:28Il m'est arrivé aussi
09:29de pouvoir aller
09:30dans des contrées,
09:32quel que soit d'ailleurs
09:32ce n'est pas un sujet
09:33de stigmatisation,
09:34quelle que soit
09:35la religion,
09:36le sport en termes
09:37de laïcité
09:37pour faire des contrôles
09:38inopinés.
09:39Et puis si jamais
09:39les règles sont enfreintes,
09:41alors il faut appliquer
09:43les sanctions
09:43qui sont en face.
09:45Mais encore une fois,
09:46moi je ne veux pas
09:46vous donner l'arrivée
09:46du tiercé
09:47avant la course.
09:49Gérald Darmanin
09:50dit que c'est un combat
09:51culturel
09:51mais qu'il faut
09:52des lycées musulmans
09:53en France.
09:54Il faut des lycées musulmans
09:55en France ?
09:55Écoutez,
09:56pourquoi il n'y en aurait pas ?
09:57Je ne vois pas
09:58où elle se relève.
09:58Oui, mais Romain Désard,
09:59vous voyez,
10:00en posant cette question,
10:01si je peux me permettre,
10:02je pense qu'on stigmatise
10:03les personnes
10:06de confession musulmane
10:08là où l'immense majorité
10:09n'a aucun problème
10:10ni d'intégration,
10:12ce sont des français,
10:13ni de sujet
10:15du bien-vivre ensemble
10:16et on le voit bien
10:16dans le dialogue intercultuel
10:18qu'on peut mettre en place
10:19comme j'ai pu le mettre
10:20en place à Poissy.
10:21En revanche,
10:22lorsqu'il y a une faute,
10:23lorsque une minorité
10:25vient pourrir
10:26l'immense majorité
10:27de celles et ceux
10:28qui veulent bien vivre,
10:29alors là,
10:29il faut être sans cadeau.
10:30Il faut être sans cadeau
10:30sans état d'âme.
10:31Hors jeu,
10:32il y a une sanction,
10:33comme dans le sport.
10:34Les retraités,
10:35les retraités,
10:36le gouvernement n'exclut pas
10:37de revenir sur cet avantage fiscal
10:39dont bénéficient les retraités,
10:40à savoir 10% d'abattement
10:42pour frais professionnels
10:43institués en 78.
10:44Est-ce qu'on peut arrêter ?
10:45Vous êtes favorable
10:46au maintien de l'avantage ?
10:47Est-ce qu'on peut arrêter
10:48d'emmerder,
10:48s'il vous plaît ?
10:49Les retraités ?
10:50Je ne vous dis pas ça à vous,
10:51Romain Désard,
10:51mais est-ce qu'on peut arrêter
10:52d'emmerder ici en France
10:54ceux qui bossent
10:55ou ceux qui ont bossé ?
10:56On parlera peut-être
10:56des boulangers
10:57et des fleuristes ensuite.
10:58Enfin, mince,
10:59les retraités,
11:00les retraités,
11:01regardez les retraités
11:02le nombre d'années
11:05qu'ils ont pu effectuer.
11:06Et puis moi,
11:06je veux bien qu'on fasse
11:07un benchmark
11:07sur le nombre
11:08de leur arrêt de travail,
11:09cette génération
11:10qui n'arrêtait pas de travailler.
11:11Et aujourd'hui,
11:11on va les emmerder ?
11:13Avant d'aller toucher
11:13les retraités,
11:14ne croyez pas qu'on peut
11:14regarder simplement
11:15pour faire nous-mêmes
11:16des efforts ?
11:16On a des efforts aussi
11:21On a commencé à réduire
11:23les budgets
11:25sur les agences d'État.
11:26Vous savez,
11:271200 agences d'État.
11:28Commençons par faire cela.
11:30Et puis derrière,
11:31on ira s'attaquer peut-être
11:32à des petites cerises.
11:33Et moi,
11:33je ne vous parle pas
11:34des super profiteurs,
11:34etc.
11:35Je vous parle de celles et ceux
11:36qui font que la France
11:37est ce qu'elle est.
11:38Et je considère
11:39que la France est ce qu'elle est
11:40aussi parce que nous avons
11:42eu la chance
11:42d'avoir des retraités
11:44qui ont bossé
11:44toute leur vie.
11:45Qu'on arrête de les emmerder.
11:46Mais Karl-Olive,
11:47on ne sait pas faire
11:47des économies.
11:48Regardez,
11:50François Bayrou,
11:50a, comme on dit,
11:51tapé du poing sur la table.
11:53Les responsables politiques
11:55tapent souvent
11:55du poing sur la table
11:56avec plus ou moins
11:57d'efficacité.
11:57Mais le coût
11:58de la fonction publique
11:59d'État a augmenté
12:00de 7% l'année dernière.
12:01Plus 6,7%.
12:03Tous les salariés
12:03n'ont pas eu cette augmentation.
12:05Le coût de la fonction
12:05publique d'État.
12:07Alors que l'inflation
12:07n'était que de 2%.
12:09C'est-à-dire que les fonctionnaires
12:09nous coûtent de plus en plus cher.
12:11On ne sait pas faire.
12:12On ne sait pas réduire
12:13les dépenses publiques.
12:14Mais vous savez pourquoi ?
12:15Parce que le logiciel
12:16n'est pas bon,
12:16Romain Desarmes.
12:17Qu'on confie
12:18comme...
12:19Non, on doit faire des dépenses.
12:20Non, non, non.
12:20Il y a des réductions de dépenses.
12:21Moi, je vais vous donner
12:21des exemples précis.
12:22Qu'on confie, par exemple,
12:23aux maires de France,
12:24comme ils le font,
12:25la gestion de leur budget
12:27de fonctionnement
12:28et d'investissement
12:29dans les communes.
12:30Vous savez,
12:30dans les communes,
12:31on doit rendre
12:31notre budget
12:32à l'équilibre.
12:33À l'équilibre.
12:34Donc qu'on ne vienne pas
12:35emmerder les maires
12:36en leur disant
12:36vous êtes responsables
12:37ou les fonctionnaires.
12:39Encore une fois,
12:39parlons...
12:40Je me permets
12:41pas de choses concrètes
12:42à Poissy.
12:43On a mis en place
12:44un système d'amélioration
12:45des conditions de travail
12:46et de baisse
12:47de l'absentéisme.
12:48On a réduit le budget
12:49de 30% quasiment
12:50en 5 ans.
12:51Donc c'est possible
12:52parce qu'on nous fait confiance
12:53et que l'État
12:54commence à balayer
12:56devant sa porte
12:58et c'est un député
12:58de la nation
12:59qui vous le dit.
13:00Donc vous voyez,
13:00on a des choses à faire
13:01avant même d'aller
13:02encore une fois ennuyer
13:03je vais arrêter de dire emmerder
13:04ennuyer celles et ceux
13:05qui sont des locomotifs
13:06pour le pays,
13:07des fantassins de la République.
13:09Encore une fois,
13:10les fonctionnaires,
13:10si on a la possibilité
13:12de ne pas augmenter
13:12des pressions fiscales
13:13dans les collectivités,
13:15c'est bien parce que
13:15les collègues
13:16de la fonction publique
13:17jouent aussi le jeu
13:18et relèvent le défi.
13:22Et ces gens-là
13:23ne viennent pas gangréner
13:24la dette de l'État.
13:25Ce n'est pas nous
13:26qui imposons
13:26l'augmentation
13:27des agents.
13:29Et ils ont bien raison
13:30d'être augmentés
13:30quand ils font du bon travail.
13:32C'est logique.
13:32600 postes
13:33risquent d'être supprimés
13:34chez ArcelorMittal.
13:36La gauche demande
13:37la nationalisation
13:38d'Arcelor
13:38ou en tout cas
13:39une entrée de l'État
13:40au capital.
13:41Qu'est-ce que vous dites ?
13:42Que la gauche,
13:42comme d'habitude,
13:43pour ce moins frais,
13:43elle sait faire
13:44pour systématiquement
13:46trouver des solutions
13:47qui sont très très simples.
13:49C'est-à-dire la retraite
13:50à 60 ans,
13:50le SMIC à 2000,
13:51etc.
13:52On va travailler
13:5220 heures par semaine.
13:53Non, non,
13:54ça, ce n'est pas raisonnable.
13:55En revanche,
13:55le sujet, effectivement,
13:56de l'État
13:57est un vrai sujet.
13:58Aujourd'hui,
13:58on a des métiers
13:59qui évoluent,
14:00qui changent
14:00de la même manière
14:01dans l'industrie automobile.
14:03On a peut-être
14:03de la translation
14:04à imaginer,
14:05mais évidemment
14:06que, encore une fois,
14:07le logiciel n'est pas bon.
14:08On vient imposer
14:11à ces gens-là
14:13sans même les prévenir
14:14le fait qu'ils n'auraient
14:15pas plus de travail
14:16dans quelques mois.
14:17Il y a peut-être
14:18un chemin à trouver
14:19avec l'ensemble
14:20des partenaires.
14:21Là, on parle
14:22du nord,
14:22de la région.
14:23Je pense que
14:24Xavier Bertrand
14:24va être retour à la table.
14:26Je voulais vous parler
14:27également du pape
14:27que vous avez eu la chance
14:28de rencontrer
14:29avec le Variété Club de France
14:31de Jacques Vendroux
14:32qu'on connaît bien
14:32sur Europe 1
14:33et sur CNews.
14:35Les téléspectateurs
14:36de CNews
14:37voient une photo
14:38à l'écran
14:38où vous offrez
14:40une icône
14:40de la Vierge Marie
14:41au pape François.
14:44Demain,
14:45les obsèques
14:45du pape François.
14:47Vous pouvez nous raconter
14:48en quelques mots
14:49votre rencontre ?
14:51D'abord,
14:51vous en restez ?
14:52D'abord,
14:52je suis très heureux
14:52que le pays
14:53mette ses drapeaux en berne
14:55pour le décès
14:56du pape François.
14:58Le pape François,
14:58c'est quelqu'un
14:59qui est mondialement connu
15:00et reconnu.
15:02Ce que je retiens,
15:03c'est que j'ai eu
15:04face à moi
15:04beaucoup d'émotions,
15:06évidemment,
15:07et par ma foi,
15:07personnelle,
15:08mais j'ai vu
15:09face à moi
15:10un battant.
15:11Un battant.
15:12Le pape François
15:13est quelqu'un
15:13qui aime beaucoup
15:14le sport.
15:14Il est argentin.
15:15J'aime beaucoup
15:15le sport également.
15:17Je pense que le pape François
15:17était un attaquant.
15:18Et quand je recensais
15:19un peu les réformes
15:20qu'il a pu faire,
15:21on a un droit d'inventaire
15:23aujourd'hui,
15:24les réformes sur la curie
15:25avec l'ouverture de postes
15:27aux laïcs
15:27et aux femmes,
15:28ça ne s'était jamais fait
15:29à Rome,
15:30le travail sur les abus
15:31sexuels,
15:32quand il dit
15:33qui suis-je pour juger
15:34notamment à propos
15:35des personnes homosexuelles
15:38et puis la réforme
15:39des finances
15:40du Vatican.
15:42Le pape François,
15:42c'était un pape
15:43attaquant.
15:45Si on pouvait avoir
15:45un nouveau pape
15:47aussi attaquant,
15:48je pense qu'il ne laisserait
15:49pas indifférent.
15:49Et ne pas laisser indifférent
15:51dans le monde d'aujourd'hui
15:53et qui plus est,
15:54dans le monde catholique,
15:55je pense que c'est
15:55aussi important.
15:56Karl Olive était l'invité
15:58de la grande interview.
15:58Merci beaucoup
15:59d'être venu ce matin
16:00parler aux téléspectateurs
16:01de CNews
16:02et aux auditeurs
16:03d'Europe 1.
16:04Et je rappelle
16:05le titre de votre livre
16:06qui apparaît à l'écran,
16:07Karl Olive,
16:08on n'est pas KO,
16:09voilà,
16:09jeu de mots,
16:10aux éditions Fayard.
16:12Et le ministre de l'Intérieur,
16:13s'il vous plaît,
16:14les préfets,
16:15n'emmerdez pas,
16:16s'il vous plaît,
16:16les boulangers
16:17le 1er mai,
16:18les fleuristes
16:19le 1er mai,
16:20n'emmerdez pas
16:20ceux qui bossent
16:21dans ce pays,
16:22qui font vivre le pays.
16:22C'est un jour de liberté,
16:24pas un jour d'interdiction.
16:25Merci à l'allusion
16:25à ce boulanger
16:26qui a été placé
16:27en garde à vue
16:27parce qu'il avait travaillé
16:28le 1er mai.
16:29Effectivement,
16:30on marche sur la tête
16:31comme on dirait
16:31sur Europe 1
16:32avec Cyril Hanouna.

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