Cette semaine dans "I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur la mort du pape François et les enjeux médiatiques et géopolitiques du conclave à venir. Entre les progressistes et les conservateurs, la bataille pour la papauté semble bel et bien lancée !
Et puis, avec la fin de l'USAID, les journalistes et les médias, particulièrement dans les pays l’Est, présentés comme indépendants, se révèlent finalement être sous perfusion américaine : le dénouement d’une ingérence US institutionnalisée auprès de 700 médias et 6 200 journalistes dans le monde !
Et puis, avec la fin de l'USAID, les journalistes et les médias, particulièrement dans les pays l’Est, présentés comme indépendants, se révèlent finalement être sous perfusion américaine : le dénouement d’une ingérence US institutionnalisée auprès de 700 médias et 6 200 journalistes dans le monde !
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00:22Madame, Monsieur, bonjour.
00:24Je suis ravie de vous retrouver et de retrouver Jean-Yves.
00:27Bonjour Jean-Yves.
00:27Bonjour Floriane.
00:28Alors, on a un gros programme cette semaine avec la mort du pape.
00:34Eh bien, nous allons discuter de qui pourrait être son successeur parmi les cardinaux français.
00:39Et puis, pour le dossier de la semaine, nous reviendrons sur l'aide américaine et la fin de l'UCEAD
00:47qui a des conséquences aujourd'hui que certains médias jugent dramatiques.
00:53Certains disent même que ce serait la fin du journalisme, en tout cas dans les pays de l'Est.
00:57On passera aux pastilles de l'information, bien sûr, juste après, sans oublier le portrait piquant de cette semaine qui sera consacré à Stéphane François, un spécialiste de l'extrême droite.
01:09Vous allez le voir.
01:09L'extrême droite.
01:11L'extrême droite.
01:13C'est plutôt comme ça qu'il faut le dire, effectivement.
01:15Et puis, ce qu'il faut faire aussi, chers téléspectateurs, c'est ne pas oublier, s'il vous plaît, de cliquer sur le pouce en l'air.
01:22Également, commenter cette vidéo.
01:24Ça se passe juste en dessous, sous le...
01:27Si vous déroulez la vidéo, vous pouvez laisser des commentaires.
01:30Et puis, vous pouvez également la partager, vous abonner à la chaîne TVL.
01:34Ça a l'air très ennuyeux, ce que je vous raconte, mais c'est nécessaire pour assurer le succès de cette émission.
01:40Alors, si vous aimez les médias, eh bien, je vous en prie, faites les petits gestes qui vont nous propulser en avant sur YouTube.
01:47Maintenant, place à l'image de la semaine.
01:54Le pape est mort lundi 20 avril, au lendemain de Pâques.
01:59Jean-Yves, la presse a eu beaucoup de réactions.
02:03Je vous propose pour commencer cet article du Monde.
02:05En Italie, François était le pape des pauvres.
02:08Il est reconnu comme tel.
02:11Mais aussi, nous dit le Monde, l'allié paradoxal des progressistes.
02:15Nous avons un article de Courrier international.
02:18Merci, François, pape le plus à gauche de l'histoire.
02:22Ce n'est pas rien, le pape le plus à gauche.
02:25L'humanité a titré « Au nom de la paix des migrants et du Saint-Esprit ».
02:31Alexandre Soros, lui, a salué un visionnaire qui va beaucoup nous manquer.
02:38Les libérations parlent d'un pape qui, pour l'extrême droite française, est un pape au nid.
02:48Jean-Yves, vous avez un commentaire à faire face à ces réactions dans la presse.
02:52D'abord, c'est une lecture très politique.
02:55Et ensuite, on voit très bien que ce qui paraît essentiel à la presse de gauche,
03:00c'est la question des migrations, puisque François avait des positions relativement conservatrices en matière de société.
03:09Je dis relativement conservatrices.
03:10Par contre, en matière d'immigration, il était pour la grande ouverture.
03:14Il a commencé son pontifiquat à Lampedusa.
03:17Et pour la gauche, c'est manifestement essentiel.
03:21Le titre de Libé à mettre en relation avec le soutien d'Axel Soros, c'est quand même assez intéressant.
03:28« Au nom de la paix des migrants et du Saint-Esprit ».
03:31Il y en a qui remettent l'église au centre du village.
03:34D'autres, c'est la migration au centre de l'église.
03:37Je vous propose d'écouter la réaction de Philippe Devilliers.
03:40Le pape est un chef d'État.
03:42Le pape est un chef d'Église.
03:44Comme chef d'État, je lui fais deux reproches.
03:46Le premier, c'est qu'il a toisé la France.
03:49Il lui a montré un mépris à plusieurs reprises.
03:53Et ensuite, toujours comme chef d'État, il voyait d'un bon oeil l'islamisation de l'Europe.
04:01Il a traité de vieilles filles stériles.
04:05Et le fait que l'Europe s'islamise était pour lui une bonne nouvelle.
04:10Alors, Philippe Devilliers a réagi.
04:13Mais il y a également Yvan Rioufol qui a posté un message assez intéressant.
04:18Au-delà du message chrétien sur la charité et l'accueil,
04:22François aura illustré jusqu'à l'absurde la pente suicidaire
04:26que porte en lui le christianisme dans sa modernité
04:28en confondant les dix commandements et la religion des droits de l'homme.
04:32Marcel Gaucher avait prévenu
04:34le christianisme est la religion de la sortie de la religion.
04:38Jean-Yves, est-ce que vous validez ce genre de discours un peu critique ?
04:43D'un certain point de vue, c'est le contrepoint du discours.
04:47Si la gauche est très contente, on peut comprendre que le camp d'en face soit un peu moins.
04:52Philippe Devilliers a été relativement audacieux
04:55puisque pratiquement le jour même de la mort,
04:58après un court hommage qu'on doit faire évidemment quand quelqu'un meurt,
05:03il a engagé effectivement la réflexion critique
05:08qu'a prolongée M. Lufol.
05:12La vraie question est de savoir
05:13si l'Église reste de religion catholique
05:19ou se déploie en simple religion de l'universel.
05:23Ça sera peut-être l'une des questions qui se posera au conclave.
05:28– Alors justement, au conclave, il y aura les cardinaux qui vont siéger,
05:34on l'aura compris.
05:36Ces cardinaux, ils viennent de partout.
05:38Ça a été un des points forts du mandat de François
05:42de diversifier ce collège des cardinaux.
05:46Il y en a qui viennent du Congo, de Suède, de Birmanie.
05:52On en a bien sûr des Européens, mais il y en a des Asiatiques.
05:56Est-ce que vous avez un commentaire à faire déjà sur ces cardinaux
06:00avant qu'on ne s'attaque plus précisément à certains ?
06:04– Alors, d'abord, il y a un site que je recommande, si je puis dire,
06:08qui est le site Cardinalis, qui est là en lien,
06:12mais il est payant malheureusement,
06:14qui a la liste de tous les cardinaux,
06:17de tous les cardinaux électeurs, des 135 cardinaux électeurs,
06:21et qui a déjà une courte liste des douze papabilés possibles
06:28en prenant les différentes options.
06:32Alors, il faut en cette matière être très prudent,
06:35puisqu'il y a un vieux dicton qui dit,
06:37qui entre pape au conclave, en ressort cardinal.
06:42Donc, il faut être très, très prudent là-dessus.
06:45– Alors, je pense quand même que ce qui est intéressant de voir,
06:51c'est qu'il n'y a pas uniquement,
06:53contrairement à ce que les médias peuvent donner l'impression,
06:58il n'y a pas simplement le clivage politique,
07:01il n'y a pas simplement le clivage progressiste-conservateur,
07:05il y a aussi d'autres clivages.
07:07Il y a le clivage centre, l'Europe, les périphéries,
07:12donc le clivage géographique.
07:14Il y a le clivage en termes de dogme aussi.
07:18Est-ce qu'on a un pape plutôt théologien,
07:21ou un pape un peu moins théologien,
07:24et peut-être plus axé sur la pastorale ?
07:26Est-ce qu'on a un pape avec des soucis de gestion ?
07:30Est-ce qu'on a un pape avec une vision plutôt centralisatrice ?
07:33Quel rapport à la curie ?
07:35Il y a beaucoup d'enjeux.
07:36C'est une élection extraordinairement complexe,
07:40sur laquelle, en vérité, on ne sait pas grand-chose,
07:43parce qu'on est, par définition, à l'extérieur,
07:47à l'extérieur de l'Église, en ce qui nous concerne,
07:50et à l'extérieur du conclave,
07:54ce qui est très dommage,
07:55parce que c'est dans un très beau lieu,
07:57la chapelle Stigstein est quand même un endroit
08:00qui ne peut amener qu'une source d'inspiration,
08:03et on l'espère, pour les cardinaux,
08:07pour l'Esprit-Saint, que l'Esprit-Saint les éclaire.
08:10– Alors, Jean-Yves, en tout cas, il y a certains journalistes
08:14qui ont déjà des souhaits.
08:17On a, par exemple, Thomas Guénolé,
08:19vous savez, le politologue,
08:21qui a réagi à la mort du pape François,
08:23en parlant d'une lourde perte pour tous les progressistes du monde.
08:26Lui aussi revient donc sur ce côté engagé du pape François.
08:32Il souhaite, lui, pour que l'œuvre de François soit poursuivie,
08:35que le conclave élira son fils spirituel,
08:38le cardinal argentin Victor Manuel Fernandez, nous dit-il.
08:43On a également, dans la presse française,
08:45Jean-Yves aussi, un cardinal qui semble se détacher.
08:47Il s'agit du français Jean-Marc Aveline,
08:51qui serait, nous dit RMC, une piste éventuellement crédible
08:53pour devenir le prochain pape.
08:57Il y a également Valeurs Actuelles qui parlent de lui.
09:01Du côté des conservateurs, visiblement,
09:03le cardinal qui intéresse le plus cette partie-là de la population,
09:09ce serait le cardinal Sarah,
09:10qui a pris d'ailleurs quelques balles perdues au passage.
09:13On a, par exemple, un journaliste qui a déclaré ceci.
09:16L'aile réac de l'Église,
09:19qui avait déjà posé des jalons en ce sens,
09:21a entamé la promotion comme successeur du pape François
09:24du cardinal Sarah.
09:26Entre parenthèses, nous dit-il,
09:28qu'on pourrait idéologiquement assimiler,
09:30sans lui manquer de respect,
09:31au vice-président américain Vance,
09:34ou mieux, à Éric Zemmour.
09:36Des comparaisons quand même un peu hasardeuses.
09:38Passons.
09:40Et le cardinal Sarah avait déclaré ceci.
09:44L'Europe a perdu ses racines et sans racines, un arbre meurt.
09:48J'ai peur que l'Occident meure.
09:50Il y a beaucoup de signes, plus de natalité
09:52et le fait que vous soyez envahis par d'autres cultures,
09:55par d'autres peuples,
09:56qui vont progressivement vous dominer en nombre
09:59et changer totalement votre culture,
10:01vos convictions, vos valeurs.
10:03Il est vrai qu'on est loin du discours assez universaliste du pape François.
10:07Je vous propose d'ailleurs d'écouter le cardinal Sarah.
10:11« Ah, il était passé sur TV Liberté ».
10:14Ce n'est pas l'unification du monde
10:17qui fera le bonheur du monde.
10:21Au contraire, on n'arrive pas à faire valoir les autres cultures,
10:26à faire valoir les autres richesses.
10:28C'est comme dans un jardin, voyez-vous.
10:31Plus il y a des fleurs de différentes couleurs,
10:34plus c'est beau.
10:35Et donc, si la mondialisation essaye d'unifier tout cela
10:42en une seule couleur,
10:43ça devient monotone,
10:45ça devient un approvissement.
10:48– Voilà, un cardinal qui dénonce un peu la déchéance de l'Occident.
10:51– Voilà, alors un cardinal qui a dans ses atouts,
10:54si je puis dire, le fait d'être un cardinal issu d'Afrique,
10:57donc issu des périphéries,
10:59et qui tient un discours conservateur, on peut dire,
11:02et donc qui pourrait bénéficier d'alliances.
11:08C'est quand même assez peu probable
11:10qu'il recueille suffisamment de voix
11:15de la part du camp progressiste, futile africain.
11:18C'est d'ailleurs une des grandes contradictions,
11:21c'est qu'il y aurait une tendance progressiste
11:23à élire un pape africain,
11:25mais que la majorité des cardinaux africains
11:29sont assez conservateurs en termes de vision
11:33et notamment en termes de mœurs.
11:35Donc là, il y a une contradiction, voilà.
11:37En fait, c'est un candidat qui est très soutenu
11:39par la droite, si on peut dire, catholique.
11:41– Alors, il y a un autre cardinal qui se détache un petit peu,
11:44Jean-Yves, c'est un cardinal corse,
11:47le cardinal Boustillot.
11:49Il a d'ailleurs été, lui aussi, beaucoup sollicité par les médias
11:53pour réagir notamment à la mort du pape François
11:56sur France 2, dans le JT.
11:59Jean-Yves, vous avez un commentaire à faire sur ce cardinal.
12:02– Oui, alors c'est un cardinal qui a beaucoup de charisme,
12:08qui a un grand succès d'ailleurs en Corse,
12:12puisque le nombre de baptisés à l'occasion des Pâques
12:17a été très fort par rapport au reste du continent,
12:21une proportion trois fois plus grande,
12:23parce que c'est un pape qui pratique une pastorale,
12:26une pastorale populaire.
12:28Il incarne une certaine religiosité populaire,
12:32ce qui explique d'ailleurs qu'il avait été créé cardinal
12:35par François, qui était venu en Corse.
12:38C'est le dernier voyage de François, c'est le voyage en Corse.
12:40– C'est venu en Corse et à Marseille, oui, exactement.
12:41– Mais il est allé à Marseille avant,
12:43il était en Corse en décembre dernier.
12:46Et donc, il incarne un peu l'héritage de François
12:51sous le côté pastoral, piété populaire.
12:56Et il est par ailleurs relativement conservateur.
13:01Il a accordé, vous vous rendez-vous compte,
13:02un entretien à Valeurs Actuelles.
13:04Donc, il est à la synthèse de beaucoup de courants.
13:13Il est aussi d'origine espagnole,
13:15donc ça ouvre vers l'Amérique latine.
13:17Donc, si on est français,
13:20c'est peut-être, entre guillemets, le bon candidat.
13:23Mais il y a cinq Français sur 135 cardinaux,
13:28ça ne fait pas beaucoup.
13:29Et alors, il a probablement un défaut terrible
13:33dans ce type d'élection,
13:35c'est qu'il est très jeune.
13:38Enfin, très jeune en tout cas.
13:39Il a moins de 60 ans, très jeune pour devenir pape.
13:43Donc, s'il est élu, il resterait très longtemps.
13:46Et ça, c'est peut-être un handicap électoral.
13:48– Ce n'est pas toujours ce qui est souhaité par l'Église.
13:50– Mais c'est sûrement un homme de grande synthèse.
13:55Pour être élu, il faut une majorité de plus de 60%.
14:02Et donc, ça amène à rechercher quand même des hommes de synthèse.
14:06– On verra, lorsqu'il y aura la fumée blanche,
14:09ce qu'elle nous apportera comme réponse à toutes ces questions.
14:13Parmi les articles qu'on a pu voir sur la mort du pape François,
14:18c'est bien sûr la dernière visite,
14:21ou du moins le dernier visiteur qu'il a vu.
14:24Il s'agit de J.D. Vance.
14:27Et figurez-vous que France 24 a titré de la façon suivante.
14:32Le vice-président américain J.D. Vance a-t-il tué le pape François ?
14:36Il faut cliquer sur l'article pour se rendre compte
14:39que c'est une question un peu plus rhétorique que ce qu'elle prétend
14:43et qu'elle se retrouve dans une rubrique info ou intox de France 24.
14:49Toutefois, la conclusion du sous-titre est la suivante.
14:52Une affirmation évidemment fausse, nous voilà rassurés,
14:56parce que c'était un brin audacieux,
14:58même si les deux hommes se sont en effet vus la veille du décès.
15:03Il y a beaucoup de responsabilités quand même sur les épaules
15:06de ce pauvre J.D. Vance, Jean-Yves.
15:08Parfois c'est la faute des Russes, parfois c'est la faute des Américains.
15:11Oui, c'est la faute. Non, ce n'est pas la faute des Américains.
15:14Il y a les gentils Américains avec Biden et il y a les méchants Américains.
15:18Alors là, chez les méchants Américains, on a le choix.
15:20On a Trump, on a Vance, on a Musk, on a Kennedy.
15:23Il n'y a que des méchants maintenant chez les Américains
15:26depuis que le regretté Biden et la regretté Kamala Harris
15:30ne sont pas parvenus à fonder les élections dans des conditions satisfaisantes.
15:365 minutes 40 quand même de vidéos pour revenir sur cette question
15:41si J.D. Vance a tué le peuple François.
15:44C'est une bonne conclusion finalement pour ce dossier.
15:48Revenons maintenant sur l'aide américaine aux médias.
15:56On vous en parlait avec la fin de l'UCED
15:59qui avait provoqué un rademarré de réactions médiatiques.
16:05Et bien maintenant, on en voit un peu plus les conséquences,
16:08notamment avec cet article de Reporters sans frontières.
16:12États-Unis, le gel de l'aide étrangère décidé par Trump
16:16plonge le journalisme mondial dans le chaos,
16:20nous dit Reporters sans frontières.
16:22On a également une enquête très intéressante de France Info.
16:26C'est un cadeau pour les dictateurs.
16:29Face à la désinformation russe,
16:30le gel de l'aide américaine fragilise de nombreux médias.
16:34Le premier exemple pris dans cette enquête de France Info,
16:37c'est le média Medusa qui est basé en Lettonie,
16:42qui est un média qu'on nous présente comme un média indépendant
16:45russophone qui était une source précieuse d'informations
16:49sur la Russie et la guerre en Ukraine, nous dit-on.
16:52Bon.
16:53Et bien Medusa pouvait compter outre les dons
16:57sur l'aide américaine via l'UCED.
17:01Ils ont perdu 20% de leur budget annuel.
17:05Ils se retrouvent donc en difficulté.
17:07Ils ont dû réduire les salaires,
17:09virer certains journalistes.
17:11On apprend cela.
17:13En Géorgie, nous dit-on,
17:15il y a 80% du budget minimal d'une plateforme d'information
17:21qui s'appelle Caucase OC Media,
17:23qui était liée à des fonds américains.
17:25Ça s'est arrêté.
17:26Évidemment, catastrophe, patatras.
17:30Il y a des grosses difficultés à maintenir cette plateforme.
17:34L'article, l'enquête de France Info nous parle même
17:36du risque de la fin du journalisme.
17:39Et puis, on apprend que les médias locaux et régionaux ukrainiens
17:43payent, eux, le prix fort de cette fin de l'UCED
17:47puisque, en moyenne, 44% de leurs revenus
17:51dépendaient de fonds américains.
17:54Et on nous annonce que près de la ligne de front,
17:57cette fois-ci, les médias peinent à survivre.
18:01Des médias indépendants, bien sûr, Jean-Yves.
18:02– Alors, ça, c'est extraordinaire comme démarche orwellienne
18:09puisque, effectivement, on voit très bien
18:12dans toute cette série d'articles,
18:13proprement hallucinants,
18:16où qu'est-ce qu'un média indépendant ?
18:20C'est un média qui dépend pour vivre
18:22ou qu'est-ce que le journalisme mondial, selon RSF ?
18:26Ce sont des journalistes ou des médias
18:28qui dépendent pour vivre de fonds des officines
18:33d'influence américaine, c'est-à-dire l'UCED,
18:36influence géopolitique et influence idéologique.
18:40C'est ça, la définition de l'indépendance.
18:43Il y a d'ailleurs, dans les autres sources,
18:44des médias indépendants.
18:46Il y a tout ce qu'il y a autour du groupe Soros
18:48et des médias.
18:52Alors, c'est assez amusant parce qu'on parle
18:54des organisations non-gouvernementales
18:58ou des médias non-gouvernementaux.
19:02Or, ce sont des organisations subventionnées
19:05par des gouvernements
19:06et des médias subventionnés par des gouvernements,
19:09en l'occurrence, qui étaient subventionnés
19:11très massivement par les officines américaines.
19:16Et, au lieu de dire, finalement,
19:19on leur rend leur liberté à ces médias,
19:21vous trouvez d'autres sources de financement
19:23qu'un financement qui ne pouvait évidemment pas
19:27les laisser indépendants.
19:29C'étaient des médias dépendants.
19:31Mais, on n'a pas lieu d'être surpris.
19:33Reporters sans frontières,
19:35ce sont ceux qui ont lancé la campagne
19:38contre CNews et contre C8
19:41et qui ont obtenu de l'ARCOM
19:43la fermeture de C8.
19:46Donc, la principale chaîne,
19:48la cinquième chaîne française,
19:49la principale chaîne de la TNT,
19:52ce sont des gens qui sont des censeurs.
19:54Des censeurs subventionnés.
19:57Voilà.
19:59Mais, c'est extraordinaire qu'ils le disent.
20:01Ce n'est pas nous qui le disons.
20:02Tout s'est présenté, c'est France Info.
20:04Ah oui, oui.
20:05Et, un dernier chiffre, peut-être,
20:07pour conclure ce dossier.
20:08L'UCED, il y a deux ans,
20:10soutenait plus de 700 médias
20:12et 6200 journalistes à travers le monde.
20:17C'est énorme.
20:21Et, on débute ces pastilles de l'information
20:24avec BFM TV,
20:26qui est un peu en difficulté aujourd'hui,
20:29qui est en perte de vitesse.
20:31Et, Rodolphe Saadé, le propriétaire,
20:34s'est intéressé à des personnalités
20:36qui pourraient aider à faire remonter
20:40un peu cette chaîne de télévision.
20:43Ils se sont intéressés à des femmes,
20:45particulièrement.
20:46Léa Salamé, Sonia Mabrouk,
20:48Émilie Tran-Henguyen.
20:50Jean-Yves, vous avez un commentaire à faire
20:52sur ce choix de personnalité,
20:55des indiscrétions que nous avons appris.
20:57Voilà.
20:58Alors, première remarque,
21:00c'est où on se souvient de la formule
21:01de Mme Ernotte,
21:03la patronne de France Télévisions,
21:04qui voulait traquer l'homme blanc de plus de 50 ans.
21:07Là, on a, en quelque sorte,
21:09une promotion,
21:10une tentative de recrutement
21:12de femmes qui ont des profils
21:14à la fois voisins et différents.
21:17Ce sont des femmes
21:18cadragénaires
21:21et ayant toute une petite origine
21:23venant de la diversité.
21:26Ça, c'est le point commun.
21:27Après,
21:29et puis elles ont une assez grande notoriété,
21:31une assez grande réussite journalistique.
21:33Voilà.
21:33Ça, c'est le point commun.
21:35Après,
21:37politiquement,
21:37ça n'est pas du tout
21:38à mettre sur le même plan.
21:41Léa Salamé
21:42ou Émilie Tran
21:44sont assez
21:45politiquement correctes.
21:47– Journalistes du service public.
21:48– Journalistes du service public,
21:49politiquement correctes,
21:51qui peuvent être séduites
21:52par les sirènes
21:53du privé et de BFM TV,
21:55mais elles sont politiquement correctes.
21:57Sonia Mabrouk,
21:58ce n'est pas du tout la même chose.
22:01Sonia Mabrouk,
22:02elle est très libre de parole,
22:06très souvent politiquement incorrecte,
22:08et elle interroge vraiment
22:09les hommes ou les femmes politiques
22:12qu'elle accueille,
22:14y compris en les poussant
22:15dans leur retranchement
22:16politiquement correct.
22:18Donc, c'est intéressant de voir
22:19qu'elle est susceptible
22:21d'être recrutée
22:22par BFM TV,
22:24parce que ça veut dire quoi ?
22:25Ça veut dire que BFM TV,
22:27qui perd beaucoup de parts de marché
22:29sur ces news,
22:31veut essayer de reconquérir
22:33un auditorat
22:36moins politiquement correct.
22:39C'est-à-dire qu'on voit très bien
22:40que là,
22:41l'exigence commerciale
22:43peut conduire
22:44à s'écarter
22:46du politiquement correct
22:48en recrutant une journaliste
22:50qui, franchement,
22:51a une grande liberté de ton.
22:54C'est intéressant de voir ça.
22:56C'est la loi du marché
22:58en quelque chose.
22:59Alors, est-ce qu'elle partira
23:00ou pas ?
23:01Je ne sais pas.
23:03Si elle part,
23:04ce n'est pas inintéressant,
23:05parce que ça veut dire
23:06qu'il y a
23:06la liberté de ton et de parole
23:10va s'étendre un peu plus
23:11au-delà des médias
23:13de réinformation,
23:16au-delà des médias de transition
23:17pour aller dans un média mainstream.
23:20Et puis, si elle part de CNews,
23:22ce sera une perte pour CNews,
23:24mais d'autres arriveront.
23:25Et donc,
23:26c'est plutôt une dynamique
23:27assez intéressante à observer.
23:30L'Arcom vient de publier
23:32un communiqué de presse
23:34indiquant qu'ils se lançaient
23:37dans la protection des mineurs
23:38contre la pornographie en ligne.
23:41Ils viennent de mettre en demeure
23:42deux sites
23:43en leur demandant
23:44de se conformer au code pénal.
23:46Quelle est la réalité
23:48derrière cette annonce,
23:49Jean-Yves ?
23:50La réalité,
23:51c'est que selon l'Arcom,
23:52toujours,
23:52il y a 2,3 millions de mineurs
23:55qui se rendent
23:55sur des sites pornographiques.
23:57C'est énorme.
23:58C'est un vrai enjeu
24:00presque de santé publique,
24:01j'allais dire.
24:02La moitié de ces enfants
24:03ont moins de 15 ans,
24:04d'ailleurs.
24:05Donc, c'est encore plus inquiétant
24:07qu'on ne peut le croire.
24:09Ces sites ont pourtant
24:09l'obligation d'interdire
24:11l'entrée à des mineurs
24:12depuis 2020.
24:14Seulement,
24:14le code pénal
24:14n'était pas encore assez efficient
24:16jusqu'à présent.
24:18Une nouvelle loi
24:19vient d'entrer en vigueur
24:20depuis le 11 janvier.
24:22L'obligation de contrôle
24:23de l'âge
24:24par un dispositif
24:27qui permet de vérifier
24:28justement qu'on a
24:29bien cet âge limite
24:31de plus de 18 ans.
24:34Donc, ça vient d'être lancé.
24:36Depuis le 11 avril,
24:37l'Arcom peut intervenir
24:39parce qu'il y avait
24:40donc un temps d'adaptation.
24:42Sauf que la réalité,
24:43c'est que ce principe
24:44du double anonymat,
24:45c'est quelque chose
24:46de lourd à installer
24:47pour les sites
24:48qui n'ont absolument pas
24:49envie de le faire.
24:50Pour l'instant,
24:51ils se sont contentés
24:52pour la plupart
24:52de mettre
24:53un avertissement
24:55un peu amélioré.
24:57J'ai plus
24:57de 18 ans
24:58et puis des indications
24:59pour le contrôle parental
25:00pour les parents.
25:02Sachez tout de même,
25:02chers parents,
25:03si vous êtes confrontés
25:04à cette situation,
25:05que vous pouvez
25:06essayer de mettre en place
25:07certaines choses
25:09avec le contrôle parental
25:10pour limiter l'exposition
25:11de vos enfants
25:13à des contenus pornographiques.
25:14Ça arrive bien plus vite
25:15qu'on ne le croit.
25:16L'Arcom parle donc
25:17de deux sites
25:18qui ont été mis en demeure,
25:19sauf que ce sont
25:20des sites hébergés en France.
25:21Et les géants du porno
25:23sont à l'étranger.
25:25Youporn, Pornhub,
25:27RedTube,
25:27Tuxhamster
25:28sont domiciliés à Chypre.
25:31Jackie et Michel,
25:32c'est en Hongrie
25:33et en Espagne.
25:34On a d'autres sites X
25:36qui sont en République tchèque,
25:38il y en a au Portugal.
25:39Et ceux-là,
25:40il y a jusqu'au 6 juin
25:42pour savoir
25:43si jamais l'Arcom
25:44pourra agir là-dessus.
25:46Donc pour l'instant,
25:47les géants ne sont pas du tout
25:48touchés par ce plan
25:52de l'Arcom
25:53qui fait pourtant
25:53sa com sur le sujet.
25:56Arcom, com.
25:57L'Arcom fait de la com.
25:59Et en vérité,
26:01ça fait...
26:03On parle toujours
26:03quand on parle de censure,
26:06on utilise très souvent
26:07l'argument du porno.
26:10L'argument du porno
26:11et l'argument du porno
26:12par rapport aux jeunes.
26:13Et effectivement,
26:14c'est un argument
26:14qui est fort.
26:16Sauf que dans la réalité,
26:18on a mis en place
26:19toute une série de censures
26:22sur les réseaux sociaux,
26:26dans les faits,
26:26de censures idéologiques,
26:27de censures politiques
26:28et qui n'a jamais eu
26:29de censures sur le porno.
26:32Donc, on parle de censure
26:34dans ce domaine,
26:35mais il n'y a jamais rien
26:36d'efficace.
26:38En revanche,
26:39ça sert à nourrir
26:41un discours de censure
26:42pour des raisons
26:44politiques et idéologiques.
26:45Et en vérité,
26:46les gens qui gouvernent,
26:47les gens de l'Arcom,
26:48ils sont beaucoup plus préoccupés
26:50par la censure politique
26:51et idéologique
26:52que par la censure
26:53sur la pornographie.
26:54Et d'ailleurs,
26:55dans les sites
26:55de contrôle parental,
26:57il y a une certaine
26:59perversité des choses
27:00parce que si ça élimine
27:01certains sites pornographiques,
27:04ça élimine aussi
27:05beaucoup de sites
27:06jugés politiquement
27:08incorrects.
27:09Donc, le porno,
27:10c'est l'alibi de la censure
27:12et il n'est pas censuré.
27:13Macron s'est rendu
27:17à la Réunion
27:18dernièrement
27:19pour faire le point
27:20sur l'épidémie
27:21de chikungunya
27:23due aux moustiques.
27:25Donc, un moustique de plus
27:26à la Réunion.
27:27C'est terrible, ça.
27:28C'est un peu ça.
27:29Et également
27:30pour intervenir
27:32suite à des dégâts
27:34qui avaient été provoqués
27:34par le cyclone Garance.
27:37Et la presse,
27:39face à ces enjeux,
27:41a décidé de titrer aussi
27:43sur d'autres aspects.
27:44On a par exemple
27:45Emmanuel Macron
27:46qui joue
27:47puis perd
27:48au chifoumi
27:49contre un enfant
27:50à la Réunion.
27:51C'est un article
27:52très sérieux
27:53de BFM TV
27:54sur un jeu
27:55un peu moins sérieux.
27:56Et puis,
27:57on a Grazia aussi
27:58qui nous a gratifiés
27:59d'articles
28:00sur Brigitte Macron
28:01qui éblouit
28:02Mayotte
28:03dans un tailleur
28:05beige,
28:06chic
28:06et élégant.
28:08Donc, c'est quand même
28:09très dithyrambique.
28:11Brigitte Macron,
28:1272 ans,
28:13entre parenthèses,
28:14radieuse
28:14dans un ensemble
28:15tailleur beige.
28:17La suite va vous étonner.
28:19Elle laisse entrevoir
28:20un décolleté plongeon.
28:22Bon.
28:23Oui.
28:23Il n'y a pas grand-chose
28:25à voir,
28:25si je puis dire.
28:26Il n'y a pas grand-chose
28:27comme décolleté.
28:28Il n'y a pas non plus,
28:29on n'a pas particulièrement
28:30envie de plonger le nez dedans.
28:31Ça ne vous rappelle pas
28:32quelque chose,
28:33cette opération
28:33communication ?
28:36C'est comme ça
28:37qu'il a été lancé
28:38en 2017.
28:39lui et Brigitte,
28:402016-2017,
28:42à coups d'articles,
28:43je crois qu'il y a eu
28:447-1 de Paris Match
28:45et beaucoup d'articles
28:46de la presse People
28:48qui ont permis
28:50son émergence
28:51et son élection
28:53après la destruction
28:55simultanée
28:57de Fillon.
28:58Les tournures de phrases,
29:01c'est toujours
29:01un vaste enjeu
29:03et notamment
29:04chez Mediapart,
29:05le milliardaire
29:06d'extrême droite
29:07nous apprend Mediapart,
29:08Pierre-Édouard Sterrin,
29:10refuse de se présenter
29:11devant une commission
29:13d'enquête.
29:13L'information a été
29:14largement reprise
29:15par la suite.
29:17On a l'humanité
29:18qui nous dit
29:18que Pierre-Édouard Sterrin
29:19réussit à se défiler.
29:21C'est une commission
29:22d'enquête parlementaire
29:24pour l'organisation
29:26des élections.
29:27Jean-Yves,
29:28mais tout le monde reprend
29:29cette terminologie,
29:30refuse de se présenter,
29:31refuse de se présenter.
29:33L'ancien article
29:34de Mediapart
29:35sur Pierre-Édouard Sterrin,
29:36c'était d'ailleurs
29:37Bruno Retailleau
29:38qui est,
29:39vous allez peut-être
29:41l'apprendre,
29:41le nouveau favori
29:43des milliardaires
29:44d'extrême droite
29:45parce que j'imagine
29:46qu'ils ont rajouté
29:47Bolloré dans leur article
29:48l'histoire de faire
29:49une grosse salade complète.
29:52Jean-Yves,
29:53ce qui est amusant
29:53c'est que là
29:54on a Pierre-Édouard Sterrin
29:55qui refuse de se présenter
29:56mais quand c'était
29:58Alexis Kolaire
29:59qui avait été convoqué
30:00pour une commission d'enquête
30:02notamment suite au scandale
30:04des eaux en bouteille
30:05Nestlé,
30:07d'ailleurs il a démissionné
30:08après 10 ans
30:09aux côtés d'Emmanuel Macron,
30:10tout de même,
30:11ce n'est pas rien,
30:12et bien là on dit
30:12qu'Alexis Kolaire
30:13décline la convocation.
30:16C'est le choix du vocabulaire.
30:20Alors honnêtement,
30:21la convocation
30:22de Pierre-Édouard Sterrin
30:24et d'Arnaud Rérol
30:26par la commission d'enquête
30:28parlementaire
30:29sur l'organisation
30:30des élections
30:30est assez hallucinante
30:31parce qu'il n'est en rien
30:32responsable
30:33de l'organisation
30:33des élections.
30:34Il participe
30:36à la formation
30:38de candidats,
30:39ça n'a rien à voir
30:40avec l'organisation
30:41des élections.
30:43Cette commission d'enquête
30:43c'est quand même incroyable.
30:45Le président
30:45est LFI,
30:48le rapporteur
30:51est LFI
30:52et ils s'en servent
30:54pour avancer
30:56leurs intérêts,
30:57convoquer leurs adversaires.
30:59C'est quand même
30:59assez extraordinaire
31:00parce que je n'ai jamais vu
31:02une commission
31:03d'enquête parlementaire
31:05avec un président
31:06et un rapporteur RN
31:07et encore moins
31:08le RN
31:10convoquer ses adversaires.
31:13au contraire
31:14qu'on avait vu
31:15comment avait tourné
31:17la commission d'enquête
31:18sur les influences étrangères
31:19présidée par M. Tanguy
31:21qui avait tourné
31:22tout à fait
31:23au contraire
31:25de tous les intérêts
31:25du RN
31:26mais là
31:27LFI manifestement
31:29est tout à fait
31:30à l'aise.
31:33On vous parle souvent
31:35de c'est à vous
31:36dans l'immédiat
31:37et bien cette fois-ci
31:37nous allons vous parler
31:38de la mauvaise ambiance
31:40qui a lieu
31:40sur place
31:42entre les membres
31:43de l'équipe
31:44il y a des plaintes
31:46certains salariés
31:47dénoncent
31:47un climat
31:48de peur
31:49et là ça y est
31:50la direction
31:51vient de réagir
31:53visiblement
31:53en lançant
31:54un audit
31:55un article de Marianne
31:56nous dit
31:57rédaction
31:58sous pression
31:59humiliation
31:59et jalousie
32:00dans les coulisses
32:01pas si cool
32:02de c'est à vous
32:03c'est à vous
32:04il faut le rappeler
32:04c'est quand même
32:05une émission
32:05qui a ses locaux
32:06sur l'avenue de Breteuil
32:08ça devient concurrentiel
32:10de quotidien
32:11maintenant qu'il n'y a plus
32:12CI8
32:13Jean-Yves
32:15ça vous étonne ça ?
32:17Ben non
32:17mais c'est l'argent
32:18du service public
32:19c'est à dire
32:19c'est l'argent
32:19c'est une boîte privée
32:21de preuves privées
32:21qui reçoit l'argent
32:22du service public
32:23qui apparemment
32:24a trois directeurs généraux
32:25on parle même
32:26d'emplois fictifs
32:27mais apparemment
32:29là il n'y a pas
32:29il n'y a pas d'enquête
32:31là
32:31le parquet
32:32que fait le parquet
32:33national financier
32:34là
32:34que fait-il ?
32:35il y aurait matière
32:36non ?
32:37et enfin
32:39direction la Turquie
32:40pour conclure
32:41ces pastilles
32:42de l'information
32:42où on apprend
32:45que le vilain méchant
32:47président Erdogan
32:48fait pression
32:50sur les femmes
32:51pour interdire
32:53les césariennes
32:54sans justification
32:55médicale
32:56dans les établissements
32:57privés
32:58le parisien
33:00également
33:00a publié
33:01ce même article
33:02quasiment mot pour mot
33:03en partenariat
33:04avec l'AFP
33:05bien sûr
33:06qu'est-ce qu'il faut
33:08savoir sur la Turquie
33:09en Turquie
33:10il y a plus d'un accouchement
33:12sur deux
33:12qui se passe
33:13par césarienne
33:14c'est énorme
33:15il y a
33:17également
33:18donc
33:18des
33:19des
33:20une opposition
33:21visiblement
33:22qui déclare
33:24que c'est un scandale
33:25qu'on demande
33:27moins de césarienne
33:28qu'est-ce que c'est
33:29une césarienne ?
33:30rappelons-le
33:30donc on coupe la peau
33:32on coupe l'abdomen
33:33on coupe l'utérus
33:34et on récupère le bébé
33:35pour le faire naître
33:36c'est évidemment
33:37donc du charcutage
33:39qui normalement
33:40a lieu en dernier recours
33:41puisque si jamais
33:42on parle de césarienne
33:44programmée
33:44on sort de la médecine
33:45on est dans autre chose
33:47on est dans une intervention
33:48qu'on ne peut pas juger
33:51d'ailleurs de confort
33:51c'est pas un confort
33:53de se faire césariser
33:54donc Jean-Yves
33:55vous avez peut-être
33:56un commentaire
33:56et d'autres petites choses
33:58à rajouter
33:59c'est étonnant
34:00quand même
34:00pour conclure
34:01ce combat
34:01des féministes
34:03turcs
34:03de demander
34:05un droit
34:05des femmes
34:06à se faire charcuter
34:07alors que c'est plutôt
34:08encourageant
34:09je trouve
34:10de se rediriger
34:11vers des accouchements
34:12plus naturels
34:12alors ce qui est
34:14sur le plan
34:15médiatique
34:16il y a
34:17tous les médias
34:18ont repris
34:19la dépêche
34:20AFP
34:20sur le
34:21en gros
34:22la thématique
34:23c'est
34:24Erdogan
34:25veut interdire
34:26les césariennes
34:28de quoi se mêlent-ils
34:29mais il n'y a pas
34:30de mise en perspective
34:31qu'est-ce que c'est
34:33que la mise en perspective
34:34c'est qu'on considère
34:36que médicalement
34:36les césariennes
34:39peuvent être justifiées
34:40médicalement
34:40entre 10 à 15%
34:41des cas
34:42c'est l'OMS
34:43qui dit ça
34:44et puis c'est
34:45enfin on va dire
34:46une sorte de consensus
34:47médical
34:48sur 10 à 15%
34:49de cas
34:50médicalement
34:51justifiés
34:52quand il y a
34:5350%
34:55manifestement
34:56il y a des cas
34:57qui ne sont pas justifiés
34:58donc c'est pas totalement
34:58anormal
34:59que le chef d'état
35:01en l'occurrence
35:01s'en préoccupe
35:02si on veut être
35:03plus complet
35:04par rapport à la France
35:05on est à 21%
35:06ce qui est déjà
35:08un peu au-delà
35:10peut-être
35:11des exigences médicales
35:13mais qui n'est pas
35:13absolument
35:15disproportionné
35:16mais ce qui est
35:17intéressant
35:18dans le traitement
35:18médiatique
35:19c'est
35:20on présente
35:21comme un scandale
35:22le fait d'interdire
35:23quelque chose
35:23qui n'a pas
35:24de justification
35:24médicale
35:25bon
35:26c'est un peu
35:27niveau zéro
35:27de l'information
35:28voilà
35:29manque de recul
35:30en tout cas
35:31et voilà
35:34on arrive à la fin
35:35de cette émission
35:36merci à tous
35:37de nous avoir suivis
35:38je vous le rappelle
35:39à chaque fois
35:40si ce n'est pas déjà fait
35:40le petit pouce en l'air
35:41s'il vous plaît
35:42et puis
35:42n'hésitez pas
35:43à nous dire
35:44en commentaire
35:45si cette émission
35:45vous a plu
35:46et si vous avez
35:47des choses
35:48à ajouter
35:49le portrait
35:50le portrait piquant
35:50de cette semaine
35:51on ne se quitte pas
35:52sans vous le présenter
35:53il s'agira
35:53de Stéphane François
35:55et un expert
35:56en extrême droite
35:57docteur en sciences
35:58po
35:59enfin
35:59alors on a
36:01les généraux de plateau
36:03on a eu
36:03les médecins de plateau
36:04il y a aussi
36:05les historiens
36:06ou les politistes
36:07de plateau
36:07spécialistes
36:08de l'extrême droite
36:09et bien regardez
36:10le portrait
36:10de ce Stéphane François
36:12avec Claude Chollet
36:13d'ici là
36:14on se dit
36:15à très vite
36:15sur TVL
36:16portez-vous bien
36:17Parmi les acteurs
36:20du monde médiatique
36:21il n'y a pas
36:22que les journalistes
36:23il y a les experts
36:24ou plutôt
36:25les pseudo-experts
36:27les experts obligés
36:28Parmi ces pseudo-experts
36:30le politologue
36:31Stéphane François
36:32spécialiste
36:34de l'extrême droite
36:35et de l'amalgame
36:36fait partie
36:37des analystes
36:38que l'on présentera
36:39comme neutres
36:40mais qui sont
36:41de parfaits
36:42militants de gauche
36:43et d'extrême gauche
36:44Né en 1973
36:45Stéphane François
36:46a étudié
36:47à l'université
36:48de Lille
36:48où il a obtenu
36:49un doctorat
36:50de sciences politiques
36:51Il a son rond
36:52de serviette
36:53dans de nombreuses
36:54institutions universitaires
36:56Il enseigne
36:57à l'université
36:58de Valenciennes
36:59et à celle de Mons
37:00en Belgique
37:01Il est aussi
37:02membre associé
37:03du groupe
37:03Société
37:04Religion
37:05et Laïcité
37:06du CNRS
37:07Il a écrit
37:08entre 2014
37:09et 2018
37:10pour l'Observatoire
37:11des radicalités
37:12politiques
37:13de la fondation
37:15Jean Jaurès
37:16un simple
37:17cache-nez
37:17du parti socialiste
37:18Mais ce n'est pas fini
37:19On va retrouver
37:20Stéphane François
37:21dans d'autres institutions
37:23Le Carnegie Council
37:25for Ethics
37:26de New York
37:27L'Institut
37:29pour les études
37:30européennes
37:31russes
37:32et eurasistes
37:32de l'université
37:34George Washington
37:34Le programme
37:36internationalisation
37:38des droites radicales
37:39Europe-Amérique
37:40de la maison
37:41des sciences
37:42de l'homme
37:42Lorraine
37:43Avec son compère
37:44Nicolas Lebourg
37:45il pratique
37:46la méthode
37:46du coucou
37:47Monopolisant
37:49un sujet
37:49de niche
37:50l'extrême droite
37:51réel ou fantasmé
37:52il se réponde
37:53l'un renvoyant
37:54aux travaux
37:55de l'autre
37:56pour les légitimer
37:57Parmi ses participations
37:59à l'observatoire
38:00des radicalités
38:01de la fondation
38:02du parti socialiste
38:03pardon
38:03de la fondation
38:05Jean Jaurès
38:06on remarquera
38:07notamment
38:08je cite
38:08définir la radicalité
38:10pour mieux la combattre
38:11avec justement
38:12Nicolas Lebourg
38:13mais aussi
38:14Rudi Rechstadt
38:16de Consparacy Watch
38:17auquel nous avons
38:19déjà consacré
38:19un portrait
38:20ou encore un titre
38:22qui est aussi
38:22un programme
38:23le militant
38:24d'extrême droite
38:25militant
38:26de la violence
38:27Stéphane François
38:28écrit sur tout
38:29ce qui même
38:30de très loin
38:31peut se raccrocher
38:32à sa marotte
38:33il peut traiter
38:34aussi bien
38:35de l'ésotérisme
38:36ou des francs-maçons
38:38quelques titres
38:39particulièrement
38:40évocateurs
38:41je cite
38:42à la droite
38:43de l'acacia
38:43essai sur la nature
38:45réelle de la franc-maçonnerie
38:46God and Beast
38:47la musique industrielle
38:49et le satanisme
38:50une sataniste à Paris
38:53la magie sexuelle
38:55de Maria de Naglovska
38:57mais aussi
38:58néo-sorcière
38:59aux sources
39:00de nouvelles pratiques
39:01sans oublier
39:02le complot cosmique
39:04théorie de complot
39:06ovni
39:06théosophie
39:08et extrémisme politique
39:10fin de citation
39:11un brique à braque
39:12monté de broc
39:14au fond
39:15au fond
39:15pour Stéphane François
39:16tout le monde
39:17est d'extrême droite
39:18un degré
39:19ou un autre
39:20les sorcières
39:21comme la musique
39:22industrielle
39:23on attend
39:24les ratons laveurs
39:24dans les séries
39:25au fond
39:27à la rue