Jean-Marie Guénois, rédacteur en chef chargé des religions au Figaro et Olivier de Rubercy, recteur du séminaire français de Rome sont les invités du Face-à-Face de ce mardi 22 avril sur RMC et BFMTV au lendemain de la mort du pape François.
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00:00L'église c'est 1,4 milliard de fidèles, ça c'est en plein dynamisme, dit-on, même si on le ressent peut-être un tout petit peu moins en Occident,
00:10ce dynamisme de l'église il est où aujourd'hui ? Il a voulu mettre en lumière le continent évidemment sud-américain, mais aussi l'Asie, l'Afrique ?
00:20C'est sûr qu'il a voulu exercer un ministère sur l'ensemble de la planète en se donnant comme objectif de fait d'aller peut-être vers des contrées lointaines,
00:35lointaines par rapport à Rome, par rapport au Vatican. Il a voulu manifester vraiment la sollicitude, l'attention de Dieu par rapport aux populations lointaines.
00:47Je me reviens en mémoire ce grand voyage apostolique de septembre dernier en Indonésie, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Timor-Singapour.
00:59Il a parcouru des milliers de kilomètres pour manifester que le Christ est venu porter la bonne nouvelle à tous, la bonne nouvelle aux pauvres.
01:08Et puis il a fait aussi ce choix d'aller à la rencontre, je pense par exemple à ses autorités musulmanes, que ce soit en Irak, que ce soit aussi en Égypte.
01:23Donc ça a été aussi un pape qui a beaucoup développé la dimension interreligieuse, voulant signifier qu'il était là aussi pour faire des ponts, je dirais, entre les grandes religions.