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Éducation
Transcription
00:00– Florian ?
00:00– Philippe, sur le fond, je souscris à ce que disent très bien Caroline et Régis,
00:05le statut de neutralité de l'Ukraine paraît évident depuis le départ,
00:08on s'époumonne à le dire depuis le départ,
00:11alors que c'était effectivement la position diplomatique française,
00:14mais elle a été complètement oubliée.
00:16Mais regardons du point de vue français, ce qui est fou quand même,
00:19malgré tous les discours de Macron, l'agressivité médiatique,
00:22d'une large partie de la classe politique française,
00:25sachez que les Russes aiment le peuple français, ils aiment la France.
00:30On a une carte extraordinaire à jouer, il y a des liens historiques,
00:33il y a des liens culturels.
00:34– Ils font la différence entre notre dirigeant.
00:35– Oui, ils font la différence, oui, ils savent,
00:38ils se souviennent de ce qu'est la France normalement.
00:40Oui, on a une carte à jouer culturelle, mais pas que,
00:43on a une carte à jouer évidemment énergétique, ça c'est la première urgence,
00:46parce que pour l'instant on paye l'énergie beaucoup trop cher,
00:48ce qui a un impact dramatique sur notre industrie,
00:51et même sur les ménages.
00:53On a une carte économique, on a quand même fait partir Renault,
00:57qui était le premier, c'était notre deuxième marché mondial,
01:00premier constructeur là-bas, il va être remplacé par quoi demain ?
01:03Si Trump est malin, il y mettra des marques américaines,
01:07et on se fera comme d'habitude, on se fera les dindons de la farce.
01:10Donc il y a quelque chose à faire, le scénario il est simple,
01:12soit demain la France se dilue dans l'Union Européenne,
01:16dans ce système-là, on sera un petit roquet de guerre permanente,
01:21qui n'a plus aucun pouvoir réel, qui n'est plus respecté,
01:24qui est à rebours de la dynamique de la marche mondiale,
01:27et ça ne sera plus pour moi la France.
01:30Soit on reprend notre indépendance, et nous avons tous les atouts,
01:34y compris territoriaux, grâce à notre espace maritime et notre outre-mer,
01:36qu'on oublie bien trop souvent, alors que c'est une puissance,
01:39et c'est un atout stratégique majeur, 12 millions de kilomètres carrés,
01:43seul pays au monde aujourd'hui, depuis quelques mois,
01:45à être présent sur tous les fuseaux horaires de la Terre,
01:48puisque le Royaume-Uni, après avoir abandonné une petite île,
01:50ne l'a plus, cet avantage.
01:52On est les seuls.
01:53Il y a la dynamique des BRICS, portée beaucoup par la Russie, on le sait.
01:58La France serait très bien positionnée pour être un pont entre ce monde anglo-saxon
02:03et les BRICS, pour être un vecteur naturel de dialogue et de paix,
02:08pour défendre au passage, évidemment, ses intérêts nationaux, économiques, culturels, énergétiques.
02:13Donc le chemin, pour ça, il faut être un pays souverain.
02:16Vous ne pouvez pas l'imaginer en restant sous la férule,
02:18sous la botte d'Ursula von der Leyen et de l'Union en peine.
02:21Donc la question, c'est ça, c'est les deux scénarios possibles.
02:24Et là, le deuxième est un scénario de paix, évidemment.
02:26C'est un scénario de dialogue et de paix.
02:28On ne va pas le… il y aura toujours des problèmes, etc. à régler,
02:30mais c'est un scénario fondamentalement de dialogue et de paix
02:33où on redevient une puissance respectée.
02:35Soit la France libre et la paix,
02:37soit la France ridicule aujourd'hui soumise et la guerre.
02:41C'est le vrai choix que doivent faire les Français.
02:43– Justement, j'aimerais demander à Nicolas Dupont-Aignan,
02:47est-ce qu'une souveraineté européenne,
02:48elle n'est pas déjà le préambule à la disparition des souverainetés nationales
02:52en matière de défense, notamment ?
02:53– Non mais c'est évident.
02:54– C'est un contresens pour une souveraineté européenne, je pense.
02:57– Il y a soit la souveraineté nationale, soit européenne.
03:02Aujourd'hui, Macron essaye de nous entraîner vers une pseudo-souveraineté européenne.
03:07– Oui, mais moi je pense que là, l'enjeu, c'est de ne pas laisser,
03:12avant de répondre là-dessus, mais de ne pas laisser au cœur de l'Europe
03:14une plaie avec une paix provisoire.
03:19Parce que ça, ce serait le…
03:20Il y a deux scénarios possibles.
03:23Soit il y a une paix provisoire qui est faite entre les Américains et les Russes,
03:28avec échange économique, etc.
03:29Mais les Américains sont ravis de laisser pourrir un conflit,
03:34c'est-à-dire une sorte de Corée, de ligne de front comme la Corée du Sud, Corée du Nord,
03:38pour les Américains, pour les intérêts américains.
03:41C'est formidable.
03:42Pourquoi ?
03:43Parce que ça éviterait aux Européens de se réconcilier avec les Russes,
03:47ça laisserait l'Union européenne avec les dingues van der Leyen et compagnie s'exciter,
03:53et ça tuerait toute possibilité au XXIe siècle pour l'Europe
03:57de peser entre la Chine et les États-Unis.
03:59Donc moi, ce que je crains, c'est qu'en raison de la bêtise,
04:04et on a parlé déjà ça 20 fois, des dirigeants français et européens,
04:09en fait, l'Europe, les principales nations européennes, mais la France,
04:14ne soient pas au rendez-vous de la paix.
04:16C'est-à-dire qu'il faut cet accord de sécurité sur les missiles, etc.
04:20Il ne faut surtout pas mettre des troupes sur le terrain.
04:23Il faut un vrai accord de neutralité.
04:26Attends, je n'ai pas fini.
04:26Il n'y en a pas.
04:27Non mais deux secondes, je n'ai pas fini.
04:28Un vrai accord de neutralité, parce qu'il y a des étapes.
04:31Et il faut lever les sanctions.
04:33C'est-à-dire avoir une vraie réconciliation entre la France et la Russie.
04:36Parce que même si les Russes, Florian a raison, aiment les Français au fond,
04:41eux, là, les Russes, ils en ont quand même gros sur la patate,
04:45parce que ça fait quand même beaucoup se faire insulter en permanence.
04:47– C'est-à-dire qu'ils les touchent, beaucoup plus que les sanctions américaines.
04:50– Tout à fait.
04:51Et c'est là où c'est très important les mois qui viennent et les semaines.
04:55C'est que soit il y a une paix américano-russe avec des excités européens
05:00et les Américains seraient ravis de laisser un truc purulent.
05:05Et puis eux, ils font leur commerce entre eux et l'Union, l'Europe,
05:10globale, pas l'Union européenne seulement, l'Europe sort de l'histoire comme continent.
05:14Alors là, on en vient à la France.
05:16Est-ce que la France reprend sa liberté ?
05:18Moi, je pense que cette affaire, paradoxalement, de ce qui se passe…
05:24– Ça peut être une opportunité ?
05:25– Et une opportunité extraordinaire pour faire exploser l'Union européenne,
05:29pour qu'elle disparaisse.
05:30Pas seulement en partir, ce qui sera l'issue de secours ultime,
05:34mais avant, peut-être, la faire exploser.
05:36Parce que ce qui se passe, si la France était la France,
05:40payait plus les dotations, n'obéissait plus à von der Leyen,
05:43appliquait le droit national au-dessus du droit européen,
05:45et surtout, prenez une initiative de politique étrangère et de défense seule.
05:51Je pense qu'il y a beaucoup de pays d'Europe qui en ont ras-le-bol aussi.
05:53Regardez le vote du Parlement néerlandais.
05:55– Vous ne voyez pas que Trump et Musk, c'est leur objectif, ça ?
05:58– Je pense, et je pense que l'enjeu encore meilleur,
06:03c'est de faire exploser le système.
06:05C'est que cette Union européenne disparaisse.
06:07Ils ont cru passer à l'État fédéral, faisons en sorte qu'elle explose
06:12et qu'on recrée ce que j'appelle une Europe des nations souveraines,
06:16c'est-à-dire chacun sa liberté, et avec des coopérations, un système très léger.
06:21Et là, on a peut-être la possibilité de le faire,
06:23mais encore faudrait-il qu'on n'ait pas un Macron et une classe politique
06:27qui, en fait, adhèrent au système actuel.
06:30Ils vont sortir d'histoire, moi j'insiste bien,
06:32les Américains peuvent s'entendre avec les Russes sur notre dos.
06:35– Tout à fait, mais c'est en cours.
06:36– Ça, ce serait la pire des choses pour les prochaines années,
06:39la pire des choses.
06:40– J'ai partagé cette analyse pour le Filippo.
06:41– Moi, j'ai souvent entendu ces 20 dernières années
06:44que l'Europe allait exploser parce qu'il y avait une crise,
06:46il y a eu la crise de l'euro en 2011, il y a eu beaucoup de choses.
06:49Et à chaque fois, on nous dit ça, j'aimerais,
06:50je suis le premier preneur, s'il y a une explosion de l'Union européenne,
06:54évidemment que je…
06:55– Mais qu'on la fasse exploser, excuse-moi Florian,
06:57pas elle va exploser par la bonne opération du sein d'esprit,
07:00que la France la fasse exploser.
07:01– Un très bon moyen pour cela, c'est de quitter l'Union européenne.
07:03– Mais pas la quitter, parce que si tu la quittes, elle demeure.
07:05– Non.
07:06– Elle demeure.
07:07– Ça, non, je ne suis pas d'accord du tout.
07:08– Si tu as un pays aussi central que la France qui quitte l'Union européenne,
07:11tu n'auras pas une Union européenne à côté,
07:12entre la Belgique, l'Espagne, l'Italie, ça ne peut pas exister.
07:15– Je pense, mais c'est là où nous avons une nuance.
07:17– Il y a un truc que vous oubliez, que tu oublies dans la…
07:19– Attends, tu peux finir ma phrase ?
07:19– Je pense que le Frexit est un moyen,
07:23l'objectif c'est l'indépendance nationale.
07:25Après, pour obtenir l'indépendance nationale,
07:27je pense qu'avant le Frexit, il y a faire exploser l'Union européenne
07:31et la remplacer par une structure légère.
07:33Et je pense qu'à l'occasion de cette crise,
07:35il y a un certain nombre de pays qui seraient prêts à faire ça.
07:37Et que la France doit prendre l'initiative.
07:39Après, si ça ne marche pas, on aura toujours la possibilité de partir.
07:43Mais je pense qu'on a l'occasion inespérée là
07:46de renégocier complètement, pas la réformer,
07:51pas la toilettée, la faire exploser.
07:53Et le faire avec les autres.
07:55Parce que le jour où on le fait avec les autres…
07:56– Mais pardon, vous n'avez déjà pas à vous entendre en…
07:58– Non, mais à vous là, d'accord.
07:59– Excuse-moi, l'objectif est le même.
08:01Après, c'est un problème de moyens.
08:03C'est un chemin, je propose un autre chemin.
08:06Mais je n'exclus pas le chemin de Florian.
08:07– Moi, je crois qu'il faut être…
08:08– Je pense que c'est le dernier chemin.
08:09Mais qu'avant, il y en a un autre à proposer aux Français.
08:11– Je crois qu'il faut être terriblement clair.
08:12– Mais l'objectif est le même.
08:13– Il faut être terriblement clair.
08:16Objectivement, je ne sais pas ce que ça veut dire
08:18remplacer, renégocier une Europe par une autre.
08:23Comment ça finit à la fin ?
08:24Ça finira de la même manière.
08:25Parce que les puissances derrière,
08:27les logiques seront strictement les mêmes.
08:28J'aime bien les accords bilatéraux,
08:30qu'on défend nos intérêts comme n'importe quelle nation du monde.
08:31On n'est pas obligé d'appartenir à une structure,
08:33y compris plus souple ou plus légère.
08:35Puis deuxièmement, on oublie un aspect.
08:37C'est qu'aujourd'hui, il y a l'euro.
08:40Et qu'avec l'euro, vous pouvez faire toutes les rébellions du monde.
08:42On vous mate en 48 heures.
08:44On vous mate en 48 heures.
08:46Ils l'ont fait en Grèce.
08:47– Rien n'empêche de sortir de l'euro si on le veut.
08:49– Ah, mais ça s'appelle le Frexit.
08:51Alors à ce moment-là, il faut dire les choses.
08:52C'est pour ça que je ne comprends pas l'histoire
08:54de on remplace par un truc pour être indépendant,
08:56mais on ne fait pas le Frexit, on le fera au bout.
08:58Je ne sais pas ce que ça veut dire.
08:59Moi, je pense qu'il y a une seule solution.
09:01Soit on est dans l'Union européenne et on prend tout.
09:03Soit on quitte l'Union européenne et on reprend l'indépendance nationale.
09:05– Et tu la laisses à 26 survivre, continuer sa politique,
09:08alors que la France doit la faire exploser de l'intérieur.
09:10– Là, ce n'est pas bien de reprendre les éléments.
09:12Non, ça, c'est la propagande du système.
09:14– Non, pas du tout.
09:15– Non, si, ça fait peur aux gens, ça.
09:16Alors, tu sais que c'est faux.
09:17Il n'y aura pas une Union européenne à côté si la France,
09:20membre fondateur, puissance économique fondamentale,
09:23puissance politique, puissance géographique centrale,
09:26il suffit de prendre une carte, la France, elle est au milieu.
09:28Donc, il y a un problème, déjà, ne serait-ce que pour traverser le pays, etc.
09:31– Mais la simple menace, la simple menace de parti.
09:33– Mais ça, ils l'ont tous dit.
09:34– La simple menace, s'il y a une vraie volonté.
09:37– Non, Hollande avait dit, je ferais la menace.
09:40– Mais bien sûr, mais oui, mais ils l'ont tous dit.
09:43– Mais tu compares les patriotes à Hollande.
09:46– Mais Mélonie l'a dit, le chancelier court, s'il l'avait dit en Autriche.
09:49– Mais c'est quoi ça, c'est de la gnognotte.
09:51– Ben, excuse-moi, voilà.
09:52– Non, mais ça, c'est pas la France.
09:53– Il dira la même chose que toi en 2027.
09:55– Non, non, Bardella, il n'est pas du tout sur la même logique que moi,
09:57il est sur la réforme.
09:58– Tu s'agiras de le dire, il le dira.
09:59– Je ne parle pas de réforme.
10:00– Reconquête le dira aussi.
10:01– Non, parce que je pense que là…
10:02– Moi, je ne crois plus, je n'ai jamais cru d'ailleurs, à ces discours-là.
10:05– Je pense qu'il faut être très clair pour les Français.
10:08Il ne faut surtout pas avoir peur du Frexit, parce que c'est nous en donnant…
10:11Si on donne le sentiment de craindre le Frexit, on donnera le sentiment aux Français
10:15qu'il y a un problème avec le Frexit et ils en auront peur.
10:17Il faut l'assumer.
10:18Ce n'est pas gravissime de vouloir son indépendance.
10:21C'est quand même ce que veulent 95% des pays du monde qui ne sont pas dans ce truc.
10:24L'euro, c'est une anomalie.
10:26L'Union européenne, c'est une anomalie.
10:28Tous les pays, y compris des pays sur le continent européen, sont indépendants.
10:31Ça ne réglera pas tous les problèmes qu'on fait à le Royaume-Uni.
10:34Ils ont un dingue mondialiste, mais il faut qu'ils remplacent.
10:37Eux, je leur souhaite de remplacer Starmer par Farage.
10:39Ils ont fait déjà la moitié du chemin avec leur indépendance.
10:41S'ils ont Farage demain, ils auront tout réglé.
10:43Mais ils ont fait la moitié du chemin.
10:44Nous faisons déjà cette moitié du chemin.
10:47Tout le reste, ces discours-là, je ne sais pas.
10:50Puis un jour, avant, tu parlais de Bruxite.
10:52Je ne sais pas si tu en parles encore.
10:53– Mais c'est la même chose.
10:54– Je ne sais pas ce que ça veut dire.
10:56Moi, je veux des trucs clairs.
10:57– Mais des trucs sont tellement clairs qu'on ne le fait pas.
10:59– Eh bien, on fait 2% et on ne convainc pas les Français.
11:03– On ne fait surtout pas la réforme intérieure de l'Union européenne.
11:05– Ce n'est pas la réforme de l'intérieur.
11:06– Attends, je finis juste parce qu'il a…
11:08– L'arbitre, ça m'a être régi.
11:09– Je finis mon raisonnement.
11:11Attendez, je finis juste le raisonnement de 10 secondes.
11:14– Non, mais je me taire.
11:14– Mais c'est sain d'avoir ce débat-là, tu vois.
11:16– Non, mais c'est sain.
11:17Il y a un objectif, c'est l'indépendance de la France.
11:19On a le même objectif.
11:21Après, je pense qu'il faut en convaincre les Français pour gagner une élection.
11:24– Tu veux une monnaie nationale ?
11:25– Je veux, bien sûr.
11:26Et j'ai fait campagne en 2012 là-dessus, je le sais.
11:28– Oui, mais en pourtant, ça avait changé.
11:30– Attends, je dis que c'est tellement facile
11:33de faire croire que personne n'est capable de le faire.
11:37On a un objectif, l'indépendance nationale.
11:39Après, il faut convaincre une majorité de Français
11:41de l'obtenir, cet objectif.
11:42Et je pense que la meilleure façon de convaincre les Français,
11:45c'est de leur dire, on va retrouver notre indépendance nationale
11:47et on va le faire avec d'autres pays.
11:51– Mais qui ?
11:51– Mais des pays volontaires, parce que le jour…
11:53– Attends, laisse-moi finir.
11:54Le jour où la France ne paye plus les 10 milliards,
11:56le jour où la France applique le droit national
11:58à la place du droit européen…
11:59– On te met en faillite en 48 heures ?
12:00– Le jour où la France…
12:01– La Banque Centrale Européenne te met en faillite en 48 heures
12:03et tu le sais très bien, et tu le sais très bien.
12:05Et tu as une montagne de contentieux…
12:07– Mais on s'en fout des contentieux, tu raisons comme un signeau.
12:09– Non, Nicolas, attends.
12:10– On s'en fout des contentieux.
12:12– Tu ne peux pas dire ça.
12:14– Et si je peux finir ma phrase ?
12:14– Non, tu ne peux pas dire ça.
12:15– Si tu peux me laisser finir mon raisonnement…
12:17– Mais oui, mais on a le droit d'exprimer un raisonnement.
12:20– Ben non, et tu le caricatures.
12:21Le jour où la France ne fait pas de la réformette,
12:24dit je ne paye plus cette structure,
12:26j'applique le droit national,
12:27je mets l'armée à mes frontières
12:28et je n'obéis plus aux oucastes de Van der Leyen,
12:31le système, avant même de lancer des procédures
12:34d'article 50, de Frexit et tout,
12:36explose devant nous,
12:38et des pays, d'autres pays,
12:39Orban, l'Italie, d'autres pays,
12:42vont être d'accord avec nous.
12:44Et au lieu de partir
12:46et de laisser la structure vivre,
12:48on la dynamite de l'intérieur
12:49et on reconstruit parce qu'on a besoin de coopération.
12:53Les Français le savent,
12:54on a besoin de coopération
12:55et on peut faire des coopérations à la carte
12:58par des agences légères
13:00avec nos frontières, notre budget, notre modèle.
13:02– C'est juste un mot,
13:03le mot de la face de ce débat à terme.
13:05– Je suis certain que ce chemin
13:06peut convaincre une majorité des Français
13:08alors qu'un Frexit sec ne convainc pas les Français.
13:11– Défends-le avec moi
13:12et on défendra, on convaincra tout le monde.
13:13– Et unissez-vous.
13:14– Voilà.
13:15– Je dis juste un tout petit mot.
13:17– Le chemin est différent.
13:20Mais moi, la différence de toi,
13:21je n'exclus pas la tienne.
13:22Je hiérarchise.
13:24Je préfère une solution d'explosion intérieure
13:26et que je garde la deuxième.
13:28Tandis que toi, tu l'excludes avant.
13:28– Il y a la même technique que les Trotskis,
13:30c'est parler sur les autres.
13:30– Tu l'excludes avant et on répond
13:32et après c'est Régis.
13:33– La première solution,
13:35c'est intéressant.
13:36– Ce n'est pas un débat médiocre.
13:37– Je vais te répondre.
13:38– Ce n'est pas un débat médiocre.
13:39– La première solution n'existe pas.
13:42Il faut juste le dire.
13:43Soit on reste, soit on sort.
13:45Non, ça n'existe pas l'histoire
13:46de on arrête de payer,
13:47on n'obéit plus et tout.
13:49Mais parce que tu as immédiatement…
13:51– La France n'est pas un pays.
13:51– Oui, mais ça nous sort tout ça.
13:52Tu as immédiatement la Banque Centrale Européenne
13:54qui te met à genoux,
13:55ils tiennent tes banques et ton argent.
13:56– Parce que tu as la Banque de France
13:57qui tient l'émission de monnaie.
13:58– Non, la Banque de France,
13:58elle ne tient rien du tout.
13:59C'est la Banque Centrale Européenne
14:00et ils tiennent nos banques
14:01avec l'union bancaire.
14:02Et demain, l'épargne
14:03avec l'union de l'épargne.
14:04Et deux, tu as une montagne de contentieux
14:05parce que même le Conseil constitutionnel
14:07te dit que notre constitution
14:08est inférieure maintenant
14:09aux droits européens.
14:10– Mais si tu as un référendum,
14:11tu le fais…
14:12– Tu le fais comment ton référendum ?
14:12– Ben un référendum, tu le fais.
14:14– Tu le fais comment ?
14:14– Comme tu le ferais toi.
14:16– Mais tu le fais comment ?
14:16– Avec l'article 11.
14:17– Et tu as un Conseil constitutionnel
14:19qui t'en pèse…
14:19– Mais le Conseil constitutionnel,
14:20si tu obéis au Conseil constitutionnel
14:22pour faire ce qu'il y a de gauche,
14:23tu n'y arriveras jamais.
14:24– Mais tu n'as pas le choix,
14:24c'est que ton référendum
14:24ne sera même pas physiquement organisé
14:26dans les mairies.
14:26– Mais tu n'auras même pas
14:26le référendum sur le Frexit ?
14:27– Je vais dire,
14:27il ne faut pas dire des craques aux gens.
14:29Soit on est dans l'Union européenne
14:31et on va boire le cake jusqu'à la lie
14:32et on en mourra, on en crèvera.
14:34– Mais ça, je suis d'accord avec toi.
14:35– Voilà, ça je le sais.
14:36– On a la même analyse.
14:36– Soit on en sort.
14:37– Mais je propose un chemin réaliste.
14:39– Et je ne comprends pas pourquoi
14:40il y a en France des gens
14:41qui se disent souverainistes
14:42qui ont peur de quitter une structure.
14:44Pourquoi la France qui a 1500 ans d'histoire
14:46aurait peur de déchirer un traité ?
14:48– Mais c'est pas…
14:48– Enfin écoutez,
14:49on a fait mieux que ça dans notre histoire quand même.
14:51C'est quand même pas dramatique
14:52de quitter une structure.
14:54– Mais je suis d'accord là-dessus.
14:56Mais moi j'aimerais faire le quitter
14:57avec d'autres, tous ensemble,
14:59faire exploser l'Union
15:00et pas la laisser à côté de nous.
15:01Parce que le jour où tu laisses
15:0226 pays ensemble à côté de nous,
15:04tu ne sers pas la France.
15:05– Ça c'est faux.
15:06Ça n'existera jamais ça.
15:07Tu n'auras jamais une Union européenne à 26.
15:08Tu le sais parfaitement.
15:10Et je crois au contraire
15:11que nous, en partant,
15:13on laissera la porte ouverte
15:15et il y a plein de petits copains
15:16qui vont nous suivre
15:16et qui partiront en même temps.
15:17– Bienvenue pour ce débat
15:18du second tour de la présidentielle.
15:20Nous sommes à 2025.
15:22– Ça serait déjà bien.
15:22– Ça serait magnifique, voilà.
15:26– Si c'était ça,
15:27les 20 secondes tours,
15:28la France l'a déjà sauvée.
15:29– La parole est à l'arbitre.
15:33Non, mais c'est intéressant
15:34parce que finalement,
15:35c'est pour ça que j'ai laissé
15:36ce débat s'installer.
15:37– Non, mais c'est un débat intéressant.
15:38– Au sein de ce conflit,
15:41finalement, est-ce que ce n'est pas
15:42le sujet de l'Europe qui se joue ?
15:44– Indirectement,
15:45pour revenir sur notre premier débat
15:47et replacer un petit peu…
15:50Non, il y a quand même
15:51des choses intéressantes,
15:52c'est l'attitude de Donald Trump
15:54et d'Elon Musk que j'évoquais
15:56vis-à-vis de l'Europe.
15:57C'est-à-dire que Donald Trump
15:58a pris comme disposition
16:01vis-à-vis du continent
16:02de ne parler qu'aux chefs d'État
16:05des pays
16:06et a complètement
16:08court-circuité Bruxelles.
16:09Ce qui fait que
16:10Mme von der Leyen
16:11a essayé avec son plan
16:12à 800 milliards
16:13de voler la vedette
16:14à d'autres,
16:15y compris les Anglais
16:16qui organisaient
16:17le sommet chez eux
16:18en annonçant ça.
16:19Mais on sent bien
16:20qu'il y a quand même
16:20un petit peu de friture
16:22et une dévalorisation
16:24de Bruxelles
16:25qui est quand même
16:26très intéressante
16:27parce que j'ai pu observer
16:29l'été dernier,
16:30j'étais allé en Hongrie
16:31et j'ai été surpris
16:33dans la galaxie Orban,
16:35j'ai fait un reportage
16:37là-bas,
16:38j'ai été surpris
16:39de voir à quel point
16:40les conservateurs américains
16:42étaient présents sur place.
16:43On était loin
16:45de la présidentielle
16:45si vous voulez,
16:46mais vous aviez
16:46des types avec des casquettes
16:48Maga
16:48qui venaient des États-Unis,
16:50énormément de focalisation
16:51sur la communauté hongroise
16:53aux États-Unis
16:53avec des échanges
16:54également des lobbies américains
16:57comme EPAC
16:58ou des choses comme ça
16:59qui ne sont pas toujours,
17:00qui sont quand même
17:01assez tentaculaires
17:02et avec des idées
17:03très tranchées.
17:04Mais si vous voulez,
17:05il y avait une véritable,
17:07ce qui m'a paru
17:08assez intéressant,
17:10notamment via des personnes
17:11comme Tucker Carlson
17:12et autres,
17:14autour de Victor Orban,
17:15il y avait une véritable,
17:17je dirais,
17:17stratégie du cheval de Troie.
17:19C'est-à-dire que les Américains
17:20ont énormément misé
17:21sur la Hongrie
17:21qui a été rejoint
17:23par la Slovaquie
17:24qui peut-être demain,
17:25parce que le candidat
17:26de substitution
17:27finalement a réussi,
17:28vous savez,
17:29Georges Simion
17:30a réussi à présenter
17:32sa candidature.
17:33S'il s'avère être
17:34le prochain,
17:36c'est quelqu'un
17:36qui a quand même,
17:37alors,
17:37il y a des bisbilles
17:39avec les Hongrois
17:39parce qu'il est très
17:40roumain
17:41et vous savez,
17:43il y a des problèmes
17:43de minorité
17:44dans tous ces pays,
17:45y compris avec l'Ukraine,
17:46qu'il y a des minorités
17:47roumaines
17:47et des minorités
17:48hongroises
17:48qu'on retrouve
17:49surreprésentées d'ailleurs
17:51dans les soldats
17:51envoyées au front,
17:52par exemple.
17:53Donc,
17:53si vous voulez,
17:54c'est très délicat,
17:55mais c'est les histoires
17:56de cette partie de l'Europe
17:57qui a toujours été
17:58extrêmement compliquée.
17:59Mais imaginons,
18:01la Roumanie peut basculer
18:03dans ce camp,
18:04on va dire,
18:05en tout cas,
18:05Simion a pris des positions
18:07contre la guerre
18:07en Ukraine,
18:08est axée de pro-Russe,
18:10plus modérée
18:11que Georges Escu,
18:11mais bon,
18:12en tout cas,
18:12il est plutôt
18:13dans cette ligne.
18:14Vous avez un nouveau
18:15Trump polonais
18:17qui est en train
18:17d'émerger.
18:18On sait que les Polonais
18:19sont très proches
18:20des Américains,
18:21donc là,
18:22l'idée de jouer
18:23la carte européenne
18:24et progressivement,
18:25vous avez Georgia Meloni
18:26aussi,
18:27qui est,
18:28on va dire,
18:28le cul entre deux chaises,
18:29même si on sent bien
18:30que la partie américaine
18:32a quand même bien
18:33l'ascendance sur elle.
18:34Tout ça,
18:35me semble,
18:36et quand on voit,
18:37quand on regarde
18:38les interventions
18:39opérées par Elon Musk,
18:41tant en Angleterre,
18:43qui ne fait plus partie
18:44de l'Union Européenne,
18:44mais maintenant,
18:45on a l'impression
18:45qu'elle est revenue
18:46dans l'Union Européenne
18:47aujourd'hui,
18:48avec Keir Starmer,
18:49mais quand Elon Musk
18:51est intervenu en Angleterre
18:52sur l'histoire
18:53des gangs pakistanais,
18:55quand Elon Musk
18:55est intervenu
18:56pour soutenir
18:57l'AFD en Allemagne,
18:59ça,
18:59c'est une chose
19:00très importante,
19:01l'AFD en Allemagne
19:02a dit,
19:03bon,
19:03la position sur l'Europe,
19:05il y a eu quand même
19:06de la part
19:07d'Alice Weidel,
19:09des,
19:10voilà,
19:12l'Allemagne
19:13pourrait sortir
19:13de l'Europe
19:14si l'AFD
19:15au plus.
19:15Donc,
19:16on est quand même
19:17dans une disposition,
19:18imaginez,
19:19l'AFD n'a pas du tout
19:19le même problème
19:19que l'ARN.
19:20Non,
19:20mais l'Allemagne,
19:21imaginez l'Allemagne
19:22sortant de l'Europe,
19:23il n'y a plus d'Europe
19:23pour répondre
19:24à votre débat
19:25de tout à l'heure
19:25et donc,
19:26tout ça
19:26est une stratégie
19:27qui me semble
19:28extrêmement orchestrée
19:29par les Américains,
19:31c'est-à-dire
19:31de faire littéralement
19:33exploser l'Union Européenne
19:34ou de la rendre obsolète,
19:36de faire qu'il n'y ait plus
19:37que 2, 3,
19:37vous savez d'ailleurs,
19:38j'ai vu que le Parlement
19:39hollandais
19:40avait refusé
19:41de voter
19:41les crédits
19:42pour l'Ukraine,
19:44là.
19:44Donc,
19:45c'est les Hollandais.
19:45Donc,
19:46à chaque fois,
19:46il y a une petite dissonance
19:47qui affaiblit
19:49cette position européenne,
19:50même si elle reste tentaculaire,
19:52même si elle peut se permettre
19:53d'intervenir
19:53dans des élections
19:54et ça,
19:55nous sommes d'accord.
19:55– Je voudrais juste
19:55dire un mot,
19:58ne confondons pas
19:59l'Europe
19:59et l'Union Européenne.
20:01Et ce que je veux dire,
20:01il ne faudrait pas
20:02que le combat…
20:03– L'Union Européenne,
20:03c'est une guerre
20:04que Trump et Musk
20:06mènent à la contre l'Union Européenne.
20:06– Il ne faut pas non plus
20:07que les mouvements souverainistes
20:09soient perçus
20:12comme les sous-marins
20:14des États-Unis
20:15pour la dilution complète
20:16de ce continent.
20:17Et je pense que la France…
20:20– Trump n'a pas d'objectif…
20:20– Non, mais je ne parle pas
20:21de Trump, là.
20:22Je parle de nous.
20:23– Je crois que c'était
20:24des espions russe.
20:25Je ne comprends plus rien.
20:25– Non, mais je ne dis pas ça.
20:26Je dis que…
20:28– Maintenant, c'est la même chose.
20:29Il faut se mettre au parfum
20:30et au logiciel à l'Union Européenne.
20:31– Non, mais attendez.
20:31Je pense que…
20:31Quel est l'objectif ?
20:32C'est de se faire plaisir
20:33entre nous
20:34ou c'est de gagner
20:35et de convaincre les Français ?
20:37Moi, je pense que l'objectif
20:38c'est de convaincre les Français
20:39et convaincre les Français
20:40que l'Union Européenne
20:41c'est fini,
20:42on est tous d'accord.
20:43Après, pour accélérer cette fin,
20:46je pense qu'on les convaincra
20:47si on n'est pas simplement
20:49les relais d'une indépendance absolue
20:53chacun dans son coin,
20:55en plus instrumentalisé par les Américains
20:57parce qu'on peut être d'accord
20:58avec Trump sur l'affaire
21:00en ce moment de la paix,
21:03mais ce n'est pas pour autant
21:04qu'on doit être d'accord
21:04avec les Américains
21:05et abandonner ce qu'est notre vision,
21:07en tout cas la mienne, gaullienne.
21:09Et je pense que la vision gaullienne…
21:11– S'il s'agit d'affaiblir
21:12le pouvoir de Mme Van der Leyen,
21:13c'est quand même quelque chose
21:15d'intéressant.
21:15– À la condition d'avoir une vision
21:18à proposer à nos concitoyens
21:19qui n'est pas la vision
21:20simplement d'une Europe émiettée
21:22à la main des Américains,
21:24mais qui est avec des coopérations intéressantes
21:26qui gardent nos libertés,
21:28nos frontières,
21:29notre budget,
21:30notre monnaie,
21:30notre droit,
21:31mais qui n'interdisent pas
21:32de coopérer.
21:33Parce que je ne crois pas
21:33qu'on va convaincre les Français
21:34d'abandonner l'Union Européenne
21:36qui est de plus en plus néfaste,
21:38autoritaire et dangereuse,
21:39si on leur fait croire
21:40qu'on va être des confettis
21:42à la merci des Américains.
21:43Et je pense que justement,
21:45on rassurera,
21:46je sais que ce n'est pas ça
21:47ce que vous avez dit,
21:48mais je pense qu'on rassurera
21:49les Français,
21:50surtout les convaincra
21:50de nous suivre,
21:51parce que l'objet c'est quand même
21:52de gagner,
21:53que si on leur donne
21:54un objectif de nation libre
21:55qui coopère entre elles intelligemment.
21:57Et ça,
21:58c'était le gaullisme.
21:59Ce n'était pas chacun chez soi,
22:01c'était une vision globale
22:03du continent
22:03qui coopère sur certains points
22:05mais qui garde sa liberté.
22:06C'est le bon équilibre
22:07et ça,
22:08je pense que cet équilibre
22:09peut rassembler
22:10une majorité de Français.
22:12Et c'est ça qu'on doit faire.
22:13Sinon,
22:13on va se faire plaisir
22:13et on fera des débats
22:16entre souverainistes
22:17toute la journée.
22:18Mais on n'arrivera jamais
22:19à gagner.
22:20sur ce que fait Trump.
22:23Profitons de Trump
22:24mais n'en soyons pas
22:25soumis à Trump.
22:27Trump,
22:27il a défini sa doctrine
22:28le 24 septembre 2019
22:29au premier mandat
22:31devant l'Assemblée Générale
22:31de l'ONU
22:32quand il a dit
22:33l'avenir appartient aux patriotes,
22:34l'avenir n'appartient pas
22:35aux mondialistes.
22:36Chérissez vos nations
22:37et vos souverainetés nationales.
22:39C'est ce qu'il y a
22:39de plus important.
22:40Il a fait un discours
22:41qui était pour moi
22:41une histoire de doctrine politique
22:43profonde sur ce qu'il pense.
22:45Donc effectivement,
22:45il ne veut pas traiter
22:46avec une institution
22:47dont je pense
22:48qu'elle n'est pas légitime.
22:49Je signale que la Chine
22:50c'est pareil
22:51puisque quand Macron
22:51avait emmené Ursula
22:52dans ses bagages,
22:53Xi Jinping l'avait fait
22:54passer à l'aéroport
22:56par la file voyageur-normaux.
22:58Ce qui était normal
22:58parce qu'elle est juste fonctionnaire.
23:00C'est une autre fonctionnaire.
23:01– Il y avait une invitation
23:01de l'Europe.
23:02– Au sommet UE-Chine.
23:04C'est-à-dire que les pays normaux
23:05qui voient les nations,
23:06les États-nations,
23:07ils ne peuvent pas reconnaître
23:08ce truc qui se prend
23:09pour un État
23:09et elle qui se prend
23:10pour une chef d'État.
23:12Donc moi je n'attends,
23:13je trouve que c'est une aide puissante
23:14ce que fait Musk,
23:15parce que le discours de Venn
23:16c'est formidable,
23:17à Munich ça les a rendus
23:18complètement hystériques,
23:18tant mieux.
23:19Trump ce qu'il fait
23:20c'est formidable.
23:21Mais je n'ai jamais cru
23:22qu'une seule seconde,
23:24bien sûr,
23:24que nous serions sauvés
23:25par quelconque homme étranger.
23:29Voilà.
23:29Quelconque dirigeant étranger.
23:32Ni Trump ni Poutine
23:33ne nous sauvera.
23:33Ça sera à nous
23:34peuple français de nous sauver
23:35sinon on ne se sauvera pas.
23:36C'est là, voilà.
23:37Première chose.
23:37Mais c'est une aide.
23:40C'est une aide.
23:41Ça change l'ambiance idéologique.
23:43Ça nous amène à poser des débats
23:45qui n'auraient pas été posés normalement
23:46et tant mieux,
23:47et tant mieux,
23:47et tant mieux.
23:48Pour le reste,
23:49voilà,
23:49je ne vais pas refaire le débat
23:50sur Frexit,
23:51pas Frexit.
23:52Je pense simplement
23:53que nous ne devons pas
23:55attendre 1000 ans
23:57qu'il y ait un jour
23:58la conjonction de 27 pays
24:00qui penseraient par hasard
24:01la même chose
24:01pour changer de la même manière
24:02les traités.
24:03Je pense qu'il faut…
24:04Il n'y a pas de question
24:04qu'il y ait 27 pays
24:05qu'on peut le faire à 5 ou 6.
24:07Oui, je pense qu'il faut
24:08le plus vite possible
24:10reprendre notre indépendance nationale
24:11parce que l'heure
24:12est très très grave
24:13sur la guerre,
24:14sur la faillite,
24:15sur la censure
24:16contre la liberté d'expression,
24:17sur nos libertés en général.
24:20L'heure est extrêmement grave.
24:21L'Union européenne
24:21devient complètement folle
24:22et tyrannique.
24:24Derrière la Roumanie,
24:25il y a évidemment
24:25la patte de l'Union européenne.
24:26Elle est même en train
24:27d'annuler des élections.
24:28Donc, il faut se barrer
24:28le plus vite possible.
24:30Derrière des coopérations
24:31quand c'est nécessaire,
24:33bien sûr,
24:34l'indépendance
24:34ça ne veut pas dire
24:35rester chez soi.
24:36L'indépendance,
24:36ça veut dire qu'on est indépendant.
24:38Ça veut dire ce que ça veut dire.
24:39Qu'on est souverain.
24:40Mais derrière,
24:40s'il y a des coopérations
24:41intéressantes à faire,
24:42bilatérales ou plus,
24:43il faut les faire.
24:44Et pas d'ailleurs
24:45qu'avec les pays européens.
24:45On n'est plus en 1957.
24:46Le monde est beaucoup plus large
24:47aujourd'hui.
24:48Il faut les faire aussi
24:48avec le Brésil,
24:49il faut les faire avec la Russie,
24:50il faut les faire avec les Etats-Unis,
24:51il faut les faire avec des puissances
24:51pourquoi pas africaines,
24:53moyennes orientales,
24:53indiennes, japonaises,
24:54chinoises, etc.
24:56C'est ça le rôle historique
24:57de la France
24:57et son intérêt bien compris.
24:59Et le seul chemin
25:00pour arriver à cela,
25:01c'est d'abord
25:02de se débarrasser
25:03de la verrue européiste
25:04en en sortant.
25:04J'en veux bien d'un point de vue.
25:06Caroline Galay-Péros,
25:07l'heure est grave ?
25:08Je suis vraiment d'accord
25:10avec ce que vient de dire
25:11François Philippot.
25:12Vous êtes totalement d'accord ?
25:14Oui, alors je ne tranche pas
25:15dans le débat
25:15de la présidentielle,
25:16on est bien d'accord,
25:18on ne me demande pas ça.
25:19L'heure est grave,
25:20vous êtes d'accord ?
25:21L'heure est très grave,
25:22mais bien sûr,
25:22l'heure est très grave
25:23parce que tout se passe
25:24comme on dit
25:24en loose day.
25:26Il y a une espèce
25:27de chemin discret,
25:31doucement,
25:32on n'en parle pas,
25:32on signe des traités,
25:35on prend des lois
25:36et on n'en parle pas
25:39puisque la propagande
25:39est faite autour
25:40d'autres thèmes.
25:41Donc on mobilise
25:42la population
25:43en lui faisant peur,
25:46en lui expliquant
25:46qu'il y a des fausses menaces,
25:47en lui expliquant
25:48qu'elle doit faire ci,
25:48qu'elle doit faire ça,
25:49qu'elle doit penser bien,
25:50qu'elle doit avoir.
25:51Et puis pendant ce temps,
25:52on déverrouille
25:53des petits cliquets
25:54qui vont permettre
25:55de noyer
25:57encore un peu plus
25:58les États.
25:58Donc moi,
25:59je suis absolument
25:59pour une Europe
26:00des nations souveraines aussi.
26:02Je pense
26:03dans l'affaire ukrainienne,
26:05là,
26:05qui a clairement,
26:07grâce à ce conflit,
26:09entre guillemets,
26:10un certain nombre
26:11de pays
26:12qui ont pu
26:13s'affirmer
26:14et qui,
26:15depuis l'arrivée de Trump,
26:16ont pris
26:16le tournant réaliste.
26:18Ils ont clairement
26:20pris le tournant réaliste.
26:20– Pensez à qui ?
26:21– Évidemment,
26:22les Hongrois
26:22qui sont effectivement
26:23la tête de pont.
26:26Mais vous avez
26:27les Slovaques,
26:28mais vous en avez
26:29certains en Bulgarie aussi,
26:31mais certains en Allemagne.
26:32Mais Mélanie
26:33qui, certes,
26:34a le…
26:34Bon, d'accord,
26:35oui,
26:35elle est peut-être
26:36un peu bancale,
26:38mais elle a clairement compris
26:41qu'il fallait
26:41qu'elle colle à Trump
26:44sur un certain nombre
26:46de questions
26:46pour en tirer des bénéfices
26:47pour son propre pays.
26:48l'école pas vraiment à Trump.
26:49– Non mais nous,
26:49on ne comprend rien.
26:51Non mais nous,
26:51nous,
26:51nous,
26:52pour moi,
26:55pour moi qui ne suis pas
26:56une politique,
26:56mais l'échiquier politique français,
26:58à part, voilà,
26:59quelques petits,
27:00petits endroits un peu
27:02de liberté de penser,
27:04c'est l'esprit de cours
27:06à l'échelle de l'hémicycle.
27:08C'est un truc…
27:09– Je réagis par rapport
27:12à ce que dit Caroline
27:13sur la Bulgarie.
27:14Juste,
27:15je fais une ligne d'apartheid.
27:16C'est quand même intéressant
27:16de voir qu'il y a une…
27:17au niveau des pays de l'Est,
27:19comme ça,
27:20systématiquement,
27:21qu'on classe comme pays,
27:23on va dire,
27:24très réticents,
27:26très, comment,
27:27timorés
27:28vis-à-vis de leur histoire,
27:30on dit oui
27:31par rapport à la Russie.
27:32Et on se rend compte
27:34qu'en fait,
27:34les candidats
27:35qu'ils élisent
27:36ou qu'ils s'apprêtaient
27:36à élire pour la Roumanie,
27:38sont des gens
27:38qui sont sur une logique
27:40anti-guerre.
27:41Et cette logique anti-guerre
27:42colle systématiquement
27:43à ces candidats
27:44une étiquette pro-russe,
27:46en général,
27:46accompagnée par
27:47d'extrême droite derrière,
27:48histoire de bien terminer le…
27:50Et voilà.
27:51Et ensuite,
27:51c'est relayé chez nous
27:52en disant
27:52le candidat d'extrême droite,
27:54sa candidature a été annulée.
27:56C'est normal,
27:56il est d'extrême droite.
27:57Bref,
27:58ce qui est intéressant,
27:59c'est qu'on leur prête
28:01des dispositions hostiles,
28:05absolues vis-à-vis de la Russie
28:07et en réalité,
28:08on se rend compte
28:08qu'ils ne veulent pas
28:09faire la guerre
28:09parce qu'ils ont
28:10l'exemple ukrainien
28:11à côté de chez eux.
28:12– D'abord,
28:13parce qu'ils ont
28:13l'exemple ukrainien,
28:14deuxièmement,
28:15parce qu'ils ont
28:15une idée un peu plus claire
28:17peut-être que nous
28:18de la Russie,
28:19historiquement.
28:20Et troisièmement,
28:21ce qui est vrai,
28:22ce qu'on peut remarquer
28:23quand même,
28:23c'est que c'est
28:23l'Europe de l'Est,
28:25en gros,
28:26on va dire,
28:27qui est un peu
28:28le fer de lance
28:29du renouveau
28:31des nations.
28:32– Moi,
28:33j'allais vous dire,
28:33est-ce qu'on ne peut pas
28:35penser que la Russie
28:36est en train d'installer
28:36un nouvel ordre mondial ?
28:38– Alors non,
28:38ce n'est pas un nouvel
28:39ordre mondial,
28:40mais la Russie
28:41a fait une démonstration
28:42et ça,
28:43qu'on le veuille ou non,
28:46c'est un fait…
28:47– Une démonstration forte.
28:48– Non,
28:49elle a fait la démonstration,
28:50pas seulement
28:51à certains pays européens,
28:53mais au monde entier,
28:56qu'il était possible
28:59de dire non
29:00– À l'Occident ?
29:01– À l'Occident
29:02et en l'espèce
29:03aux États-Unis
29:04et à leurs mandants directs.
29:07Donc,
29:07elle a fait une démonstration
29:09qui a, à mon avis,
29:11une portée politique
29:12géopolitique,
29:13culturelle,
29:14civilisationnelle forte
29:15et qui fait sa force
29:17aussi intérieure
29:18et sa cohésion intérieure
29:19et sa résilience intérieure.
29:21– Je pense aux BRICS,
29:22enfin à tous les continents-là,
29:24la Chine.
29:24– Je pense à une partie
29:24de l'Afrique,
29:25je pense bien sûr
29:26oui, la Chine,
29:27mais la Chine,
29:28elle a aussi ça
29:28à sa manière
29:29sous d'autres formes,
29:30à la chinoise.
29:32Mais si vous voulez…
29:33– Parce que la frayeur
29:33de Donald Trump,
29:34c'est que la Russie
29:34se mette dans les bras
29:35de la Chine.
29:36– La Russie,
29:36depuis…
29:37alors elle a commencé
29:38en 2015
29:38en se portant au secours
29:41de la Syrie
29:41qui était en train
29:42d'être démembrée
29:42et là,
29:44avec l'Ukraine,
29:44elle a fait la démonstration
29:45qu'on pouvait renverser
29:46la vapeur en fait.
29:48Elle a renversé
29:49la vapeur.
29:50Elle a mis en échec
29:51tout ce qu'on a prédit
29:53au début de ce conflit
29:54tranquille
29:57en disant
29:57bien sûr,
29:59l'économie russe,
30:00mais ce sera en morceaux,
30:01l'armée russe n'existe pas,
30:02ils ont des puces
30:03de linge
30:04dans leurs cils.
30:06Enfin, je veux dire,
30:06on est parti
30:08dans un délire tel
30:09et elle a fait
30:10les sanctions,
30:11tout ça n'a pas marché,
30:13c'est un échec flagrant.
30:15Et le deuxième point
30:17que je voulais évoquer…
30:18– Vous êtes en train
30:18de dire que la Russie
30:19est parvenue
30:20à marginaliser aussi
30:21l'Europe ?
30:22– Et l'OTAN !
30:24– Vous vous rendez compte
30:24que sur la bataille,
30:25une simple bataille,
30:26la bataille de Barthmuth
30:27qui a été décisive,
30:29cette bataille
30:30a été livrée
30:31par des miliciens
30:32de Wagner
30:32qui ont vaincu
30:34l'armée de l'OTAN
30:35à Barthmuth.
30:36C'est quand même incroyable
30:37quand on y réfléchit.
30:38Alors, Wagner,
30:40on nous disait,
30:40oui, pareil,
30:41on essayait de dire,
30:42oui, c'est des flopés
30:43de prisonniers
30:44qu'on envoie à la mort
30:45par centaines
30:46à travers des vagues humaines
30:48type, comment,
30:49Joukoff en 1941.
30:51Donc, en fait,
30:51tout ça est complètement faux
30:53et tout ça,
30:53ça fait partie aussi
30:55de l'intoxication,
30:56d'expliquer,
30:57vous savez,
30:58les experts de plateau,
30:59ça n'a aucun intérêt stratégique,
31:01ni Stalingrad,
31:02ni Verdun
31:02n'ont jamais eu
31:03aucun intérêt stratégique,
31:04mais simplement,
31:05ils ont usé
31:06l'armée adverse
31:06et c'est ce qui s'est passé
31:07à Barthmuth.
31:08– Et Nicolas ?
31:09– Non, je termine juste brièvement
31:10et pour moi,
31:11je reprends aussi
31:12ce qu'a dit Florian
31:13pour le détailler,
31:17il est évident
31:17qu'une France souveraine,
31:19que ce soit dans une Europe
31:21dont on sort,
31:21dont on ne sort pas,
31:22comme ci, comme ça,
31:24je vous laisse,
31:25je vous laisse débattre,
31:27même si ce sont des débats
31:28très importants
31:29et dont on peut discuter,
31:31mais la France,
31:33elle doit,
31:33elle doit,
31:34elle a deux yeux,
31:36on est sur le continent
31:37eurasiatique,
31:38donc c'est notre idéologie
31:40qui nous perd,
31:40nous sommes en train
31:41de construire des murs
31:42absolument ahurissants
31:45alors que nous sommes
31:47un morceau d'Eurasie,
31:48et je continue à le dire
31:48et je le répéterai,
31:49puis il faut répéter
31:50tout le temps les mêmes choses,
31:51je répète,
31:52l'Eurasie c'est grand,
31:54voilà,
31:54nous en sommes partis
31:55et nos intérêts économiques,
31:57nos intérêts politiques,
31:58notre signifiance,
32:00notre valeur ajoutée
32:02et notre place
32:03dans le monde tout court
32:04sur cette carte
32:07du nouveau monde
32:08et des nouveaux rapports
32:09de force,
32:11eh bien,
32:11elle doit se voir
32:13à 369 vêtements.
32:14– Allez,
32:14les dix dernières minutes,
32:15Nicolas,
32:16je rejoins totalement
32:20ce que dit Caroline,
32:21je remarque d'ailleurs
32:22que l'Angleterre
32:23qui est sortie
32:24de l'Union Européenne,
32:25il n'y a pas plus
32:26anti-russe
32:28alors qu'elle a fait
32:29son Frexit,
32:30son Brexit.
32:31Donc,
32:32premier point,
32:32deuxième point,
32:34ce que je pense…
32:34– Mais qu'on dit
32:34nécessaire mais pas suffisante.
32:35– Exactement,
32:36mais ce que je veux dire,
32:38c'est que là,
32:39la France,
32:41au moment où le monde
32:42tel que l'avait rêvé
32:43de Gaulle
32:43est multipolaire,
32:45la France a abandonné
32:47son discours
32:49non aligné
32:50de parler au monde.
32:51Donc,
32:52et ce n'est pas du tout
32:53incompatible
32:54avec des coopérations.
32:55et ça veut bien dire
32:57qu'il faut que la France
32:58soit souveraine
32:59d'abord dans sa tête
33:00et j'allais dire
33:01indépendantiste,
33:02c'est l'indépendance.
33:03Après les moyens,
33:05c'est autre chose
33:05et il y a des appuis
33:07parce que les pays de l'Est
33:09ont vécu sous le joug
33:10de la dictature
33:11et aujourd'hui,
33:12l'Union Européenne
33:12n'est plus un problème économique,
33:14n'est plus un problème
33:15d'ordre public,
33:15ça l'est déjà,
33:16bien sûr,
33:17mais c'est surtout
33:17un problème de totalitarisme.
33:20Et donc,
33:20ça veut bien dire
33:21que si un dirigeant français
33:23peut à un moment dire
33:25stop,
33:26on ne joue plus,
33:27quelle que soit la structure,
33:28elle s'effondre
33:29et il y a tellement de pays
33:30qui sont prêts
33:31à suivre la France
33:33qu'on doit renouveler,
33:35enfin renouer
33:36avec notre rôle
33:37de leadership
33:37et là,
33:39je pense qu'on peut
33:39canaliser,
33:40coaliser
33:41un certain nombre
33:41de pays d'Europe
33:42et l'Italie,
33:44justement,
33:44ne l'a pas fait,
33:45j'ai fini,
33:46parce que Mélanie,
33:47elle dépend de l'argent européen
33:48tandis que nous,
33:49c'est nous qui payons.
33:50Donc,
33:50on n'a rien à craindre
33:52puisque de toute façon,
33:53on arrête de payer
33:54tous ces fonds,
33:55il n'y a même pas besoin
33:56d'entamer quoi que ce soit.
33:57C'est maintenant
33:58qu'on peut le faire.
33:59Et ils auront le courage
34:00de le faire,
34:01sûrement pas,
34:01donc c'est à nous
34:02de le faire un jour.
34:02Florian Philippot,
34:03je ne comprends pas
34:04pourquoi l'Union en Panne
34:05s'effondrerait
34:05quand on dirait
34:06qu'on ne joue plus,
34:07mais elle ne s'effondrerait
34:07pas quand on part.
34:08Et parce que c'est
34:09beaucoup plus intelligent
34:10de la faire exploser
34:11que de la laisser vivre.
34:12Moi, je ne veux pas
34:13la laisser vivre.
34:13Elle s'effondre encore plus
34:14si on part
34:15puisque par définition,
34:16on ne mettra plus rien
34:16au pot commun.
34:18Mais pareil,
34:18on ne peut plus rien mettre maintenant.
34:19Je ne vais pas rouvrir le débat,
34:20mais il y a une logique
34:21qui m'échappe.
34:23Je reviens à la question.
34:24Est-ce que la Russie
34:25crée un nouvel ordre mondial ?
34:27Je pense que la Russie
34:28a simplement démontré
34:29que ce nouvel ordre mondial
34:31vers lequel,
34:32vous savez,
34:32Sarkozy voulait nous emmener,
34:34rien ne nous empêchera
34:35de vous y emmener,
34:36comme il nous avait dit.
34:37Ce nouvel ordre mondial
34:38mondialiste
34:39où les nations
34:40étaient marginalisées,
34:41où les souverainetés nationales
34:42étaient aspirées
34:43par tout un tas
34:44d'organisations
34:45dont il faudra
34:46qu'elles disparaissent toutes
34:47quand elles sont supranationales.
34:48Attention,
34:49pas la coopération internationale,
34:50quand elles sont supranationales,
34:51il faudra qu'elles disparaissent toutes
34:53parce qu'elles n'ont
34:54aucune légitimité.
34:55Ce nouvel ordre mondial
34:56vers lequel Sarkozy
34:57et ses successeurs
34:59allaient nous emmener
35:00inéluctablement
35:01et rien n'allait les empêcher,
35:02ben si,
35:02la Russie les a empêchés,
35:04manifestement.
35:04Et puis Trump,
35:05et puis d'autres pays
35:06qui se sont levés,
35:07et y compris au sein
35:07du continent européen,
35:08des opinions publiques
35:09qui sont en train de se lever
35:10et tant mieux.
35:11Ce que fait la Russie,
35:11ce n'est pas un nouvel ordre mondial,
35:13c'est qu'elle nous rappelle simplement
35:14que la seule logique possible
35:15dans la coopération mondiale
35:17et internationale,
35:17c'est la logique fondée
35:18sur les nations,
35:19sur les coopérations
35:20entre ce qui existe réellement,
35:22ce qui exprime réellement
35:23des intérêts,
35:24ce qui exprime réellement
35:25une volonté de vivre ensemble,
35:26ce qui exprime réellement
35:27une émotion commune
35:29parce qu'une histoire partagée,
35:30c'est-à-dire les nations.
35:32Donc c'est le grand moment
35:33des nations,
35:33c'est pour ça que les Macron,
35:35Ursula,
35:36le nouveau Allemand
35:36qui va arriver,
35:37Merz et les Starmer
35:39et pareil au Royaume-Uni,
35:40sont complètement
35:41à contre-courant
35:41et que ces gens-là,
35:42je pense que dans les prochains mois
35:45ou prochaines années,
35:46vont être chassés
35:46par le courant naturel
35:48de l'histoire.
35:48Et c'est à nous de nous battre.
35:49C'est à nous de nous battre.
35:50Ça ne se fera pas naturellement.
35:52C'est à nous de nous battre.
35:53Allez, il nous reste quelques minutes.

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