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Medhi Benatia a fêté ses 38 ans jeudi, mais il est remonté. Désireux de battre Montpellier ce samedi soir (21h05) après la claque à Monaco (3-0), le directeur du football de l'OM tire la sonnette d'alarme et, dans le sillage de Pablo Longoria et Roberto De Zerbi, appelle à l'unité. Hier midi, il a donc reçu La Provence dans son bureau du bâtiment sportif pour prôner l'union sacrée tout en reconnaissant les difficultés actuelles, un "problème mental". Et exprimer sa colère contre l'environnement du club marseillais alors que la qualification en Ligue des champions demeure "fondamentale". Entretien cash.
Tout autre résultat qu'une victoire contre Montpellier est-il envisageable ?
Non, évidemment. C'est une équipe en difficulté depuis le début de l'année, elle a des qualités mais elle a souffert toute la saison. Nous, on a tellement laissé filer de points qu'on n'a plus de joker. On est obligé de faire un résultat positif si on veut rester sur le podium à l'issue de la journée et, pourquoi pas espérer mieux en fonction du résultat entre Strasbourg et Monaco. Mais avec nos dernières prestations, la victoire est obligatoire.
Une victoire écrasante sans prendre de but ou vous vous contenteriez d'un succès à l'arraché ?
En fin de saison, il y a de la fatigue chez tout le monde, même si avec un seul match par semaine on ne peut pas se cacher derrière cet argument, et beaucoup de stress accumulé, surtout à Marseille. Je signe tout de suite pour une victoire 3-2. J'entends dire que l'équipe n'est pas bonne, que les joueurs sont mauvais, qu'il faut tout changer. Mais cette équipe a fait presque deux points par match de moyenne jusqu'au mois de janvier. On a eu l'occasion plusieurs fois de faire la différence au classement, on ne l'a pas fait et cela souligne nos carences, nos limites. C'est clair et net. Mais j'aime bien rappeler d'où on est parti dans ce projet sur trois ans : d'une 8e place dans une saison avec quatre entraîneurs différents et avec un effectif largement renouvelé. Je ne sais pas si vous avez pris votre pied l'an dernier, mais c'était très long. Cette saison, jusqu'au mois de janvier, on était là, on proposait des choses, on faisait des séries de victoires, on a battu deux fois Lyon, on a gagné à Lens quand Lens avait encore tout le monde, on a battu Nice ici quand ils étaient dans le haut du tableau, on a fait un très bon match à domicile contre Lille. On a pris les points. Pourquoi me dit-on du jour au lendemain que l'équipe n'est pas bonne ?

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Transcription
00:00S'il n'y avait pas de Ligue des Champions, ce serait une catastrophe.
00:02On est 3e du classement à 1 point du 2e, mais on a l'impression que c'est catastrophique.
00:07La sortie de Mehdi Benatia en exclusivité pour la Provence.
00:10Le directeur du football de l'OM s'exprime alors que le club connaît une crise sportive,
00:14notamment sur la possibilité de ne pas se qualifier en Ligue des Champions.
00:18S'il n'y avait pas de Ligue des Champions, ce serait une catastrophe.
00:20Quand tu vois tout le travail qui a été fait, l'équipe qu'on a bâti pour aller en C1,
00:23je ne pourrais pas accepter d'être sur le podium le 20 avril et plus le 18 mai.
00:27Il accepte un mea culpa sur le Mercato, mais demande cependant du calme.
00:31Le coach a demandé deux centraux, c'est vrai, mais on n'a pas pu les faire.
00:34Pablo le coach et moi aurions aimé ramener deux top défenseurs centraux encore plus costauds.
00:38On est 3e du classement à 1 point du 2e, mais on a l'impression que c'est catastrophique.
00:42Le foot ce n'est pas ça, on va parler de stabilité, laisser les gens travailler.
00:46Le dirigeant olympien dénonce autant les pressions externes que l'environnement en interne.
00:51Je n'ai jamais vu un environnement où quand ça ne va pas sur le terrain,
00:54des gens de l'intérieur du club cherchent à semer la zizanie.
00:58Je n'ai jamais connu ça.
01:00J'en pense que c'est la normalité, moi j'appelle ça la médiocrité.
01:03Certains au club pensent que je suis en danger, et c'est vrai, je suis venu ici pour enlever cette médiocrité.
01:08Je le ferai tant que je serai là et jusqu'au dernier jour.
01:10L'aventure, pourtant, il le répète, pourrait ne pas durer longtemps, et serait liée à celle de son président.
01:16Indépendamment de mon amour pour l'OM, je suis venu pour Pablo.
01:19Le jour où Pablo part, je m'en vais, c'est clair.
01:21Je ne suis lié à rien ni à personne.
01:23J'ai même demandé un parachute, en cas de départ, de 0€.

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