MEDI1TV Afrique : MEDI1 MORNING - 17/04/2025
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01:00On entame cette édition avec la Hongrie qui réaffirme son soutien au plan d'autonomie présenté par le Maroc en 2007 pour le Sahara.
01:09Le ministre hongrois des Affaires étrangères a précisé que Budapest considère le plan marocain d'autonomie comme la base pour la résolution de ce conflit.
01:16Une reconnaissance exprimée par le chef de la diplomatie hongroise dans une déclaration à la presse suite à ses entretiens à Budapest avec le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidentes à l'étranger, Nasser Boreta.
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01:58Cette fois en Europe de l'Est, où le chef de la diplomatie marocaine effectue une tournée.
02:04Lors d'une rencontre à Zagreb entre Nasser Boreta et son homologue croate Gordon Garligradman, la position de la Croatie a été clairement exprimée.
02:12La République de Croatie a réaffirmé son soutien au plan d'autonomie proposé par le Maroc pour résoudre le différent du Sahara, qualifiant cette initiative de bonne base pour parvenir à une solution politique.
02:24La Croatie a également salué les efforts du Maroc pour trouver une solution mutuellement acceptable conforme aux résolutions de l'ONU.
02:31Cette déclaration marque donc une étape clé dans le renforcement des relations bilatérales entre les deux pays.
02:37Depuis la conclusion de leur partenariat stratégique en 2019, le Maroc et la Croatie travaillent ensemble pour approfondir leur coopération sur les plans économiques, scientifiques et culturels.
02:49Zagreb a également exprimé un grand intérêt pour les initiatives atlantiques lancées par le roi Mohamed VI, notamment celle du projet de gazoduc reliant le Nigeria au Maroc.
02:59Ces initiatives visent à promouvoir le développement intra-africain et à renforcer la stabilité géopolitique de l'Afrique de l'Ouest.
03:07Enfin, les deux ministres ont salué le leadership du roi Mohamed VI en tant que président du comité Al-Quds, mettant en lumière l'engagement du Maroc dans la défense des intérêts palestiniens.
03:18Avec cette déclaration, le partenariat entre la Croatie et le Maroc semble se renforcer, portant ainsi la coopération entre les deux pays vers de nouveaux horizons, tant sur le plan régional qu'international.
03:28Et dans l'actualité également, l'Union Européenne a établi ce mercredi une liste de sept pays dits migrations, dits surlimitants, significativement les possibilités d'asile pour leurs ressortissants.
03:42Cela signifie que leurs ressortissants n'ont a priori pas le profil de réfugiés, selon l'Union Européenne.
03:48Le Kosovo, le Bangladesh, la Colombie, l'Égypte, l'Inde, le Maroc et la Tunisie sont considérés comme sûres.
03:55L'idée est d'accélérer le traitement de leurs demandes d'asile et de leur rapatriement, mais il n'existe pas encore de liste commune à l'échelle européenne, selon des responsables européens.
04:03Cela encourage actuellement les demandeurs d'asile à viser le pays d'accueil avec les critères les plus flexibles.
04:09L'Union Européenne a publié une liste des pays sûrs, parmi lesquels figure le Maroc.
04:19Quels sont les critères sur lesquels l'Union Européenne s'est basée pour constituer cette liste ?
04:24Éléments de réponse avec Mehdi Halewi, spécialiste de la migration et doyen de l'Institut d'études politiques à l'Université internationale de Rabat.
04:34L'écritat principal, c'est le nombre de demandeurs d'asile issus de ce pays et du nombre de rejets de la demande d'asile.
04:44On estime qu'il y a un travail en amont qui a été fait par des pays membres de l'Union Européenne
04:51qui rejettent en grande majorité à plus de 80% les demandes d'asile de ressortissants issus d'un pays.
05:00Et en fonction du nombre de demandes d'asile et surtout du pourcentage d'acceptation,
05:05on estime qu'un pays est sûr, il y a d'autres critères un peu moins objectifs que celui-ci,
05:10qui est celui basé sur la réputation, etc.
05:12Et donc l'Union Européenne publie plusieurs listes et le Maroc a été mis dans la liste avec d'autres pays d'ailleurs de ce point de vue-là.
05:23– Les pays excluent de cette liste d'un bilan mitigé en termes de respect des droits de l'homme,
05:30ce qui n'est pas le cas du Maroc.
05:32Je vous propose d'écouter les explications de Médier Alivua,
05:35spécialiste de la migration et doyen de l'Institut d'études politiques à l'Université internationale de Rabat.
05:41– Non, ce n'est pas le cas du Maroc, on le sait bien,
05:43le Maroc a fait des efforts incroyables dans l'état de droit depuis des décennies déjà,
05:50c'est un effort constant et c'est lié aussi au fait que même si dans tout pays,
05:57même les pays qui sont censés être en haut du respect de la démocratie et des droits de l'homme,
06:03il y a toujours parfois des abus arbitraires, etc.
06:06Mais ce qui compte, c'est la possibilité de se défendre.
06:09Ici, ce qui est pris en compte, ce n'est pas spécifiquement ça,
06:12même si ça joue, c'est vraiment le fait qu'il compte le nombre de Marocains
06:17qui demandent de l'asile dans un pays membre de l'Union européenne
06:19et après études de dossiers cas par cas,
06:22il se rend compte qu'en fait, l'asile n'est pratiquement jamais donné
06:25puisqu'il n'y a pas de raison de donner l'asile pour certains dossiers
06:28parce que parfois, il est donné notamment sur la question de l'orientation sexuelle.
06:33Il y a des Marocains qui réussissent à obtenir l'asile.
06:36Ce n'est pas forcément la persécution de l'État,
06:39ça peut être aussi la persécution de la société
06:41ou des membres de leur famille qui ne se sentent pas en sécurité.
06:44Il y a aussi des lois marocaines dans le Code pénal qui condamnent certaines choses.
06:49Il y a des Marocains qui réussissent parfois à obtenir l'asile dans un pays membre de l'Europe,
06:52mais c'est tellement rare qu'au fond, pourquoi ne pas mettre ce pays dans les pays sûrs ?
06:59Et aussi, c'est la question de la réadmission.
07:01Lorsqu'on renvoie des Marocains chez eux, on constate qu'il n'y a pas de persécution avérée.
07:06Et donc, à partir de là, on enlève un pays de la liste des pays non sûrs.
07:12Cette liste de pays sûrs serait-elle une manière d'accélérer les rapatriments ?
07:17Média Lévoix, spécialiste de la migration et doyen de l'Institut d'études politiques
07:22à l'Université internationale de Rapa.
07:24Oui, c'est-à-dire que selon d'où on le regarde, si on le regarde depuis notre pays,
07:30on peut se féliciter d'un certain nombre d'avancées majeures qui sont maintenant de plus en plus reconnues.
07:37Mais si on le regarde du côté européen et du côté des défenseurs du droit d'asile,
07:42la critique, pas par rapport au Maroc, elle est globale, c'est que faire des listes de pays sûrs,
07:46en fait, c'est pour mieux accélérer le processus.
07:52Et les détracteurs de cette nouvelle loi, qui est récente en Europe,
07:58c'est juste l'application d'une loi qui a été votée par le Comité européen il y a un peu plus d'un an de cela,
08:05en 2024, c'est en fait le fait que du coup, les gens, même si potentiellement,
08:11ils auraient pu mériter l'asile, on va automatiquement les débouter
08:16et rapidement les rapatrier dans leur pays.
08:20Au Proche-Orient, l'armée israélienne a annoncé hier avoir transformé en zone tampon
08:2430% du territoire palestinien de la bande de Gaza,
08:27où elle poursuit son relâche, son offensive dévastatrice et meurtrière.
08:32Israël a aussi exclu l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza,
08:35où il assége quelques 2,4 millions de Palestiniens depuis le début de la guerre.
08:39À Gaza, la défense civile locale a fait état de 11 Palestiniens dans des femmes et des enfants
08:44tués ce mercredi dans de nouveaux bombardements israéliens.
08:49Les services du Premier ministre israélien ont annoncé que Benjamin Netanyahou
08:52avait tenu une réunion d'évaluation sur la question des otages
08:55avec l'équipe de négociation et les hauts responsables de l'appareil sécuritaire.
09:04Après plus d'un mois et demi de blocage de l'aide humanitaire par Israël,
09:09le ministre israélien maintient son opposition à toute entrée de cargaison d'aide face à une telle situation.
09:14Médecins sans frontières déclarent que Gaza est devenu une force commune
09:18à cause de la politique de guerre du gouvernement israélien.
09:22Rajah Ingo.
09:25Depuis plus de cinq semaines, Israël bloque l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.
09:31Lundi, le Bureau des affaires humanitaires de l'ONU avait indiqué que l'enclave palestinienne
09:36connaissait probablement la pire situation humanitaire depuis le début de la guerre.
09:42L'organisation onusienne craint les ravages de la famine pour les 2,4 millions de Gazaouis.
09:48En dépit de cela, Israël persiste et signe « Aucune aide humanitaire n'entrera à Gaza ».
09:54Aucune aide humanitaire n'entrera à Gaza.
09:57Personne dans la situation actuelle ne prévoit de faire entrer une quelconque aide humanitaire à Gaza
10:02et il n'y a aucun préparatif en ce sens.
10:05En parallèle du blocage de l'aide humanitaire,
10:08Israël cible régulièrement le personnel des organisations humanitaires.
10:12Mercredi, l'ONG Médecins Sans Frontières a dénoncé la gravité de la situation dans l'enclave palestinienne.
10:20Gaza est devenue une fosse commune pour les Palestiniens et ceux qui leur viennent en aide,
10:24nous assistant en temps réel à la destruction et aux déplacements forcés de toute la population de Gaza.
10:32Mardi, Benjamin Netanyahou a rendu visite aux troupes israéliennes engagées dans le nord de la bande de Gaza.
10:38Le premier ministre israélien a estimé que la pression était le meilleur moyen de contraindre le Hamas
10:45à libérer les otages encore détenus à Gaza.
10:50Je suis ici avec le ministre de la Défense, les commandants de Tsaal et nos combattants du service régulier ainsi que les réservistes.
10:57Ils font un travail remarquable ici dans la bande de Gaza.
11:00Ils frappent l'ennemi et le Hamas subira de plus en plus de coups.
11:03Nous insistons pour que le Hamas libère nos otages et nous insistons pour atteindre tous nos objectifs de guerre.
11:12Le Hamas a d'ailleurs prévenu qu'il ne libérerait pas les dizaines d'otages restants
11:16sans un retrait complet d'Israël de Gaza et un cessez-le-feu durable.
11:20Israël, lui, demande le retour de dix otages vivants en échange d'une trêve d'au moins 45 jours
11:27de la libération de près de 12 000 prisonniers palestiniens
11:30mais aussi d'une autorisation de faire rentrer l'aide humanitaire dans Gaza.
11:35L'Iran n'est pas loin de disposer de la bombe atomique, averti le directeur général de l'agence internationale de l'énergie atomique
11:44Raphaël Grossi en marge d'entretien mercredi à Téhéran.
11:47Les pays occidentaux, États-Unis en tête et Israël soupçonnent de longue date l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire.
11:54Téhéran rejette ses allégations et défend un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour l'énergie.
11:59C'est comme un puzzle.
12:00Les Iraniens en les pièces et ils pourraient éventuellement un jour les mettre ensemble.
12:04Il reste du chemin à parcourir avant d'y parvenir mais ils n'en sont pas loin.
12:09Il faut le reconnaître, a déclaré Grossi, le chef de l'agence internationale de l'énergie atomique
12:14est arrivé à Téhéran avant de nouveau pour parler entre l'Iran et les États-Unis
12:19sur le programme nucléaire iranien prévu samedi à Rome.
12:26Au moins 8 000 personnes ont été portées, disparues en 2024 durant la guerre au Soudan.
12:33C'est ce qu'a déclaré hier un responsable du comité international de la Croix-Rouge
12:38en soulignant qu'il ne s'agissait là que de la partie émergée de l'Eisberg.
12:43Ce ne sont que les cas que nous avons recensés directement,
12:46affirmé le chef de la délégation de la Croix-Rouge au Soudan.
12:49La guerre a éclaté le 15 avril 2023 entre l'armée régulière recommandée par le général Abdel Fatsahal Burhan
12:54et les paramilitaires des forces de soutien rapide dirigées par le général Mohamed Hamdan Adaglo,
13:00son ancien adjoint.
13:01Elle a fait des dizaines de milliers de morts, déraciné 13 millions de personnes
13:05et plongé dans la famine, une partie de ce pays d'Afrique de l'Est.
13:14Direction à présent, Markech, avec notre dossier consacré à la troisième édition du J-Tex Africa Morocco.
13:20Le J-Tex Africa, le grand prix Supernova Challenge de cette grande messe de la technologie
13:35a été remporté par la start-up marocaine DeepLaf qui a remporté le prix de 50 000 dollars.
13:41Notre envoyé spécial, Pape Sherdiouf, nous en dit plus.
13:45Nous sommes avec le vainqueur du premier prix de Supernova, El Mahdi, qui est le fondateur de DeepLaf.
13:55DeepLaf qui est une start-up qui permet de lutter contre les maladies des plantes grâce à l'intelligence artificielle.
14:03Bonjour El Mahdi.
14:04Bonjour.
14:05Alors, hier, nous présentions votre solution.
14:09Aujourd'hui, vous venez de remporter ce prix de 50 000 dollars de Supernova, le premier prix.
14:14Quels sont les sentiments qui vous animent ?
14:16C'est merveilleux.
14:18Je viens de...
14:20It's unbelievable.
14:21Je ne crois même n'y pas.
14:23J'essaye de me réveiller de ce rêve, mais je pense que c'est réel.
14:29Je n'ai pas les mots pour décrire, mais je suis très heureux maintenant.
14:32Aussi, l'équipe avec moi, ils sont très heureux.
14:34On vient de l'annoncer sur notre groupe.
14:37Tout le monde est fier.
14:39Les Marocains sont fiers aussi.
14:40Et ça va vraiment aider la start-up.
14:42Ça va aider aussi les agriculteurs.
14:44Pas juste en Afrique, mais au niveau mondial.
14:47On le voit, vous êtes un peu gagné par l'émotion.
14:50Dites-nous, maintenant, que comptez-vous faire de ces 50 000 dollars que vous avez remportés ?
14:55Donc, la première chose, ce sera d'investir sur la technologie qu'on a déjà construite.
15:00D'améliorer notre taux de détection.
15:03Aujourd'hui, on détecte 700 anomalies.
15:05On veut arriver à 1 000 et on veut aussi avoir plus de 38 cultures.
15:08Pourquoi pas 50 cultures ?
15:10Pour pouvoir maximaliser notre impact au niveau des agriculteurs, des petits, premièrement, et aussi des grands.
15:18En investissant dans cette technologie, on va avoir l'opportunité à minimiser l'utilisation des pesticides jusqu'à 60%.
15:25Et on a un produit exceptionnel qui est un drone qui chasse les ravageurs.
15:31Et ça sera l'opportunité à le construire aujourd'hui.
15:34El Mahdi, merci pour toutes ces précisions.
15:36Merci d'avoir répondu à nos questions et félicitations encore.
15:40Voilà, c'était le peuple cher Diouf et Hayat Ziani derrière la caméra.
15:46Le JITX Africa se referme ici à Marrakech.
15:49Merci à toute l'équipe qui était avec nous ici dans la Ville Ocre pour Médientem Afrique.
15:57Clap de fin de la troisième édition du JITX Africa.
16:00Cette édition a permis de rapprocher la communauté technologique mondiale et renforcer les efforts collectifs pour assurer la souveraineté numérique du continent.
16:09Rajah Ingo.
16:10Avec la participation de près de 130 pays, le JITX Africa 2025 a tenu toutes ses promesses.
16:20Ouverture d'une plateforme idéale pour l'établissement de nouveaux partenariats,
16:25activation des plans d'avenir, lancement des solutions innovantes et de nouvelles alliances à travers le continent.
16:31Cette troisième édition a été largement saluée.
16:35L'événement a été marqué par une forte participation africaine avec 1500 exposants.
16:41De nombreux participants représentants gouvernementaux, start-up innovantes, investisseurs et décideurs se sont réunis à Marrakech,
16:49reflétant l'envergure et l'ambition de cet événement devenu désormais incontournable.
16:54Avec ce salon, l'économie numérique du Maroc a su briller avec la mobilisation de tous ses acteurs.
17:01Le digital a été au cœur des stratégies du Royaume présentées au JITX Africa 2025.
17:07En plus des expositions et démonstrations de haute qualité, pendant ces trois jours,
17:12le salon a proposé une large série de conférences, discussions et panels portant sur l'évolution et l'utilisation de nouvelles technologies.
17:20Elles témoignent de l'importance stratégique de ce rendez-vous pour les acteurs du secteur technologique et de l'innovation sur le continent.
17:28Véritable levier de croissance, ce salon constitue une vitrine unique pour les start-up, les entrepreneurs et les institutions africaines.
17:37Le JITX Africa favorise les échanges, renforce la coopération et ouvre l'accès à de nouveaux marchés,
17:43contribuant ainsi à positionner l'Afrique dans l'écosystème technologique mondial.
17:48– Et maintenant, c'est l'heure du best-of des invités de Média TV.
18:01– Justement, comme je le disais tout à l'heure, cette marocaine du Sahara n'est pas seulement une question qui concerne le Maroc.
18:17Cela concerne l'Afrique tout entière.
18:19C'est-à-dire qu'aujourd'hui, la stabilité et la stabilisation de cette région-là,
18:23le fait de passer à véritablement autre chose,
18:28puisque toutes les évidences au niveau international, au niveau du droit,
18:31mais aussi les besoins pressants de sécurité collective montrent qu'aujourd'hui,
18:36la stabilisation de cette région-là et la pleine implication du Maroc,
18:39comme étant une puissance régionale, un bridge power sous les grandes questions régionales,
18:43peuvent aider à stabiliser davantage la région,
18:46notamment dans la lutte contre le terrorisme et dans la lutte contre tous les fléaux
18:49qui aujourd'hui sont alimentés par l'instrumentalisation négative de certains milieux et de certains pays,
18:59de ce qui semble être un conflit et qui n'en est pas,
19:03et qu'aujourd'hui, la marocaineté du Sahara, cette reconnaissance progressive,
19:07et aujourd'hui, la stabilisation de cette zone-là participe véritablement de la stabilisation de l'Afrique
19:12et de la région de manière générale.
19:17Vous savez, le Royaume du Maroc a depuis très très longtemps mis en place toute une stratégie
19:24qui lui permet de stratifier ses objectifs, de stratifier ses moyens,
19:30et surtout de faire correspondre les objectifs aux moyens.
19:33– Pour ce qui est de l'industrie locale, le Maroc n'a jamais commencé par le haut de la pyramide.
19:39Il a toujours travaillé de la manière la plus simple,
19:44celle de regarder très près ce que le Maroc peut faire, ce qu'il ne peut ne pas faire.
19:51Et l'industrie locale est venue, elle s'est imposée par elle-même,
19:55par le fait que les Marocains ont choisi de faire œuvre utile quand ils ont voulu faire de l'industrie
20:06un outil de développement des moyens de la croissance.
20:10– Justement.
20:11– Des moyens de création d'emplois.
20:14Alors comment le faire ?
20:16C'est la seule manière pour le faire, c'est justement de substituer les produits importés par une industrie locale.
20:29– À part, je dirais, les trois ou quatre premiers chapitres,
20:33c'est un peu la jeunesse d'une passion, comment j'arrive ?
20:36D'abord parce que je suis dans une famille de sportifs,
20:39mon père, ça a été quand même un grand footballeur.
20:44Mon père, une fois, il a marqué trois buts en dix minutes.
20:47Donc c'était quand même un record.
20:50– C'était une inspiration pour vous ?
20:52– Oui, aussi, parce qu'en fait, je vivais un petit peu…
20:58Mon père, il ne parlait jamais de lui, il ne parlait pas de sa carrière.
21:02Et ce que je sais de lui, de sa carrière, je l'ai su par ma mère, mes oncles.
21:08Et ses amis, alors eux, ils me disaient…
21:11Et toutes les anecdotes que je raconte sur mon père,
21:15ce n'est pas lui qui me les a racontées.
21:18Et j'ai trouvé les confirmations à la Bibliothèque Nationale.
21:23Je remercie d'ailleurs la Bibliothèque Nationale.
21:25Là-bas, j'ai trouvé des petits trésors où j'ai pu remonter le temps
21:28et trouver des articles qui concernaient justement certains faits, par exemple.
21:31– Effectivement, c'est important de faire connaître la maladie.
21:38– Pour la population, puisque l'hémophilie, c'est une maladie rare.
21:41Par définition, ça touche un garçon sur 5 000 naissances pour l'hémophilie A,
21:51un garçon sur 25 000 naissances sur l'hémophilie B.
21:54Donc, c'est une maladie rare.
21:56Au Maroc, on estime qu'il y a 3 000 hémophilies qu'au Maroc.
22:00Donc, c'est une maladie qu'on ne va pas rencontrer tous les jours.
22:04Pourtant, c'est une maladie importante,
22:06puisqu'elle est due à un déficit dans le sang de la personne hémophilie,
22:11d'une protéine,
22:13et ce qui fait que la coagulation ne se passe pas correctement.
22:16Donc, quand on a un enfant hémophilie,
22:18il a un déficit en facteur 8 ou 9,
22:20et quand il est blessé, quand il a un traumatisme,
22:23l'hémorragie ne s'arrête pas facilement.
22:27Ça prend du temps.
22:29Et là, c'est l'hémophilie,
22:30c'est un problème de coagulation,
22:32c'est un problème d'hémorragie qui ne s'arrête pas facilement,
22:34et donc ça donne des complications.
22:37Et de là, il faut que les familles fassent attention
22:40à ces petits symptômes qui font penser à l'hémophilie.
22:50Voilà qui referme cette édition.
22:54Merci de l'avoir suivie.
22:56Bonne suite de programme sur nos antennes.
22:57Sous-titrage ST' 501