Retour en images sur une séquence culte de la télévision française : le 26 octobre 1963, Johnny Hallyday et Sylvie Vartan montent sur la scène de l’Ancienne Belgique à Bruxelles pour interpréter Les Fiancés du Twist. Un moment emblématique de la jeunesse yéyé capté par la RTF, avec l’apparition de la célèbre rampe et des lettres emblématiques. Entre rock, romance et archives précieuses.
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MusiqueTranscription
00:00A l'ancienne Belgique, les fiancées du twist.
00:10Merci.
00:24Eh bien, Johnny Hallyday, on m'avait dit que vous travailliez beaucoup.
00:27Je vous ai vu à l'oeuvre cet après-midi, pendant les répétitions,
00:30et je veux dire, vraiment, ça semble être vrai.
00:33Alors, quand vous arrivez dans une nouvelle salle,
00:36quels sont les points auxquels vous devez faire le plus attention ?
00:38Ce sont pourtant les mêmes chansons que vous chantez chaque fois ?
00:40Oui, mais vous savez, la chanson n'a rien à voir avec la sonorisation.
00:45Et comme chaque salle où on chante a une acoustique différente,
00:50il faut qu'on regarde et qu'on vérifie le son pour les amplis,
00:54parce que quand ça ne marche pas, eh bien, on dit dans les journaux
00:57qu'on s'en va sur un coup de tête alors que c'est faux.
01:00En définitive, vous travaillez combien d'heures par jour ?
01:03Eh bien, une fois à peu près deux ou trois heures d'installation chaque jour
01:07pour vérifier si le son est bon.
01:09Chaque fois que vous arrive quelque part ?
01:10Oui.
01:11Alors maintenant ici, une fois que vous êtes installé à l'ancienne Belgique,
01:13maintenant c'est fini la répétition.
01:14Ah non, tous les jours, on va revenir faire...
01:17Tous les jours, on va recommencer, la même préparation.
01:19Oui, parce qu'il y a des jours où il y a plus de monde,
01:21des jours où il y a moins de monde dans la salle,
01:23alors il faut agir en conséquence avec les amplis.
01:25Je t'aimais bien pourtant mon ami, tu as volé la forme de ma vie,
01:32voilà pourquoi d'une balle je t'envoie dans la poussière, les bras j'en crois,
01:38dans la poussière, les bras j'en crois, adieu l'ami, tant pis pour toi.