Le porte-parole du syndicat CFTC-Police Axel Ronde était l’invité de Morandini Live ce jeudi 17 avril sur CNEWS. Il a dénoncé les violences d'une influenceuse franco-algérienne sur une policière : «La parole du policier n’est plus respectée».
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00:00Au final, la difficulté que nous avons, nous, quand on est victime d'outrages, par exemple,
00:05eh bien, on n'a plus le droit d'avoir la protection fonctionnelle,
00:08on n'a plus le droit d'avoir d'avocat, si vous voulez,
00:10puisque ça coûte trop cher, il y a trop d'outrages.
00:13Donc, finalement, mes collègues, ils ne déposent plus plainte.
00:15À quoi ça va servir de déposer plainte ?
00:17Puisque, de toute façon, on ne sera pas soutenu et on ne sera pas, si vous voulez...
00:21Donc là, il y a eu des images, là, on voit bien que cette personne a réellement bousculé ma collègue
00:27et donc, sa parole ne pourra pas être remise en doute, parce que c'est ça aussi.
00:31On ne croit plus, les fonctionnaires de police, souvent, on leur dit, on dit qu'on ment sur des PV,
00:37donc on nous demande soit qu'il y ait des images, qu'on nous demande d'avoir des caméras.
00:40Donc, ça devient extrêmement compliqué, parce que, finalement, la parole du policier n'est plus respectée,
00:46mais en plus, la parole judiciaire non plus,
00:48puisqu'on lui a certainement mis des injonctions qu'elle ne respecte même pas au sein du palais de justice.
00:55On voit bien cette puissance qu'ont les gens qui sont dans la délinquance ou qui sont dans l'outrage.
01:02Et je le disais hier, et j'ai envie de le redire quand même, c'est bravo à cette policière qui est seule.
01:06Vous voyez, elle est seule, elle est quand même au milieu d'une foule, elle est toute seule,
01:10elle a le courage d'y aller et je rappelle...
01:12Donc, l'interpellation était complètement impossible.
01:15C'est pour ça, voilà.
01:16Alors, j'allais vous dire pourquoi est-ce qu'elle n'a pas été interpellée, parce que c'est un manque.
01:19C'est un manque effectif et que les autres l'auraient fait.
01:22Y compris dans le tribunal.
01:23C'est-à-dire, y compris dans le tribunal, on ne peut pas interpeller cette femme.
01:27On aurait pu l'interpeller, mais il aurait fallu qu'il y ait des effectifs en nombre
01:32pour pouvoir gérer, après, une potentielle émeute.
01:35On voit bien que ces individus sont extrêmement déterminés, on le sait.
01:38Donc, on doit, si vous voulez, faire preuve de discernement par rapport à la situation
01:44qui peut être explosive à n'importe quel moment.
01:47Et quand on est en nombre inférieur, ça nous pose des difficultés opérationnelles.
01:53Sous-titrage Société Radio-Canada