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00:00Pierre, vous avez vu que Pierre Palmad a été libéré.
00:04Il y a certaines personnes qui sont choquées. Qu'est-ce que vous en pensez, vous ?
00:07Non, non, je pense que c'est tout à fait normal, François.
00:08Bien sûr.
00:09Je pense aussi, moi aussi.
00:10C'est tout à fait normal.
00:11Je pense que c'est tout à fait normal.
00:12Et je crois qu'il est très conscient de ce qu'il a fait.
00:20De toute façon, quoi qu'il en soit, il a une peine à perpétuité.
00:24Non, non, je le dis.
00:27Mais moi aussi.
00:27Oui, oui.
00:27Les autres aussi, les victimes aussi.
00:30Non, non, mais bien sûr.
00:31On est d'accord.
00:32Non, non, on est tout à fait d'accord.
00:34Mais moi, on me pose la question sur Pierre Palmad, on ne pose pas la question sur les victimes.
00:37Donc je dis, évidemment, il y a les victimes.
00:40Mais je dis qu'il est très, très conscient.
00:43Et puis, il en a chié.
00:44Pourquoi vous dites que c'est normal, Pierre ?
00:46Parce que je dis que c'est la loi, excusez-moi.
00:50La loi, c'est comme ça.
00:51Il a pris deux ans et il est rentré en tôle.
00:56Il a fait cinq mois.
00:56Il a fait cinq mois et il les sera sous-passe-les.
00:58Il a eu un comportement correct en prison.
01:01Il a poursuivi ses soins.
01:03Et voilà, vous savez, il a vécu une détention difficile.
01:05Il ne faut pas croire.
01:06Il était totalement à l'isolement.
01:08Moi, j'ai fait...
01:09De toute façon, c'est la loi.
01:10Il y a 25 ans, j'ai fait plusieurs prisons à l'isolement.
01:14C'est hyper dur.
01:15On a cette loi qui s'appelle...
01:16On a cette règle qui dit qu'on ne voit que du bleu.
01:19C'est-à-dire qu'on ne voit que les surveillants pénitentiaires.
01:21Non, non, je crois que c'est...
01:22Une autre décision aurait pu être prise.
01:23Pardon ?
01:24Et c'est la loi qui le permet, mais une autre décision aurait pu être prise.
01:26C'est-à-dire ?
01:26C'est-à-dire que le juge aurait pu considérer qu'il reste en prison
01:29et qu'il ne soit pas placé sous brasse électronique.
01:30Non, non, mais attention, ce n'est pas le juge qui a décidé.
01:32Le parquet a fait appel.
01:33C'est la chambre d'application des peines.
01:34Oui.
01:35C'est la chambre d'appel de l'application des peines.
01:36C'est un magistrat qui décide de libérer.
01:37Ce n'est pas un magistrat, c'est trois magistrats.
01:39Et donc, ils auraient pu prendre une autre décision.
01:41Une autre décision.
01:41Oui, mais c'est un détenu comme les autres.
01:44Il n'a pas eu un traitement de ça.
01:46Il y a un mot dans notre pays, c'est quand le gars, il est sous le billot,
01:50il faut y aller, il faut y aller, il faut y aller.
01:52Non, je vous dis non, je suis désolé.
01:54Mais de manière générale, au-delà du cas de Pierre Palmat,
01:57quand quelqu'un est condamné à deux ans de prison ferme et fait cinq mois,
02:01je pense que ça choque beaucoup de Français.
02:02Alors, ça, c'est une chose.
02:03Au-delà de Pierre Palmat.
02:04Non, non, alors...
02:04C'est qu'on est allé à deux ans, tu fais cinq mois.
02:06Ok.
02:07Ça choque.
02:07Ok.
02:07Ça, je suis tout à fait d'accord.
02:09Et moi, ça me choque.
02:10Ok.
02:10Moi aussi.
02:10Non, non, attendez.
02:11Et ça me choque sur Pierre Palmat.
02:12Ok.
02:13C'est une chose, mais je vous dis que c'est vrai pour Pierre Palmat,
02:15comme pour tous les trafiquants en drogue.
02:17On est d'accord.
02:18Il n'a pas eu un traitement de faveur.
02:19Il n'a pas eu un traitement de faveur.
02:20Non, non, on est d'accord.
02:21Tous les trafiquants en drogue, c'est pareil.