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  • il y a 5 jours
Le porte-parole d'Alternative Police CFDT Benjamin Camboulives était l’invité de Midi News ce mercredi 16 avril sur CNEWS. Il a réagi aux récentes attaques qui ont visé plusieurs prisons : «La capacité à agir de manière fédérée ne colle pas aux méthodes du narcotrafic, mais laisse penser à une mouvance politique idéologisée».

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Transcription
00:00Est-ce que vous-même, vous avez été, je n'en parle pas le mot sidéré, mais quand même surpris, étonné de cette capacité d'action et de réaction aujourd'hui ?
00:07Surtout ce que ça implique, ce que ça oriente, c'est que sans trancher la question que l'enquête tranchera,
00:15savoir si on est plutôt sur un phénomène d'extrême-gauche, de mouvements radicalisés politiques ou sur le narcotrafic,
00:21néanmoins ça oriente un petit peu, parce que la capacité à agir de façon fédérée comme ça, ça ne colle pas aux méthodes du narcotrafic.
00:28Ils ne travaillent pas ensemble, les narcotrafiquants, ils s'entretuent.
00:31Ce n'est pas une structure capable de fédérer sur plusieurs départements comme ça se fait là.
00:37Ça, c'est plutôt une mouvance politique idéologisée.
00:41Mais il peut également y avoir une porosité entre les milieux.
00:45Et il est assez marqué qu'entre les milieux d'extrême-gauche, pro-légalisation, car consommateur, il y a des liens avec le narcotrafic.
00:54Donc, soit il peut y avoir des jeunes qui sont mis sous contrat pour aller faire ça.
00:58C'est ce qu'a évoqué le ministre de l'Intérieur.
01:00Ou fournir, si ce sont les militants eux-mêmes qui procèdent aux actions, alors des armes.
01:05Parce que le narcotrafic, oui, il y a des armes.
01:08Et là, il y a un marqueur fort qui est cette Kalachnikov.
01:10Mais ce n'est pas parce qu'il y a une Kalachnikov que nécessairement l'acteur initial est le narcotrafic.
01:15Si vous voulez, la tête, ça peut être le politique, le mouvement radical d'extrême-gauche et les bras, les cités avec le narcotrafic.
01:22Dans une forme de convergence des intérêts.
01:25Ou d'instrumentalisation.
01:26Ou d'instrumentalisation.
01:27À quelle fin ? De déstabilisation de l'État, il faut le dire ainsi.
01:30Bien entendu.
01:30Ce sont des agents, des bâtiments publics et des symboles, évidemment, de l'État.
01:34De toute façon, ce que l'on vise, c'est, alors que ça vienne d'un bord ou d'un autre,
01:39ce que l'on vise, c'est la politique actuelle qui est incarnée.
01:42Et c'est assez nouveau, on a un axe répressif fort, intérieur, justice.
01:47Ça, c'est un petit peu une première.
01:48Ce qui ne s'est jamais fait.
01:49Ce qui ne s'est jamais fait.
01:50Et forcément, ça déplait à tous ceux qui se réjouissaient qu'on ait une justice entravée
01:54par une idéologie anticarcérale et un manque de place
01:58qui nous empêchait d'aller au bout de nos décisions
02:01et d'être maître de notre politique d'incarcération.
02:04Là, on est loin d'être totalement maître.
02:07Parce qu'il faut évidemment augmenter le parc pénitentiaire,
02:09continuer de classifier, continuer de donner des moyens aux agents pénitentiaires
02:14pour faire leur métier.
02:15Mais néanmoins, il y a au moins une volonté convergente intérieure-justice
02:19d'aller dans le bon sens, d'aller dans le sens de la répression,
02:22de l'efficacité de la réponse pénale.
02:24Donc, face à cela, on a ces tentatives d'intimidation.
02:27Sous-titrage Société Radio-Canada
02:32Sous-titrage Société Radio-Canada

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