Sur CNEWS, mardi 15 avril, Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l'Europe, décrypte la situation à Gaza : «La position de la France n'a jamais bougé».
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00:00Déjà, à titre personnel, j'ai fait partie de la première délégation parlementaire au monde
00:03à me rendre en Israël dans un voyage de solidarité après le 7 octobre
00:07et à voir l'aurore barbare du Hamas qu'ont vécu ces kiboutts comme Berry ou Kfaraza.
00:13Et la France a été le seul pays à rendre hommage à ses victimes, à ses morts,
00:18nos 50 morts français du 7 octobre.
00:21Maintenant, la position de la France et du président de la République,
00:23elle n'a jamais bougé d'un iota.
00:24Comment ça a bougé ?
00:25Qu'est-ce que c'est ?
00:26C'est la libération de tous les otages.
00:28C'est trouver les voies d'un cessez-le-feu permanent dans la région,
00:33la défense du droit international humanitaire, en particulier l'aide humanitaire pour les civils,
00:38et après, relancer le dialogue politique pour trouver une solution à deux États.
00:42Une solution à deux États, évidemment, sans le Hamas.
00:44Mais pardonnez-moi, ces objectifs ne sont-ils pas contradictoires aujourd'hui ?
00:47Vous pouvez aujourd'hui demander la reconnaissance d'un État de Palestine
00:50alors qu'il y a toujours des otages et que le Hamas est en position malgré que de discuter ?
00:55Mais avec une position très claire qui est la libération des otages et le désarmement du Hamas.
00:58C'est ça, ça a été rappelé encore une fois par le président de la République dans la région.
01:01Mais vous savez, dans la lutte contre le terrorisme,
01:04c'était le même sujet pour les États-Unis, par exemple, en Afghanistan,
01:07après le 11 septembre.
01:08Vous avez une réponse militaire,
01:10mais après, la question, c'est le cadre politique.
01:12C'est le cadre politique durable que vous voulez donner.