Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale française, exprime son soutien à Israël : «Je soutiens le droit à Israël de se défendre».
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00:00En fait, je n'ai pas changé d'avis, mais j'ai reconnu que le choix du mot était hyper maladroit.
00:05La preuve, ça fait des mois qu'on goulose sur ce soutien inconditionnel.
00:10J'ai eu beau expliquer que ça ne valait pas soutien inconditionnel à la politique menée par le Premier ministre Israël,
00:18rien n'y faisait. Je voyais bien que je n'y arrivais pas.
00:23Donc c'est bien la preuve absolue que le mot n'était pas bien choisi.
00:26En revanche, et je suis très claire sur mes propos et mon soutien, je soutiens l'existence d'Israël.
00:34Je soutiens le droit à Israël de se défendre après le terrible attentat terroriste qui les a frappés le 7 octobre.
00:41Je ne regrette pas un quart de seconde d'être allée en Israël après les attentats pour soutenir les citoyens israéliens
00:49et mon homologue qui était dans la peine et la douleur.
00:52Moi je suis très claire sur mes positions et j'essaye d'être la plus cohérente possible.
00:58En tout cas, c'est ma façon de faire de la politique.
01:01Je crois en cette cohérence, mais je crois aussi que lorsqu'on ne s'exprime pas bien,
01:06lorsqu'on n'est pas bien compris, tout ça, il faut le reconnaître aussi.
01:10Et là, clairement, ce mot-là n'avait pas été compris dans le sens où moi je voulais le dire et donc mal choisi.
01:16Alors par exemple...