Regardez Le journal RTL avec Agnès Bonfillon du 14 avril 2025.
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00:00Le temps pour moi.
00:05RTL midi, le 12h, Agnès Bonfillon, Eric Brunet.
00:08Bah quoi, il dormait Courbet ou quoi ?
00:10Bonjour les amis, bonjour à toutes, bonjour à tous, bienvenue dans ce RTL midi, les auditeurs ont la parole.
00:16Deux heures d'informations, ça vous le savez, mais surtout deux heures de commentaires, de témoignages, les vôtres.
00:22Pour cela, un numéro magique que vous connaissez par cœur, le 3210.
00:25Vous saupoudrez toutes nos plages d'informations, de vos commentaires, de vos témoignages et ils sont précieux.
00:32Bonjour Agnès Bonfillon.
00:33Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:35Bon, à la une alors aujourd'hui Agnès.
00:36Condition de travail mortifère et management totalitaire.
00:41Trois ministres en fonction visés par une plainte devant la Cour de justice de la République.
00:45Plainte collective de médecins, d'infirmiers, mais aussi de familles de soignants qui se sont suicidés.
00:51Leur avocate, maître Mazza, sera notre invitée dans moins d'une heure.
00:54Comment un agresseur, à sa sortie de prison, peut-il se réinstaller à proximité de sa victime sans que celle-ci ne soit prévenue ?
01:03Un adolescent de 18 ans n'a pas supporté ses parents en appel aux gardes des Sceaux.
01:08Nouveau tour de vis budgétaire en vue, 40 milliards à trouver et surtout à économiser.
01:14Quelles sont les pistes ?
01:15Martial Liu nous explique tout dans un instant.
01:17Et puis, le ton remonte d'un cran entre la France et l'Algérie.
01:22Après le placement en détention d'un agent consulaire algérien, vendredi,
01:2512 agents de l'ambassade française à Alger sont priés de quitter immédiatement le territoire.
01:31Nous parlerons également de la mort d'un géant de la littérature.
01:35Le prix Nobel Mario Vargas Llosa s'est éteint à l'âge de 89 ans.
01:40Et puis, tout à l'heure, à partir de 13h, les auditeurs ont la parole.
01:44Vous avez la parole.
01:46Trois thèmes qu'on va évoquer.
01:48Ces boulangers, bien évidemment, qui sont furieux d'être dans l'obligation de fermer boutique le 1er mai.
01:54On parlera également avec vous de la hausse du prix du chocolat,
01:58qui conduit certains à dire qu'il n'y aura pas de chasse aux oeufs pour les fêtes de Pâques cette année.
02:01Plus 14%.
02:02Et oui, le chocolat, ça devient cher.
02:04Qu'en pensez-vous ? Est-ce que vous allez rogner sur ce budget-là ?
02:07Et on parlera, bien évidemment, de cette plainte qui révèle un malaise dans l'hôpital.
02:12Si vous êtes infirmier, médecin ou simplement un patient, appelez-nous au 3210.
02:16Est-ce que vous avez été témoin, vous, de cette pression qui a été exercée sur les personnels dans le monde hospitalier ?
02:23Est-ce que vous avez été témoin de ce harcèlement moral dans le management au sein de l'hôpital ?
02:29Vos témoignages sont précieux.
02:30Appelez-nous au 3210.
02:31Et avant tout cela, la météo.
02:33C'est avec vous Céline Dacosta.
02:35Bonjour.
02:35Bonjour Agnès, bonjour à tous.
02:36En un mot, qu'est-ce qui nous attend cet après-midi ?
02:38Un ciel encore très perturbé sur le quart sud-est avec des orages plus variables et plus calmes sur la partie nord avec des éclaircies.
02:44Merci Céline et rendez-vous à la fin du journal.
02:48La ministre du Travail et de la Santé, Catherine Vautrin.
02:52Le ministre chargé de la Santé, Yannick Noderre.
02:55Mais aussi la ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, Elisabeth Borne.
03:00Trois membres du gouvernement sont visés par une plainte déposée devant la Cour de Justice de la République.
03:05Plainte pour harcèlement moral et homicides involontaires.
03:09En tout, 19 familles dont certains proches se sont suicidés souhaitent que ces trois ministres répondent des conditions de travail dégradées dans les hôpitaux à Gatelandais.
03:21Oui, et les termes employés dans cette plainte sont rudes.
03:23Conditions de travail mortifères, rythme insoutenable, management totalitaire, travail forcé.
03:2919 personnes portent donc plainte contre les trois ministres qui sont en charge de la santé et des étudiants en médecine.
03:36Ces plaignants sont tous des collègues ou des proches de soignants qui se sont suicidés en dénonçant leurs conditions de travail.
03:41Il y a par exemple cet infirmier dans un établissement psychiatrique.
03:44Il s'est pendu dans son bureau il y a un an et demi après avoir dénoncé pendant des mois ses conditions de travail.
03:51Il y a aussi cette infirmière à l'hôpital de Béziers qui a mis fin à ses jours il y a un peu moins d'un an.
03:56Dans une lettre, elle a expliqué son geste dénonçant des cadences infernales et un travail devenu invivable.
04:02Pour les plaignants, il n'y a aucune prise de conscience politique de la gravité de la situation malgré les signaux d'alerte.
04:08La plainte évoque un déni institutionnel.
04:12L'avocate de ces plaignants réclame l'application de la jurisprudence France Télécom.
04:16C'est-à-dire que les ministres soient condamnés comme les deux anciens dirigeants de France Télécom
04:20après les vagues de suicides qui ont touché leur entreprise.
04:23Agathe Londé, merci beaucoup Agathe.
04:24Cette plainte déposée devant la cour de justice de la République, nous y reviendrons à midi 50 avec Maître Christelle Mazat.
04:31C'est l'avocate qui représente ces plaignants.
04:33Il s'est suicidé car il avait peur de recroiser son agresseur.
04:38Les parents de Yanis en appellent à Gérald Darmanin, le ministre de la Justice, vous allez comprendre.
04:43Ah oui, l'adolescent qui allait avoir 18 ans a appris par hasard que l'homme qu'il avait sexuellement agressé 5 ans auparavant
04:50était sorti de prison et surtout qu'il s'était réinstallé à quelques minutes du domicile familial.
04:56Une angoisse quotidienne trop lourde à supporter pour Yanis qui a mis fin à ses jours le 30 mars dernier.
05:02Serge Pueyo a recueilli en exclusivité pour RTL le témoignage de ses parents.
05:06Son geste est lié à la sortie de son agresseur.
05:08C'est écrit noir sur blanc sur la lettre d'adieu qu'il nous a laissé.
05:11Pour ça, on est en colère.
05:12Yanis avait toujours peur de recroiser son agresseur, sachant qu'il prenait le train lui-même à Marigny
05:17et que son agresseur habite Marigny.
05:19Donc il aurait pu le recroiser n'importe où.
05:20Ils auraient dû le mettre dans un autre département, qu'il refasse sa vie ailleurs.
05:23Cette lettre que la justice, que la juge d'application des peines, dit nous avoir envoyée
05:29concernant la remise en liberté de cette personne, on ne l'a jamais reçue.
05:33On ne l'a jamais reçue.
05:35On en appelle à le ministre de la Justice, M. Darmanin, pour qu'il fasse une loi
05:40pour ne plus qu'il y ait d'enfants qui se suicident à cause de pédocriminels
05:44qui sortent de prison sans que les familles soient tenues au courant.
05:48M. Darmanin, faites quelque chose. Merci beaucoup.
05:50Bonjour Thomas Proutot.
05:52Bonjour.
05:53En entendant les parents de Yanis, on se pose quand même une question.
05:56La justice n'est-elle pas obligée de prévenir les victimes lorsqu'un détenu sort de prison ?
06:01Alors non, il n'y a pas d'obligation systématique fixée par la loi lorsqu'un condamné sort de prison.
06:08La victime ou la famille de la victime n'est pas obligatoirement prévenue.
06:11Avec une exception depuis février 2022, pour les violences conjugales,
06:16l'autorité judiciaire doit obligatoirement prévenir la victime.
06:20Une femme, donc, dans la plupart des cas, lorsqu'un mari violent est condamné pour cela et libéré,
06:26que ce soit en fin de peine ou de manière provisoire.
06:29Autre obligation, c'est lorsque la libération d'un condamné est assortie d'une interdiction de contact avec la victime.
06:35C'était le cas ici pour Yanis.
06:37Son agresseur sexuel avait interdiction de l'approcher.
06:41Le juge d'application des peines devait donc prévenir ses parents de sa sortie.
06:45Le parquet assure que cela a été fait, ce que les parents de Yanis contestent.
06:51Selon le syndicat de la magistrature que nous avons contacté ce matin,
06:54il y a certainement des améliorations possibles dans cette information sur les sorties de condamnés.
06:59Mais le syndicat met en garde sur une flexibilité qu'il faut absolument garder
07:03car certaines victimes ne veulent plus entendre parler de leur agresseur après la condamnation
07:09de peur de réveiller le trauma, de l'agression ou du crime.
07:12Thomas Proutot, chef du service police-justice de RTL.
07:17Dans la Vienne, toujours aucune nouvelle d'Agathe.
07:20Cette joggeuse de 28 ans s'est volatilisée jeudi dernier
07:23alors qu'elle était partie courir sur la commune de Vivone.
07:25Depuis hier, les recherches se concentrent sur un périmètre resserré, 3 km².
07:32RTL, pour tout comprendre de l'actualité.
07:35Et puis nous devons absolument parler de cet effort supplémentaire
07:38de 40 milliards d'euros pour le budget de la France 2026.
07:43Il pourrait être un motif de censure, ce nouveau budget,
07:46un motif de censure du gouvernement selon le Rassemblement National
07:49et la France Insoumise, d'ailleurs, qui préviennent leurs responsables.
07:5340 milliards d'euros, c'est effectivement la somme annoncée
07:57par le ministre de l'Économie, Éric Lombard, qui prévient.
08:00La France est en état d'alerte budgétaire.
08:03Bonjour, Martial You.
08:04Bonjour.
08:04Nouveau serrage de vis en perspective et nouveau numéro d'équilibriste.
08:09L'objectif étant de ne pas augmenter les impôts.
08:12En tout cas, pas pour tout le monde, Martial.
08:13Oui, parce que la contribution sur les hauts revenus
08:16qui touche quelques dizaines de milliers de Français sera reconduite.
08:20Elle concerne les célibataires qui gagnent plus de 250 000 euros par an
08:24ou les couples qui touchent plus de 500 000 euros.
08:28Sur le budget 2025, elle avait rapporté cette contribution 2 milliards.
08:32Dans la catégorie des impôts exceptionnels,
08:34il y avait aussi le prélèvement sur les plus grosses entreprises du pays,
08:38beaucoup plus rémunérateurs.
08:39Ça a rapporté 8 milliards.
08:40Officiellement, on ne reconduit pas ça.
08:43Mais on voit mal comment on pourrait s'en passer vraiment
08:45vu l'effort budgétaire qu'on annonce.
08:47Bien compris.
08:48Mais quelles pourraient être, Martial, les autres pistes pour trouver de l'argent ?
08:51Alors, si on répartit les grandes masses,
08:53vous avez 18 milliards sur le social,
08:5514 sur le train de vie de l'État
08:57et 8 milliards sur les collectivités locales.
09:00Dans le détail, je précise quand même qu'aucun arbitrage n'a été rendu à ce stade.
09:05On fait de l'interprétation de ce que les ministres ont pu dire.
09:08Au niveau des dépenses sociales,
09:09on peut comprendre dans les propos
09:11qui vont mettre à contribution les retraités,
09:14sans doute en désindexant les pensions.
09:16Ça veut dire qu'elles ne suivraient plus l'inflation.
09:18L'an dernier, quand on avait évoqué un report de 6 mois,
09:21ça permettait d'économiser près de 4 milliards d'euros.
09:24On peut aussi limiter l'évolution des dépenses de médicaments
09:27qui sont remboursées.
09:28Du côté des dépenses de l'État,
09:30on peut imaginer qu'on va remettre sur la table, bien sûr,
09:32la revue des agences publiques
09:34pour voir quels sont les doublons
09:36ou celles que l'on peut supprimer ou fusionner.
09:38Ça peut aussi passer par l'arrêt de certains projets
09:40ou une réduction des effectifs de fonctionnaires.
09:43Et puis enfin, le gouvernement Bayrou avait reculé
09:45sur les efforts financiers demandés aux collectivités locales
09:48en ne votant que 2,2 milliards au lieu des 5 milliards prévus initialement.
09:52Là, on pourrait porter ça jusqu'à 7 ou 8 milliards.
09:54Mais si je vous ai bien compris, Martial,
09:56vous nous dites que sur ces 40 milliards,
09:5838 ne seraient que des économies.
10:01C'est possible ?
10:02Non.
10:02Alors, il y a l'espoir d'obtenir des recettes nouvelles
10:06grâce à la croissance.
10:07C'est ce qu'a dit le ministre de l'Économie.
10:09Alors, c'est quand même très optimiste,
10:11on ne va pas se mentir,
10:12parce que la croissance,
10:12elle est en train d'être revue à la baisse,
10:14mois après mois.
10:15Le ministre lui-même l'a indiqué la semaine dernière.
10:17On enregistre une remontée des faillites,
10:19des chiffres du chômage qui ne baissent plus
10:21et ajouter à ça, évidemment,
10:23Donald Trump et ses règles sur les frais de douane.
10:27Tout ça met beaucoup d'incertitudes sur l'économie
10:30et on a du mal à imaginer
10:31que cela puisse porter les chiffres vers le haut
10:33plutôt que vers le bas.
10:34Bon, plus généralement,
10:36philosophiquement, Martial You,
10:3740 milliards à trouver.
10:39On en entend comme ça des véléités,
10:42des volontés depuis des années.
10:44Mais est-ce que c'est bien réaliste,
10:45la 40 milliards ?
10:46Ce coup-ci, est-ce qu'il faut y croire ?
10:48On ne l'a jamais fait.
10:49Donc, on peut y croire,
10:51mais on ne peut pas se baser
10:53sur ce qu'on a déjà vécu.
10:54Ce qui s'en rapproche le plus,
10:56c'est le début du quinquennat Hollande
10:57où on était dans cet étiage-là
10:59d'économies effectivement réalisées.
11:01Simplement, c'était avec des hausses d'impôts.
11:04Là, on s'en passe officiellement
11:07auprès des classes moyennes.
11:09Donc, enchaîner 32 milliards d'économies,
11:12ce qui est dans le budget de cette année.
11:14Puis 40 milliards l'année prochaine.
11:16Alors là, c'est simple.
11:17En 50 ans, on ne l'a jamais vu ni fait.
11:20Merci beaucoup, Martial You.
11:23Ils ont 48 heures pour quitter le pays.
11:2612 agents de l'ambassade de France
11:28qui sont à Alger sont priés de quitter l'Algérie.
11:31Une injonction qui intervient
11:33alors que les relations entre les deux pays
11:35se tendent à nouveau depuis vendredi.
11:38Depuis, en fait, le placement en détention
11:40d'un agent consulaire algérien, Bénédicte Tassar.
11:43Oui, trois hommes interpellés
11:44et placés en détention provisoire vendredi dernier.
11:47Trois hommes, dont un agent consulaire algérien.
11:49Tous soupçonnés d'avoir enlevé, séquestré
11:52pendant 27 heures,
11:53un opposant algérien réfugié en France.
11:55Alger explique sa colère
11:56par le fait qu'elle n'a pas été prévenue
11:59par le canal consulaire classique.
12:01Elle accuse notamment le ministre de l'Intérieur
12:03de mettre de l'huile sur le feu
12:05sur la relation franco-algérienne.
12:07Bruno Retailleau, actuellement en déplacement au Maroc,
12:10n'a pas commenté cette affaire.
12:12Mais le préfet de police de Paris a bien précisé hier
12:14qu'il n'y ait avécu aucune instruction politique.
12:18Cela n'empêche donc pas Alger
12:19d'exprimer sa colère
12:21en demandant à 12 agents consulaires français,
12:24tous dépendants du ministère de l'Intérieur,
12:26sous statut diplomatique ou statut administratif,
12:30de quitter le sol algérien.
12:31Alors, 12 agents de l'ambassade de France
12:33priés de partir,
12:34mais Paris, Bénédicte, se dit prêt à riposter.
12:38Oui, d'abord, le chef de la diplomatie,
12:39Jean-Noël Barraud,
12:40appelle Alger à revenir sur sa décision.
12:42Sinon, nous répondrons immédiatement,
12:45précise le ministre.
12:46L'escalade reprend donc entre les deux pays.
12:49Deux semaines seulement après le coup de fil
12:51entre les deux présidents,
12:53Macron était boune,
12:53et une semaine...
12:54Ah oui, on croyait que ça allait mieux, nous !
12:56On croyait que ça allait mieux.
12:57C'était une nouvelle phase,
12:58nous disait Jean-Noël Barraud,
12:59qui était en visite à Alger
13:00il y a une semaine.
13:02La nouvelle phase est vite terminée.
13:04Bénédicte Tassar,
13:05chef du service international de RTL,
13:07et ce sujet vous fait d'ores et déjà
13:09beaucoup réagir au 3210.
13:11Éric nous a laissé un message.
13:12Macron nous a dit,
13:14oui, on s'est arrangé avec l'Algérie,
13:16on s'entend bien maintenant,
13:17dorénavant, tout va bien.
13:18Ça molette son manque de détermination.
13:21Voilà ce qui arrive aujourd'hui.
13:22Maintenant, il faut réagir,
13:23mais réagir fort.
13:25Il faut arrêter de dire,
13:26oui, il va y avoir de terribles représailles.
13:28Pauvre chouchou,
13:29faites-les vos représailles
13:30au lieu de toujours vous faire traîner
13:31dans la poussière.
13:33Voilà, Éric,
13:34partisan de la méthode dure,
13:35et ce n'est pas le seul.
13:36On a eu beaucoup d'appels dans ce sens-là.
13:38Et vous pouvez continuer à le faire,
13:40nous appeler au 3210,
13:42après l'une des attaques russes
13:43les plus meurtrières depuis des mois en Ukraine.
13:45Condamnation de la part des Européens
13:47et des Nations Unies.
13:49Au moins 34 personnes ont été tuées hier
13:52dans la ville de Soumy,
13:54alors que sur le front diplomatique,
13:55les négociations en vue d'un cessez-le-feu patinent.
13:58C'est le moins que l'on puisse dire.
13:59Donald Trump évoque une attaque horrible
14:02sans incriminer la Russie de façon directe.
14:04La mort d'un géant de la littérature latino-américaine,
14:11Mario Vargas-Sulosa,
14:12s'est éteint à l'âge de 89 ans.
14:15On y revient dans un tout petit instant.
14:17Votre avis compte.
14:18Venez l'exprimer sur RTL au 3210.
14:2150 centimes la minute.
14:24RTL midi.
14:25Les auditeurs ont la parole.
14:26Agnès Bonfillon, Éric Brunet.
14:29Alors c'est une sacrée opération
14:30qui a lieu ce lundi dans le port de Calais.
14:32Oui, il s'agit de dégager un cadavre de baleine
14:35échoué jeudi dernier.
14:36Le mammifère marin était probablement mort
14:39depuis plusieurs semaines.
14:41Quoi qu'il en soit,
14:41bonjour Élie Bonin.
14:43Bonjour.
14:43Quoi qu'il en soit,
14:44déplacer une carcasse de 15 tonnes,
14:46cela demande forcément une logistique exceptionnelle.
14:50Oui, exactement.
14:51Les pompiers et les gendarmes,
14:52sauveteurs en mer,
14:53sont mobilisés en nombre
14:54pour déplacer cette baleine morte
14:56quasiment 20 mètres de long.
14:5715 tonnes, vous l'avez dit,
14:59échouée à l'entrée du port de Calais.
15:00Des cordages ont déjà été installés
15:02sur la queue de la baleine
15:03par les pompiers.
15:04L'animal va être tracté
15:06par les bateaux du SNSM,
15:07les sauveteurs en mer,
15:08d'ici quelques minutes.
15:09Donc, probablement un peu avant 14h,
15:12heure de la Maréotte,
15:13ici à Calais.
15:14La baleine va être ramenée
15:15sur un quai du port
15:16pour ensuite être incinérée.
15:18C'est important d'enlever
15:19ce cadavre de baleine
15:20car elle est échouée
15:21dans une zone du port
15:22où il y a peu d'eau.
15:23Les hélices des ferries
15:24et des bateaux industriels
15:25qui sortent
15:26peuvent donc heurter la baleine.
15:27Et puis, il existe aussi
15:28un risque sanitaire.
15:30Le mammifère est en décomposition avancée.
15:32Il y a une menace importante
15:33de transmission de maladie.
15:35Et c'est précisément ce fait
15:36de ne pas pouvoir toucher la baleine
15:37qui nécessite des moyens XXL
15:39pour extraire ce cadavre du port.
15:41Elie Bonin en direct de Calais
15:43pour RTL.
15:44RTL midi.
15:45Et puis, pour lui,
15:47la littérature était un moyen
15:48de vivre dans le bonheur,
15:50d'échapper à la médiocrité quotidienne.
15:53Le prix Nobel de littérature,
15:55Mario Vargas Llosa,
15:57est mort à l'âge de 89 ans.
15:58Admis à l'Académie française,
16:00il y a deux ans,
16:01l'écrivain hispano-péruvien
16:03restera l'un des grands représentants
16:05de la littérature latino-américaine.
16:07C'est son roman,
16:08La ville et les chiens,
16:09best-seller,
16:10traduit en 30 langues
16:11qu'il a fait connaître
16:12du grand public.
16:13L'écrivain Éric Orsena,
16:16ami de l'Académie française,
16:18nous offre une belle déclaration
16:19d'amitié à l'écrivain disparu.
16:21C'était Victor Hugo
16:22de l'autre côté de l'Atlantique.
16:24Donc, je me disais,
16:25ah, c'est possible, c'est possible.
16:27Il était une fois,
16:28c'est la magie d'Il était une fois.
16:30C'est la capacité du roman
16:31à éveiller les consciences.
16:33Donc, pour moi,
16:33ma dette envers lui est immense.
16:35Qu'est-ce que vous conseilleriez
16:37aux auditeurs
16:39qui connaissent mal son œuvre ?
16:40Tante Julia le Scribouillard,
16:42parce que c'est très drôle.
16:43En plus, c'était un auteur
16:46qui n'avait pas peur
16:47de l'érotisme, au contraire.
16:48Et donc, il y a des pages
16:49extrêmement chaudes.
16:50C'est un écrivain immense.
16:52Et encore une fois, joyeux.
16:54Les Français lisent de moins en moins.
16:55Écoutez, lisez Mario Vargas Llosa
16:59et vous aurez envie de nouveau de lire.
17:01Les conseils d'Éric Orsena,
17:02joint par Marie Gickel.
17:04Grande soirée événement,
17:06Ligue des champions sur RTL.
17:07Demain soir, ne ratez pas ça.
17:08Le match retour des quarts de finale
17:10Aston Villa PSG.
17:12Ce sera à suivre en direct
17:13entre 20h et 23h.
17:15Et plus, en cas de prolongation
17:16et tir au but,
17:17Éric Sylvestreau sera en studio.
17:19Philippe Sanfourche
17:19et Nicolas Georgerot
17:20à Villaparc,
17:21le stade de Birmingham.
17:23Sans oublier la présence
17:24de notre consultant foot,
17:26le champion du monde,
17:27Alain Bogossian.
17:28Un dispositif exceptionnel
17:29pour cette soirée événement.
17:30La météo,
17:32Céline Dacosta,
17:35c'est catastrophique sur le sud,
17:36on va dire ça comme ça.
17:37Oui, sur le quart sud-est,
17:38en tout cas entre la Franche-Comté,
17:40la région PACA,
17:41la Corse,
17:41le Languedoc-Russillon
17:42et puis même un petit peu
17:43l'est du massif central.
17:44C'est pas terrible le sud-est
17:45depuis quelques jours,
17:46depuis quelques semaines même.
17:48Quelques semaines
17:48et ça ne va pas s'arranger
17:49avant le vendredi.
17:50Donc ceux qui sont partis en vacances
17:51ont eu le nez creux
17:52sur ce coup-là.
17:53Des orages,
17:54des averses,
17:55du vent,
17:56c'est le programme
17:57sur ce secteur.
17:58Des orages qui vont également arriver
17:59sur l'Aquitaine
18:00en fin de journée.
18:01Pour la partie nord,
18:02c'est plus calme.
18:03Alternance de nuages
18:04et d'éclaircies,
18:05sauf sur la Bretagne
18:05où ça reste couvert et pluvieux
18:07quant aux températures
18:07toujours très douces.
18:0819 à 23 degrés en général,
18:10un petit peu moins
18:11sur le quart nord-ouest
18:11avec 12 à 17 degrés.
18:13Merci beaucoup Céline.
18:15RDL Midi,
18:16votre vie.