Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • avant-hier
La guerre en Ukraine a connu un nouveau pic de violence ce dimanche 13 avril, avec une attaque particulièrement meurtrière sur la ville de Soumy, dans le nord-est du pays.

Deux missiles balistiques russes de type Iskander-M ont frappé en pleine matinée le centre-ville, alors que les habitants se rendaient à l’église pour le dimanche des Rameaux.

Le dernier bilan communiqué par les autorités ukrainiennes fait état d’au moins 34 morts, dont deux enfants, et de 117 blessés, parmi lesquels 15 mineurs.

L’attaque a ciblé des zones civiles densément fréquentées. L’un des missiles a percuté un trolleybus rempli de passagers, provoquant une scène de chaos et de désolation. L’autre a frappé le centre de congrès de l’Université d’État de Soumy, où plusieurs familles attendaient le début d’une représentation théâtrale pour enfants. Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent des corps allongés sur la chaussée, des véhicules en flammes et des secouristes tentant de maîtriser les incendies et d’extraire des survivants des décombres.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rapidement réagi, condamnant avec force une « attaque terroriste délibérée » et appelant la communauté internationale à une réponse ferme. « Ce massacre ne peut rester impuni. L’Ukraine a besoin d’une couverture aérienne efficace. Nous demandons urgemment des systèmes de défense Patriot supplémentaires », a-t-il déclaré dans un message vidéo.

Cette offensive intervient alors que l’Ukraine avait accepté une proposition de cessez-le-feu de 30 jours, initiée par les États-Unis. Un cessez-le-feu que la Russie n’a, jusqu’à présent, pas respecté. Au contraire, les bombardements sur les villes ukrainiennes se sont multipliés ces derniers jours, accentuant la pression sur les civils.

À l’échelle internationale, la condamnation a été immédiate. Le président français Emmanuel Macron a jugé qu’« il est plus que temps d’imposer à la Russie un cessez-le-feu », rappelant que « tout le monde sait que seule la Russie veut cette guerre ». Le Premier ministre britannique Keir Starmer a qualifié l’attaque d’« horrible » et a exhorté à « un cessez-le-feu immédiat et sans conditions ».

Cette frappe sur Soumy est l’une des plus meurtrières enregistrées depuis le début de l’année 2025. Elle illustre une escalade dramatique dans le conflit russo-ukrainien et soulève, une fois de plus, la question de la protection des populations civiles dans les zones de guerre.

Catégorie

🗞
News

Recommandations