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Mauro Gianetti, le manager général de Tadej Pogacar chez UAE TEam Emirates XRG au micro de Cyclism'Actu après la 2e place du Slovène sur Paris Roubaix.

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Sport
Transcription
00:00Maro, c'est quoi le sentiment à l'arrivée ?
00:06C'est un très grand sentiment. Je crois qu'il a fait une très belle course.
00:09L'équipe travaille surtout. Il a donné du spectacle.
00:12Il l'a bien pouru. Il était toujours bien à l'aise sur le pavé.
00:16Il a eu un peu de malchance.
00:18Il a perdu le contrôle du vélo, un petit chute.
00:23Ça lui a empêché de lutter jusqu'à la fin contre un géant comme Mathieu.
00:29C'était une très belle course.
00:31Vous avez vu les images ? Qu'est-ce qu'on les a revues ?
00:33Quand il attaque là et qu'il loupe un peu son virage, il n'est pas obligé d'attaquer à ce moment-là ?
00:39Mais bon, on n'est jamais obligé d'attaquer.
00:42On est quand même à l'aise quand on essaie d'attaquer.
00:45C'est un moment comme ça.
00:47Ce n'était probablement pas une attaque mais une accélération.
00:53C'est sûr que c'était un moment un peu compliqué.
00:57Mais bon, à un moment donné, il fallait essayer de faire quelque chose.
01:01Mais Van Der Poel aujourd'hui, je crois qu'il était vraiment très très costaud.
01:05Il a quand même très bien mérité cette victoire.
01:07On l'a eu cette lutte entre Mathieu Van Der Poel et Tadès Fogassa.
01:11On l'attendait et on l'a eu ?
01:13Je crois que ce que tout le monde attendait, on l'a eu.
01:17Probablement on pouvait s'attendre une bataille jusqu'à la fin et un sprint ensemble.
01:21Ce n'était pas le cas.
01:23Même comme ça, c'était une très jolie course.
01:26Encore une fois, ces deux géants ont donné du grand spectacle.
01:30Bon, vous le manager, pas de chute, pas de blessure pour Tadès Fogassa
01:34parce que vous n'étiez quand même pas partant pour qu'il le fasse ce Paris-Roubaix.
01:37Soulagé finalement.
01:38Non, comme on l'a dit, nous, il ne fallait pas qu'il fasse ce Paris-Roubaix.
01:43Après nous, s'il voulait faire Paris-Roubaix, on était bien contents.
01:46On le sait qu'il peut gagner, il a démontré qu'il peut gagner cette course.
01:50Et c'est important d'être conscient de ça, d'avoir cette confiance, d'aller sur une course.
01:56Qu'ils le savent parce que c'est compliqué.
01:59Mais on a vu que finalement, il y a eu quelques chutes avant, des pavés.
02:05Et finalement, c'était une course qui s'est bien déroulée jusqu'à la fin.
02:10Donc c'est un petit tour maintenant.
02:12Ouais, maintenant, il y a les classiques ardenaise et puis un peu de repos et tout.
02:16Parfait.
02:17Il y a des regrets qui se font jouer sur cette une ?
02:21Vous savez, il y a toujours des regrets après la course,
02:24mais je crois que Van Der Poel aujourd'hui, il était vraiment très costaud.
02:29En tout cas, ça aurait été difficile d'arriver ici seul ou de le battre au sprint,
02:35mais ça aurait été pas mal de pouvoir le voir.
02:39Mais ça, c'est le vélo, c'est pas le bruit.
02:43Il faut être bien sur le vélo, il faut avoir la chance d'un point crevé.
02:46Aussi Pedersen, Ghana, ils ont eu des pépins, des moments pas jolis.
02:51Donc c'est pas le seul.
02:53La grande capacité de Van Der Poel, c'est d'être vraiment bien sur le vélo
02:57et d'être toujours dans la bonne position aussi, de ne pas crevé.
03:00Donc il faut un peu de tout pour arriver à gagner cette course.
03:03Mais c'est un spectacle vraiment génial à voir.
03:07Il lui arrive vraiment très bien avant la course, c'est un art quelque temps ?
03:11Il faut être bien aussi.
03:12C'est ça, c'est pas par hasard qu'il est bien.
03:15C'est pas que tu as la chance.
03:16Non, non, il est costaud, il est bien.
03:18Merci beaucoup.

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