Keith Kellogg, émissaire américain en Ukraine, a déclaré dans un entretien accordé au Times qu'en cas d'arrêt des combats, l'Ukraine pourrait être divisé en quatre zones. Cette déclaration a suscité de vives réactions.
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00:00Ces propos ont été très relayés ici dans les médias locaux en Ukraine,
00:03puisque dans cet entretien au Times, le Kiss Kellogg évoque un potentiel avenir pour l'Ukraine.
00:09Et selon lui, après un arrêt des combats, comme vous le disiez, le pays pourrait être divisé en quatre zones
00:14et cela pourrait ressembler à ce qui s'est passé avec Berlin après la fin de la Seconde Guerre mondiale,
00:18à savoir deux zones à l'Ouest qui seraient monitorées par des troupes françaises et britanniques,
00:23une zone à l'Est occupée par l'armée russe, une dernière partie avec cette fois-ci l'armée ukrainienne
00:27et au milieu, une zone tampon, un endroit démilitarisé où chaque camp, les Russes et les Ukrainiens, reculeraient de 15 kilomètres.
00:35Tout cela aurait pour avantage, selon Kiss Kellogg, de dissuader la Russie d'attaquer à nouveau l'Ukraine dans le futur.
00:40Mais ces propos ont fait peur à certains ici en Ukraine.
00:44En tout cas, cela a inquiété certaines personnes, si bien que Kiss Kellogg a été obligé de rétro-pédaler sur les réseaux sociaux.
00:50Il a expliqué que selon lui, ces propos ont été mal interprétés par les journalistes,
00:53qu'il n'a pas évoqué une partition de l'Ukraine en tant que telle,
00:57mais bien une situation dans laquelle l'Ukraine garderait sa souveraineté intégrale.
01:02Dans tous les cas, même si c'est vrai, ça montre que même si l'administration Trump est très pressée
01:07de faire signer un cessez-le-feu, de mettre fin à ce conflit,
01:10elle a du mal à savoir comment s'y prendre, à trouver une solution qui pourrait convenir à la fois aux Russes et aux Ukrainiens.
01:16D'ailleurs, depuis un mois maintenant, en tout cas quelques semaines,
01:19les négociations ont peu avancé sur le sujet.