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Le politologue et fondateur du comité de soutien Boualem Sansal, parle de Boualem Sansal : «Pour certains dirigeants algériens, il faut se servir de Boualem Sansal comme monnaie d’échange».

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Transcription
00:00Le sujet, si vous voulez, dans cette affaire, c'est qu'il y a des tensions quand même qui existent au sein, j'allais dire, des dirigeants algériens.
00:05Tous ne sont pas sur la même ligne.
00:07On sait très bien que certains considèrent que c'est un dossier qui est très compliqué, qui peut avoir un coût pour les Algériens également,
00:13enfin pour le régime algérien, et qu'ils sont prêts à faire un geste et finalement sortir Boilem Sansal et le renvoyer en France ou peut-être dans un autre pays européen.
00:22D'ailleurs c'est une hypothèse qui a été à un moment donné évoquée pour qu'ils reviennent ensuite en France, justement pour ne pas faire ce cadeau aux Français.
00:27Et puis il y a ceux qui considèrent qu'il faut tenir, c'est-à-dire se servir de Boilem Sansal comme une monnaie d'échange afin d'obtenir le maximum.
00:39Donc on est dans ce jeu-là aujourd'hui, vraisemblablement aussi.
00:43Ça joue dans la position du régime algérien vis-à-vis de la France et vis-à-vis en tout cas du président Macron.
00:51Est-ce que le président Macron se rendra en Algérie pour récupérer Boilem Sansal et le ramener ?
00:57Franchement on n'en est pas là encore.

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