L'ancien ministre, Philippe de Villiers, parle des récents propos de Jean-Luc Mélenchon : «Le parti de l’étranger, c’est un parti qui appelle au populicide français»
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00:00Alors la stratégie, elle est toute entière dans ce passage de son discours, où il dit « La France, c'est un pays de petits vieux, il faut que vous, les Africains, vous veniez remplacer les petits vieux ».
00:14Vous avez vu, il le dit. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que derrière, il y a une doctrine.
00:25– Le parti de l'étranger, c'est vraiment ça le parti de l'étranger. Le parti de l'étranger, c'est un parti qui appelle au populicide français.
00:37Pierre Juillet a écrit devant moi cette phrase extraordinaire que je ressasse.
00:44« Le voilà à nouveau le parti de l'étranger, avec sa voix paisible et rassurante. Ne l'écoutez pas, car c'est l'engourdissement qui précède la paix de la mort. »
01:00Le parti de l'étranger. Et ce parti de l'étranger, il est établi sur ce que j'appelais tout à l'heure l'inversion victimaire.
01:07C'est-à-dire l'inversion victimaire, ça veut dire que le premier des crimes, le crime des crimes, c'est le colonialisme.
01:14Israël est un état colonial, la France est un état post-colonial.
01:18Donc l'urgence pour Mélenchon, c'est de décoloniser pour recoloniser.
01:25Derrière cette doctrine, il y a une stratégie.
01:28Et je réponds directement à votre question.
01:30En fait, Jean-Luc Mélenchon promène dans l'art du temps, avec un génie qui lui est propre, deux projections imaginaires, qu'il essaye tour à tour.
01:43La première, c'est l'acréolisation des urnes.
01:46Ça peut marcher, c'est une question de nombre.
01:49Donc il suffit de patienter pour lui.
01:51Le nombre, le nombre, le nombre.
01:53Et puis la deuxième projection, c'est l'apocalypse insurrectionnel.
02:01Si on n'a pas les urnes, on aura la rue, pour changer de régime.
02:07Derrière cette stratégie, il y a une ligne de fuite.
02:11C'est la nouvelle France.
02:13En fait, Mélenchon ne veut pas changer la France.
02:16Non, il veut changer de France.
02:20C'est pas pareil, ça va beaucoup plus loin.
02:22C'est-à-dire la créolisation de la France.
02:25Ça veut dire un pays neuf, avec un nouveau peuplement.
02:30Et la coexistence expérimentale de l'islamisme ancestral et le wokisme radical.
02:40C'est-à-dire la femme grillagée et l'homme enceint.
02:44En fait, Mélenchon, pour ceux qui connaissent bien l'histoire de la révolution, ce qui est mon cas.
02:50Enfin, je crois la connaître.
02:52En tout cas, je connais bien Robespierre.
02:54Je connais nos bourreaux, si vous voulez.
02:56Voilà, soyons modestes.
02:59Parmi les bourreaux, il y a Carrier.
03:01Vous savez qu'elle est noyade de Nantes.
03:02Donc nous, on connaît les Vendéens.
03:04Aragon disait ce fleuve révolutionnaire, la Loire.
03:07Et en fait, il y a deux phrases de Carrier qui lui vont bien.
03:11À mon avis, qui sont sa devise secrète.
03:13Robespierre en Keffier, Carrier en Keffier.
03:15La première, c'est par principe d'humanité que je purge la terre de la liberté de ses hommes.
03:24Et la deuxième, c'est plutôt mourir que de ne pas régénérer la France à notre manière.
03:36Et donc, en réalité, l'idée de Mélenchon tient dans un mot la régénération.
03:44La régénération de Mélenchon, c'est changer de France, faire entrer un peuple neuf.
03:51Il dit, il a un mot pour ça, un peuple d'humanité, un peuple monde.
03:56Donc nous sommes face à une menace redoutable qui touche au pronostic vital de la France.
04:03Si Mélenchon continue, si le nombre continue, si on continue à faire rentrer chaque année
04:11cette migration invasive qui nous submerge,
04:16il suffit de voir la rupture du jeûne dans les stades récemment
04:20pour comprendre que les années qui viennent seront des années difficiles.
04:26Ce sont les années de la survie, les amis.
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