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Cette semaine dans le Grand J.T. des Territoires de Cyril Viguier sur TV5 Monde
L’augmentation des taxes de douane annoncée par Donald Trump a fait l’effet d’une bombe partout dans le monde, y compris en France. Dans cette édition nous verrons l’inquiétude de la filière viticole. Mais aussi comment rebondir, en privilégiant notamment le made in France.

Meilleur ouvrier de France de pressing depuis 2008, Sévérine est experte dans son domaine. Aucun pli ne lui résiste ! Cependant les pressings sont en déclin, la profession doit donc se réinventer. Vous verrez comment.

C’est un jumelage plein d’humour entre les villes de Poisson en Haute-Marne et Avril en Meurthe-et-Moselle. Depuis 1979, les deux communes entretiennent un lien particulièrement fort, jusqu'à organiser des évènements entre les habitants.

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00:00Générique
00:00Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:19Voici tout de suite les titres de l'actualité de ce journal.
00:22Après l'annonce de Donald Trump qui a décidé d'augmenter les taxes de douane pour bon nombre de pays, dont la France,
00:28dans cette édition, nous verrons l'inquiétude de la filière viticole, mais aussi comment rebondir en privilégiant notamment le Made in France
00:36avec notre partenaire TV7 et notre partenaire TBO.
00:40Depuis 2020, le guide Michelin des Cernes des étoiles vertes.
00:44Cette récompense met en avant les établissements pour leur engagement éco-responsable.
00:49TL7 dans la Loire a rencontré un restaurant fraîchement récompensé à l'organisation, vous le verrez, bien particulière.
00:56Meilleur ouvrier de France de pressing depuis 2008, Séverine est une experte dans son domaine.
01:04Aucun pli ne lui résiste, cependant les pressings sont en déclin.
01:09Une profession qui doit donc se réinventer, vous le verrez, avec Moselle TV.
01:13Et puis c'est un jumelage qui ne manque pas d'humour.
01:16Les villes de Poisson en Haute-Marne et d'Avril en Meurthe-et-Moselle ont un destin lié entre humour et attachement local.
01:25Ne loupez pas ce reportage de Puissance Télévision en fin de journal.
01:28Après la hausse des taxes douanières annoncées par Donald Trump, le président américain, la semaine dernière, la filière viticole est en pleine détresse.
01:39Les Etats-Unis sont le premier marché à l'exportation des vins et des spiritueux français.
01:44En Gironde, TVCent, la chaîne du groupe Sud-Ouest a rencontré un viticulteur très inquiet pour son avenir, Océane Archambault.
01:50Elle était jusque-là une inquiétude lointaine.
01:54Mais pour Olivier Metzinger, la menace de Donald Trump s'est concrétisée.
01:59De toute façon, ce n'est pas une bonne nouvelle pour nous ce qui est annoncé.
02:03Sur 20 hectares d'exploitation, 6 sont envoyés chez un voisin qui, lui, exporte vers les Etats-Unis.
02:10Mais avec cette nouvelle taxe, il craint de perdre ce marché.
02:14Aujourd'hui, on lui vend 6 hectares de récolte, donc c'est un tiers de notre production.
02:21Donc si demain il ne les prend plus, on ne sait pas où on va.
02:26Et en sachant que c'est déjà compliqué, on a déjà diminué drastiquement les volumes.
02:32Inquiet pour l'avenir de son exploitation, ce viticulteur s'interroge aussi sur l'avenir de toute une filière.
02:38Tous les fournisseurs, tous les gens, ici c'est un écosystème qui est beaucoup axé sur la vigne.
02:43Que ce soit ici, à Cognac, la Nouvelle-Aquitaine, elle est énormément touchée par la viticulture.
02:48Donc c'est tout l'écosystème, c'est le boulanger, c'est tous les salariés qui sont dans des entreprises de cartonnage, de bouteilles, de tout ce qu'on veut.
02:57L'an dernier, 27 millions de bouteilles de vin de Bordeaux ont été exportées aux Etats-Unis, soit 340 millions d'euros.
03:05Des ventes non négligeables pour les producteurs du département, qui risquent pourtant de s'effondrer avec cette nouvelle taxe.
03:12En France, on peut craindre un recul des exportations d'environ 800 millions d'euros.
03:16Ce chiffre passant à 1,6 milliard pour l'Union européenne.
03:20Un tel recul aura un impact énorme sur l'emploi et l'économie du secteur.
03:24En dehors des 20% de taxes appliquées à tous les produits européens, le président américain Donald Trump n'a pas pour l'heure annoncé de surtaxe douanière pour les vins et spiritueux.
03:35Toujours sur ce même sujet, derrière cette décision se cache peut-être un espoir de plus pour consommer le local.
03:44Ce contexte géopolitique compliqué doit renforcer le made in France.
03:49En tout cas, c'est le message que souhaite faire passer le collectif produit en Bretagne.
03:54Reportage à Quimper de Laetitia Druhar pour TBO, la chaîne du groupe Telegram.
03:58Une quinzaine de références de bières, du cola 100% breton, la réputation de la brasserie Lancelot n'est plus à faire.
04:07Créée en 1989, elle enregistre en 2024 un chiffre d'affaires record, 30 millions d'euros, bières et softs confondus, soit 5% de plus qu'en 2023.
04:17Cette année, le Brace Cola pourrait d'autant plus tirer son épingle du jeu sur le marché français des softs,
04:23car son rival américain pourrait voir ses prix augmenter à cause des nouveaux droits de douane annoncés par Donald Trump.
04:29On va s'adapter comme on l'a toujours fait.
04:31On a l'habitude de voir de la variabilité dans la demande liée à la saisonnalité, liée à ce qu'on soit un produit breton.
04:37Dans une région touristique, on anticipe tout type d'augmentation de demande de la production qui pourra arriver.
04:42Pour répondre à la demande, Simon Joly et son co-dirigeant ont investi 6 millions d'euros dans l'agrandissement du parc de production.
04:49En 2025, 130 000 hectolitres de bière pourront ainsi être produits dans les cuves de la brasserie Morbianaise.
04:56Plus de bouteilles et un conditionnement plus vertueux, promet son directeur commercial.
05:01Depuis deux ans, on baisse notre utilisation de carton de 10 tonnes par an et on va continuer dans cette voie-là.
05:07Il y a surtout ce volet réemploi. Aujourd'hui, toutes nos bouteilles sont réemployables.
05:12Toutes nos étiquettes collent. On est vraiment en ordre de marche pour faire partie des brasseurs bretons qui portent ce projet.
05:23La brasserie commercialisera dans les prochains mois de nouvelles boissons.
05:26Bière aux fruits rouges, sans alcool ou soft, il y en aura pour tous les goûts.
05:30Et si vous passiez un week-end à Londres, depuis le 2 avril dernier, les citoyens français et de l'Union européenne doivent présenter une autorisation électronique de voyage pour se rendre en Grande-Bretagne.
05:43Une adaptation de plus pour les voyageurs, comme nous le montre ce reportage de TVR à Rennes.
05:49Ils étaient quelques centaines ce mercredi matin à embarquer à bord du bon Taven pour rejoindre Plymouth depuis Roscoff.
05:56Mais pour la première fois, en plus du titre de transport et du passeport, il fallait être en possession d'un ETA.
06:02Une autorisation de voyage électronique exigée désormais par le gouvernement britannique.
06:07Alors ici, pas de panique, tout le monde avait fait ses démarches.
06:10Il faut télécharger l'application ETA, rentrer son passeport biométrique et puis ensuite, on est guidé.
06:20Il faut juste montrer le mail de confirmation. Il y a toutes les informations dessus.
06:24Le TA est exigé pour tous les citoyens européens qui voyagent vers le Royaume-Uni.
06:28Les citoyens britanniques, eux, peuvent toujours rentrer librement à condition de ne pas se tromper de passeport.
06:34J'ai rempli pour l'Eurostat avec les détails de mon passeport français.
06:38Et c'est là où il a exigé que j'aie une ETA pour pouvoir rentrer plutôt en Grande-Bretagne.
06:48Marie-Lyne et Sarah font partie de l'association Intégration Craze Brace
06:52qui accompagne les démarches administratives et crée du lien dans la communauté anglaise de Centro-Bretagne.
06:56Le site est en anglais, seulement en anglais.
07:00Donc si on ne parle pas anglais, on n'est pas bien.
07:02Ensuite, on nous pousse à utiliser une application.
07:05Et tout en bas, on a quand même l'option de le faire via un ordinateur.
07:09Donc ça, c'est ce qu'on a fait.
07:10Donc on a passé une bonne demi-heure à travailler là-dessus.
07:15Et puis une fois qu'on a fait ça, ça s'est bien terminé.
07:18Pour un ETA valable deux ans, il faut compter 10 livres sterling, soit environ 12 euros.
07:23Mais attention, à partir du 9 avril, le prix passe à 16 livres sterling, soit environ 19 euros.
07:29En novembre 2023, le gouvernement annonçait la création de deux nouveaux parcs éoliens flottant en Méditerranée.
07:37Le premier projet se situera au large de Narbonne.
07:40Et les questions sont nombreuses autour de ce parc.
07:43Un reportage de Via Occitanie.
07:45Regardez.
07:45Après Narbonne, la commune de Portiraine reçoit la délégation des responsables du projet d'éolien flottant au large des côtes de l'Aude et de l'Hérault.
07:56Pendant plus de deux heures, l'État, le gestionnaire des réseaux d'électricité et l'entreprise sélectionnée par l'appel d'offres pour construire et exploiter ces éoliennes
08:05ont présenté le futur projet aux habitants.
08:08Le cahier des charges dont on a été au LREA fixe certains cadres, la zone où on va devoir se localiser, la puissance totale.
08:15Il fixe des limites aussi, le maximum de nombre d'éoliennes, en l'occurrence 19.
08:19Mais on n'est qu'au début d'une aventure de plusieurs années.
08:22On va mener de nombreuses études techniques, environnementales, aussi de concertation qui vont permettre d'affiner ce projet.
08:27On l'a vu ce soir, ça permet de préciser à quelle distance ça se rend des côtes, en l'occurrence 25 km au plus proche.
08:32Et généralement à plus de 30 km d'ores et déjà pour minimiser au maximum la visibilité depuis la côte.
08:38Sur ce parc éolien à 200 MWh, soit l'équivalent d'une consommation d'une ville de 500 000 habitants,
08:45les questions sont nombreuses autour du prix du kWh ou de l'impact sur le paysage.
08:50Sur cette image, on peut voir à quoi ressemblerait la présence de ces éoliennes au large,
08:56à 25 km des côtes du Cap d'Agde, là où le projet s'aperçoit le plus.
09:01Pour acheminer l'électricité du large vers le réseau terrestre à haute tension, des câbles sous-marins devront être installés.
09:08Des inquiétudes subsistent pour l'activité des pêcheurs qui, malgré une position contre ces éoliennes,
09:14dialoguent toujours avec le porteur du projet.
09:17L'État explique que pour 90% de ces éoliennes,
09:21elles sont situées dans des zones où la pêche était déjà interdite 8 mois par an.
09:25Quant à savoir l'impact que cela aura sur les poissons et la faune aquatique,
09:29tout dépend du projet qui sera finalement réalisé.
09:34Ce 11 avril avait lieu la journée mondiale contre la maladie de Parkinson.
09:38Selon l'association France Parkinson, 270 000 personnes sont atteintes de cette maladie neurodégénérative.
09:47Et pour lutter contre, le sport est une arme de taille.
09:50Regardez ce reportage de notre partenaire Weo TV, la chaîne de La Voix du Nord.
09:55« Montez de genoux à droite et bâton gauche en même temps. »
09:59Derrière ces gestes anodins, un combat contre une maladie quasi invisible.
10:04Certains sont aidants, d'autres atteints de la maladie de Parkinson.
10:08Il y a 8 ans, Pascal observait de premiers tremblements des symptômes
10:11que cette ancienne infirmière a tout de suite repéré.
10:14« Je me suis dit que je n'ai pas le choix, j'ai la maladie, elle est là.
10:18C'est une maladie qui évolue, qui n'est pas guérissable, qui évolue mais très lentement.
10:23Si on fait beaucoup d'activités physiques, si on essaye de bouger, de faire le plus de choses le plus normalement possible. »
10:31Depuis, elle participe chaque semaine à ses séances de sport adaptées.
10:35Ici, un seul but, ralentir la maladie que l'on dit neurodégénérative avant qu'elle ne nous ralentisse.
10:41« Les différentes caractéristiques vont être la rigidité musculaire, manque d'amplitude dans la marche,
10:47on traîne les pieds au sol, fermeture au niveau des épaules, donc on va essayer de monter les genoux,
10:52donc les pieds n'auront plus de traîner au sol.
10:55On va faire des situations qui vont permettre justement d'aller à l'encontre
10:59de ce que la personne atteinte de Parkinson fait au quotidien. »
11:04Garder le contrôle de son corps, un défi de chaque jour qui va bien au-delà de l'activité physique.
11:09Pascaline a accompagné son mari touché par la maladie jusqu'à son décès.
11:14Aujourd'hui, plus que jamais, elle rappelle l'importance d'être entourée, même en tant qu'aidante.
11:18« Si on s'isole, on perd un peu de vie, on a besoin de vie, on a besoin des autres,
11:24on a besoin d'amour, on a besoin de sa famille, de ses amis et de toutes les aides qui y sont apportées. »
11:33Dans la région Hauts-de-France, 6000 personnes seraient atteintes par cette maladie.
11:37Un chiffre en hausse selon l'association France-Parkinson.
11:42« Toujours sur le volet santé, attention quand même, si vous êtes adepte des écouteurs et des casques,
11:47la surdité est certes une maladie qui touche majoritairement les plus de 65 ans.
11:52Cependant, de plus en plus de jeunes souffrent de ces déficiences auditives.
11:57Quelles en sont les causes et les conséquences ?
11:59Écoutons ce spécialiste des pathologies de l'oreille au micro de Télépaïsé.
12:04« Les causes principales de surdité, c'est avant tout le vieillissement.
12:07Les expositions sonores sont une cause non négligeable de surdité un peu plus précoce
12:12par destruction ou fragilisation des cellules de l'oreille interne.
12:17Une utilisation abusive d'écouteurs ou de casques se conçoit au-delà de 6-8 heures par jour.
12:25La surdité n'est pas qu'un problème de manque de son, ça altère aussi la compréhension,
12:31mais également va altérer la mémorisation, c'est-à-dire ce qu'on appelle la fonction cognitive.
12:36On a plus de troubles de la mémoire lorsqu'on a une surdité.
12:39Ça peut également s'associer à un risque un peu plus élevé de chute,
12:43puisque les gens qui ont une surdité sont un peu plus instables,
12:46et donc on sait les conséquences des chutes sur la vie quotidienne. »
12:50Tout à fait autre chose maintenant.
12:51Est-ce que ce sont les belles enseignes qui vous attireront à nouveau dans les centres-villes ?
12:56À Limoges, par exemple, la commune a procédé à de nombreux réaménagements urbains pour être attractives.
13:03Reste à attirer les enseignes nationales.
13:06Comment ? Réponse avec ce reportage de notre partenaire, c'est à Limoges.
13:11L'attractivité des centres-villes n'est pas une science exacte.
13:14Ce qui fonctionne ici ne marche pas ailleurs.
13:17Limoges, après avoir repensé et réhabilité son centre en grande partie,
13:20questionne aujourd'hui les enseignes nationales à propos de son attractivité.
13:25« Le centre-ville s'inscrit dans une agglomération plus large,
13:29avec une évolution économique qui est plutôt rassurante et plutôt stable dans la ville.
13:34D'avoir une stabilité, une vision dans ce que peut être la ville demain. »
13:39Dès aujourd'hui, Limoges a des atouts à faire valoir.
13:41« La moyenne nationale, en termes de vacances, est moins importante à Limoges qu'ailleurs.
13:44Ça, c'est une bonne nouvelle.
13:45Et puis, la vacance, ça peut aussi avoir un avantage.
13:47C'est que ça permet à d'autres enseignes de pouvoir venir s'installer.
13:49Si vous n'avez pas de taux de vacances, il n'y a pas de gens qui peuvent venir s'installer. »
13:51Il y a tout juste cinq ans, la Covid a arrêté le commerce de proximité.
13:55« Agile, les indépendants ont lancé des plateformes numériques de vente.
13:59Une contrainte depuis valorisée. »
14:01« Il y a vraiment une grosse prise de conscience de la part des commerçants.
14:05Et ça, c'est une bonne chose.
14:06Et des artisans également.
14:07Parce que l'avenir est là.
14:10Le commerçant doit en même temps être expert dans son domaine,
14:14mais aussi avoir une vision de son commerce en termes d'évolution. »
14:18En septembre, une journée d'accueil permettra aux grandes enseignes nationales
14:22de reprendre contact avec l'environnement limougeau.
14:26« Depuis 2021, une loi oblige les collectivités à avoir un plan de sauvegarde.
14:32C'est un outil de gestion de crise qui vise à organiser une réponse
14:35lors d'événements de grande ampleur, comme les inondations par exemple.
14:39Regardez à Grenoble, la métropole a organisé un entraînement grandeur nature.
14:44C'est un reportage de Télé Grenoble. »
14:46Se préparer au pire pour mieux y réagir.
14:49Voilà ce à quoi se sont attelés les agents de la métropole
14:52lors d'un exercice pour tester le plan intercommunal de sauvegarde.
14:56L'idée était de simuler une crise climatique similaire à celle du 29 décembre 2021
15:01où d'importantes précipitations s'étaient mêlées à une fonte des neiges,
15:04ce qui avait entraîné de nombreux dégâts,
15:06comme la destruction du funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvé.
15:09« On travaille sur ce sujet-là depuis longtemps.
15:12La métropole a mis en place un service qui est la mission risque depuis 2017.
15:17On a un volet risque.
15:20On travaille également sur ce plan intercommunal de sauvegarde depuis deux ans et demi,
15:28donc bien d'avant les événements de la Bérarde. »
15:33Du fait de la loi Matras qui oblige toutes les communes
15:35à avoir un plan intercommunal de sauvegarde,
15:38ce sont 24 villes et villages de la métropole de Grenoble qui ont été mises à l'épreuve.
15:436 étaient directement sinistrés, 10 étaient solidaires et 8 étaient en observation.
15:47Une coordination entre la métro et la préfecture a aussi eu son importance.
15:51« Le soutien qu'une intercommunalité peut apporter aux communes
15:56est parfois 100 fois plus précieux et parfois beaucoup plus rapide aussi,
15:59puisque l'échelle intercommunale est beaucoup plus réduite qu'échelle départementale,
16:03parfois beaucoup plus rapide que ce que l'État peut accompagner. »
16:05Au total, ce sont 1700 habitants qui ont été virtuellement évacués lors de cette journée de test
16:10et c'est un bilan positif qui en ressort, notamment grâce à une bonne préparation en amont.
16:15« À partir du moment où on sait où aller chercher du matériel,
16:21on n'a pas besoin d'appeler 49 communes pour savoir si elles ont un tractopel,
16:25puisqu'on a déjà une liste et on sait que telle ou telle commune a tel ou tel moyen à disposition. »
16:31Le plan intercommunal de sauvegarde doit être prêt avant les prochaines élections municipales de 2026
16:36pour que les futurs élus puissent le prendre en main sereinement.
16:40Mise en place depuis 2020, l'étoile verte du guide Michelin récompense les restaurants pour leur engagement éco-responsable.
16:47Le restaurant de la Loire, déjà étoilé en 2023, a reçu cette année l'étoile verte.
16:53Une récompense qui met en lumière une organisation minutieuse, vous allez le voir,
16:57de la terre jusqu'à l'assiette. Un reportage de Yanis Boidane pour TL7 dans la Loire.
17:05« Arrivage de la matinée, des produits qui viennent de producteurs,
17:08des produits qui viennent de la nature et de nos cueillettes de la matinée. »
17:12Dans cette maison des bords de Loire, parmi les produits frais livrés le matin même,
17:16une récompense particulière s'est fait sa place, l'étoile verte au guide Michelin.
17:21Récompense pour sa gastronomie durable, le restaurant de la Loire et son chef Fabien Rau
17:26accueillent cette récompense avec une certaine fierté.
17:28« Tendre vers une gastronomie plus durable, plus responsable,
17:33c'est très important pour nous, c'est vraiment nos convictions.
17:35Il faut savoir que dans la Loire et dans la Haute-Loire, avant nous,
17:38il y avait seulement deux restaurants qui avaient cette étoile verte.
17:40Donc c'est une vraie fierté pour nous de les rejoindre avec l'étoile verte. »
17:43Une distinction qui vient récompenser toute une organisation de la terre jusqu'à l'assiette.
17:47« On ne utilise pas de pesticides, avec des variétés anciennes.
17:51On a un potager aujourd'hui extraordinaire.
17:52On fait quasiment entre 150 et 180 variétés de légumes à l'année.
17:56Et puis après, l'écosystème qu'on a tissé autour du restaurant,
17:59avec plein de petits producteurs qui nous aident, qu'on accompagne.
18:02Le tri des déchets, la récupération des eaux de pluie, le zéro gaspille.
18:06C'est notre philosophie depuis le départ.
18:08Il a fallu un petit peu de temps pour mettre tout ça en place,
18:11pour qu'on arrive à une certaine maturité avec tout ça.
18:13Et aujourd'hui, cette étoile a récompensé ce travail qu'on a fait depuis trois ans et demi maintenant. »
18:17Dans ce restaurant, les récoltes sont faites deux fois par jour.
18:19Dans le potager, situé à quelques dizaines de mètres de la cuisine.
18:23Et dans ce domaine, c'est Bruno qui est aux baguettes.
18:25Ancien maraîcher de profession, il est devenu le jardinier attitré du restaurant.
18:29« Je m'adapte à ce que demande le chef.
18:30Et on ne fait aucune modification du sol.
18:35Et on cherche les variétés qui vont s'adapter à nos sols.
18:38La démarche, elle est complètement environnementale. »
18:41Un restaurant récompensé mais toujours ambitieux,
18:43Fabien Rau et son équipe espèrent installer dès cette année des ruches
18:46pour produire leur propre miel, mais aussi accueillir des agneaux et des moutons
18:50pour poursuivre leur tente éco-responsable dans le potager et ses alentours.
18:54« Fini les plis sur vos vêtements.
18:57Séverine est meilleure ouvrière de France de pressing depuis 2008.
19:01Elle connaît son métier par cœur pour garder les vêtements de ses clients dans un état impeccable.
19:07Cependant, vous allez le voir, de moins en moins de personnes se rendent dans les pressings.
19:13Malheureusement, un reportage de Moselle TV, Mathéo Philippe.
19:17Le repassage, une corvée pour beaucoup d'entre nous.
19:21Mais pour Séverine, c'est tout un art.
19:24« Pour repasser un pantalon, on repasse d'abord les poches.
19:27On fait la ceinture.
19:29On fait l'entrejambe.
19:31Donc on glisse son pantalon comme ça.
19:33Je mets mon pantalon sur ma table, on se met couture sur couture. »
19:37Meilleur ouvrier de France depuis 2008, Séverine connaît son métier comme sa poche.
19:43« Suivant les matières, on ne détache pas, surtout comme on veut.
19:47Parce que les produits que nous utilisons peuvent rentrer dans la composition chimique de la matière,
19:53du tissu, et ça peut faire des trous, ça peut enlever la couleur. »
19:58Mais de moins en moins de jeunes se lancent dans ce métier, par manque d'envie, mais aussi…
20:03« Maintenant, les gens ne s'habillent plus comme dans le temps.
20:07J'allais dire, les gens qui allaient au travail dans les bureaux, ils avaient des costumes, cravates.
20:13Maintenant, tout ça, ça se perd. »
20:16Toujours sur ce même sujet, les pressings, donc, sont en déclin depuis le début des années 2000,
20:20avec 70% de boutiques en moins, ce qui oblige la profession à se réinventer pour survivre, évidemment.
20:27C'est le cas avec la création de Drive Pressing, par exemple.
20:31Un reportage de Moselle TV, Martin Puech et Jean Milon.
20:34« Je scanne mon article, il passe à l'emballage, le convoyeur détermine directement l'emplacement où il va être rangé,
20:45et automatiquement, le client reçoit un SMS. La commande est prête, il peut venir le chercher. »
20:50À l'extérieur, il suffit de scanner le ticket reçu et la magie opère.
20:54« C'est pratique dans le sens où c'est déconnecté des horaires d'ouverture,
20:58donc vous pouvez venir à n'importe quel moment avec votre ticket, ça marche, vous pouvez venir à minuit,
21:02c'est surtout ça qui est pratique. »
21:05Pour Jean-Pierre, le Pressing, c'est une histoire de famille.
21:08Il a repris l'affaire dans les années 90.
21:11Avant de construire ce bâtiment, idéalement situé à deux pas de la 31,
21:15il détenait plusieurs enseignes dans des galeries marchandes et au centre-ville de Thionville.
21:20Mais en 2019, il décide de tout fermer et d'investir 750 000 euros pour s'installer ici.
21:28« C'est pas réellement Paris. Lorsqu'on connaît son métier, sa clientèle,
21:31et les attentes, aujourd'hui, il faut répondre aux attentes du client,
21:35c'est le principe du commerce et savoir s'adapter à la demande.
21:38La demande réclame de l'accès et de l'accessibilité,
21:41de l'accès en termes de parking et de l'accessibilité au commerce par la restitution H24.
21:47Donc c'était pas réellement un risque. »
21:49Aujourd'hui, c'est un des plus gros pressings de la région avec 100 000 pièces par an.
21:54Une affaire qui tourne et qui a déjà donné des idées à d'autres professionnels.
21:59Le drive-pressing a de beaux jours devant lui.
22:02C'est reparti.
22:06Cette semaine, c'était Jean-Marc Ayrault qui était l'invité de Face au Territoire sur TV5MONDE
22:11avec la presse quotidienne régionale.
22:13L'ancien Premier ministre a répondu aux questions de nos partenaires,
22:16notamment à propos des droits de douane imposés par le président américain Donald Trump.
22:21Écoutons Jean-Marc Ayrault.
22:23– On ne sait pas jusqu'où il est capable d'aller.
22:26C'est d'ailleurs une des données du problème, c'est-à-dire l'imprévisibilité de Donald Trump.
22:31On ne sait pas du tout.
22:32Ça peut aller dans tous les sens.
22:34Et ça crée d'ailleurs un climat de grande angoisse, de grande incertitude.
22:38Et donc on voyait les bourses qui font du yo-yo, mais ça peut durer longtemps.
22:41Mais ça peut déboucher aussi sur une crise.
22:43Une crise financière, une crise économique, des pertes d'emploi considérables.
22:46C'est considérable.
22:47– Pour les filières, par exemple, Vinicole, là on parle de Sud-Ouest,
22:50évidemment, il y a les cognates, la Charente, etc.
22:52– Bien entendu, bien entendu.
22:52– Mais c'est une catastrophe générale, de toute façon.
22:55Donc ça veut dire qu'il faut faire preuve de grand sang-froid, de grande lucidité.
22:58Et pour l'Europe, il y a une carte à jouer, qui a commencé à être jouée,
23:01qu'il faut jouer de façon définie, déterminée, et dans la durée.
23:04Et pas dire os, lâche soulagement, on arrête tout, on laisse tomber.
23:07Non, non, non, il faut persévérer dans notre riposte à Donald Trump.
23:11Et puis il faut persévérer aussi dans un nouveau modèle européen,
23:14qu'il faut rendre plus autonome pour qu'on puisse se défendre dans la durée.
23:18– Ça a tout l'air d'une blague, et pourtant, ça ne l'est pas.
23:21La commune de Poisson, en Haute-Marne, et celle d'Avril, en Meurthe-et-Moselle,
23:26sont deux communes jumelées depuis 1979.
23:30Un jumelage pas comme les autres, vous allez le voir,
23:32entre humour et attachement local, un reportage de Puissance Télévisions sur place.
23:38– Ce n'est pas une blague, mais ça a pourtant commencé comme ça.
23:41En 1976, une farce diffusée dans différents médias évoque un jumelage fictif
23:47entre deux communes au nom improbable,
23:50Poisson, en Haute-Marne, et Avril, en Meurthe-et-Moselle.
23:53Une blague médiatique s'ensuite a priori, mais l'idée a fait son chemin.
23:57Trois ans plus tard, les clubs de football des deux villages se prennent au jeu
24:00et organisent un match entre leur équipe.
24:02L'occasion d'une rencontre conviviale est le début d'un lien.
24:06En 1979, le jumelage devient officiel,
24:09Poisson et Avril sont unis, pour de vrai.
24:11– Ça a continué avec les deux présidents de foot,
24:14qui ont pris contact ensemble, en faisant un match de foot à Poisson.
24:20Le match retour à Avril l'année d'après.
24:23Et c'est là qu'est venue l'idée d'aller plus loin, de faire un jumelage.
24:27– Derrière l'humour, un véritable esprit de camaraderie s'installe.
24:31Pendant des années, les échanges se multiplient.
24:33Rencontres sportives, fêtes locales ou encore repas partagées,
24:36le jumelage fait vivre une tradition un peu décalée, mais très appréciée.
24:39– Les relations entre la commune de Poisson et la commune d'Avril,
24:43par toutes les mères qui sont passées, elles étaient excellentes.
24:47Et puis quand vous rencontrez les anciens d'Avril,
24:50en fin de compte, ils parlent de ce jumelage Poisson
24:53et ils se sont fait même des amis à Poisson.
24:55– Pour autant, l'attachement, lui, ne faiblit pas.
24:57Le nom des communes continue de faire sourire.
24:59Et le jumelage reste un sujet de fierté, notamment chez les plus anciens.
25:03Les nouveaux habitants, eux, ont aussi le même sens de l'humour.
25:06– Moi, je trouve que c'est un beau trait d'humour.
25:08C'est ce qui donne un peu de peps dans nos petits villages.
25:11– Et la tradition devrait reprendre vie d'ici peu.
25:14En septembre, un événement commun est prévu pour la première fois depuis 5 ans.
25:17Au programme, une descente de caisse à savon dans les rues de la ville d'Avril,
25:21où tous les habitants de Poisson sont conviés.
25:23Une animation à l'image du jumelage, décalée, joyeuse, mais bien réelle.
25:28– Voilà, et puis dans ce journal, quand la passion se transmet de génération en génération.
25:34À 19 ans, Mickaël est fromagé.
25:37Avec son père, ils produisent de la tome et du bleu.
25:40Ces journées, vous allez le voir, sont bien rythmées.
25:42Et pourtant, le jeune homme adore son métier.
25:45La dépêche du midi, notre partenaire a pu le rencontrer chez lui dans l'Aude.
25:49Regardez.
25:49– Le sens de tout ce que je fais pour moi, au point de vue de ma transformation et de mes bêtes,
25:54c'est qu'on part d'un produit de départ, c'est-à-dire le lait de nos vaches.
25:57Parce que ça, il faut le dire, on ne l'achète pas, le lait, c'est le lait de nos vaches,
26:00qu'on va ensuite transformer.
26:02C'est-à-dire que de A à Z, nous, on va avoir un suivi sur tout ce qu'on va faire.
26:06Ça veut dire qu'au moindre petit truc, notre fromage va être loupé.
26:09Donc c'est quand même un travail minutieux.
26:10Le fait de commencer de quelque chose qui part de rien, c'est-à-dire de la vache,
26:14qui va ensuite devenir le lait, qui va en fait devenir le fromage au bout d'un mois et demi,
26:17deux mois, voire ça dépend combien de temps on va pousser nos affinages.
26:20Je trouve que c'est quand même un processus qui est joli.
26:23– Voilà, c'est la fin de ce journal.
26:24Merci de nous avoir suivis.
26:26On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
26:30Au revoir à tous.
26:30– Sous-titrage Société Radio-Canada
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