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La reprise partielle de l'usine chimique Vencorex a été attribuée au groupe chinois Wanhua, qui conservera 54 emplois sur 450. La deuxième offre de société coopérative a été jugée "irrecevable".

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Transcription
00:00On le disait en titre, ça y est, les 300 salariés de Vancorex se sont fixés sur leur sort.
00:04Le tribunal de commerce de Lyon devait trancher entre deux offres de reprise pour cette usine chimique près de Grenoble qui est menacée de liquidation.
00:12Il y avait une offre présentée par un groupe étranger avec la reprise d'une cinquantaine de salariés et puis une autre présentée par des syndicats qui promettaient de conserver plus d'emplois.
00:20Et c'est la première qui a été conservée. Bonjour Jean-Claude Garcia, vous êtes le président de la CFE CGC Chimie de Dauphiné-Savoie.
00:28Ce n'est pas une bonne nouvelle pour l'emploi, ce n'est pas une bonne nouvelle pour les salariés de Vancorex.
00:31Qu'est-ce qui a manqué à l'offre de reprise que présentaient les syndicats ?
00:35Je dirais peut-être un peu de temps, du temps, et le temps il n'en fallait pas beaucoup.
00:40Trois, quatre semaines, le projet a démarré tard. Il a été certes piloté par la CGT et par la métropole.
00:49C'est un projet qui aurait dû et qui aurait pu et qui allait être en intersyndical.
00:55C'est un projet qui a manqué de financement.
00:58Mais ce financement, on l'aurait trouvé. Il nous aurait fallu en juste quelques semaines supplémentaires.
01:04Il a démarré tard. Pourquoi ?
01:06Il faut se rappeler que l'entreprise Vancorex a été mise en redressement le 10 septembre 2024.
01:15Nous avons eu plusieurs réunions, plusieurs échanges avec la BIR,
01:19également avec le ministre de l'Industrie, pour rechercher des solutions industrielles.
01:23Ces solutions ne venant pas, on a demandé, et tous, que ce soit de tous les bords politiques comme l'ensemble de tous les syndicats,
01:31on a demandé dans un premier temps une nationalisation temporaire,
01:35une nationalisation temporaire pour pouvoir justement trouver une solution industrielle.
01:40Cette nationalisation temporaire a été refusée.
01:43Elle a été refusée par le ministre, elle a été refusée par le Premier ministre.
01:47Donc, la solution de la SIC a été mise en place.
01:51Mais effectivement, elle a été mise en place peut-être un petit peu trop tard.
01:53Il nous aura fallu juste un petit peu plus de temps.
01:56Vous dites que c'est une catastrophe pour l'emploi,
01:57mais c'est une catastrophe également pour l'ensemble de la chimie,
02:02c'est une catastrophe pour l'ensemble de notre souveraineté,
02:06et puis aussi, c'est une catastrophe environnementale.
02:08Il faut le dire, ce site, Vancorex, c'est un ancien site de Ronpoulin,
02:15qui était devenu Rodia, plus d'un siècle d'exploitation de produits chimiques.
02:21Aujourd'hui, on se pose aussi la question,
02:24est-ce le contribuable qui va devoir payer les milliards d'euros
02:29qu'il va falloir pour dépolluer ce site ?
02:31– Merci beaucoup Jean-Claude Garcia.
02:32Effectivement, c'est un dossier emblématique.
02:34Il dit beaucoup de choses de la souveraineté industrielle, du secteur de la chimie.
02:36Merci d'avoir réagi aussi vite.

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