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  • il y a 5 jours
« Nul ne sait dire ce qu’il adviendra dans les mois, les années qui viennent. Ce que je veux, c’est que nous soyons prêts et protégés. » En mars, le président Emmanuel Macron s’est exprimé sur les mesures à prendre pour que l'Armée française soit prête à agir. Qu’est-ce que cela implique sur le plan du recrutement ? Thibaut de Vanssay, le DRH du ministère des Armées, répond aux questions d’Arnaud Ardoin.

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Transcription
00:00Générique
00:00...
00:00Et le Cercle RH, un grand entretien aujourd'hui.
00:14On accueille le DRH des armées, des armées françaises.
00:17Thibaut Devancet, merci de faire un détour par le plateau de Smart Jobs.
00:21C'est un vrai plaisir de vous accueillir.
00:23DRH, c'est le terme consacré...
00:25C'est le terme consacré, bonjour Arnaud.
00:26...du ministère des armées.
00:28D'abord, c'est une question un peu rituelle, mais elle est encore plus rituelle pour vous.
00:32Quand on travaille sur ce dossier des armées, on voit qu'en fait, vous êtes à la tête d'une pyramide,
00:37mais vous-même à la tête déjà d'une petite entreprise de RH,
00:40parce que l'armée de terre, l'armée de l'air, la marine, et d'autres services encore,
00:47sur lesquels il y a bien sûr des RH.
00:49C'est quoi le métier du RH et du DRH des armées françaises, en quelques mots ?
00:54Alors le métier de DRH du ministère des armées, il est assez fabuleux.
00:57C'est d'abord animer une équipe, comme vous l'avez dit, il y a des DRH dans l'armée de terre, dans la marine, dans l'armée de l'air,
01:03avec qui je travaille au quotidien et qui ont leur propre programme d'action dans le cadre de la politique que j'essaye de conduire au sein du ministère des armées.
01:14Mais il y a aussi la DRH de la direction générale de l'armement qu'on oublie trop souvent.
01:18C'est vrai.
01:19On a plus de 10 000 ingénieurs au ministère des armées qui sont là.
01:22C'est d'actualité ça.
01:23C'est d'actualité, oui, oui.
01:24Et puis des choses un peu plus exceptionnelles.
01:27Il y a aussi une fonction RH à la DGSE par exemple.
01:32Tous ces DRH me sont fonctionnellement rattachés et ont construit ensemble les politiques RH
01:36qui vont permettre de satisfaire les besoins des armées, du ministère dans son ensemble.
01:41Et puis par ailleurs, j'ai des fonctions propres.
01:44Il faut payer 300 000 personnes tous les mois.
01:48Il faut assurer le paiement des retraites, accidents du travail,
01:54enfin toutes les fonctions qu'un DRH fait dans d'autres organisations.
01:59Alors il faut quand même le préciser, là aussi c'est assez vertigineux
02:01parce que quand on parle des armées françaises, vous êtes le plus gros employeur français.
02:05269 243 civils et militaires avec environ 203 000 militaires et le reste des civils
02:14et qui sont importants au sein de l'armée française.
02:18271 800 civils et militaires en 2027, ça c'est la projection.
02:22Ça veut dire que le DRH qui est devant moi recrute.
02:26Exactement.
02:27Et le recrutement, comme tous les DRH le savent, c'est une bataille du quotidien.
02:33Pour vous donner des ordres de grandeur, on recrute environ 500 personnes par semaine.
02:38Voilà.
02:38Donc c'est des chiffres...
02:39Tout armées confondues.
02:40Tout armées confondues.
02:41Notre plan de recrutement pour l'année 2025, il doit être aux alentours de 28 000 personnes.
02:48Donc 75% de militaires, 25% de civils.
02:52Et ce qui est tout à fait extraordinaire, c'est qu'on recrute à tous les niveaux de qualification.
02:57Des jeunes sans diplôme jusqu'au polytechnicien qui va rejoindre par exemple la direction générale de l'armement.
03:06L'armée française, c'est un énorme bateau.
03:08C'est un énorme paquebot que vous pilotez sur le plan DRH.
03:12C'est quoi les grands piliers que vous vous fixez à l'aune de l'actualité qui nous a percuté ?
03:16Guerre en Ukraine et puis très récemment le président de la République qui a évoqué l'hypothèse de troupes au sol.
03:22Ce qui évidemment accélère, transforme.
03:25Comment vous pilotez et comment vous gérez ces piliers ?
03:29Et quels sont les piliers forts que vous fixez à l'ensemble de votre équipe ?
03:33Alors tout d'abord, en fait, on sort de trois années qui ont été très très très compliquées pour tout le monde.
03:41Les entreprises privées, le secteur public, 21-23, années très difficiles.
03:46Avec deux phénomènes, une inflation, donc une pression salariale très très forte.
03:51Et puis une baisse du taux de chômage et donc une concurrence extrêmement forte entre tous les employeurs.
03:58Ça pour nous, c'est derrière nous et c'est un motif de fierté parce qu'en 2024, on a fait une super année RH.
04:06Les effectifs, après des années un peu compliquées, ont continué à croître.
04:112025 s'annonce très très bien également.
04:14Il y a un effet guerre en Ukraine avec des formes d'élan patriotique, d'envie de s'engager.
04:21Vous le sentez ça ?
04:22Alors on ne le mesure pas.
04:26En tous les cas, il est très difficile de construire une corrélation entre la situation internationale,
04:31parce que comme chacun sait, elle évolue quasiment maintenant au quotidien,
04:35et puis nos performances de recrutement.
04:40En revanche, ce qui est évident, c'est que le fait militaire, ou en tous les cas,
04:46la conscience qu'il se passe quelque chose en Europe,
04:50facilite quand même le passage de nos messages sur tous les métiers que nous avons à proposer.
04:58Quelques chiffres, quand même, c'est intéressant, et on parlera des métiers,
05:01parce que l'armée française, là aussi, il y a une palette de métiers.
05:04Alors évidemment, simplement, on voit des soldats, on voit des opérationnels,
05:06mais il y a tellement d'autres métiers qui vont de la restauration à l'électronique, à la mécanique.
05:10Tous les métiers, évidemment, sont au sein de l'armée française.
05:14Quelques chiffres.
05:14Alors, 63 369, il faut être précis, militaires de carrière, c'est avec 17,3% de femmes.
05:21137 963 militaires sous contrat, c'est juste un petit arrêt sur le sous-contrat.
05:28On a les militaires de carrière qui vont signer quoi ?
05:30Sur 5 ans, 10 ans, 15 ans.
05:32Sous-contrat, c'est quoi ?
05:33Alors, en fait, vous parliez des piliers, pratiquement deux tiers des militaires sont des militaires sous contrat,
05:42c'est-à-dire que, que ce soit des militaires du rang, des sous-officiers ou des officiers,
05:47ils s'engagent pour un contrat de 3, 5, 10 ans, et ils peuvent renouveler leur contrat.
05:54Et ça, c'est vraiment notre ADN, c'est ce qu'on appelle une gestion à flux,
05:59c'est-à-dire qu'on en a 28 000 qui rentrent chaque année, mais il y en a 28 000 qui sortent,
06:05parce que nous avons un impératif de jeunesse, malgré tout.
06:08Et donc, un des pivots que nous sommes en train de faire, c'est concilier cet impératif de jeunesse,
06:13parce que le métier militaire est quand même très exigeant,
06:16que ce soit sur terre, dans les airs, sur la mer ou sous la mer,
06:19donc c'est très exigeant, donc on a besoin de jeunes,
06:23et ça, on y est très très attaché, c'est des carrières qui sont relativement courtes.
06:27Et puis, on essaie de faire pivoter, parce qu'on a aussi besoin de techniciens,
06:32d'experts, qui vont développer, au fur et à mesure de leur parcours,
06:37une compétence particulière sur les métiers nouveaux en particulier,
06:40et pour lequel on adapte aussi nos parcours professionnels,
06:45de façon à les encourager à rester un peu plus longtemps,
06:49sur des fonctions qui sont moins exigeantes, sans doute physiquement,
06:53mais de transmission, d'organisation, mais ça c'est important,
06:58avec une féminisation, j'ai lu une tribune passionnante,
07:01qui est une tribune signée par Marine Balançard,
07:03qui vient régulièrement sur notre plateau,
07:04et qui je crois est actuellement en train de faire un cursus que vous avez fait à l'IHEDN,
07:09cursus passionnant et absolument dingue,
07:11et elle soulignait, sans critique d'ailleurs, en lisant bien son papier,
07:15que la féminisation dans les hautes sphères de la défense restait faible.
07:20Alors on voit qu'il y a une féminisation qui progresse, évidemment, chez les soldats Durand,
07:24et même chez les fonctionnaires, puisqu'on a 47,5% de femmes parmi les fonctionnaires,
07:28sur 37 874, tout va bien, dans les hautes sphères, je vais loin,
07:33est-ce qu'un SEMA armé de terre, est-ce qu'un chef d'état-major armé de l'air
07:38pourrait un jour être une femme ?
07:39Ce qui n'a jamais existé, on est d'accord.
07:42Ce qui n'a jamais existé.
07:42Alors vous avez raison, en fait, aujourd'hui, on a un taux de féminisation qui progresse chaque année,
07:52on est très attentif à ce qui se passe au recrutement,
07:54y compris dans les écoles d'officiers les plus prestigieuses,
07:57Saint-Cyr, l'école navale, l'école de l'air, l'école polytechnique, voilà.
08:01Et puis, comme dans d'autres métiers, on assiste à une forme d'évaporation,
08:07pour devenir chef d'état-major des armées, il faut faire tout le cursus.
08:15Et notre sujet aujourd'hui, on développe des programmes pour affronter cette difficulté.
08:22Dans le power-mon, comme on dit dans le privé.
08:24C'est ça, mais c'est de permettre, malgré les difficultés,
08:29vous savez qu'un des marquants de la carrière d'officier, c'est l'école de guerre,
08:33donc c'est exigeant, il faut préparer, voilà.
08:35permettre aux jeunes femmes de concilier à ce moment-là de leur vie
08:39la maternité avec les exigences du parcours professionnel.
08:46Donc ça, on est totalement décidés et mobilisés
08:51pour permettre effectivement de construire des viviers de colonels
08:55qui vont devenir officiers généraux
08:57et qui seront à la fois légitimes et prêtes
09:02pour prendre des responsabilités tout à fait...
09:06Aujourd'hui, on a des femmes colonelles ?
09:08Oui.
09:09Beaucoup. Est-ce qu'on a des femmes générales ?
09:11Oui, on en a.
09:12On en a, on en a.
09:1310% environ des officiers généraux qui sont des femmes.
09:17Donc potentiellement un vivier possible de talent,
09:20on peut les appeler talent.
09:21C'est ce que nous construisons, c'est ce que nous construisons, voilà.
09:24Dernier chiffre, les ouvriers d'État, de l'État,
09:29ceux qui travaillent dans les usines d'armement, 15 929,
09:33c'est intéressant parce qu'ils permettent de basculer quand même
09:35sur ce qui nous est arrivé.
09:37Nous, les Français, on a vécu une période de paix,
09:40nous étions en paix et nous ne sommes plus.
09:41Est-ce que, au sein des armées, ça a aussi provoqué des choses ?
09:46Vous qui observez aussi l'ensemble des soldats
09:51et de ceux qui travaillent au sein des armées,
09:52vous avez senti quelque chose qui se transformait, qui bougeait
09:55et peut-être même que tout est venu d'en haut en disant
09:57il faut se mobiliser, il faut se préparer ?
10:00Alors, bien évidemment, nous sommes tout à fait sensibles
10:04et mobilisés en fonction du contexte stratégique.
10:07Le fait nouveau, c'est la nécessité de mobiliser une industrie
10:16qui est capable de répondre en quantité, dans des délais compatibles
10:20avec des opérations militaires, pour conduire des opérations
10:25sans aller jusqu'au affrontement entre la Russie et l'Ukraine,
10:28enfin, de cette nature-là.
10:30Donc, il y a deux choses à faire.
10:32Effectivement, nous avons conservé au sein du ministère des Armées
10:35non pas une industrie, mais des capacités à entretenir
10:40de façon industrielle un certain nombre de matériels,
10:44essentiellement d'ailleurs des matériels aéronautiques.
10:46Par exemple, les moteurs de rafale,
10:48ils sont entretenus par le ministère des Armées
10:53avec des ouvriers qui font un travail,
10:56qui ont une technicité absolument remarquable.
10:57Nos chars, nos avions.
10:59Exactement.
11:00Et donc, le partage entre ce qu'on fait en régie, j'allais dire,
11:03c'est-à-dire au sein du ministère et ce qui est fait par l'industriel,
11:06c'est un sujet qui nous travaille.
11:07Et puis, il y a la chaîne d'approvisionnement.
11:09La chaîne d'approvisionnement, alors ça, c'est plutôt le travail
11:12de la Direction Générale de l'Armement.
11:13Dont on parlait tout à l'heure.
11:14Exactement.
11:15De discuter avec les industriels,
11:19de leur donner de la visibilité,
11:20planifier et accélérer aux charges aux industriels
11:23de se mettre en situation,
11:25de répondre à des commandes nationales ou européennes.
11:30On a vu le chef de l'État faire des visites très symboliques
11:32sur des sites de production d'armement
11:34en disant qu'il faut accélérer.
11:35Et je pense qu'aujourd'hui, on accélère
11:37parce que le contexte est instable.
11:39On a vu en Ukraine, et on le voit encore aujourd'hui,
11:41qu'une partie de cette guerre se joue
11:43à travers des drones, à travers l'électronique,
11:46à travers le renseignement,
11:47à travers le numérique.
11:49En préparant l'émission, je vous ai dit
11:50que c'est la guerre de demain.
11:51Et vous m'avez repris.
11:52Vous m'avez dit que ce n'est pas la guerre de demain,
11:53c'est la guerre d'aujourd'hui.
11:54On est dedans, là.
11:56Dans le recrutement, d'ailleurs.
11:57Bien évidemment, on est dedans.
12:01Sachant que ce qui est aujourd'hui
12:03le principal changement,
12:07c'est de passer, en tous les cas,
12:08de conserver des programmes de long terme.
12:10Parce que, par exemple,
12:10quand on construit un programme de sous-marins,
12:13ça met beaucoup de temps.
12:14Tout en étant capable d'être agile
12:16sur des nouveaux dispositifs
12:20ou capacités opérationnelles.
12:22Et donc, les drones en font partie.
12:24Et du point de vue RH,
12:25parce que c'est là que je suis directement concerné,
12:30on voit bien que l'armée Terre
12:32est en train de se transformer
12:34avec la dronisation d'un certain nombre
12:36de régiments de l'armée Terre.
12:38Et on voit bien que c'est une technique,
12:42en tous les cas un job,
12:44qui peut attirer des nouvelles générations.
12:46On parle des gamers.
12:47Ça gamifie, finalement, la guerre.
12:49Entre guillemets.
12:50En tous les cas,
12:51ça appelle des compétences
12:52qui sont différentes
12:53ou complémentaires
12:55de celles que nous avons
12:57et que nous continuons à entretenir.
12:58On ne l'a pas dit,
12:59parce que vous êtes public,
13:01mais tous ceux qui sont au service RH,
13:03et je pense au RH,
13:04vous, mais de l'armée Terre,
13:06sont tous des officiers supérieurs
13:08qui ont connu le terrain.
13:09Vous avez fait des OPEC,
13:10vous avez été un officier du RIMA.
13:12C'est important de le dire.
13:14Vous n'êtes pas des techniciens spécialistes RH.
13:17Vous l'êtes devenu,
13:18mais auparavant,
13:19vous étiez des officiers supérieurs
13:21engagés sur le terrain.
13:22Exactement.
13:22Les DRH de chacune des armées,
13:25ils viennent.
13:26Ce sont des officiers généraux
13:27qui ont un très riche passé,
13:30une expérience opérationnelle
13:31de toute première importance.
13:34Et puis, nous sommes très attachés
13:36à ce que ces fonctions
13:37qu'on qualifie parfois de support,
13:40mais moi que je qualifie
13:41de totalement opérationnel
13:42soit tenu par des femmes
13:47et des hommes
13:48qui ont connu
13:51et qui sont capables
13:52de sentir en fait les choses
13:54plutôt que d'appliquer des process.
13:57Ce qui parfois a été reproché
13:58à la grande muette
13:59d'appliquer finalement des process,
14:01des plans un peu lourds.
14:02L'armée, quand vous l'avez connue
14:04et que vous étiez opérationnel au RIMA,
14:06elle a totalement changé,
14:07cette armée française ?
14:08Alors, elle a changé
14:09et en même temps,
14:10il y a des phénomènes de permanence
14:13qui nous sont très utiles.
14:16Parmi les caractères un peu permanents,
14:21il y en a un qui est,
14:22du point de vue RH,
14:23très très important.
14:24c'est la capacité à progresser
14:28dans l'escalier social.
14:31C'est vrai ?
14:32On a 50% des officiers
14:35qui viennent du rang,
14:36on a 50% des officiers
14:37qui viennent du corps des officiers.
14:39C'est revenu le service militaire obligatoire.
14:40C'est revenu dans le débat, ça.
14:42C'est revenu dans le débat.
14:42Ça a été balayé,
14:43mais cette question a été posée.
14:44Et donc, le fait que chacun
14:46a son bâton de maréchal
14:48dans sa giberne,
14:49ça, c'est un élément de permanence.
14:51C'est-à-dire un outil
14:51de promotion sociale
14:52pour des jeunes issus des quartiers,
14:54des jeunes issus de zones rurales,
14:56qui n'ont pas forcément de diplôme
14:58et qui vont grandir avec l'armée.
15:00Et ça, on y est vraiment
15:01très très attaché.
15:03C'est quelque chose
15:03qu'on travaille tous les jours
15:05et qui fait partie, en fait,
15:07de la promesse
15:08quand on s'engage.
15:10Promotion sociale.
15:10Et puis, l'autre promesse,
15:11et on le redit pour conclure,
15:13c'est aussi de permettre
15:14à ces soldats
15:14d'avoir une bonne rémunération
15:16qui tombe tous les mois
15:17et une retraite assurée
15:19parce qu'on s'engage aussi
15:20pour avoir ensuite...
15:22On n'a pas le temps,
15:22mais il y a aussi
15:23l'enjeu de reconversion des soldats
15:24qui quittent l'armée française
15:26et qui vont aussi devoir
15:27à 35 ans, 38 ans, 40 ans
15:28retrouver un emploi.
15:30Exactement.
15:30Et ça, ça fait partie aussi
15:31de mes responsabilités propres.
15:32C'est d'assurer la transition professionnelle
15:34de tous ces militaires
15:35qui ont servi
15:36et qui ensuite vont commencer
15:37une deuxième vie professionnelle.
15:38Et très recherchés,
15:39faut-il le préciser.
15:40Ce sont des militaires,
15:41officiers ou sous-officiers,
15:43peu importe.
15:43Très recherchés aujourd'hui
15:44dans les entreprises.
15:45Merci Thibault Devancet.
15:46Merci beaucoup
15:47de votre invitation.
15:48Nous rendre visite
15:48DRH du ministère des Armées
15:50et vous l'aurez compris
15:51à la tête finalement
15:51déjà un très gros service
15:53qui pilote en fait
15:55ce gros paquebot France
15:56de l'armée française.
15:57Merci de nous avoir rendu visite.
15:59On tourne une page.
16:00Notre rubrique suivante,
16:01vous la connaissez.
16:02C'est Fenêtres sur l'emploi
16:03et j'accueille mon invité.

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