Louis Gallois, ancien PDG d'Airbus co-président de la Fabrique de l’industrie, était l'invité de Benjamin Duhamel dans "Tout le monde veut savoir" sur BFMTV.
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00:00— Alors moi, je pense qu'on a le choix entre deux options. La première, c'est qu'il croit vraiment à ses droits de douane comme instrument de négociation.
00:11C'est-à-dire que c'est pour lui... Je place la barre le plus haut possible et je négocie et je grappillerai. Je gagnerai quelque chose.
00:19Je pense que ça, c'est vraiment la position de Trump. Alors ses conseillers vont plus loin. Ses conseillers disent que le problème, c'est pas le commerce, c'est la monnaie.
00:28Mais si nous avons été asphyxiés, c'est parce que le dollar était trop haut. Et le dollar est trop haut parce que c'est une bonne réserve et que tout le monde en veut.
00:35Donc tout le monde en achète. Donc ça fait monter le cours du dollar. Et je pense qu'un de ses plus proches collaborateurs, Miran, développe cette thèse en disant
00:46ce qu'il faut, c'est faire baisser le dollar. — Ce qui s'applète pour garder les droits de douane et ne pas les baisser.
00:53Il n'est pas impossible que ça soit l'objectif que poursuive Trump derrière l'affaire des droits de douane. Mais pour le moment, je crois surtout qu'il se met en position de négociation
01:04et qu'il va voir venir. D'ailleurs, il n'arrête pas de le dire. J'en ai 50, 60, 70 pays qui viennent me voir.
01:12Madame Méloni fait le déplacement. Elle va avoir des difficultés parce qu'elle n'est pas en charge de la politique commerciale de l'Italie.
01:18La politique commerciale de l'Italie, c'est à Bruxelles qu'elle se décide.
01:22La politique commerciale extérieure est une compétence exclusive de la Commission.