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Pour commencer ce soir, Emmanuel Macron est toujours en Egypte. Le président français tente de soutenir le plan de résolution arabe dans le conflit israélo-palestinien. Mais comme pour l’Ukraine, il semble hors-jeu.

C’est d’ailleurs ce que nous verrons avec des négociations de paix en suspens malgré un Donald Trump toujours aussi pressé d’en finir.

Nous ferons ensuite le point sur l’aide sociale à l’enfance après la tenue d’une commission d'enquête parlementaire sur le sujet.

Et nous terminerons avec un portrait d’Emmanuel Moulin, un roi du pantouflage qui devrait remplacer l’énigmatique Alexis Kohler au secrétariat général de l’Elysée.

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00:00Générique
00:00Madame, Monsieur, bonsoir. Bienvenue dans cette nouvelle édition que je vous invite évidemment à agrémenter d'un petit pouce en l'air.
00:22Et puis n'oubliez pas non plus de nous écrire juste en bas dans la rubrique des commentaires.
00:26Pour commencer ce soir, Emmanuel Macron est toujours en Égypte.
00:30Le président français tente de soutenir le plan de résolution arabe dans le conflit israélo-palestinien.
00:35Mais comme pour l'Ukraine, il semble hors jeu.
00:38C'est d'ailleurs ce que nous verrons ensuite avec des négociations de paix en suspens, malgré un Donald Trump toujours aussi pressé d'en finir.
00:45Nous ferons ensuite le point sur l'aide sociale à l'enfance en France, après la tenue d'une commission d'enquête parlementaire sur le sujet.
00:52Et nous terminerons avec un portrait d'Emmanuel Moulin, un roi du pantouflage qui devrait remplacer l'énigmatique Alexis Colleur au secrétariat général de l'Élysée.
01:06Le brasseur de vent en Égypte.
01:09Le président Macron tente d'exister dans la résolution du conflit israélo-palestinien en se plaçant cette fois du côté du plan de résolution arabe.
01:16Comme pour l'Ukraine, il devra encore compter pour du beurre. Olivier Frère-Jacques.
01:28Au SS-117 au Caire, le président français Emmanuel Macron s'agite sur la scène diplomatique du Proche-Orient,
01:41cherchant désespérément à exister face au tandem Trump-Netanyahou.
01:46Lors de son déplacement au Caire, les 7 et 8 avril, elle a été accueillie en grande pompe par le président Abdel Fattah al-Sissi
01:51et rejoint par le roi Abdallah II de Jordanie.
01:54Le président français a multiplié les déclarations.
01:57Je réitère également mon plein soutien au plan de reconstruction pour Gaza endossé par la Ligue arabe le 4 mars dernier.
02:04Nous avons la conviction profonde que c'est en effet seule la réponse politique qui permettra d'assurer la stabilité et la sécurité à Gaza et dans toute la région.
02:14Une position qui se défend et qui semble cohérente avec la position historique de la France,
02:19mais qui sonne creux pour un président qui parle beaucoup, agit peu et surtout à participer au déclassement diplomatique du pays.
02:25Derrière cette posture se dessine une réalité bien moins flatteuse,
02:29celle d'un chef d'État réduit à brasser de l'air, tandis que les véritables décisions se joutent à Washington.
02:35Et cela, comme dans le dossier ukrainien qu'a d'ailleurs évoqué Emmanuel Macron en profitant par la même occasion pour distribuer des bons points à ses hôtes.
02:42Il est désormais urgent que la Russie cesse les faux-semblants et les tactiques dilatoires et accepte le cessez-le-feu sans condition.
02:51Je veux ici saluer la constance de vos prises de position internationales, de vos votes aux Nations Unies,
02:57et la clarté et la fermeté avec lesquelles vous tenez cette voie.
03:02Et pour cause, l'Égypte, dépendant alimentairement des exportations ukrainiennes en matière de blé, a toujours dénoncé l'invasion russe.
03:09Reste que dans le monde arabe, comme sur le continent européen, la voix du président français ne porte pas.
03:15En Égypte, Emmanuel Macron a ainsi tenté de se placer au centre du jeu en revendiquant une quasi-paternité de la position arabe.
03:22En réalité, ses discours ne pèsent pas devant la reprise des hostilités à Gaza où Israël, soutenu par Trump, a relancé ses frappes après une trêve fragile.
03:31Quelques heures après l'échacacement d'Emmanuel Macron, Donald Trump et Benjamin Netanyahou annonçaient travailler à un nouvel accord de cessez-le-feu
03:38sans même dénier mentionner l'initiative franco-arabe.
03:41Le message est clair, les États-Unis et Israël mènent la danse et Macron reste sur le banc de touche.
03:47Cette impuissance n'est pas nouvelle.
03:48Depuis son retour au pouvoir, Trump impose son tempo au Proche-Orient, comme il l'avait fait avec son plan de paix en 2020.
03:54Sa dernière lubie, transformée Gaza en une riviera du Moyen-Orient, après avoir déplacé ou déporté, selon le terme que l'on choisira, ses habitants,
04:03a beau être rejeté par l'Égypte et la Jordanie, elle illustre son influence écrasante sur la région.
04:09Pendant ce temps, Emmanuel Macron s'accroche à des slogans, rabâchant la fameuse solution à deux États
04:14que même ses alliés arabes peinent à défendre avec conviction face à l'intransigeance israélienne.
04:19Sa visite au Caire, ponctueux de promenades touristiques dans le souk et de salves de canons à des aires de mise en scène
04:25destinées à sauver des apparences plus qu'à peser réellement, l'occasion au moins de se sentir un peu aimé.
04:31Enfin, concernant l'avenir du plan de reconstruction arabe pour Gaza porté par l'Égypte,
04:45ce projet ambitieux chiffré à 50 milliards de dollars est rejeté d'emblée par Israël et les États-Unis
04:51qui y voient une menace à leur propre dessein.
04:53Défendant une autorité palestinienne qui reprendrait les rênes du pouvoir, Emmanuel Macron tape encore à côté.
04:59Alors que cette fameuse autorité est minée par les divisions et que le Hamas demeure incontournable militairement d'une part
05:05mais également auprès d'une partie de l'opinion arabe.
05:09La conférence de l'ONU qu'Emmanuel Macron ambitionne de présider en juin aux côtés de Mohamed Ben Salman
05:14risque de n'être qu'un énième exercice de rhétorique sans lendemain.
05:19En comparaison, Trump, avec son pragmatisme brutal, avance ses pions.
05:23Son tête à tête avec Netanyahou le 7 avril a suffi à reléguer Macron et ses alliés arabes au rang de spectateur.
05:29L'annonce d'un possible cessé le feu à sortie d'une libération d'otages montre que les États-Unis conservent les leviers décisifs
05:35là où la France se contente de commenter.
05:38Trump et Netanyahou, eux, redessinent la carte de la région indifférent aux gesticulations parisiennes.
05:45Macron peut bien jouer les médiateurs humanistes.
05:47Il ne trompe personne au Proche-Orient comme en Europe.
05:50Sa voix ne porte pas.
05:51Et la paix en Ukraine étant friche un mois après les rencontres de Jeddah en Arabie Saoudite,
06:00les négociations pour faire taire les armes sont au point mort.
06:03Un statu quo qui ne produit pas les mêmes effets chez toutes les parties prenantes.
06:07Le point tout de suite.
06:08La paix en Ukraine face à un os.
06:11Trois semaines après l'acceptation d'un cessez-le-feu bancal sur les infrastructures énergétiques,
06:16Kiev et Moscou poursuivent leurs opérations militaires,
06:19s'accusant mutuellement d'avoir violé les accords.
06:22Une situation qui démontre avant tout que la Russie et les autorités ukrainiennes
06:26ne veulent pas réellement tenir de pourparler de paix.
06:29C'est ce que nous explique le spécialiste de la gestion de crise, Hervé Caress.
06:33Pour des raisons différentes, les deux belligérants directs n'ont pas intérêt à un arrêt rapide des combats.
06:38D'abord les Russes parce que l'élan militaire leur est favorable.
06:42Les opérations actuellement leur sont favorables, même s'il n'y a pas d'avancée importante,
06:48sauf sur le saillant de course qu'ils ont quasiment entièrement reconquis.
06:51Et plus la guerre dure, plus ils ont de chances de reconquérir l'ensemble des oblastes qu'ils ont revendiqués.
06:59Donc ils n'ont pas intérêt à ce que le conflit s'arrête.
07:02Pour ce qui concerne le gouvernement ukrainien, la situation est un petit peu différente
07:07parce qu'il est clair que l'intérêt du peuple ukrainien et même de l'État ukrainien
07:10au sens des attentes sociétales et économiques de cette entité ukrainienne
07:15serait d'arrêter le conflit et d'éviter des pertes supérieures.
07:20Alors pourquoi cet attentisme du gouvernement ukrainien actuel ?
07:24Parce que tout simplement, s'il se lançait dans des négociations sous la houlette des Américains,
07:29il est fort probable que les gouvernants actuels de l'État ukrainien,
07:33que ce soit le président Zelensky ou son entourage,
07:35soient menacés par des courants nationalistes très très présents au sein de l'appareil sécuritaire ukrainien.
07:43Il ne serait pas étonnant qu'il y ait des atteintes à leur personne qui soient perpétrées à cette occasion.
07:48Le chemin pour la paix pourrait donc être dangereux pour Volodymyr Zelensky et certains de ses proches.
07:53On note d'ailleurs que Vladimir Poutine a bien identifié le problème.
07:57C'est dans ce cadre qu'il a réclamé la mise en place d'un gouvernement de transition
08:01à la tête de l'Ukraine sous l'égide de l'ONU.
08:04Une demande impossible à satisfaire pour le camp ukrainien
08:07qui s'appuie néanmoins sur le fait que le mandat de Zelensky est terminé depuis mai dernier
08:11et que son maintien au pouvoir n'est désormais fondé que sur la loi martiale validée par la RADA.
08:17Une équation bien bloquée donc alors que Donald Trump, lui, voudrait s'extirper par tous les moyens de ce conflit.
08:24Il est clair que les Américains sont les seuls qui cherchent à solder le plus rapidement possible
08:28et presque d'ailleurs à n'importe quel prix ce conflit en Ukraine.
08:32Le problème c'est qu'ils se heurtent à la duplicité des agents directs
08:36qui n'ont pas intérêt à un arrêt rapide des opérations.
08:40Et ensuite également à un jeu paradoxal des Européens
08:44qui se sont réalignés sur les objectifs de l'ancienne administration démocrate sur ce conflit
08:52en oubliant très clairement leurs intérêts propres
08:55puisque leurs intérêts propres, je parle bien des intérêts,
08:58serait que le conflit s'arrête très rapidement
08:59parce qu'il est très coûteux pour l'Europe
09:02en termes de subvention tout simplement à l'État ukrainien
09:05et qui de toute façon crée des fragilités aux frontières de l'Europe.
09:08Des dirigeants européens qui jouent donc contre les intérêts des peuples
09:12tant sur le plan économique que sur le plan humain.
09:15Le risque en fait c'est que bien sûr une paix dans les conditions des Russes
09:20qui serait la récupération des quatre oblastes serait difficile actuellement
09:24mais peut-être que le risque d'une déroute à terme des forces ukrainiennes
09:28disons vers la mi-2025, plutôt vers la fin 2025 je dirais
09:34ou début 2026 qui serait en fait le résultat de la guerre d'attrition
09:38menée par les Russes depuis novembre 2022
09:40pourrait être terrible avec peut-être des conquêtes russes
09:44qui iraient au-delà de leurs revendications actuelles
09:47et je pense en particulier aux villes de Kharkov et d'Odessa notamment.
09:52Ainsi en poussant Volodymyr Zelensky à jouer les prolongations
09:55Emmanuel Macron et son allié britannique pourraient porter une atteinte
09:59plus grave encore à l'Ukraine que la guerre elle-même.
10:06La protection de l'enfance en danger.
10:09Une commission d'enquête parlementaire appelle à réformer l'ASE
10:12mais les recommandations auront des effets très limités.
10:15Explication de Renaud de Bourleuf.
10:17Des enfants placés et laissés à l'abandon
10:20une faute qui incombe aux acteurs publics
10:22c'est la conclusion qui ressort de la commission d'enquête parlementaire
10:25sur les manquements des politiques publiques de protection de l'enfance.
10:28Le député socialiste du Val-de-Marne Isabelle Santiago
10:30a présenté le rapport d'enquête ce mardi.
10:33Notre République, elle a failli
10:35failli à protéger les plus vulnérables
10:38évidemment les enfants.
10:40Elle a failli à tirer les leçons de très nombreuses alertes et rapports.
10:44Très honnêtement, tous les rapports
10:47montraient déjà la situation dramatique
10:50et j'ai souvent coutume de dire qu'ils prennent la poussière.
10:54Il n'y a pas eu une réelle prise de conscience de l'ampleur de la crise pour les enfants
10:58que l'État était censé protéger.
11:00Précisément, la prise de conscience qui a abouti au lancement d'une commission d'enquête
11:03est la suivante.
11:04En janvier 2024, Lily, âgée de 15 ans
11:06et prise en charge par l'aide sociale à l'enfance depuis ses 3 ans
11:09se suicidait dans un hôtel
11:10dont les chambres étaient occupées par 23 adolescents
11:13suivis eux aussi par la ZEU.
11:14La tragédie avait mis sur la table
11:15les nombreux dysfonctionnements de la protection de l'enfance.
11:18Des enfants balottés de centre d'accueil en centre d'accueil
11:20une absence de contrôle sur les lieux d'hébergement
11:22un manque de formation des personnels dédiés
11:24et parfois des cas de violences physiques
11:26et même sexuels.
11:28En décembre dernier, le tribunal correctionnel de Châteauroux
11:30a condamné à de la prison ferme
11:315 individus pour violences et maltraitances
11:34sur des enfants placés par les services sociaux.
11:36Pendant 7 ans, de 2010 à 2017
11:38des familles dans l'Indre, la Haute-Vienne et la Creuse
11:40ont accueilli, sans autorisation
11:42des dizaines d'enfants suivis par l'aide sociale à l'enfance du Nord
11:44ont suivi les coups de pied,
11:46deux poings, deux cravaches, des menaces
11:48et même des agressions sexuelles.
11:49Plus tôt dans l'année, c'était le cas de Pierre-Alain Cotino
11:51qui était médiatisé.
11:52En Loire-Atlantique, ce militant LFI
11:54membre d'associations LGBT
11:55est accusé d'avoir violé une fillette handicapée de 4 ans
11:58qui lui avait été confiée par l'ASEU.
12:00Cette nouvelle commission d'enquête arrive
12:01alors que des drames mettent le sujet sur le devant de la scène.
12:04A savoir ce que cette agitation parlementaire apporte de nouveau,
12:0792 recommandations sont formulées.
12:10Les députés commencent par préconiser,
12:11outre les moyens financiers,
12:13un meilleur contrôle des structures départementales.
12:15Leur proposition phare appelle un comité de pilotage
12:17composé de représentants de l'État,
12:19des départements et des associations
12:20chargés de relancer immédiatement
12:22une stratégie interministérielle de protection de l'enfance
12:24et d'en assurer le suivi et l'évaluation.
12:27Le personnel dédié à la protection de l'enfance
12:28dans les préfectures doit aussi être renforcé.
12:31Laurence Brunet-Jean-Buh,
12:31fondatrice d'une association de protection de l'enfance,
12:34appelle à un contrôle par l'État
12:35des structures départementales de l'ASEU
12:36et note ainsi des mesures qui vont dans le bon sens.
12:38Je pense qu'il faut remettre la présence de l'État.
12:41C'est indispensable.
12:43Tous les problèmes liés à la protection de l'enfance
12:45pourront ainsi mieux remonter.
12:47Et je trouve que les délégués départementaux
12:49à l'égalité hommes-femmes
12:50ont fait avancer beaucoup la cause.
12:52Et je pense que si on avait un délégué
12:54pour la protection de l'enfance,
12:55ça ferait avancer la cause.
12:56Il faut qu'on ait quelqu'un
12:57qui remonte au gouvernement et au ministère
12:59les manquements,
13:00mais aussi les choses qui fonctionnent.
13:02Vous voyez, dans un département,
13:03il peut y avoir quelque chose qui fonctionne
13:05et qui n'est pas mis en place ailleurs.
13:06Et je pense que ça peut être une diffusion
13:08extrêmement riche pour la France
13:10et pour les enfants.
13:12La question de la formation
13:13est aussi au cœur des recommandations.
13:14La commission appelle à sortir
13:15les métiers du social de la plateforme Parcoursup.
13:18L'idée étant que ce travail soit un choix
13:19pleinement volontaire
13:20et non une possibilité par défaut
13:22à la suite d'un mauvais classement.
13:23Les parlementaires préconisent aussi
13:24une formation spécialisée
13:25pour les professionnels de la protection de l'enfance
13:27ainsi que des formations continues.
13:29Mais les recommandations de la commission parlementaire
13:31ont fait l'impasse sur la prévention
13:32et sur le rôle des techniciens
13:34de l'intervention sociale et familiale
13:35appelé TISF.
13:37Un sujet pourtant essentiel
13:38étant donné que le but doit être
13:39d'éviter les placements
13:40ou au moins de privilégier
13:42les placements courte durée.
13:44Je pense qu'on n'a pas assez parlé
13:46des TISF,
13:47de leur rôle essentiel
13:49et des rapports.
13:50Moi, je n'ai pas lu
13:51que leur rapport allait désormais
13:53être remis au magistrat.
13:54Ce qui, pour moi,
13:55était le nerf de la guerre,
13:56en fait,
13:56c'est que malheureusement,
13:58les rapports des TISF
13:59ne figurant pas dans les dossiers
14:01des enfants,
14:02on ne sait pas ce qui se passe
14:03réellement dans les familles.
14:04Or, parfois,
14:05il y a des placements
14:06qui sont faits
14:07et les TISF pensent
14:08qu'on aurait pu faire autrement.
14:09Et parfois,
14:10il y a des placements
14:11qui ne sont pas faits
14:12et malheureusement,
14:12elles avaient raison.
14:14Donc, je pense que la place
14:15des TISF
14:16n'est pas assez majorée.
14:17Et que la prévention,
14:18c'est le travail à domicile,
14:20en fait.
14:20C'est tout ce qui se passe
14:21à domicile
14:21avec les enfants.
14:23Et que là,
14:23il n'y a pas une place
14:24assez importante
14:26pour moi de développer.
14:27Mais peut-être que les choses
14:28vont se mettre en place.
14:29Alors que les enfants
14:29sont victimes
14:30de ces défaillances,
14:31les mesures proposées
14:32restent insuffisantes,
14:33bien que certaines
14:34soient positives.
14:35Mais la question
14:35qui se pose
14:35est de savoir
14:36si elles auront une chute.
14:38C'est des recommandations.
14:40Ce n'est que des recommandations.
14:41Oui, ça va dans le bon sens.
14:42La commission a beaucoup travaillé.
14:44Moi, je ne vois pas...
14:46J'aurais aimé
14:47qu'on protège davantage
14:48les enfants victimes
14:49de violences.
14:49Je trouve qu'il n'y a pas
14:51grand-chose pour eux.
14:53Et je ne trouve pas non plus...
14:56Mais je ne vois pas non plus
14:58la protection des enfants
14:59qui parlent
15:00et qui, malheureusement,
15:01doivent avoir
15:02des visites médiatisées.
15:04Alors, c'est marqué
15:04avec l'accord de l'enfant.
15:05Oui, encore faut-il
15:06que l'enfant soit en capacité
15:07de parler et d'exprimer
15:08ses émotions.
15:10Parce qu'il y a des choses
15:10qui vont dans le bon sens
15:11en disant qu'il faut
15:12que l'enfant soit d'accord
15:13quand il a subi des violences
15:15pour pouvoir avoir des visites.
15:18OK.
15:18Mais il faut veiller
15:20à ce que l'enfant
15:21ait son libre-arbitre.
15:22Ça, c'est la première chose.
15:23Et il faut que l'enfant
15:24soit en capacité
15:25de pouvoir le dire.
15:27Or, c'est souvent
15:28vers 11-10 ans
15:28qu'on est en capacité
15:29de dire les choses.
15:30Mais pour ceux
15:31qui sont avant,
15:32qu'est-ce qui va se passer ?
15:33Et par contre,
15:34il n'y a pas la protection
15:35du lanceur d'alerte
15:36qui fait des signalements.
15:37Je ne l'ai pas lu,
15:38je ne l'ai pas trouvé.
15:39Or, c'est indispensable
15:40si on veut que les gens
15:41signalent.
15:42J'en sais quelque chose
15:43et je trouve que
15:44c'était la première chose,
15:46en fait,
15:46si on veut que les gens
15:47dénoncent.
15:48Et ce n'est pas
15:49de la délation.
15:50Si on veut que les gens
15:50signalent,
15:51il faut vraiment
15:53qu'ils soient considérés
15:54comme les lanceurs d'alerte.
15:55Qui est donc le successeur
16:00d'Alexis Colleur ?
16:02Après 7 ans
16:03de bons et loyaux services,
16:04l'énigmatique proche
16:05d'Emmanuel Macron
16:06quittera son poste
16:07de secrétaire général
16:08de l'Élysée
16:08le 14 avril prochain
16:10pour le remplacer
16:11un certain Emmanuel Moulin,
16:13portrait d'un inconnu
16:14arrivé au sommet de l'État
16:16avec Louis de Torcy.
16:17Jovial et rigolard.
16:20C'est ainsi que ses amis
16:21parlent d'Emmanuel Moulin.
16:22Une opposition de style
16:23évidente
16:24avec son prédécesseur
16:25Alexis Colleur,
16:27qualifié par beaucoup
16:28d'homme austère
16:29et froid.
16:30De prime abord,
16:30on pourrait donc penser
16:31que les deux hommes
16:32sont très différents.
16:33S'ils le sont bel et bien
16:34en surface,
16:35le fond reste le même.
16:37Les technocrates
16:37chantent du libéralisme
16:39mondialisé.
16:40Alexis Colleur
16:40et Emmanuel Moulin
16:41sont d'ailleurs
16:42des amis intimes
16:43depuis leurs années
16:43sur les bancs de Sciences Po.
16:45A l'époque,
16:46Emmanuel Moulin
16:46présidait le très rocardien
16:48Club Opinion
16:49auquel participaient
16:50donc Alexis Colleur
16:51ainsi qu'un certain
16:52Édouard Philippe.
16:54Ses études finies,
16:55Emmanuel Moulin
16:55commença sa carrière
16:56à la direction du Trésor.
16:58Alternant toute sa vie
16:59entre public et privé,
17:00ses pantouflages
17:01l'ont conduit notamment
17:02au sein de l'entreprise
17:03Eurotunnel
17:04et la banque Mediobanca.
17:06En 2000,
17:07il rejoint la Banque mondiale
17:08en qualité d'administrateur suppléant.
17:11De 2003 à 2005,
17:12il occupe le poste
17:13de secrétaire général
17:14du Club de Paris,
17:16institution peu connue
17:17qui vise à restructurer
17:18les dettes d'État,
17:19comme nous l'a expliqué
17:20l'économiste
17:20Jean-Sébastien Fégé.
17:22Un signe avant-coureur
17:23pour la France ?
17:24Alors, il se trouve qu'historiquement,
17:27depuis la fin des années 50,
17:29c'est la direction du Trésor
17:30en France
17:31qui travaille
17:33à la gestion
17:34de la coordination
17:35du secrétariat
17:35du Club de Paris.
17:36C'est-à-dire qu'en fait,
17:37lorsqu'un pays en développement
17:38ne peut plus régler
17:40les échéances de sa dette,
17:42que ce soit sur les intérêts
17:43ou principales,
17:43il vient voir ses créanciers
17:45et ceux-ci se mettent
17:46autour d'une table
17:47pour voir de quelle manière
17:49ils peuvent rééchelonner
17:50sa dette
17:50ou supprimer
17:52une partie de cette dette.
17:53Alors, rééchelonner,
17:54ça veut dire
17:55la régler
17:56sur un plus grand nombre
17:58d'années
17:58avec des taux d'intérêt
17:59réduits
18:00et supprimer,
18:02ça veut dire
18:02que les créanciers
18:03font l'abandon
18:04d'une partie de cette dette.
18:06Des restructurations
18:07de dettes
18:07qui sont aussi l'occasion
18:08pour les intermédiaires
18:09de s'enrichir au passage.
18:11Les personnes
18:11qui servent
18:12d'intermédiaires
18:13n'ont ce genre
18:13de règlement
18:16parce qu'en fait,
18:17eux,
18:18ils sont intéressés
18:19lorsqu'ils
18:20typiquement
18:21lorsqu'ils arrivent
18:22à négocier
18:23l'abandon
18:24d'une partie
18:25de la dette
18:26qui doit être
18:26repayée.
18:27Par exemple,
18:28si vous avez
18:28un pays
18:29comme le Sénégal
18:30qui doit
18:30n'importe quoi,
18:32juste pour que vous compreniez
18:32l'exemple,
18:34qui doit 10 millions d'euros
18:35et qui arrive
18:36à obtenir
18:36une remise de dette
18:38de 5 millions d'euros,
18:39disons par exemple
18:40pour un prêt bilatéral français,
18:42il faut s'assurer
18:43qu'il n'y a pas
18:44d'intermédiaire
18:44qui est chargé
18:45de négocier ça
18:46parce que sinon,
18:47eux,
18:48ils touchent
18:49une commission
18:50par exemple
18:51entre 1 et 5%
18:52sur le montant
18:53de la dette
18:54qui a été abandonné.
18:55Après le club de Paris,
18:57Emmanuel Moulin
18:57rejoint justement
18:58la banque Citigroup,
18:59puis il revient
19:00dans l'administration publique
19:01en 2007
19:02pour être directeur adjoint
19:03du cabinet
19:03de Christine Lagarde.
19:05Il sera alors
19:05aux manettes
19:06lors de la crise
19:07des subprimes
19:07en 2008.
19:09Probablement satisfait
19:09du résultat,
19:10Nicolas Sarkozy
19:11fit de lui
19:12son conseiller économique
19:13jusqu'à la fin
19:13de son mandat.
19:15Emmanuel Moulin
19:15revint dans la haute
19:16administration en 2017
19:17comme directeur de cabinet
19:19de Bruno Le Maire
19:20à Bercy.
19:21Un beau succès donc.
19:22Lorsque les Français
19:23avaient économisé
19:23100 milliards d'euros
19:24durant le confinement,
19:26c'est Emmanuel Moulin
19:26qui avait suggéré
19:27à Bruno Le Maire
19:28que cet argent
19:29devrait s'ajouter
19:29aux 100 milliards
19:30du plan de relance.
19:32Si vous me permettez
19:33Alba Ventura,
19:34je vais élargir
19:34un tout petit peu
19:35le sujet.
19:36Il y a 100 milliards
19:36d'euros du plan
19:37de relance
19:38qui vont être mis en œuvre.
19:38Je vous rassure,
19:40je vais être très précis.
19:42Il y a 5 milliards
19:43d'euros de disponibles
19:44dans le cadre
19:44du plan de relance
19:45qui s'ajoutent
19:46aux 460 milliards
19:47d'euros
19:47que nous avons déjà
19:48mis sur la table.
19:50Mais il y a aussi
19:50100 milliards d'euros
19:51d'épargne
19:51qui ont été mises
19:52de côté par les Français
19:53à la faveur
19:54de cette crise
19:55du Covid.
19:56Ce que je souhaite
19:57c'est que les Français
19:58puissent dépenser cet argent
20:00pour relancer l'économie.
20:01C'est ce qu'Emmanuel Moulin
20:03appelle
20:03l'épargne patriotique.
20:05En 2020,
20:06il donne sa finalité
20:07au programme épargne
20:08en sa qualité
20:09de directeur du Trésor
20:10et ouvre la voie
20:11à la mobilisation
20:12de l'épargne privée.
20:13Avant d'être destiné
20:14au secrétariat général
20:15de l'Elysée,
20:16Emmanuel Moulin
20:17aura également traîné
20:18ses guêtres
20:19comme directeur de cabinet
20:20de Gabriel Attal
20:21à Matignon
20:21et inspecteur général
20:22des finances.
20:24Apprécié de tous
20:24les macronistes,
20:25Emmanuel Moulin
20:26sera avant tout chargé
20:27d'expédier les affaires courantes
20:28pendant que l'après-Macron
20:29se prépare déjà en coulisses.
20:31Le départ d'Alexis Collère
20:32n'augure cependant
20:33rien de bon
20:34pour la fin de règne
20:34du Président.
20:35Emmanuel Moulin
20:36est connu
20:36comme l'homme des crises
20:37et l'intéressé
20:38a d'ailleurs lui-même déclaré
20:39« Quand je suis là,
20:41c'est que la crise
20:41n'est pas loin ».
20:45Et l'on poursuit
20:46avec un rapide
20:47Tour de France.
20:51Alexis Collère,
20:52bientôt hors la loi,
20:53celui qui est encore
20:54secrétaire général
20:55de l'Elysée
20:55pour quelques jours
20:56a refusé de se présenter
20:58devant une commission
20:59d'enquête prévue ce mardi.
21:00Cette commission
21:01d'enquête sénatoriale
21:02vise à éclaircir
21:03le scandale
21:03des eaux en bouteille.
21:05En novembre 2024,
21:06il avait été révélé
21:07que le traitement
21:07par le groupe Nestlé
21:08de ces eaux minérales
21:10était possiblement illicite.
21:11Problème,
21:12l'Elysée avait autorisé
21:13le géant suisse
21:14à utiliser ce système
21:15de filtration
21:16non réglementaire.
21:17Prétextant
21:18la séparation des pouvoirs,
21:19Alexis Collère
21:20a donc refusé
21:21de se présenter
21:21devant les sénateurs.
21:22Selon la redonnance
21:23de 1958,
21:24toute personne
21:25refusant de se présenter
21:26devant une telle commission
21:27encoure deux ans
21:28d'emprisonnement
21:28et 7500 euros d'amende.
21:31Les ZFE
21:32exclues en commission
21:33reviennent au Palais Bourbon.
21:34Ce mardi,
21:34l'Assemblée nationale
21:35a débattu en séance plénière
21:36des zones à faible émission.
21:38Rappelons que ce dispositif,
21:39institué en 2019,
21:40exclut de nombreux véhicules,
21:42jugés trop polluants,
21:43des grandes agglomérations.
21:44Un véritable problème
21:45pour les artisans
21:45ainsi que les particuliers
21:47résidents en zone rurale
21:48ou périphérique.
21:49Un amendement supprimant
21:50ces ZFE
21:51a été validé en commission.
21:52Mais en séance plénière,
21:54le gouvernement a décidé
21:55de les réintroduire
21:55en les réservant
21:56aux agglomérations
21:57parisiennes et lyonnaises.
21:59L'air de Paris se noircit.
22:01Lundi soir,
22:01un incendie a dévasté
22:03un centre de tri de déchets
22:04du 17e arrondissement
22:05de la capitale.
22:06Le feu s'est rapidement propagé
22:07et a ravagé
22:08près de 7300 m2,
22:10soit plus de la moitié
22:11du bâtiment du CITCOM,
22:12le service public
22:13de traitement et de valorisation
22:14des déchets ménagers
22:15de 82 communes
22:16d'Île-de-France.
22:17Une partie du bâtiment
22:18s'est effondrée,
22:19alors même que de nombreuses
22:20bouteilles de gaz
22:22exposées.
22:23Ce mardi matin,
22:23la préfecture de police
22:24a appelé les riverains
22:25résidant à proximité
22:26de la porte d'Anières
22:27et de la porte de Clichy
22:28à rester à leur domicile
22:29et à maintenir
22:30les fenêtres fermées.
22:31Mais selon le ministre
22:32de la Transition écologique
22:33Agnès Pannier-Runacher,
22:34il n'y aurait pas de toxicité.
22:36Manuel Valls en guerre
22:37contre le Chikunia.
22:39Lundi, le ministre
22:40des Outre-mer
22:40s'est rendu sur l'île
22:41de la Réunion
22:42afin de lancer
22:42la campagne de vaccination
22:43contre la maladie.
22:45Le vaccin Hitchik
22:45du franco-autrichien Valneva
22:47est le premier
22:47contre le Chikunia.
22:48Il s'agit d'un vaccin
22:49à partir du virus atténué.
22:51Si le Chikunia
22:52est rarement mortel,
22:53la maladie peut malgré tout
22:54causer de sévères complications.
22:55Elle se transmet
22:56par les piqûres de moustiques
22:57et l'île pourrait donc
22:58connaître une véritable épidémie.
23:00Plus de 20 000 cas
23:01ont déjà été détectés
23:02mais l'autorité estime
23:03que l'île
23:04en compterait en réalité
23:04entre 50 et 60 000.
23:06Le ministre a déclaré
23:07aux journalistes
23:08que 40 000 doses
23:08étaient déjà arrivées sur l'île
23:09et que 50 000 autres
23:11devraient arriver
23:11d'ici à la fin du mois.
23:16Et nous continuons
23:17avec l'actualité internationale.
23:18Le chaud et le froid
23:23après les menaces
23:24contre Téhéran,
23:24Donald Trump annonce
23:25que des discussions
23:26directes avec l'Iran
23:27ont été engagées
23:28sur le nucléaire.
23:29Le président américain
23:30a une nouvelle fois
23:30surpris son monde
23:31en déclarant lundi
23:32que les Etats-Unis
23:33menaient des discussions
23:33avec l'État perse
23:34à l'occasion d'une rencontre
23:35avec le premier ministre israélien
23:37Benjamin Netanyahou.
23:39Téhéran a nuancé
23:40et confirmant
23:40des discussions indirectes
23:42qui auraient cours
23:43dans le sultanat d'Omane.
23:44Le ministre des Affaires étrangères
23:45Abbas Arashki
23:46évoquant une opportunité
23:48et un test.
23:49Donald Trump
23:50qui avait quitté
23:50l'accord sur le nucléaire
23:51de 2015 en 2018
23:53promet un nouvel accord
23:54qu'il dit plus robuste
23:56menaçant l'Iran
23:56de grands dangers
23:57en cas d'échec.
23:58Netanyahou,
23:59inflexible,
24:00exige lui
24:00un démantèlement total
24:01du programme iranien.
24:03Donald Trump
24:04toujours
24:04et cette fois-ci
24:05contre les cartels.
24:06aux Etats-Unis,
24:07la Cour suprême
24:07a autorisé lundi
24:08l'administration Trump
24:09à utiliser
24:10l'Alien Ennemis Act
24:12pour expulser
24:13des clandestins
24:14soupçonnés
24:14d'appartenir
24:14à des cartels
24:15de la drogue.
24:16Cette loi du 18e siècle
24:18n'a été employée
24:18que trois fois
24:19en temps de guerre
24:20contre les Anglais
24:21en 1812,
24:21contre les Allemands
24:22lors de la Grande Guerre
24:23et contre les Japonais
24:24lors de la Deuxième Guerre Mondiale.
24:26Le texte
24:27permet à l'administration
24:28de détenir
24:28et de déporter
24:29des individus
24:30soupçonnés
24:31de nuire à la nation.
24:32Mi-février,
24:33l'administration Trump
24:34a placé huit cartels
24:35sur la liste
24:35des organisations terroristes.
24:37Ces entités mafieuses
24:38ne se battent en effet
24:39pas pour une idéologie
24:40a priori
24:41mais leur puissance de feu
24:42et le contrôle
24:42qu'elles exercent
24:43sur des pans entiers
24:44de pays comme le Mexique
24:45justifierait cette mesure.
24:47Ces déportations brutales
24:48devraient en principe
24:49être réservées
24:50à des criminels violents.
24:52Rebondimide
24:53des bourses
24:54après le choc
24:54du 7 avril à lundi.
24:56Les marchés mondiaux
24:57ont chuté
24:57sous l'effet
24:58des droits de douane
24:59massifs imposés
25:00par Donald Trump
25:00déclenchant une onde
25:02de choc
25:03dans les bourses
25:03du monde entier.
25:04A Paris,
25:05le CAC 40
25:05a plongé de 6,8%
25:07tandis qu'à Wall Street
25:08le S&P 500
25:10a perdu 4,8%
25:12et le Dow Jones
25:124%.
25:13En Asie,
25:14Hong Kong
25:14a dégringolé
25:15de 13,22%
25:16Tokyo de 8%
25:17et Taïwan de 9,7%
25:18alimentant les craintes
25:19d'une guerre commerciale
25:20avec la Chine
25:21qui promet de riposter
25:22jusqu'au bout.
25:24Ce mardi,
25:24un rebond fragile
25:25s'est amorcé.
25:26En Europe,
25:26le CAC 40
25:27a repris 1,27%
25:28en début de matinée
25:29avant 10h.
25:30Francfort 1,26%
25:32et Londres 0,9%.
25:33Tokyo a de son côté
25:34bondi de plus de 6%
25:36mais la nervosité
25:37persiste.
25:38Jakarta, Bangkok
25:39et Oshiminville
25:40ont continué de chuter
25:41illustrant l'incertitude
25:43face à l'offensive
25:43douanière
25:44américaine.
25:45Et voilà,
25:49nous approchons déjà
25:50de la fin de cette édition.
25:51Dès à présent,
25:52retrouvez un nouveau numéro
25:53de Choc du Monde.
25:54Edouard Channot
25:54reçoit l'ancien député
25:56européen Hervé Juvin
25:57pour évoquer la réaction
25:59européenne
25:59à la guerre commerciale
26:00lancée par Donald Trump.
26:02Quand j'entends aussi
26:03le discours
26:04de Vladimir Poutine
26:05à Valdaï
26:05il y a 3 ans
26:06sur l'état civilisation,
26:08sur la nation civilisation
26:10et sur le fait
26:11que la multipolarité
26:12sera un monde
26:13de civilisation
26:14au pluriel
26:14dans la diversité
26:16des accomplissements
26:17des nations
26:17sur leur territoire,
26:19je ne trouve
26:20l'équivalent aujourd'hui
26:21ni dans l'Union européenne
26:22ni aux Etats-Unis
26:23d'Amérique du Nord.
26:24Ça, ça me paraît
26:25traduire quelque chose
26:26d'extrêmement dangereux
26:27qui est notre faillite
26:29à inventer le monde
26:30d'après le libéralisme,
26:31d'après la globalisation
26:33parce que Donald Trump
26:34tente d'en sortir.
26:36Je ne vois pas
26:37ses perspectives
26:37et je ne vois pas
26:38la vision du monde
26:39dont il est porteur.
26:40Également au programme
26:41Le Zoom du jour,
26:42c'est le journaliste
26:43Nicolas Gauthier
26:44qui présente
26:44son dernier ouvrage
26:45Jean-Marie Le Pen
26:46comme vous ne l'avez
26:47jamais lu.
26:48Un homme politique responsable,
26:50on voit les choses changent.
26:51La mairie de Trump
26:52n'est pas celle de Biden
26:53même si au-delà
26:54des changements
26:55de pouvoir,
26:56les intérêts fondamentaux
26:57de ce qu'on appelle
26:59l'État profond
26:59de la nation,
27:00eux, ne bougent pas.
27:01C'est vrai de Pouty
27:02d'Otsard
27:02avec la parenthèse bolchevique,
27:04il y a des fondamentaux
27:05qui jamais ne dévient.
27:07Mais oui,
27:09la mondialisation
27:10a bousculé
27:11beaucoup de choses.
27:12Internet,
27:12maintenant l'intelligence
27:13artificielle,
27:14on est obligé
27:14quand on est politique
27:15de sans cesse
27:16remettre le logiciel à jour.
27:18Donc,
27:18ce n'est pas une girouette.
27:20Ce n'est pas une girouette
27:20mais il faut s'adapter.
27:22Sur la chaîne
27:22Formacourt de TVL,
27:24vous pouvez retrouver
27:25Claude Cholet,
27:25il fait le portrait piquant
27:26du journaliste
27:27et député
27:28et les filles
27:28François Ruffin.
27:29C'est à présent
27:30la fin de cette édition.
27:31Merci à tous
27:32pour votre fidélité.
27:33Rendez-vous demain,
27:34même lieu, même heure.
27:35En attendant,
27:36portez-vous bien.
27:37Bonsoir.
27:37Sous-titrage Société Radio-Canada
27:50Sous-titrage Société Radio-Canada
27:51Sous-titrage Société Radio-Canada
27:53Sous-titrage Société Radio-Canada

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