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00:00En un mot, pardonnez-moi Eric Ciotti, puisqu'il dit vis-à-vis de Marine Le Pen sa condamnation,
00:05eh bien il dit tu voles, tu payes ce à quoi, Sébastien Chenieux a répondu, tu ruines, tu dégages.
00:10Et c'est quoi la prochaine saillie ?
00:12Je vais vous faire un petit calcul.
00:13Le dérapage budgétaire qu'on a dévoilé, c'est 50 milliards d'euros.
00:19Entre ce que le Parlement a voté et le résultat du budget tel qu'il a été exécuté,
00:26il y a un écart, 4,4% de déficit au départ, 5,8% à l'arrivée.
00:31Ça fait un écart de 50 milliards d'euros.
00:3450 milliards d'euros de déficit en plus, ça fait 50 milliards d'euros de dettes en plus pour la France.
00:41Je fais un petit calcul mathématique.
00:43Si on emprunte pour financer cette dette à 3%, les taux sont aujourd'hui à 3,3%,
00:51ça fait un coût annuel d'un milliard et demi.
00:55Un milliard et demi d'euros.
00:57Donc la mauvaise gestion de M. Attal, en six mois à peine où il est resté Premier ministre,
01:03elle a coûté plus d'un milliard et demi d'euros.
01:06S'il avait pris les décisions, s'il n'avait pas dissimulé la situation,
01:10c'est un milliard et demi d'euros, c'est 400 fois plus que ce qu'il reproche,
01:17de façon honteuse, scandaleuse et injuste, à Mme Le Pen.
01:21Voilà la réalité de ceux qui viennent nous donner et qui viennent donner des leçons de morale aujourd'hui.
01:27Je pense qu'il ferait mieux de se cacher dans un petit trou de souris,
01:30dans l'État où ils ont laissé la France, plutôt que d'aller perorer et donner des leçons.
01:36Quand on a un tel bilan, 3 300 milliards d'euros de dettes,
01:401 200 milliards d'euros de dettes depuis l'élection de M. Macron,
01:44des déficits abyssaux, l'immigration de masse, la violence dans la rue,
01:49des services publics à terre, à l'hôpital, dans l'éducation nationale,
01:53et ces gens-là viennent encore nous donner des leçons ?
01:56Je crois rêver.