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00:00Merci mes amis. Merci mes chers compatriotes. Ils voulaient éteindre une voix, mais ils ont réveillé le peuple de France.
00:20Vous êtes plus de dix mille. Dix mille à avoir répondu présent à l'appel de la démocratie.
00:38L'histoire nous a donné rendez-vous ici, Place Vauban, à l'ombre solennelle des Invalides, là où reposent les cendres de nos héros, là où souffle encore et toujours l'esprit des siècles d'histoire de France.
00:58C'est ici que veille Napoléon, ce géant dont le seul nom fait vibrer le marbre des nations.
01:12Ici même, mes amis, que le général de Gaulle, dressé contre l'abandon et la résignation, nous rappela que la France ne s'incline jamais et que la France se relève toujours.
01:27Nous sommes les héritiers d'une civilisation millénaire, bâtie sur l'honneur, le courage et la grandeur.
01:39Nous sommes aussi les enfants d'une idée née il y a vingt-cinq siècles sur les hauteurs d'Athènes, lorsque des citoyens libres décidèrent pour la première fois de gouverner par eux-mêmes.
01:55Cette idée, mes amis, porte le beau nom de démocratie. Au fil des siècles, et jusqu'à aujourd'hui, nous l'avons faite nôtre.
02:04La Vème République est celle qui a gravé dans le marbre de la Constitution...
02:09Je ne vois, mes amis, ici que des Français libres, que des patriotes fidères à leur histoire, debout pour défendre leurs droits et leurs convictions.
02:38A quelques kilomètres d'ici, l'extrême-gauche s'est donné rendez-vous pour piétiner cet héritage, et de le faire comme à son habitude, en brandissant des étendards palestiniens,
02:58des drapeaux rouges et verts, des slogans hostiles aux valeurs de la France, à ses institutions et à ses serviteurs.
03:13Je ne vois ici, place Vauban, qu'une marée de drapeaux tricolores.
03:40Et c'est la meilleure réponse que vous pouviez offrir à ceux qui souhaitent votre démobilisation.
03:46Si nous sommes tous rassemblés aujourd'hui, c'est parce que nous vivons un instant d'une particulière gravité.
03:53Le 31 mars 2025 restera une date sombre dans l'histoire de France.
04:00Cette décision judiciaire injuste et scandaleuse prononcée contre Marine, et visant à l'éliminer de la course à la présidentielle,
04:08est d'abord une attaque directe contre la démocratie, une blessure pour des millions de Français patriotes.
04:19Cette décision, mes amis, disons-le, a choqué.
04:23Choqué au point d'être contesté par une grande partie de nos opposants politiques,
04:28par des spécialistes reconnus du droit et même par des dirigeants hors de nos frontières.
04:34Dans une justification grossière et militante, inédite en droit,
04:39des juges ont estimé que la candidature de Marine représentait, je cite,
04:44« un trouble à l'ordre public démocratique ».
04:47Rendez-vous compte, mes amis, le même système judiciaire qui laisse les OQTF libres de briser des vies,
04:58le même système judiciaire qui laisse en liberté des délinquants récidivistes,
05:05a estimé que la candidature de Marine Le Pen constituait un trouble à l'ordre public démocratique.
05:13Ce n'est pas seulement absurde et révoltant,
05:18c'est une provocation face à laquelle il nous appartient de défendre notre honneur
05:24et de défendre jusqu'au bout notre innocence.
05:27Que l'on soit ici extrêmement clair, il ne s'agira jamais pour nous de mettre en accusation
05:45ou de jeter le discrédit sur l'ensemble des juges ou de l'institution judiciaire.
05:50Jamais notre mouvement ne remettra en cause la séparation des pouvoirs
05:54ou l'indépendance de la justice qui sont les garanties de l'état de droit.
05:58Pour les avoir trop longtemps subis, nous condamnerons toujours les menaces,
06:03les violences, les intimidations ou les pressions exercées dans notre pays à l'égard de quiconque.
06:10Jamais nous n'exercerons de contraintes ou de pressions sur la démocratie.
06:20En revanche, nous nous indignerons toujours face aux pressions exercées par certaines organisations
06:28contre la volonté populaire.
06:31Quand un syndicat, le syndicat de la magistrature, auquel se rattache un tiers des magistrats,
06:50appelle la profession toute entière à barrer la route par tout moyen au Rassemblement national
06:57lors du second tour des dernières législatives,
07:00en violation de toutes les règles de neutralité et de déontologie,
07:05comment ne pas s'offusquer ?
07:07Quand le syndicat de la magistrature épingle sur ce qu'ils ont baptisé un mur des cons
07:13des dirigeants politiques de droite, des parents de victimes de récidivistes,
07:18comment ne pas s'indigner ?
07:22Quand ce même syndicat érige le délinquant en victime et promeut une insupportable culture de l'excuse,
07:30comment ne pas s'offusquer ?
07:33Quand une procureure, dans le procès qui a visé le Rassemblement national,
07:39déclare en l'absence d'éléments tangibles, je cite,
07:42« Je ne peux pas demander une relax, ça me ferait trop mal »,
07:46comment ne pas s'indigner ?
07:52Dans cette affaire, mes amis, ce n'est pas seulement Marine Le Pen qui est injustement condamnée,
08:03c'est la démocratie française qui est exécutée sur une simple décision de justice,
08:09presque sans aucun recours possible.
08:12Avec cette décision, ils ne cherchent pas seulement à interdire Marine d'être candidate,
08:18ils veulent vous priver de votre voix et de votre liberté de choix.
08:23Avec cette décision, ils cherchent à réduire au silence,
08:32à effacer du paysage toute une partie de la France,
08:35avec la même brutalité, avec le même mépris qu'aux dernières élections législatives
08:41lorsqu'ils ont déployé de basses manœuvres indignes pour nous empêcher de gouverner.
08:46Plus de 13 millions de Français fiers, qui travaillent, qui respectent les règles,
08:55seraient ainsi bafoués dans leur droit de choisir.
08:58Alors que le Rassemblement national est donné en tête chez les ouvriers,
09:04chez les employés, chez les chefs d'entreprise, chez les policiers, chez les agriculteurs,
09:10alors qu'il convainc chaque jour davantage tous ces Français qui font tourner le pays,
09:14tous ces Français sans qui la société ne peut plus fonctionner, n'aurait plus voix au chapitre.
09:20Quelle valeur, mes amis, quelle valeur aurait alors notre devise républicaine,
09:27liberté, égalité, fraternité, si toute une partie de la communauté nationale
09:33était mise de côté, condamnée à se taire ?
09:37Alors, nous n'acceptons pas que la France,
09:40que l'un des foyers européens de la démocratie moderne, vive un tel affaissement démocratique.
09:48Dans quelle démocratie digne de ce nom,
09:52le pouvoir peut-il fermer la première chaîne de télévision de la TNT
09:56en cédant à une chasse à l'homme lancée par la gauche ?
10:02Dans quelle démocratie digne de ce nom,
10:05on cherche à mettre à mort financièrement le 1er parti de France ?
10:12Dans quelle démocratie digne de ce nom,
10:15on interdit à la chef de l'opposition de se présenter à l'élection suprême ?
10:23Dans quelle démocratie digne de ce nom,
10:26tout est mis en œuvre pour empêcher le 1er parti de France,
10:30lors des dernières élections, de gouverner le pays ?
10:36Ces derniers jours n'ont pas simplement abîmé la démocratie française.
10:41Ils ont aussi, je le crois, discrédité la voix et dégradé l'image de la France,
10:46en Europe comme partout dans le monde.
10:49Avant de donner des leçons de droit de l'homme,
10:54avant de donner des leçons de valeur,
10:57il faut d'abord être capable de les porter et de les incarner soi-même.
11:05Les amis, je ne connais pas de démocratie saine,
11:16où l'opposition est réduite au silence,
11:19persécutée judiciairement, frappée financièrement.
11:23La démocratie, c'est le pouvoir du peuple,
11:27par le peuple et pour le peuple.
11:36En démocratie et en République, comme l'a dit le général De Gaulle,
11:41la cour suprême, c'est le peuple.
11:44Aucune juridiction ne peut aller à l'encontre de ce principe fondamental.
11:48Aucune décision de justice, aucune forme de censure ou d'interdiction
11:54ne réussira à mettre un terme à ce que nous bâtissons ensemble chaque jour
11:58pour la France et pour les Français.
12:05Mes amis, il y a un malaise.
12:36Mes amis, jamais autant de Français n'ont placé leur confiance,
12:43leur voix et leur espoir sur les épaules du Rassemblement national.
12:48Jamais, jamais dans l'histoire nous n'avons compté autant d'adhérents,
12:53de militants, d'élus, de soutiens dans tout le pays.
13:05Le patriotisme et l'amour pour la France ne sont pas des combats du passé.
13:25Ils sont la cause vivante du présent et la grande espérance de l'avenir.
13:30Ce sont eux qui guident nos pas chaque jour,
13:33qui animent nos cœurs et qui donnent à nos combats leur sens véritable.
13:37Mes amis, je vous le dis, nous avons le devoir sacré d'être là,
13:41de faire bloc derrière Marine, de tenir bon face aux tempêtes,
13:46d'avancer sans relâche face aux épreuves et jusqu'à la victoire.
13:51Nous avons, mes amis, l'impérieuse responsabilité de ne jamais reculer,
14:06de ne jamais abandonner, car nous incarnons cette France fière,
14:11cette France enracinée, cette France déterminée à reconquérir sa souveraineté,
14:17à défendre son identité, à préserver son unité.
14:21Alors, je le dis à nos adversaires, nous sommes là et nous serons là demain et après demain.
14:29Nous serons là aux côtés de tous les Français frappés par l'urgence sociale de la fin du mois,
14:46inquiets pour leurs valeurs et pour leur sécurité,
14:49mais toujours debout, fiers, déterminés, prêts à écrire une nouvelle page glorieuse de notre histoire.
15:06Mes amis, qui d'autre que nous pour défendre la liberté d'expression,
15:13menacés par le politiquement correct, par l'intolérance de la gauche,
15:18par le wokisme et par le totalitarisme islamiste,
15:24qui d'autre que nous pour déclencher ce grand référendum sur l'immigration
15:29qui permettra aux Français de reprendre le contrôle du pays et à la France de rester la France,
15:44qui d'autre que nous pour redonner aux Français le droit de vivre dignement de leur travail
15:50et à nos entreprises le pouvoir de produire sans entrave,
15:54qui d'autre que nous pour redonner à la France sa grandeur et aux Français les moyens de leur bonheur.
16:01Mes chers amis, je ne peux conclure cette allocution sans vous parler d'une femme.
16:24D'une femme qui rassemble aujourd'hui dans le cœur de Paris tous les Français debout pour la justice et pour la démocratie.
16:35Je me souviens d'un soir de février 2012. La France était alors en pleine campagne présidentielle.
16:47Lors d'un débat à la télévision, j'ai adhéré aux paroles et aux convictions d'une femme qui osait parler différemment de toute la classe politique.
16:56J'ai vu en elle une battante. J'ai vu en elle une femme habitée par l'amour des Français,
17:02par le souci de leur quotidien et par-dessus tout par la dignité du drapeau tricolore.
17:17Ce jour-là, mes amis, j'ai compris que Marine Le Pen était une femme d'État.
17:24Avec ce qui était à l'époque sa première candidature à l'élection présidentielle,
17:29elle m'a donné l'envie de l'engagement, autant qu'elle a fait naître un espoir immense dans tout le pays,
17:36dans tout le peuple de France, de la métropole jusqu'à nos territoires d'outre-mer.
17:43Depuis, cet espoir n'a cessé de grandir.
17:47Élection après élection, épreuve après épreuve, bataille après bataille,
17:54chaque jour, notre mouvement, le Rassemblement National, se renforce
18:00et devient chaque jour un peu plus la maison commune de millions de Français et de millions de patriotes.
18:12On va la gagner ! On va la gagner !
18:28Depuis, vous avez toujours pu compter sur elle, sur sa pugnacité, sur son honnêteté,
18:37sur son énergie et, par-dessus tout, sur sa solidité.
18:42Aujourd'hui, mes amis, c'est elle qui a besoin de vous.
18:49C'est elle qui a besoin de nous.
19:08Elle pourra tout d'abord compter sur moi et je veux lui redire solennellement aujourd'hui.
19:17Plus que jamais, le duo que nous avons formé repose sur la confiance, le respect, le partage de convictions profondes.
19:25Il s'est forgé dans les batailles, s'est renforcé dans les épreuves et se déploiera demain,
19:31j'en suis convaincu, dans la grande victoire pour la France.
19:37J'ai aussi la certitude, mes chers compatriotes, qu'elle pourra compter sur vous.
19:52Alors, je ne vous demande qu'une chose.
19:55Aidez-la. Aidez-la face à l'injustice.
19:58Aidez-la en poursuivant la mobilisation à nos côtés.
20:02Aidez-la en amplifiant la vague patriote partout en France.
20:06Rejoignez-nous.
20:11Adhérer au Rassemblement national, c'est résister.
20:26Adhérer au Rassemblement national, c'est défendre une certaine idée de la démocratie.
20:33Adhérez, mes amis, car au bout de ce chemin, c'est la victoire qui nous attend.
20:38Et croyez-moi, elle n'a jamais été aussi proche.
20:43Alors, je vous le demande.
21:02Soyez dignes de la France, de ses valeurs, de son esprit frondeur et de sa grandeur millénaire.
21:12En ce jour singulier, proclamons-le ici aux pieds des invalides.
21:18La grandeur de la France est encore devant nous.
21:21Nous sommes le peuple de France, ce peuple qui ne renonce jamais.
21:27Ce peuple à qui le général de Gaulle s'adressait lorsqu'il affirmait avec conviction
21:32« Soyons fermes, purs et fidèles. Au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont jamais cédé. »
21:43Aujourd'hui, pour Marine, pour la France, face à l'injustice, ne cédons rien.
21:49Marchons ensemble vers l'avenir et rendons à la France sa liberté, sa grandeur, son honneur et sa démocratie.
21:57Rien ne peut arrêter un peuple qui s'est remis à espérer.
22:01Vive Marine Le Pen, vive la démocratie, vive la République et vive la France !
22:20Mes chers amis, comment vous exprimer ma gratitude pour le formidable sursaut populaire en faveur de la démocratie
22:28et du droit que vous incarnez partout en France et dont votre présence nombreuse et fervente témoigne aujourd'hui ?
22:38Il est impossible pour moi de cacher mon émotion de vous voir ici et dans tous nos départements être à nos côtés.
22:58Merci d'être là, merci d'être à nos côtés pour défendre ce que cette décision a foulé au pied et auquel je tiens par-dessus tout, mon peuple, mon pays et mon honneur.
23:19Un merci affectueux pour votre courage, votre ténacité et votre générosité. Vous êtes formidables !
23:37Merci aussi à Louis, Eric et Jordan pour leurs paroles puissantes et amicales, pour leur énergie et pour leur force de conviction au moment où nous sommes engagés dans ce combat essentiel pour la vérité et la justice,
23:59ce combat également pour l'honneur de notre mouvement et les libertés démocratiques des Français.
24:05Merci aux personnalités étrangères, chefs de gouvernement ou de partis qui se sont exprimés, tout particulièrement à nos partenaires européens, membres du groupe des Patriotes pour l'Europe au Parlement européen.
24:19Merci aux centaines de députés européens et nationaux, aux élus locaux de France qui ont fait entendre leur voix à cette occasion.
24:29Et bien sûr, un remerciement infini aux demi-millions de Français, électeurs ou non du RN, qui par la signature immédiate de notre pétition ont tenu à nous manifester leur solidarité.
24:44Vos soutiens, vos messages, vos ralliements nous font chaud au cœur. Ils sont pour nous, ils sont pour moi évidemment, une raison supplémentaire de ne rien lâcher. Et que chacun soit rassuré, je ne lasserai rien.
25:14Paris, résistance ! Paris, résistance !
25:30Comme vous, nous partageons une sainte horreur de l'injustice et de la partialité. Nous ne pouvons que nous comprendre, vous le peuple de France qui subissez chaque jour votre lot de dénigrement, de mépris, d'injustice,
25:49vous livrez à toutes les insécurités sociales, physiques, maltraitées dans votre propre pays, niées dans votre culture et dans votre identité. Vous restez pourtant irréductibles et convaincus que le découragement, la soumission n'est pas envisageable, que le combat doit être mené.
26:11Ce qui nous unit, mes amis, c'est l'amour de la France, c'est l'amour de notre peuple. Mais c'est aussi l'idée que nous nous faisons de ce qui est vrai et juste. C'est là le sens de notre engagement, l'âme de notre combat, tout ce qui construit nos convictions, forge notre détermination et conduit notre action.
26:35Comme vous, mes amis, nous sommes de ceux qui ne se résignent pas, qui ne s'inclinent pas, qui n'abdiquent pas. Nous savons que derrière les droits et les libertés que nous invoquons, nous défendons les droits et les libertés des Français, de tous les Français et particulièrement des Français discriminés dans leur propre pays.
27:04C'est pourquoi nous croyons dans la politique, parce qu'elle peut, parce qu'elle doit combattre l'injustice, changer la vie, mais aussi affronter les forces du système dont le seul projet est de se maintenir, quel qu'en soit le prix, quelle que soit la bassesse des moyens mis en œuvre pour y parvenir.
27:22Depuis mon plus jeune âge, je sais les vicissitudes de la politique. J'en connais les contraintes et les injustices. J'en connais la brutalité et même la violence. Je connais les blessures, mais je ne connais pas l'abandon.
27:52Je connais les souffrances qu'elles engendrent, mais je ne connais pas le désespoir. Je connais l'outrage, mais je ne connais pas le renoncement.
28:04Comme opposants, nous avons appris très vite que le combat judiciaire qui pourrait être mené contre nous faisait partie intégrante du combat politique. Sur le long chemin qui conduit aux responsabilités, nous avons eu à subir tant de mensonges, tant de calomnies, tant de coubailles d'attaques, tant de mauvais procès qu'il nous a fallu déjouer.
28:29Tant aurait renoncé à notre place, mais nous, nous sommes toujours là, et bien là !
28:59Dans tous les pays européens, mes chers amis, les dirigeants des partis nationaux sont poursuivis, comme dernièrement notre ami Matteo Salvini, pour séquestration, rien que ça, pour avoir refusé de laisser accoster des migrants illégaux dans son pays.
29:16Des candidats gênants sont interdits de concourir, comme en Roumanie. Beaucoup d'autres, d'ailleurs, sont victimes de campagnes de diffamation d'Etat sans pouvoir se défendre juridiquement.
29:28Comme vous, comme tous les militants cadres et élus de notre mouvement, je ne me suis jamais battu pour moi-même, pas pour des avantages ou des honneurs. Que vaut notre sort personnel par rapport à la cause que nous défendons ? Que vaut notre confort de vie quand c'est l'existence même de la France dont il s'agit ?
29:48En politique, et surtout dans l'opposition, les couronnes sont davantage faites d'épines que de lauriers. Pour autant, nous avons de la politique une haute idée, car il n'existe pas d'activité plus noble, plus tournée vers les autres et la bienfaisante action publique que la politique.
30:14Le débat d'idées, la confrontation loyale des points de vue et la fédération des énergies à la recherche du bien commun, c'est cela pour nous la politique. C'est pourquoi l'engagement militant nous semble si naturel, si estimable.
30:28Comme de très nombreux adhérents de partis et élus de tous bords, nous voyons l'engagement politique comme une sorte de sacerdoce, un sacerdoce laïque mais auquel il faut beaucoup sacrifier.
30:40Cet engagement politique nous apparaît être, dans la France et l'Europe d'aujourd'hui, un impératif absolu. Quand le pays s'affaisse et perd sa souveraineté, quand le peuple souffre, quand l'avenir collectif semble incertain, alors l'engagement n'est pas seulement une nécessité, c'est un devoir.
31:00Je continue à croire que la politique n'est pas ce que certains voudraient en faire, y compris avec des apparences légales et prétendument respectables, un jeu pervers de persécution des opposants, de criminalisation des adversaires, la volonté de ruiner les partis d'opposition avec un seul objectif, garder le pouvoir alors que l'on mène le pays à la ruine et au chaos.
31:30Parce que l'activité politique est respectable et noble, elle doit être aussi respectée. Les élus ne sont pas des trophées de tableaux de chasse qu'il faudrait accrocher sur je ne sais quel mur des cons.
31:46Et on va de la liberté politique dans le pays et donc de la conduite démocratique des affaires publiques. Il ne serait qu'assurant pour notre société que derrière la chasse à l'homme politique se cache l'objectif de dissuader les vocations à l'engagement public.
32:04Et c'est pourtant ce qui se profile dans notre pays qui est confronté aujourd'hui à une très grave crise de l'engagement politique que vous faites heureusement mentir.
32:16Alors, on peut s'interroger, à part pour en faire des trophées sur un tableau de chasse, pourquoi ajouter l'humiliation aux poursuites ? Je pense à cet ancien président de la République que nous avons pourtant largement combattu et contre lequel est requis la perte de ses droits familiaux ou 7 années de prison avec l'objectif à peine dissimulé de faire de sa faute, si tant est qu'elle existe,
32:45un acte plus durement sanctionné que la plupart des crimes. Je pense à ces incriminations dont l'intitulé « déshonorant » sont bien éloignés des faits dont on nous demande de répondre.
32:59L'humiliation, tout comme la vengeance ou le concept de tableau de chasse judiciaire, tout cela est à l'opposé de l'idée que je me fais de la justice. Tout cela me fait horreur. Je ne dis pas cela pour me dérober. Ce n'est ni dans ma nature, ni dans mes principes.
33:18Je le dis car c'est comme cela que je me suis présentée à l'automne dernier devant le tribunal, avec le respect que je crois dû à l'institution de la justice de notre pays. Je l'ai fait avec les arguments de droit et de raison qui me semblent me disculper totalement ainsi que mes compagnons ou notre parti.
33:38Je l'ai fait avec la confiance qu'un justiciable est en droit de placer dans la justice d'un pays démocratique. Cette affaire, je le rappelle, fut engagée à l'instigation de nos adversaires socialistes du Parlement européen, avec le bras lourdement armé d'institutions européennes,
33:56plus enclines, d'ailleurs, à regarder la paille qui est dans l'œil de ses opposants que la poutre qui est dans celui de ses soutiens et même de ses membres ou dirigeants les plus haut placés. Des affaires récentes de lourdes corruptions en témoignent, d'ailleurs, le Qatargate, l'UI, des affaires pour lesquelles l'OLAF, cet organisme totalitaire de la Commission européenne, a préféré regarder ailleurs.
34:21Ce service de police interne au Parlement européen, dont le fonctionnement et les pratiques sont contraires à tous les principes de droit, critiqué d'ailleurs à maintes reprises dans des rapports parlementaires notamment, concentre sa malsaine énergie à monter des dossiers contre les Etats, contre les fonctionnaires, cher Fabrice Légeri, tu sais de quoi je parle,
34:46ou les personnalités qui osent s'opposer à la brutalité autoritaire de l'Union européenne. Nous étions, dès le départ, vous le voyez, très éloignés des motivations de droit et d'une démarche judiciaire exempte de partialité politique.
35:02Je n'hésite pas à souligner la dimension politique dans le procès qui nous est fait. Car comme pour d'autres, ce qui aurait dû ne rester qu'un simple différent administratif avec les services du Parlement européen s'est transformé en incrimination la plus sévère et la plus infamante possible.
35:22Et si l'origine de ce procès fut politique, l'audience d'une partialité affolante le fut également, tout comme l'instruction confiée à une magistrate du syndicat de la magistrature, tout comme le réquisitoire dont j'ai tout de même la cruauté de rappeler, comme l'a rappelé Jordan, que, démuni de toute preuve de charge dans un des aspects du dossier, le parquet a avoué,
35:51« Malgré cela, je ne me réjouis pas à demander la relaxe, ça me ferait trop mal ». Et enfin, bien sûr, le jugement, dont l'argumentation a presque fait l'unanimité contre elle des juristes sérieux.
36:08C'est pourquoi il faut arrêter de nous reprocher, de critiquer une décision de justice. Ce n'est pas une décision de justice, c'est une décision politique !
36:38Voilà donc qu'il faudrait m'éliminer de la vie politique, sans voie de recours possible, au nom d'un soi-disant trouble à l'ordre public démocratique, concept purement et simplement inventé pour l'occasion.
36:58Pardon, mais le principal et même l'unique trouble à l'ordre public démocratique, c'est bien celui qui consiste à empêcher l'unique souverain, le peuple, de s'exprimer.
37:08C'est pourquoi j'affirme que cette décision politique a non seulement bafoué l'état de droit, mais aussi l'état de démocratie. Alors que ce soit clair, nous ne mettons pas toute la justice dans le même sac.
37:30Nous n'oublions pas qu'il y a des juges exemplaires qui font leur travail avec impartialité, respect des justiciables et soucis du droit. Nous condamnons bien sûr les insultes et les menaces contre les magistrats, tous les magistrats.
37:44Elles sont indignes et ne rendent pas service à la cause qui est résumée par un des plus beaux mots de notre langue, la justice. Vous avez compris, nous ne demandons pas d'être au-dessus des lois, mais pas au-dessous des lois.
38:02Nous ne sommes pas des sous-citoyens, parce que nous aurions commis le crime, aux yeux de certains, d'avoir fait de la défense de la patrie et de sa souveraineté le combat de nos vies.
38:19Les 13 millions d'électeurs qui nous font l'honneur de leur vote et de leur confiance ne sont pas des demi-citoyens qui devraient battre leur coulpe pour leur hérésie, pas des justiciables de seconde zone à qui pourraient être déniés les droits élémentaires de citoyens ou de justiciables.
38:39Faut-il rappeler qu'ayant réuni plus de 37% des voix aux législatives et 31% aux européennes, nous sommes déjà privés de la moindre fonction, même symbolique à l'Assemblée nationale ou au Parlement européen, par ceux-là même qui donnent des leçons de démocratie matin, midi et soir.
39:07Comment croire qu'en France, le pays des lumières et des droits de l'homme, on puisse gouverner en ayant recueilli 5% des voix et qu'on interdise de toute fonction un parti qui réunit 37% des suffrages ?
39:27Dans ces conditions, je le dis, notre combat est aussi un combat pour les droits civiques, parce qu'il existe manifestement en France plusieurs catégories de citoyens.
39:41Imaginez, mes amis, que certains esprits chagrins et intolérants se sont même offusqués que nous puissions nous réunir aujourd'hui sur cette place, dans la capitale de notre pays, comme si le droit de réunion devait aussi nous être retiré.
40:01Les mêmes, d'ailleurs, qui ne trouvent rien de scandaleux à manifester avec violence contre le résultat des élections, nous reprochent, avec des arguments aussi grossiers qu'outrageants, aussi excessifs que ridicules, de faire un meeting de soutien à la démocratie et d'exprimer notre indignation quand sont violés aussi évidemment les principes fondateurs de notre État de droit.
40:29Je veux dire que notre ligne de conduite ne sera jamais celle de la brutalisation chère à d'autres formations politiques, mais celle pacifique du pasteur Martin Luther King pour les droits civiques des citoyens américains à l'époque opprimés et privés de droits.
40:51Nous entendons pour cela inviter tous les Français épris de liberté à s'engager à nos côtés dans une résistance pacifique et démocratique, une résistance populaire et patriote.
41:09Nous allons continuer à lutter, comme nous le faisons, dans la discipline et la dignité, malgré les provocations qui ne manqueront pas d'intervenir et auxquelles, au désespoir de nos opposants, nous ne céderons pas.
41:29Malgré les fantasmes de nos adversaires, il n'y a chez nous aucun esprit de sédition, seulement la volonté inaltérable de défendre pour nous et pour tous les Français de métropole, d'outre-mer et du monde qui sont exclus ou se sentent exclus leurs droits, tous leurs droits.
41:51C'est justement parce que nous sommes attachés à l'état de droit que nous nous insurgeons contre son dévoiement, son instrumentalisation, non par les juges, mais par des juges qui ont décidé de faire de nos institutions les plus sacrées l'outil de leur idéologie avec un sentiment de toute puissance.
42:11Personne et surtout pas les défenseurs du principe d'indépendance de la justice ne peut cautionner le fait que des magistrats, sous couvert d'appartenance syndicale, se taquent de mener un combat militant ou vertement politique contre les patriotes, un combat ostensible et revendiqué dans un esprit de vengeance politique.
42:35A ce titre, le communiqué du syndicat de la magistrature rappelé par Jordan est en même temps éloquent et inquiétant. Personne et surtout pas les défenseurs du principe d'indépendance de la justice ne peut cautionner le fait que des magistrats criminalisent des idées politiques souverainistes ou en fassent une circonstance aggravante.
42:57Je rappelle l'argument insensé du tribunal. Je cite « L'atteinte aux intérêts de l'Union européenne revêt une gravité particulière dans la mesure où elle est portée, non sans un certain cynisme, mais avec détermination par un parti politique qui revendique son opposition aux institutions européennes ».
43:21Cet argument marque le caractère éminemment politique de cette décision. Qu'injusticiable peut ne pas trembler à l'idée de se voir désormais appliquer la rétroactivité de loi, de réglementation européenne ou de jurisprudence comme ça a été le cas dans cette affaire ?
43:43Parce que ces idées où son nom ne plaît pas à un juge dont l'impartialité est ainsi gravement questionnée. La justice dans un pays de droit qui se respecte ne peut pas être une loterie et l'innocent doit l'attendre, pas la craindre.
44:01Pas davantage les juges ne sont des législateurs qui se substitueraient aux représentants du peuple démocratiquement élus. Chacun doit être à sa place et nous devons rappeler que le judiciaire n'est pas un pouvoir mais une autorité.
44:19Qui peut justifier qu'étant présumés innocents en ayant interjeté appel, nous puissions être malgré tout rendus inéligibles par le bon vouloir d'une décision dont les plus acharnés de nos adversaires peinent à justifier l'argumentation juridique de façade ?
44:35Pire, que le droit à un recours effectif soit présenté dans cette décision pénale comme un privilège dont nous devrions être privés alors qu'il est au contraire la quintessence du droit dans une démocratie mature.
44:53Qui peut se satisfaire que la France enterre le principe de double degré de juridiction qui est une garantie faisant partie des droits fondamentaux de tout justiciable dans un état de droit ? Ce principe se fonde sur la conviction raisonnable que des juges peuvent se tromper.
45:11Et c'est si vrai que près de la moitié des décisions de première instance sont réformées ou modifiées en appel.
45:19Qui peut enfin accepter l'effacement de notre modèle de justice dont nous étions à juste titre si fiers et dont je rappelle qu'elle reconnaît au prévenu deux droits inaliénables, le droit de se défendre, le droit de disposer d'une instruction à charge mais aussi à décharge,
45:41c'est-à-dire une procédure contradictoire qui recherche la vérité et non un système qui cherche à vous faire reconnaître par la menace de peine aggravée des incriminations dont vous êtes innocents ?
45:53L'avocate qui ne peut s'empêcher parfois, souvent, de se réveiller en moi ne se résout pas à ce que le simple fait de se défendre lors d'un procès puisse être retenu comme une prétendue preuve de la culpabilité et serve d'argument pour faire de nous des récidivistes en puissance.
46:13Cela n'est pas la justice, ça s'appelle la chasse aux sorcières. Je ne peux me résoudre non plus à voir l'indispensable sérénité de la justice mise à mal par un jeu trouble de certains magistrats avec les médias, comme si la justice pouvait être un levier d'un combat médiatique contre les politiques.
46:35Et ce jeu trouble, il est allé jusqu'à adresser le jugement complet aux médias le soir même du délibéré alors que nos avocats, nous, ne l'ont eu que le lendemain.
46:49Nous ne contestons pas la justice, mais demandons que ces dévoiements indignent d'une démocratie cesse. Dans cette incroyable inversion accusatoire, ce serait nous qui serions un danger pour la démocratie et l'État de droit.
47:11Je le dis et le redis solennellement ici, c'est nous qui sommes les plus fervents défenseurs, les plus ardents protecteurs de la démocratie et de l'État de droit.
47:41Le spectacle lamentable que donne la France n'est pas à la hauteur des hautes institutions d'État qui avaient fait de notre pays une référence dans le monde. Elle n'est pas à la hauteur du message universel de la patrie des droits de l'homme, pas à la hauteur de son image de grande démocratie éclairée.
48:03Personne hors de nos frontières ne peut comprendre qu'aujourd'hui, certains en France considèrent que l'expression démocratique du peuple souverain doit être encadrée, limitée dès lors qu'elle n'est pas conforme à leur vision.
48:171. L'article 3 de la Constitution, de notre Constitution, est clair. La souveraineté appartient au peuple, qu'il exerce par ses représentants et par la voie du référendum.
48:41On oublie souvent l'alinéa 2. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice. Ce rappel fondamental de notre Constitution est salutaire face à ceux qui considèrent le peuple souverain comme une menace pour l'ordre public démocratique.
49:03Les réactions provenant de l'étranger soulignent combien cette décision vient heurter le modèle que la France était aux yeux du monde, cette puissance de raison respectée sur la scène internationale, pour son attachement au droit et à la justice, à qui chaque nation peut parler en confiance, d'égal à égal.
49:23Toute la presse internationale, quelle que soit sa sensibilité politique, a exprimé son trouble, voire son indignation, à la suite de la décision du lundi 31 mars 2025, y compris même le très consensuel The Economist.
49:41Mais au-delà de nous, au-delà de moi, ce que nous défendons aujourd'hui et dans les mois qui viennent, c'est la liberté de tous, l'état de droit pour tous, l'égalité de traitement pour tous.
50:07Ce que nous défendons, ce sont les fondements de notre démocratie qui reposent depuis Montesquieu sur le principe de la séparation des pouvoirs. Oui, je le dis, la justice ne peut s'ingérer dans la façon dont les élus conduisent leur mandat au service des Français, des Liords, qu'il n'y a pas de corruption ou d'enrichissement personnel.
50:27Elle n'a pas non plus à choisir les candidats aux élections. Il y a des équilibres que notre pays doit retrouver s'il ne veut pas tomber dans un autre système que la démocratie, car tous nos principes vacillent en réalité sur leur base.
50:43Nous défendons aussi la présomption d'innocence qui, avec le secret de l'instruction, doit manifestement être urgentement rétablie dans notre pays, parce que lorsque les droits des justiciables disparaissent, lorsqu'ils sont quotidiennement bafoués par le tribunal médiatique, tous les citoyens sont concernés parce qu'ils sont tous potentiellement menacés.
51:07Nous ne sommes pas les seuls à nous en inquiéter. Des voix en dehors de notre mouvement et parfois venues de camps opposés au RN se sont élevées pour souligner le caractère contestable et même fantasque des fondements juridiques de ce jugement.
51:23Leur honnêteté intellectuelle les honore. Leur liberté d'esprit et leur courage honorent la France. Ces prises de position montrent que ce combat pour la justice, ce combat pour le droit n'est pas seulement le nôtre, mais celui de la société toute entière, de l'institution elle-même, de la communauté judiciaire et bien sûr du chef de l'État, garant du bon fonctionnement des institutions.
51:47La décision dont nous sommes victimes, comme les décisions injustes qui frappent tant de justiciables en France, soit par les délais, soit par des résultats déroutants, sont aussi le signe d'une érosion de nos institutions, que l'on ressent dans les études d'opinion et qui démontrent une perte de confiance des Français dans leur justice.
52:09Ce constat ne fait que renforcer notre détermination de voir l'État se redresser dans ses fondements. Or il n'y a pas de redressement de l'État sans renouer avec une confiance populaire en la justice. La justice a un rôle essentiel et noble auquel je crois profondément.
52:25Par son exemplarité et son sens du bien commun, la justice, consciente de la portée de ses décisions et de son rôle social, doit rassurer et fédérer les citoyens. Nous lui en donnerons les moyens matériels et humains. A elle, sans attendre de se livrer aussi à une introspection et de ne pas se couper du pays en s'enfermant encore davantage dans une logique corporatiste.
52:49Je veux croire que cette affaire aura un effet positif et permettra une prise de conscience sur l'état de l'état de droit dans notre pays, sur la notion sacrée des droits de la défense, sur la place de la justice dans notre société, sur le droit du peuple à choisir ses représentants, c'est-à-dire, en un mot, sur la démocratie.
53:07Ceux qui tentent de nous soumettre ou de nous faire baisser la tête ne paraissent grands qu'à ceux qui sont déjà à genoux. Nous nous sommes debout pour la justice, pour le peuple et pour la France.
53:27Aujourd'hui est un jour historique, un jour où se lève avec joie et ferveur un grand mouvement en faveur de la liberté du peuple. Cette aspiration à la protection, au respect, comme le refit des citoyens d'être traités en sujet, est irrépressible et je le crois irrésistible.
53:51Cette aspiration est la nôtre. C'est cela que nous défendons, envers et contre tout depuis des décennies. Et je crois profondément que nous sommes le seul mouvement à être assez solide et assez courageux pour mener ce combat.
54:07Alors, mes amis, n'oubliez jamais les raisons pour lesquelles ils nous attaquent si durement, avec tant de déloyauté. N'oubliez jamais qu'ils ne font cela que pour une seule raison. Nous sommes en train de gagner. Vous êtes en train de gagner !
54:37N'oubliez jamais qu'ils sont pleinement conscients de l'immense vague que constituent d'élection en élection vos millions de bulletins de vote. N'oubliez jamais que nous sommes le parti des bâtisseurs, le parti des conquérants, le parti des amoureux infatigables de notre grande et belle nation.
55:06N'oubliez jamais que nous devons garder chevillé au corps et au cœur la seule cause, la plus belle cause qui vaille, la France. De partout, les citoyens de tous bords politiques, de toutes origines, de toutes confessions, doivent nous rejoindre pour conduire cette œuvre de redressement national et de refondation sociale.
55:35J'ai besoin pour cela de votre persévérance, de votre courage, de votre combativité, de votre solidité, de votre espérance. Ce sera une formidable aventure politique et humaine. Ce sera pour chacun d'entre vous la plus haute mission de votre vie.
55:58Et lorsque la victoire viendra, ce sera pour la France l'aube de la Renaissance. Vive la justice ! Vive la République ! Vive la France !