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00:00En tous les cas de figure, il y aura...
00:01Est-ce que ce n'est pas une occasion en or pour la droite ?
00:03Non, enfin, ce n'est pas notre sujet.
00:04Nous, on n'est pas élus par défaut.
00:05La droite, elle doit se reconstruire complètement et elle a du travail.
00:08Ça fait combien d'années qu'on en parle, ça, Jean-François Coquelet ?
00:10Que la droite doit se reconstruire ?
00:11Ça fait depuis 2012, donc ça fait des années.
00:13Et c'est pour ça qu'il y a un énorme travail à faire.
00:16Mais vous voyez, typiquement, on parlait de cette manif de Le Pen.
00:19Enfin, je veux dire, on pourrait imaginer que ce soit l'occasion pour elle
00:22de faire un peu de contrition, quand même, de dire
00:23ben oui, j'ai été condamné, je le reconnais.
00:25Non, pas du tout.
00:26Ça va être un combat politique de victimisation.
00:30Nous, à droite, on ne serait jamais là-dessus.
00:31Jamais, parce qu'en réalité, la droite de gouvernement,
00:34elle sait très bien ce qui lui en coûte,
00:37ce qui lui en coûterait de contester l'État de droit,
00:39parce que c'est ça, la différence entre un parti de gouvernement
00:41et un parti populiste ou démagogique.
00:44Et c'est pour ça qu'on ne se rencontrera jamais.
00:47Contrairement à tout ce qu'on peut penser.
00:48Les électeurs, oui, mais pas les dirigeants.
00:50Et regardez ce que cela coûte au Parti socialiste
00:52de cette compromis, lamentablement, avec l'extrême gauche.
00:55C'est tout le péché originel de cette impossibilité
00:59de recomposer la gauche parce que le PS est pris en main par l'extrême gauche.
01:03Eh bien, nous, on a tenu bon.
01:04Et c'est peut-être le début pour nous d'une vraie espérance.