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  • 06/04/2025
L'Assemblée nationale a très largement adopté début avril en première lecture une proposition de loi sénatoriale pour «sortir la France du piège du narcotrafic», un texte clé de la politique de sécurité du gouvernement qui a suscité de vifs débats. Jean-François Copé félicite Bruno Retailleau pour cette loi et affirme qu’il «faut faire une guerre totale» contre le trafic de drogue.

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Transcription
00:00Vous avez complètement raison, mais heureusement qu'on le fait.
00:03Parce que vous savez, les seuls ministres qui réussissent en ce moment,
00:08c'est les ministres de droite.
00:09Et moi, depuis des années, je me dis, il faut absolument tordre le bras à Macron.
00:14Enfin, depuis des années, depuis qu'il n'y a plus de majorité absolue,
00:16il faut tordre le bras à Macron parce que notre pays a besoin d'être gouverné
00:20et qu'il y a besoin d'un virage régalien majeur.
00:23Mais moi, je me réjouis tous les jours du travail que fait Bruno Retailleau
00:27avec Gérald Darmanin.
00:28Regardez la loi contre les narcotrafiquants, enfin votée cette semaine,
00:32qui va provoquer une révolution dans la lutte contre les narcotrafiquants.
00:37On est des maires, moi je suis à Meaux et d'autres de mes collègues,
00:40à dire enfin, enfin une loi qui va nous permettre d'être plus efficaces.
00:44On était d'une naïveté à Paris face à la lutte contre la drogue.
00:47Lamentable, depuis des années, une espèce de vision romantique
00:51face au réseau de trafic, genre, bah oui, c'est comme les films des années 70,
00:56la French Connection ou le Parrain, mais c'était en réalité
00:58des filières mafieuses extraordinairement violentes et dangereuses.
01:01On a banalisé la consommation du cannabis.
01:03On l'a encore vu cette semaine avec l'école Émile Zola à Saint-Ouen.
01:05Bah oui, bien sûr, bien sûr.
01:07Mais c'est normal, il est ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau,
01:10et il y a eu effectivement un référendum parmi les parents d'élèves
01:12pour savoir s'il fallait déplacer cette école parce qu'elle était à côté d'un centre de deal.
01:16Le résultat, c'est qu'on ne démantèle pas le lieu de deal, mais on déménage l'école.
01:22Bah évidemment, mais qu'est-ce que vous croyez ?
01:24C'est normal, comment ça, qu'est-ce que vous croyez ?
01:25Mais c'est le résultat du déni de réalité à Paris et qui s'est aggravé,
01:31il faut bien le dire, ces dernières années, parce que comme les maires
01:34sont les seuls Français avec les détenus à ne pas avoir le droit d'être députés,
01:37ils ne peuvent pas aller raconter à Paris ce qu'ils vivent sur le terrain.
01:40Le maire de Saint-Ouen qui disait que Bruno Retailleau
01:42fragilisait le ciment de notre République.
01:44C'était par rapport au dossier algérien en octobre dernier.
01:46Ça n'a rien à voir, vous me parlez de l'école de Saint-Ouen, vous me rajoutez...
01:49Non mais je vous dis, une déclaration du maire de Saint-Ouen...
01:51Oui, mais il est de gauche, d'accord, c'est autre chose.
01:54Restons sur notre sujet, mais notre sujet, c'est le déni de réalité
01:58d'un certain nombre de responsables politiques qui, pendant des années,
02:01n'ont pas voulu voir qu'à force de fumer gentiment du cannabis,
02:04la dose de THC dans le cannabis est passée de 10 à 30 %
02:08et qu'aujourd'hui, le niveau de dépendance de ceux qui en consomment est dramatique,
02:11notamment quand ils sont jeunes.
02:12Et vous avez encore des intellos pour dire, pourquoi on ne banaliserait pas ?
02:15C'est une folie.
02:16Il faut faire une guerre totale et je suis ravi qu'enfin,
02:20un ministre de l'Intérieur et un ministre de la Justice ensemble
02:22aient pris les mesures qu'ils ont prises cette semaine.

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