Hype, l’émission présentée par Sylvain Crusoe, replonge cette semaine dans l’année basket mythique de 2003. Au programme : La légendaire “Dream Team Paloise” avec Franck Cambus et le témoignage de Florent Piétrus, figure de Pau et des Bleus. Le premier titre NBA de Tony Parker avec les Spurs, moment fondateur pour le basket français. La dernière danse de Michael Jordan, racontée avec passion par Kevin Haroutounian. Et enfin, l'arrivée d’un phénomène nommé LeBron James, décryptée par Shai Mamou. Une émission riche en souvenirs, en émotions, et en hype comme on l’aime.
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00:00:00Bonjour à toutes, bonjour à tous, Hype est de retour, le magazine qui célèbre la culture
00:00:28et l'héritage du basket sur sport en France, ça faisait un petit peu de temps qu'on n'était
00:00:32pas revenu mais voilà, chaque mois on est là et on tiendra toute la saison bien sûr
00:00:36pour parler de la hype du basket d'avant et pour en parler ensemble on va accueillir
00:00:41une dream team, notamment un homme toujours fidèle, toujours en poste et toujours bien
00:00:45placé, bien habillé, Thauvin Thupol.
00:00:46Merci, ben écoutez on essaye, modestement et on est toujours ravis évidemment d'être
00:00:51là pour une belle émission en perspective.
00:00:54Tu sais qu'on est au printemps donc on peut se lâcher sur les couleurs, mettre un petit
00:00:58peu de ville.
00:00:59Oui mais écoutez il faut varier un petit peu, on a déjà essayé le rose donc voilà
00:01:02on part un peu dans le monochrome mais ça sera encore une autre chose la prochaine fois.
00:01:06On accueille notre invité, il était déjà passé dans Hype, dans une autre formule,
00:01:10il y a quelques saisons maintenant, il écrit pour Rivers, il est journaliste, c'est Chaïm
00:01:15Hammoussali Chaï.
00:01:16Absolument, merci beaucoup de l'invitation, c'est vrai que le plateau a changé, je suis
00:01:19super sympa, très bien je me sens.
00:01:21Un peu comme à la maison, on va essayer de, tu vois, d'accueillir un petit peu de manière
00:01:25un peu chill.
00:01:26On va accueillir mes camarades, c'est nickel, je suis à l'aise.
00:01:28Bon super, on va parler de Rivers et du MOOC, parce qu'il y a beaucoup de choses qui sortent
00:01:33en ce moment, il y a une belle petite actu donc on en parlera un petit peu plus tard.
00:01:37Un homme qui va nous plonger dans l'année 2003 de manière un petit peu large sur le
00:01:41plan culturel et musical, il va également aussi parler de basket quand même Thomas,
00:01:45comment vas-tu ?
00:01:46Un petit peu, on va essayer.
00:01:47Tu es là pour ça ?
00:01:48Ça va très bien et toi ?
00:01:49Bah super, moi je suis content de vous retrouver les gars, ça faisait un petit peu de temps.
00:01:52Également ravi, et puis c'est vrai que Paul est toujours aussi bien habillé.
00:01:55Oh écoutez, n'en faites pas trop non, c'est énorme.
00:01:58Basket Retro est bien représenté puisque Franck Cambus est également avec nous.
00:02:03Salut Franck.
00:02:04Bonsoir, bonsoir tout le monde.
00:02:06Merci Franck de partager un petit peu de ton temps et de ta science avec nous.
00:02:10On sait que l'héritage un peu du basket, c'est ce que vous faites au quotidien avec
00:02:13le collectif Basket Retro.
00:02:15On va se focaliser sur quelque chose qui est surtout un sujet, pardon, qui vous est cher
00:02:20quand on parlera de Pau, mais je vais présenter un peu le programme en quelques minutes.
00:02:24On va surtout accueillir une légende du basket français, une légende de Pau également.
00:02:29Et on peut le dire, ici un ami de la rédaction, c'est Florent Pietrus.
00:02:33Salut Flo.
00:02:34Salut tout le monde.
00:02:36Content de t'avoir Flo.
00:02:38On est toujours ravis de discuter un petit peu avec toi de basket.
00:02:42Les médias, ce n'est pas toujours quelque chose que tu fais souvent, mais tu es très
00:02:47souvent et très présent avec nous dans Hype.
00:02:49On va prendre le temps un petit peu de revenir sur une partie de ta carrière qui est associée
00:02:55à la France et à l'équipe de France.
00:02:57Mais quand on parle de la France, c'est forcément pour Thèse.
00:03:00Je me lance donc du coup sur le programme avec tout le monde.
00:03:03Vous voyez le MOOC de Rivers qui fait la part belle à Lebron James, c'est cette année
00:03:082003.
00:03:09C'est le thème de notre émission aujourd'hui, 2003 sur la partie française et sur la partie
00:03:14américaine.
00:03:15On va bien sûr en parler ensemble, mais avant toute chose, on va quand même se mettre un
00:03:21petit peu en contexte quand on parle de l'année 2003 avec la Rétro Hype.
00:03:33Allez, le petit rituel pour ouvrir un petit peu cette émission.
00:03:35On essaie de se remettre un petit peu en contexte, comme je l'ai dit, sur la dimension un peu
00:03:39culturelle, musicale, cinématographique.
00:03:42Et je crois que Thomas a pas mal de choses à nous dire.
00:03:44Musique, Sylvain.
00:03:45Allez, go.
00:03:46La France, d'abord.
00:03:47On fait un petit peu comme on a l'habitude de faire.
00:03:49France apprend à passer à l'international.
00:03:50J'ai envie de tester Flo tout de suite.
00:03:52Lucien, balance le son.
00:03:59On part fort là.
00:04:00Quel personnage au moins ?
00:04:03Ça fait la vie qu'elle joue, tu vois.
00:04:05Ouais, bien !
00:04:06Et le nom du personnage du film, la beuse, donc, il l'a déjà dit deux fois.
00:04:10C'était ?
00:04:11C'est dur.
00:04:12Alphonse.
00:04:14Alphonse Brown.
00:04:15Alphonse Brown, merci Franck.
00:04:16Alphonse Brown, tu vois.
00:04:17Et la musique, quelqu'un l'a, le vrai nom de la musique, on le voit écrit juste en dessous,
00:04:21le frunk.
00:04:22Voilà.
00:04:23Donc c'était en France la folie, Alphonse Brown.
00:04:25Je suis pas sûr que ce soit les sons qu'écoutait Flo dans le bus avant d'aller au match.
00:04:30On est d'accord Flo, hein.
00:04:31Pas du tout.
00:04:32Pas du tout.
00:04:33Numéro 1 du top 50 en France, un carton, le carton Alphonse Brown.
00:04:36Ok, super.
00:04:37Perso, évidemment, du Havre, la puissance du port du Havre, la culture de la…
00:04:40Non, j'ai pas.
00:04:41Si, quelqu'un l'a, de la betterave.
00:04:42De la betterave, voilà.
00:04:43J'ai pas envie d'avoir en fait.
00:04:44C'est aussi la dernière année de carrière, un petit peu plus sérieux, de Jean-Jacques
00:04:48Goldman.
00:04:49Dernière année de carrière.
00:04:50Ok.
00:04:51Johnny Hallyday chante Marie.
00:04:52Et c'est aussi Tragédie, EO.
00:04:55Voilà, merci Lucien, un véritable hymne à la grande tradition parolière française.
00:05:01Est-ce que tu m'entends, EO ? Est-ce que tu me sens, EO ? Touche-moi, je suis là, EO.
00:05:05Qui ne s'est pas trémoussé là dessus ?
00:05:07C'est l'incarnation.
00:05:08Notre jeunesse, voilà.
00:05:09C'est aussi Florent Pagny, Ma liberté de penser.
00:05:11Le gros carton de l'été, printemps-été.
00:05:13Kiyo aussi, Dernière danse.
00:05:15Voilà, on peut s'arrêter là.
00:05:16On a fait beaucoup, beaucoup de choix.
00:05:17Parmi tous les sons que tu viens de nous évoquer, lequel te hypait le plus à l'époque ?
00:05:21Bonne question.
00:05:22Moi, forcément, c'était important pour moi de mentionner la dernière année de carrière
00:05:26de Jean-Jacques Goldman.
00:05:27D'accord.
00:05:28Parce que, voilà, et notamment EO n'y peut rien.
00:05:29C'était vraiment ses dernières tournées, ses dernières, voilà.
00:05:32Donc déjà 2003, ça fait déjà 22 ans que Jean-Jacques nous manque fort.
00:05:37Il nous a pas quitté.
00:05:38Il nous a pas quitté.
00:05:39Et c'est tout comme parce que musicalement, il est toujours par là.
00:05:41Et franchement, ça fait mal.
00:05:45International.
00:05:46Attention, peut-être plus facile pour Flo.
00:05:48Là, on est vraiment dans le balance, Lucien.
00:05:57Flo.
00:05:59Bien sûr.
00:06:00Bien sûr.
00:06:01Beyoncé, Crazy in Love.
00:06:02Elle avait aussi fait Baby Boy avec Sean Paul.
00:06:04C'est l'explosion internationale énorme de celle qui n'était pas encore Queen B.
00:06:08Elle se lance en solo.
00:06:09Après, le groupe, vous l'aviez vu.
00:06:11Destiny's Child.
00:06:12Destiny's Child, évidemment.
00:06:13C'est un véritable carton avec Jay-Z, évidemment.
00:06:16Crazy in Love, le carton international.
00:06:18Jenny from the Block aussi.
00:06:19Jennifer Lopez.
00:06:20Oh, Jennifer Lopez.
00:06:21Et oui.
00:06:22Le bon son new-yorkais avec Jalakis, etc.
00:06:24Exactement.
00:06:2550 Cent, Indah Club.
00:06:26Là, on est bien dans la culture NBA aussi, je crois, quand même.
00:06:29Ouais, on y est.
00:06:30Outkast, A.I.A.
00:06:31Carton énorme de l'année.
00:06:33Shaggy et Sexy Lady.
00:06:35Attends, tu es en train de nous expliquer que tout ça sort en 2003 ?
00:06:38Tout est sorti en 2003.
00:06:39C'est une année complètement raide sur le plan musical.
00:06:41Tout est sorti en 2003.
00:06:42Black Eyed Peas, Shut Up, Where is the Love.
00:06:44C'est l'arrivée des Black Eyed Peas.
00:06:46Robbie Williams aussi, avec un petit peu plus de lover.
00:06:49Je sais que Paul est un petit peu plus sensible, notamment à la chanson Feel.
00:06:53Tattoo, All the Things She Said.
00:06:55Il y a même les Russes.
00:06:57Le groupe, les deux filles russes.
00:06:59Une version russe existe aussi, d'ailleurs, pour les spécialistes.
00:07:02Justin Timberlake, ça aussi, c'est 2003.
00:07:04Grosse, grosse année, quand même.
00:07:06No Doubt, It's My Life.
00:07:07Linkin Park, Somewhere I Belong.
00:07:09Pour le coup, le leader dont j'ai oublié le nom, mais vous l'avez peut-être.
00:07:12Et là, ce qu'on a, c'est quoi ?
00:07:18Amel Bent.
00:07:19C'est vrai, je ne l'avais pas dans la liste.
00:07:20Ça, c'est des petits rajouts de Lucien qui y tenaient, je crois, fort.
00:07:23Ma philosophie.
00:07:252003, dernier petit hommage pour finir,
00:07:28parce que c'est les décès de deux énormes légendes de la chanson américaine.
00:07:33Nina Simone et, messieurs,
00:07:36Barry White.
00:07:38Bravo, Sylvain.
00:07:40On parle sport un peu avec vous ?
00:07:42Oui, parlons sport, bien sûr.
00:07:43Allons-y, alors.
00:07:44On enchaîne ?
00:07:45Là aussi, on est dans la légende, mais la grosse, grosse, grosse légende.
00:07:48Premier titre du Grand Schlemme pour Roger Federer, tout simplement.
00:07:532003.
00:07:54Contre, en finale, vous l'avez.
00:07:55Attention, ça, c'est dur.
00:07:57Un Albanien ?
00:07:58Non, pas un Albanien, un Australien.
00:08:00Leighton Hewitt ?
00:08:01Non.
00:08:02Leighton Hewitt ?
00:08:03Non.
00:08:04Philippe Hussis ?
00:08:05Marc Philippe Hussis.
00:08:06Bravo, Shai.
00:08:07Roger, premier titre du Grand Schlemme,
00:08:09donc le premier de ses 20 titres du Grand Schlemme.
00:08:11Donc Open Australia ou autre ?
00:08:13Wimbledon.
00:08:14Je ne l'avais pas précisé, pardon, peut-être.
00:08:16Oui, Wimbledon.
00:08:17Évidemment, le jardin de Roger.
00:08:18Et le premier tournoi du Grand Schlemme disputé aussi pour Rafael Nadal.
00:08:22D'accord.
00:08:23Le début du nerf, quoi.
00:08:25Plutôt, oui.
00:08:26En attendant, pour Rafa, bien sûr, la première victoire à Roland-Garros,
00:08:28deux ans plus tard.
00:08:30Puisqu'on sera beaucoup dans le sport américain, il me semble.
00:08:32Oui.
00:08:33Donc, autre icône, mais déchue du cyclisme.
00:08:37Lance Armstrong.
00:08:38Vous l'avez, Lance Armstrong, bien sûr.
00:08:40On est au cœur de son ultra-domination.
00:08:42La France le déteste plus que jamais.
00:08:44C'est le cinquième de ses sept tours de France consécutifs.
00:08:48Devant, facile, son adversaire, en gros, qui nous vient en tête pendant un an, vous l'avez.
00:08:52Ian Ulrich.
00:08:53Ian Ulrich, bien sûr.
00:08:54Une minute, cette fois.
00:08:55Ce n'était pas la plus ultime des dominations.
00:08:58Et il faudra attendre dix ans de plus, ce sera en 2013,
00:09:00pour que tout ça soit officiellement effacé.
00:09:02On se souvient, évidemment, de ses aveux chez Oprah Winfrey.
00:09:06Voilà.
00:09:07On finit avec Michael Schumacher.
00:09:10Quand même, puisqu'on est dans la grosse légende.
00:09:12Sixième de ses sept titres.
00:09:13Pour le coup, ils n'ont pas été effacés, ceux-là.
00:09:15Quatrième de ses cinq derniers titres consécutifs.
00:09:17C'est loin de sa saison la plus écrasante, qui était celle d'avant, en 2002.
00:09:20Il finit avec seulement deux points d'avance sur qui ?
00:09:23Vous l'avez ?
00:09:24Non plus.
00:09:25Un autre champion du monde sur Ferrari, un peu plus tard.
00:09:27Raïkonen.
00:09:28Raïkonen.
00:09:29Bravo, Paul.
00:09:30Iceman.
00:09:31Et lui aussi, malheureusement, dix ans plus tard, en 2013.
00:09:34Bien sûr, ce malheureux accident de ski.
00:09:36Flo l'avait dit, d'ailleurs.
00:09:38Juste pour le préciser.
00:09:39Dans un état végétatif, malheureusement.
00:09:41Flo l'avait dit aussi.
00:09:42Bonne réponse de Flo.
00:09:43Pour Schumi, bravo Flo.
00:09:45Et pour Vincent Justy, il m'a dit de le mentionner.
00:09:48Il a raison, tant qu'on est dans le sport mécanique.
00:09:50Valentino Rossi, au plus fort de sa domination.
00:09:52Oui, c'est vrai.
00:09:53Voilà.
00:09:54Je crois qu'on a fait le tour du monde.
00:09:56Je crois qu'on a fait le tour des grosses légendes.
00:09:58Grosse année 2003, quand on parle de culture et de sport.
00:10:01Paul, cinéma ?
00:10:03Oui, parce que la culture, ce n'est pas que la musique, finalement.
00:10:06Il y a aussi le cinéma.
00:10:07Alors, 2003, ce n'est pas une année aussi riche que lors des précédentes émissions.
00:10:12Je vais le rappeler à notre nombreux publics.
00:10:14On avait fait Karate Kid pour 1984 et Le Parrain pour 1972.
00:10:19Donc là, on va baisser un peu en niveau.
00:10:22On va aller sur de la série B du téléfilm,
00:10:25mais qui a un lien avec le basket.
00:10:26Ça s'appelle Full Court Miracle.
00:10:28Oh oui !
00:10:29Téléfilm Disney que, j'imagine, personne ne connaît dans nos intervenants.
00:10:33Flo, Franck, ça ne vous dit rien ?
00:10:35Alors, en fait, c'est l'histoire d'un ancien joueur universitaire,
00:10:38Laman Carr, qui a eu plusieurs vies.
00:10:40Et notamment, il a entraîné une équipe de jeunes d'une école juive
00:10:45qui était vraiment nulle.
00:10:46Et il en a fait une équipe qui a gagné le championnat local et tout.
00:10:50Donc ça, c'est romancé dans cette bande-annonce
00:10:53que notre cher Lucien va nous mettre maintenant.
00:10:56Un extrait, d'ailleurs, plutôt, de la bande-annonce.
00:10:58Rassemblement est mis au point.
00:11:04Il est temps de saisir le jeu.
00:11:08Au basket, tout commence par la confiance.
00:11:11Quand chacun de vous se fera suffisamment confiance
00:11:14pour tenter de faire tout seul un shoot, une passe,
00:11:17très vite, vous apprendrez à faire confiance aux autres.
00:11:19Et vous deviendrez une équipe.
00:11:21Et quand 5 joueurs commencent à jouer en équipe,
00:11:24c'est une chose magnifique.
00:11:26Oui, parce qu'une équipe, c'est comme un corps.
00:11:30T'as un pied qui fait quelque chose,
00:11:32et les bras qui font autre chose.
00:11:36Vous en êtes encore à chercher, Alex ?
00:11:38Alex, Alex, Alex ! Où est Alex ?
00:11:41Vous avez une tête, mais pas de jambes, pas de bras, pas de genoux,
00:11:44et pas d'épaule non plus, rien !
00:11:46Mais tout ça, ça va finir aujourd'hui.
00:11:49Et on commence avec toi, Titi.
00:11:54Voilà, donc j'imagine que personne ne l'a vu,
00:11:56même parmi nos millions de fans.
00:11:58Ce qu'il faut savoir, en fait, c'est que Laman Karr,
00:12:01le héros de ce film, s'il vous plaît...
00:12:05Non, non, mais je vous écoute.
00:12:07Déjà d'un point de vue stylistique, on peut voir...
00:12:09J'aime bien la manière dont vous vous vendez quelque chose
00:12:11qui n'a pas vraiment fonctionné.
00:12:12C'est normal, c'est un commercial de formation.
00:12:14Et donc, vous voyez le pot de pêche qu'il porte,
00:12:16c'est une tenue que tu mettais beaucoup.
00:12:18Tu me disais quand t'avais les cheveux qui te caressaient
00:12:20le bas du dos.
00:12:21J'ai même mis un pot de pêche hier, si je me souviens bien.
00:12:23Voilà, donc là, on est en plein début des années 2000.
00:12:25Est-ce que t'étais très pot de pêche, Flo, d'ailleurs,
00:12:28tout ce qui est FUBU, ce genre de tenue ?
00:12:30Les surmettements pot de pêche à l'époque.
00:12:32Oui, FUBU, WAKA WEAR, tous ces marques-là.
00:12:36D'accord.
00:12:37Non, non, j'ai vécu avec mon époque.
00:12:422003 reste une très bonne année pour moi.
00:12:44DKNY, tout ça, et tu les ressors ou ils sont au placard maintenant ?
00:12:48Non, de temps en temps.
00:12:49De temps en temps, je vois qu'il y a des rétros.
00:12:52Certaines marques ressortent des pots de pêche.
00:12:54C'est vrai que ça me ramène 20 ans en arrière.
00:12:56Donc, c'est toujours plaisant.
00:12:58OK.
00:12:59Bon, donc, le film en lui-même, je ne vous le conseille pas forcément.
00:13:02C'est une histoire classique de l'équipe qui est nulle,
00:13:04qui va devenir forte, machin.
00:13:06Mais ce qui est intéressant, c'est le parcours de ce monsieur
00:13:08Lamont Carr, qui est le premier Afro-Américain
00:13:11à avoir été diplômé de l'Université de Virginie,
00:13:13à qui il a offert son premier titre ACC.
00:13:15Et après, il a complètement changé.
00:13:17Il a eu plein de vies.
00:13:18Il a été diplômé en droit.
00:13:19Et surtout, il est devenu le Dunking des fléchettes
00:13:22dans les années 90.
00:13:24Donc, voilà.
00:13:25Je vous invite à vous renseigner un petit peu plus
00:13:27sur ce monsieur Lamont Carr, décédé en 2017.
00:13:30Un parcours de vie assez exemplaire.
00:13:32Assez exemplaire.
00:13:33Merci pour ce moment de télé, moment de culture.
00:13:36Toujours intéressant avec Paul et Thomas également.
00:13:39Merci, merci.
00:13:40On va recentrer quand même un petit peu,
00:13:41Franck et Flo, ne vous inquiétez pas,
00:13:44puisque maintenant, on rentre dans le cœur
00:13:46de notre émission, dans Do You Remember the Hype ?
00:13:54Allez, on se replonge dans l'année 2003.
00:13:58On a toujours deux angles, nous en France et aux Etats-Unis.
00:14:01Parlons d'on va commencer en France,
00:14:03puisqu'en 2003, il s'est passé pas mal de choses
00:14:05du côté du Sud-Ouest.
00:14:07Et notamment, l'une des légendes du basket français
00:14:10de cette époque est avec nous pour en parler.
00:14:13Mais je voudrais réaccueillir Franck Cambus
00:14:15pour nous redonner un petit peu de contexte
00:14:17quand on parle de 2003, cette saison 2002-2003
00:14:20dans le basket français.
00:14:21Et notamment, la domination d'une équipe
00:14:25habillée en vert dans le Sud-Ouest,
00:14:27notamment Pau Ortèze,
00:14:29une équipe que l'on appelait d'ailleurs
00:14:31la Dream Team de l'époque, Franck.
00:14:34Alors effectivement, en 2003, Pau Ortèze
00:14:36a clairement dominé le championnat de France
00:14:38avec trois titres majeurs au cours de la saison,
00:14:43c'est-à-dire le championnat de France,
00:14:45la Semaine des As, ainsi que la Coupe de France.
00:14:48Et puis une domination claire aussi
00:14:50en termes de bilan comptable,
00:14:52avec 27 victoires en 30 matchs.
00:14:55La seule petite ombre au tableau, malheureusement,
00:14:57c'est une élimination en quart de finale,
00:15:00si je ne m'abuse, lors de l'EuroLeague.
00:15:03Mais sinon, sur le plan national,
00:15:05effectivement, Pau Ortèze a largement dominé.
00:15:08Peut-être juste pour remettre aussi dans ce contexte-là,
00:15:12c'est à noter que l'aventure paloise,
00:15:16cette aventure paloise-là,
00:15:18avec un noyau dur composé de jeunes joueurs
00:15:21qui étaient florants avec nous,
00:15:23son frère Mike, Boris Dion, Arthur Frostdorf,
00:15:26était arrivé à Pau deux ans auparavant,
00:15:30et avait d'ores et déjà, en 2001-2002,
00:15:33gagné un premier titre de champion de France,
00:15:36avait soumis l'année suivante face à Las Velles en finale,
00:15:39et pour leur troisième année consécutive
00:15:42sur la tournée paloise,
00:15:44ont pris leur revanche face à Las Velles
00:15:46pour la troisième finale consécutive
00:15:48entre Las Velles et Pau.
00:15:51Ils ont pris leur revanche, donc,
00:15:53et voilà, ça a été la consécration
00:15:55et la maturité d'un groupe sur cette année 2003.
00:15:59Un groupe qui était effectivement aussi composé
00:16:02de... Alors, on a parlé des quatre jeunes
00:16:04qui composaient ce groupe-là,
00:16:05mais bien sûr, avec eux, Frédéric Fautou,
00:16:08actuel sélectionneur de l'équipe de France,
00:16:11Dragan Loukovski, un meneur serbe
00:16:13d'une très grande classe,
00:16:15Kylie, le road-seller,
00:16:16c'est parmi les joueurs américains
00:16:18qui composaient le groupe,
00:16:19et aussi à noter l'apport
00:16:21de deux joueurs intérieurs majeurs
00:16:23de cette époque-là aussi,
00:16:25Cyril Julia et Fabien Dubos,
00:16:27qui sont tous les deux,
00:16:28pour la petite anecdote, des Pyrénéens,
00:16:31puisque Fabien Dubos est d'origine gerçoise
00:16:33et Cyril Julia est du Tarn,
00:16:35et en fait, ils sont rapprochés du Sud-Ouest
00:16:37après avoir gagné une Coupe Corache
00:16:39à l'ancien 2002.
00:16:40Ils sont venus renforcer ce type de pot
00:16:42qui a été outrageusement dominatrice
00:16:45sur le plan national.
00:16:47– Merci pour la mise en contexte, Franck.
00:16:49Flo, on rentre dans cette année 2002-2003 avec toi,
00:16:53tu es l'un des protagonistes de cette équipe
00:16:56qui remporte le championnat de France
00:16:58et la Coupe de France,
00:16:59mais parle-nous peut-être un petit peu
00:17:01de l'émergence d'une génération dorée,
00:17:03puisque quand on parle de toi,
00:17:05ton frère Boris Diau,
00:17:07c'est des légendes du basket français
00:17:11que l'on observe maintenant aujourd'hui.
00:17:13Mais raconte-nous un petit peu
00:17:14dans quel état d'esprit vous étiez,
00:17:15puisque vous étiez jeune,
00:17:16et j'imagine avec cette envie
00:17:18de tout dévorer.
00:17:21– Oui, c'est exactement ça.
00:17:23Je me rappelle, Franck a très bien résumé
00:17:25notre période à Pau.
00:17:27En 2001, le club voulait justement
00:17:32donner la chance aux jeunes.
00:17:34Et je me rappelle, le président avait vraiment
00:17:37appelé cette saison la saison de transition.
00:17:40Sauf qu'il ne savait pas qu'on était
00:17:42quatre jeunes morts de faim,
00:17:45et je pense qu'on a surpris pas mal d'équipes.
00:17:49C'est vrai qu'en 2001,
00:17:50on est devenus champions de France
00:17:52contre la Sven,
00:17:54et c'est vrai qu'à partir de là,
00:17:55l'aventure a commencé.
00:17:57C'était une vraie belle aventure pour nous,
00:17:59parce qu'encore une fois,
00:18:00ça nous a propulsé mon frère Boris en NBA,
00:18:06et moi une carrière en Espagne.
00:18:09Je pense qu'on a été dans le bon club
00:18:11au bon moment,
00:18:12parce qu'il y avait cette valeur,
00:18:14cet état d'esprit de club,
00:18:16cet état d'esprit d'équipe,
00:18:18et surtout ce beau travail.
00:18:20C'était une très belle année.
00:18:22– C'était quoi l'approche à l'époque ?
00:18:23Parce qu'il y avait quand même
00:18:24quelques places fortes dans le basket français,
00:18:26on pense notamment encore à Limoges.
00:18:29Est-ce que vous jouiez avec cette envie
00:18:32de dominer le championnat de France
00:18:34et en se disant on est au-dessus,
00:18:36ou est-ce que finalement,
00:18:37il fallait aussi prouver en tant que jeunes,
00:18:39à chaque sortie,
00:18:41qu'il fallait compter avec vous maintenant ?
00:18:44– Pas du tout.
00:18:45Je pense qu'au début,
00:18:46on était forcément des jeunes un peu insouciants,
00:18:50et c'est vrai que c'est ce qui nous a fait
00:18:52notre force au début,
00:18:54parce qu'on jouait avec beaucoup d'insouciance,
00:18:56beaucoup d'envie.
00:18:57Et voilà, puis on gagnait deux matchs,
00:18:59puis on savait qu'on était attendus.
00:19:02Mais l'avantage de tout ça,
00:19:04c'est qu'on était super bien entourés
00:19:06par Freddy Fotus,
00:19:07par tous les anciens qui nous protégeaient forcément,
00:19:10et nous on ramenait cette fraîcheur
00:19:12qu'eux ils avaient un peu moins.
00:19:14Donc voilà, comme je l'ai dit,
00:19:16on a déjoué tous les pronostics,
00:19:18et forcément quand tu commences à bien jouer,
00:19:21quand tu commences à avoir des résultats,
00:19:23on devient l'équipe à battre.
00:19:25Mais encore une fois,
00:19:26on savait où on mettait les pieds,
00:19:28on savait dans quel club on était.
00:19:30Donc voilà, je pense qu'on était mentalement prêts à ça,
00:19:34parce que Poortes avait déjà gagné pas mal de titres,
00:19:37et on sait que quand tu joues pour le maillot vert et blanc,
00:19:41on se doit de gagner,
00:19:42donc je pense qu'on a été formatés à gagner
00:19:45dès notre plus jeune âge.
00:19:47– Question de Shai Mamou pour Flo.
00:19:50– Salut Flo, je me demandais,
00:19:52on parle d'un noyau de jeunes joueurs quand même,
00:19:55dont tu faisais partie à l'époque,
00:19:56quels sont les joueurs plus expérimentés
00:19:58sur lesquels vous vous appuyez,
00:20:00lesquels t'ont le plus inspiré à cette époque-là ?
00:20:03On en a évoqué quelques-uns avant,
00:20:05mais lesquels t'ont le plus marqué
00:20:06pour la suite de ta carrière ensuite ?
00:20:09– Je pense déjà Freddy Fotouks,
00:20:11je pense qu'il avait cette rage vraiment de la gagne,
00:20:15je pense que Didier Gadou aussi,
00:20:18je pense qu'il y avait vraiment un noyau très dur des joueurs
00:20:22qui comprenaient l'importance d'un collectif,
00:20:25qui comprenaient l'importance aussi de gagner,
00:20:28donc comme je l'ai dit,
00:20:30on a été bercés par ce genre de joueurs-là,
00:20:35qui ne lâchaient rien,
00:20:37donc on était vraiment bien encadrés,
00:20:39il y avait Bryan Lachowski qui ramenait cette crècheur,
00:20:42ce basket un peu différent de France,
00:20:47il y avait forcément Fabien Dubos avec qui je partageais le France T4,
00:20:52Sylvain Julien qui était international aussi,
00:20:56donc voilà, on avait vraiment des anciens
00:20:58qui nous encadraient bien comme il faut.
00:21:02– Flo, on continue un petit peu avec toi,
00:21:04légende du basket français, de Pau et de l'équipe de France,
00:21:08l'année 2003, c'est aussi une année qui t'amène
00:21:12à être en équipe de France et à participer au championnat d'Europe,
00:21:16un championnat d'Europe très important dans l'objectif de se qualifier,
00:21:19on se remet dans le contexte, pour les Jeux d'Athènes en 2004,
00:21:23une grosse génération emmenée par Tony Parker,
00:21:26avec aussi des anciens comme Alain Digbeu
00:21:30qui font partie de cette génération.
00:21:33Je suis désolé de te poser cette question,
00:21:34mais est-ce que ce souvenir ternit peut-être un peu la saison en 2003,
00:21:40parce qu'on le sait maintenant, vous ne faites pas les Jeux 2004 ?
00:21:45– Non, pas du tout, encore une fois,
00:21:47après c'est vraiment un ressenti personnel,
00:21:50je n'aurais jamais déjà pensé de jouer en équipe de France,
00:21:53c'est vrai que le championnat d'Europe en 2003 en Suède,
00:21:58ça ne s'est pas passé comme on voudrait,
00:22:01donc on a eu beaucoup de jeunes bien encadrés avec Alain Digbeu,
00:22:08Moussonko et Laurent Sierra,
00:22:13c'est vrai qu'on était jeunes à cette époque-là,
00:22:18et franchement l'équipe de France était en reconstruction,
00:22:22donc on n'a pas atteint nos objectifs,
00:22:24mais je pense que ça a été aussi un déclic pour la suite,
00:22:28donc je pense qu'il faut aussi chérir ces moments-là
00:22:31où les résultats n'ont pas été au rendez-vous,
00:22:34justement ça nous a permis de construire sur l'avenir en 2005
00:22:38avec la médaille de bronze en Serbie.
00:22:43– Franck, on retourne un petit peu sur Pau
00:22:46et cette aura que le club pouvait avoir à cette époque,
00:22:51est-ce que justement, on sait que le Sud-Ouest est un pays de rugby,
00:22:56est-ce qu'à l'époque effectivement,
00:22:58Pau Horthaise arrivait quand même à exister dans le paysage
00:23:03et dans la culture du sport quand on parle du Sud-Ouest ?
00:23:07– Oui, Pau c'est réellement une place forte du basket français,
00:23:12déjà on en avait parlé ensemble en 1984 lorsqu'il gagna la Coupe Courage,
00:23:17il pose déjà un petit peu les jalons de ce que va être ce club
00:23:21dans le paysage du basket français,
00:23:23et effectivement même si le Sud-Ouest reste une terre de rugby majoritairement,
00:23:27Pau c'est quand même une véritable référence.
00:23:31Donc par rapport à ça, oui, ils arrivaient à exister,
00:23:34ils étaient réellement en concurrence à cette époque-là avec L'Asvel,
00:23:37puisque Limoges était malheureusement redescendu
00:23:40suite en 2000 à des affaires internes et les problèmes financiers,
00:23:45Limoges était redescendu jusqu'à National 1,
00:23:48et c'est L'Asvel et Pau qui se disputaient la suprématie du championnat de France.
00:23:55Sur les trois années de finale, donc 2001-2002-2003,
00:23:59c'est à chaque fois un remake Pau-Asvel avec au final deux titres pour Pau
00:24:06et un pour L'Asvel.
00:24:08– Flo, Pau 2002-2003 c'est l'une des meilleures équipes
00:24:12dans lesquelles tu as joué, de Pau ou pas ?
00:24:16– Moi je garderais notre première saison,
00:24:20parce que ça a été vraiment la saison où le monde du basket
00:24:24a connu les jeunes palois.
00:24:28Donc voilà, le premier titre forcément, ça reste un titre inoubliable pour nous,
00:24:33inespéré pour le club.
00:24:36Et voilà, on a su au fil des années construire encore une fois une équipe,
00:24:41une mentalité paloise, un état d'esprit palois.
00:24:45Mais 2003 je garderais quand même en tête,
00:24:47parce que ça a été la dernière saison de Boris et Mike avant de partir à NBA.
00:24:53C'est aussi la dernière saison où on a gagné un titre de champion de France ensemble.
00:24:59Donc 2003 restera quand même une très belle année pour nous.
00:25:04– Une très belle année pour vous, pour le basket français,
00:25:06et qui marque encore les esprits, parce qu'on a vraiment l'impression
00:25:09que c'est comme tu le disais, le décollage pour quasiment 20 années de très haut niveau.
00:25:16On va remercier Franck Cambuste d'avoir été avec nous,
00:25:19Basket Retro, vous pouvez les suivre sur les réseaux et sur toutes leurs plateformes.
00:25:24Il y a pas mal de choses à découvrir ou à redécouvrir quand on parle de basket.
00:25:28Merci beaucoup Franck.
00:25:30– Avec plaisir, à bientôt, merci pour l'invitation.
00:25:33– On garde Flo Pietrus, parce qu'on va parler basket français,
00:25:37mais dans une transition NBA avec le petit prince du basket français, Tony Parker.
00:25:442003, c'est aussi une année phare pour lui, puisqu'il devient pour la première fois champion NBA,
00:25:51et c'est également aussi la mainmise des Spurs,
00:25:55dans ce qu'on pourrait appeler une dynastie plus tard,
00:25:58puisque Tim Duncan prend son deuxième titre NBA,
00:26:02et puis la Galaxie Spurs, emmenée par Popovic,
00:26:04commence un petit peu à s'installer sur cette ligue.
00:26:07Shai, toi qui connais bien cette période de l'histoire du basket,
00:26:11remets-nous un petit peu en contexte les Spurs,
00:26:13et puis parle-nous de Tony au premier titre.
00:26:15– Pour Tony, c'était déjà incroyable à l'époque d'avoir un Français exposé, titulaire en NBA.
00:26:23Il n'était pas très connu du grand public, mine de rien avant ça.
00:26:27Et pour les Spurs, tu l'as dit, c'est le début d'une domination, d'une dynastie.
00:26:32C'est aussi l'avènement d'un joueur exceptionnel,
00:26:34qui est parmi les meilleurs de tous les temps, Tim Duncan,
00:26:37qui remporte son deuxième titre certes, mais qui prend un peu…
00:26:41pas cette distance, parce qu'il y a toujours beaucoup de respect et d'admiration.
00:26:44Avec David Robinson, qui était le joueur phare de l'équipe avant,
00:26:47Tim Duncan se révèle réellement comme la super star NBA à ce moment-là.
00:26:53– Le franchise player.
00:26:54– Le franchise player des Spurs, et une star incontournable en NBA,
00:26:57avec une image un peu peut-être plus lisse que d'autres.
00:27:00Ça n'a pas été toujours le joueur le plus…
00:27:02– Flashy quoi.
00:27:03– Flashy, médiatiquement, sexy, on va dire.
00:27:06Par contre, il est surnommé de Big Fundamentals,
00:27:09parce qu'il maîtrisait tous les aspects du jeu.
00:27:11Un joueur extrêmement propre, extrêmement fort défensivement,
00:27:14qui était un leader aussi dans son registre, mine de rien.
00:27:18On le présente un peu comme quelqu'un de fad, mais c'est quelqu'un qui était…
00:27:21– Très taiseux, peut-être, très dans le basket, IQ, et c'est tout quoi.
00:27:25– En tout cas publiquement, parce que dans notre terre, c'était autre chose.
00:27:28Les relations entre Duncan et Parker, au début, étaient un peu particulières.
00:27:31Ils ne lui adressaient pas la parole au début.
00:27:34C'était une sorte de mentorship un peu particulier, mine de rien.
00:27:38Et Tony a gagné le respect des Spurs et de Duncan.
00:27:43– Ces Spurs, là aussi, mettent fin à l'hégémonie des Lakers.
00:27:47On a un fan des Lakers, ici, qui se fait d'ailleurs tout petit.
00:27:51Les Lakers sortent d'un slip, pardon, d'un slip-it,
00:27:54c'est-à-dire qu'ils gagnent trois titres d'affilée,
00:27:56mais les Spurs arrivent, Tony, on l'a dit, Tim Duncan, mettent fin à tout ça.
00:28:01– C'est la première fois depuis 1999 que les Lakers ne sont pas en finale, d'ailleurs, en 2003.
00:28:06– Vous vous souvenez de ce moment-là particulièrement ?
00:28:08– Oui, il y a un petit traumatisme, mais je pense que ce n'est ni le lieu, ni le moment.
00:28:11– Les Lakers de Shaq, de Kobe, grosse époque.
00:28:14Je pense que vous n'oubliez pas cette période dorée du basket NBA.
00:28:19Tony Parker, question à Flo, que tu côtoies en équipe de France.
00:28:25Quand il devient champion NBA, on lui souhaite d'ailleurs tous le meilleur à ce moment-là,
00:28:31mais est-ce qu'on n'est pas un peu surpris de ce titre qui arrive bientôt dans sa carrière ?
00:28:36Parce qu'il a 22 ans, je crois. – 21 ans.
00:28:39Deuxième plus jeune champion NBA de l'histoire derrière le GOAT, Magic Johnson, comme on l'appelle.
00:28:45– Est-ce que ça te surprend le titre de Tony, Flo ?
00:28:51– Est-ce que ça me surprend ? Non, puisqu'on avait vu évoluer les spurs tout au long de la saison.
00:28:57Après, on ne s'attendait pas à ce que le Français devienne champion NBA aussitôt.
00:29:02C'est vrai que Tony a ouvert pas mal de portes à beaucoup de joueurs
00:29:07et je pense qu'il a aussi mis le basket français sur la carte américaine.
00:29:12Donc voilà, être titulaire à son plus jeune âge,
00:29:16je pense que c'était vraiment une vraie locomotive pour le basket français.
00:29:21Et forcément, quand il a été champion NBA pour un premier Français,
00:29:25ça a été une fierté pour tout le basket français.
00:29:28Donc voilà, on ne l'attendait pas aussi loin, aussi vite.
00:29:32Mais là, il a prouvé qu'il avait vraiment les épaules pour amener une équipe comme les Spurs au titre suprême.
00:29:40– Question de Paul pour toi, Flo.
00:29:42– Oui Flo, c'était le début de la tipee-mania à l'époque.
00:29:45D'ailleurs Popovic en avait marre des journalistes français,
00:29:48il voulait tous les virer, il n'en pouvait plus.
00:29:50Toi, tu as ressenti vraiment un avant et un après, toi qui l'as côtoyé à cette époque ?
00:29:54Tu sentais qu'il rentrait vraiment dans une nouvelle dimension après ce sacre ?
00:29:58– Oui, bien sûr.
00:30:00Tout simplement, quand il revenait en équipe de France,
00:30:04chaque été on s'entend vraiment que…
00:30:06Je ne vais pas dire que tout le basket français reposait sur ses épaules,
00:30:10mais il y avait une grosse responsabilité, une grosse image aussi autour de Tony.
00:30:14Parce que forcément, être un Français qui domine en NBA,
00:30:18et en plus qui est champion NBA,
00:30:20franchement comme je l'ai dit tout à l'heure,
00:30:22c'était une vraie locomotive pour le basket français.
00:30:24Et je pense qu'il nous a rendu vraiment fiers,
00:30:27parce qu'il a encore une fois prouvé que les Français avaient leur place en NBA.
00:30:35En tout cas, ça a été une très belle année,
00:30:37une vraie locomotive encore une fois pour le basket français.
00:30:40– Question pour Flo, monsieur ?
00:30:43Non.
00:30:44– Je me demandais, est-ce que par rapport au…
00:30:46parce qu'aujourd'hui on est tellement dans l'ultra-médiatisation,
00:30:50évidemment tous les matchs sont diffusés.
00:30:52Juste avant d'en lancer, Flo, vous vous souvenez,
00:30:54qu'est-ce qui était diffusé en France à ce moment-là ?
00:30:56On était juste sur les finales, je crois.
00:30:58– Quand tu parles du championnat de France ?
00:31:00– De l'NBA, pardon.
00:31:01Bon, il fallait débourser quand même pour avoir…
00:31:04sur Canal, tu pouvais suivre la saison maintenant quasiment en live,
00:31:07mais effectivement, tu n'avais pas d'autre moyen de suivre,
00:31:10ne serait-ce que des résumés, des highlights.
00:31:12– Il y avait un match le week-end et une émission type magazine aussi.
00:31:16– C'est tout, on n'était pas sur les matchs de saison régulière.
00:31:19Donc c'est là, Tony Parker entre dans les foyers français.
00:31:22On s'en souvient, c'est quelque chose d'exceptionnel, un ovni.
00:31:27– Un précurseur.
00:31:28– Oui.
00:31:29– Justement, quand on parle de Tony Parker,
00:31:31est-ce que pour toi, Flo, ça a été une source d'inspiration
00:31:35de se dire qu'on peut rentrer dans la ligue,
00:31:37on peut être dominant dans la ligue, gagner des titres,
00:31:40et pourquoi pas emprunter les pas de Tony ?
00:31:43C'est vrai que tu as fait une immense carrière européenne,
00:31:47notamment en Espagne, on s'en souvient tous.
00:31:50Mais est-ce qu'à un moment donné, tu t'es dit,
00:31:52pourquoi pas moi, l'NBA ?
00:31:55– Bien sûr, je pense que chaque joueur, forcément,
00:31:59pense à évoluer au meilleur niveau, mais pour revenir à Tony,
00:32:04je pense qu'il a changé la vision des Américains vis-à-vis des Français,
00:32:09parce que même vis-à-vis des Européens, tout simplement,
00:32:12parce qu'ils avaient cette mentalité à penser
00:32:15qu'il n'y avait que les Américains qui savaient bien jouer au basket.
00:32:18Et c'est vrai que le fait qu'un Européen vienne tutelaire,
00:32:22un petit Français arrivant à NBA et remporter un titre,
00:32:26je pense que vraiment le regard sur les Européens a vachement changé.
00:32:30Je pense qu'il y avait aussi Pau Gasol qui dominait aussi la ligue.
00:32:35Donc voilà, je pense que Tony et même les Européens qui sont arrivés en NBA
00:32:40ont vraiment changé cette image que les Américains avaient sur les Européens.
00:32:45– Quelques années plus tard, quasiment 22 ans plus tard, l'an 2025,
00:32:50quel regard tu portes justement sur la place du basket français,
00:32:53sur le plan collectif, les JO, on y était, on a vu.
00:32:57Filles, garçons d'ailleurs, ça a très bien marché,
00:32:59même si on n'est pas sur la première marche du podium.
00:33:02Des OVNIs arrivent, Bilal Koulibaly, bien sûr, Wembi et d'autres vont arriver,
00:33:07Rizache, etc. J'en oublie énormément.
00:33:10Quel chemin parcouru par le basket français ?
00:33:13Quel regard tu as par rapport à ça ?
00:33:16– Le basket français se porte super bien,
00:33:19parce que forcément on a des talents qui sortent chaque année,
00:33:22des joueurs qui partent en NBA, qui arrivent à faire leurs petits trous.
00:33:28Donc voilà, je suis vraiment confiant par rapport au futur de l'équipe de France.
00:33:33On a des joueurs, encore une fois, très talentueux,
00:33:35avec encore une locomotive, même un TGV comme Victor.
00:33:40Donc voilà, je pense qu'on va être vraiment surpris par cette jeune génération
00:33:45qui va ramener, je l'espère, de très belles médailles pour l'équipe de France.
00:33:49– Et pourquoi pas Ilan Pietrus, non ? Un jeune homme que tu connais bien.
00:33:54– Pourquoi pas ? On a un tout petit pain, encore une fois.
00:33:58Chacun aura son chemin, en tout cas c'est tout le mal que je lui souhaite.
00:34:04Donc voilà, il continue à travailler et il ira où il doit aller.
00:34:10– Flo Pietrus, la légende du basket français, de l'équipe de France,
00:34:13de Pau, de Valence, et j'en oublie sûrement qui nous fait l'amitié d'être avec nous.
00:34:18Merci Flo, je voudrais qu'on évoque un peu ton actualité.
00:34:21On sait que tu gravis toujours autour du basket,
00:34:24tu as des diplômes de manager et d'entraîneur,
00:34:26mais tu es aussi investi dans le caritatif
00:34:30et tu organises chaque année un gala qui s'appelle le Gala End-Off
00:34:34et je crois qu'il devrait y avoir une édition encore en 2025,
00:34:38dans quelques semaines, c'est bien ça ?
00:34:41– Oui c'est bien ça, le 17 avril prochain,
00:34:44donc chaque année on soutient une association du territoire.
00:34:51Cette année c'est une main pour un espoir,
00:34:54c'est une association qui vient en aide aux enfants placés,
00:34:57aux enfants un peu abusés,
00:35:00donc on essaie de faire un maximum avec une vente aux enchères,
00:35:03avec des personnalités dont Tony qui sera présent cette année,
00:35:08Muriel Hurtys qui sera notre marraine et Fred Pityon,
00:35:13donc on essaie vraiment de faire des bonnes choses
00:35:16pour des gens qui sont de l'autre besoin.
00:35:19Je suis vraiment fier de représenter cette association
00:35:24parce que c'est des gens avec qui je partage beaucoup de valeurs.
00:35:28– 17 avril 2025, Stade Saint-Foyen de Metz, c'est bien ça ?
00:35:33– Oui c'est ça.
00:35:35– Le rendez-vous est pris, et bravo pour cette initiative
00:35:38qui mérite effectivement toute l'attention du monde
00:35:41et de réunir autant de légendes du sport autour de ces causes-là,
00:35:45c'est toujours très important.
00:35:47Flo, on va te remercier, merci beaucoup pour ta disponibilité, ton temps,
00:35:51c'est toujours un plaisir d'échanger avec toi,
00:35:55et on se retrouve quand tu veux,
00:35:57tu connais maintenant l'adresse dans un de nos prochains numéros de live.
00:36:00– Il n'y a pas de soucis, c'est pas mon numéro, tu n'hésites pas.
00:36:03– Avec plaisir, ciao.
00:36:05Nous, on continue notre très sympa Flo.
00:36:08On pourrait discuter des heures et des heures avec lui,
00:36:11malheureusement on n'a pas tout ce temps, il faut qu'on avance,
00:36:14et on va transiter dans une autre chronique de notre émission
00:36:17qui s'appelle Hype Stories.
00:36:19– Hype Stories 2003.
00:36:27La première story de notre émission, c'est l'arrivée d'un certain Kevin,
00:36:31Clutch 23 Productions, on l'a vu dans des précédentes émissions.
00:36:34Comment vas-tu Kevin ?
00:36:35– Ça va, ça va, et vous ?
00:36:37– Très bien, on est là, on voit que tu t'incrustes,
00:36:39tu as pris la place de Thomas, tout va bien.
00:36:41– Voilà, je laisse les aînés, c'est normal.
00:36:44– Oui, on va parler de basket ensemble,
00:36:46on voulait conserver le plateau comme il était,
00:36:49pour les stories Hype, et les grosses stories Hype de 2023,
00:36:53puisque en 2003, Jordan est encore un joueur,
00:36:58mais plus de Chicago, mais de Washington.
00:37:02Parlons un peu avec toi de cette époque,
00:37:04on a évoqué Jordan 84 quand tu étais venu nous voir,
00:37:07là on est quelques années après.
00:37:09Est-ce qu'on a toujours un Jordan rayonnant, dominant ?
00:37:13Raconte-nous un petit peu, on sait qu'il est un peu plus âgé forcément.
00:37:16– Oui, alors comme tu le dis, on a un Jordan qui joue
00:37:21pour les Washington Wizards, qui nous a accrédité d'une absence
00:37:26de trois ans entre les boules et son arrivée aux Wizards.
00:37:31Il ne faut pas oublier le contexte dans lequel il arrive,
00:37:34il arrive il y a le 11 septembre aux Etats-Unis,
00:37:37donc il arrive un peu sous le tapis, comme ça.
00:37:42Il commence une saison 2001-2002 lentement, comme un diesel,
00:37:52et puis tout d'un coup, ça va partir très très fort,
00:37:56il va être top 5 scoreur, il va être dans la MVP race, etc.
00:38:01Et puis voilà, il a l'âge qu'il a.
00:38:04– Un peu par l'âge, oui.
00:38:06– Il a l'âge qu'il a, et là il va avoir un problème au genou gauche,
00:38:09donc il va avoir une déchirure enduménie, ce qui me semble,
00:38:13à ce moment-là, et ça va le stopper dans son retour au game.
00:38:21Et donc pour en revenir à l'année 2003, 2003 commence,
00:38:27donc il faut savoir qu'à l'époque, il a signé un 1 plus 1,
00:38:31qui faisait partie du board des Wizards,
00:38:35donc qui faisait partie du FO, du front office,
00:38:38donc quand il a rechaussé les sneakers.
00:38:43Et donc là, il est sur sa deuxième année,
00:38:45donc il touche un contrat VET,
00:38:47donc vétéran, un million, qu'il offre aux victimes du 11 septembre,
00:38:52comme l'année d'avant, et il va jouer tous les matchs en fait.
00:38:57Il va jouer 82 matchs.
00:38:59– Un Jordan de 39 ans, je crois.
00:39:01– 39 ans au début, 40 ans à la fin, il joue 37 minutes de moyenne.
00:39:06– OK, avec des stats ?
00:39:08– 20 points, 6 rebonds, 4 passes.
00:39:11– Collectivement ?
00:39:12– Une interception ennemie, collectivement…
00:39:16– Est-ce qu'il arrive à avoir un impact comme il pouvait avoir sur les Boots ?
00:39:19– Il a un impact du fait qu'il est craint, qu'il est admiré, etc.
00:39:30Il a un impact à ce niveau-là, c'est indéniable.
00:39:33Après, tu joues avec qui tu joues,
00:39:35il n'y a absolument aucun espoir d'aller glaner un titre,
00:39:39d'aller chercher des playoffs.
00:39:41En 2003, c'est vraiment un tour d'adieu,
00:39:47mais Jordan, compétitif, tour d'adieu, il n'y a pas vraiment de tour d'adieu.
00:39:53Il y a quand même des faits marquants en 2003,
00:39:57ils vont quand même péter tous les favoris de la Ligue au moins une fois.
00:40:03Ça va des Lakers, aux Nets, aux Pistons, aux Spurs,
00:40:09ils vont les battre au moins une fois.
00:40:11– Shaï, juste, pareil, l'année 2003, ça te parle beaucoup.
00:40:16Quelle image tu gardes de Jordan en 2003 ?
00:40:19– C'est très particulier parce qu'à la fois, je le trouve encore exceptionnel,
00:40:24il y a certaines actions que j'ai en tête,
00:40:26je ne sais plus si c'est sur la première ou la deuxième saison,
00:40:28tu me diras, mais le contre sur Ron Mercer, c'est celle-là, ça tombe bien.
00:40:32– Contre à deux mains sur la planche.
00:40:34– Contre à deux mains sur la planche.
00:40:36– Il tape un sprint et boum, contre à deux mains sur la planche.
00:40:39Ce qu'on voit avec Lebron aujourd'hui, c'est extraordinaire,
00:40:43mais Jordan était un bon vieux quand même, mine de rien.
00:40:47Mais c'est aussi une période où je trouve qu'on l'a vu un peu plus vulnérable,
00:40:51un peu plus humain, alors que c'était un dieu vivant, imbattable en finale,
00:40:56et on a vu ce côté un peu plus vulnérable,
00:40:59collectivement c'était compliqué, même au sein du groupe,
00:41:02sa présence était vécue par tout le monde de la même manière,
00:41:06des joueurs qui espéraient avoir une émergence cette année-là.
00:41:09Moi, je ne trouve pas spécialement que ça ait permis, à proprement parler,
00:41:13ça à Jordan.
00:41:14– Ça va être notre petite question d'après,
00:41:16mais je voulais t'entendre là-dessus, Paul,
00:41:18tu comprends les raisons du retour de Jordan ?
00:41:20C'est un deuxième retour, on se souvient qu'il revient en 95,
00:41:23et là il revient en 2000.
00:41:24– C'est ça, c'était sa deuxième retraite,
00:41:26et il a dit, j'ai jamais dit que c'était définitif,
00:41:28donc c'était sans doute dans un coin de sa tête,
00:41:30parce que quand on aime le basket comme nous tous,
00:41:32on aimerait jouer jusqu'à 70 ans, donc on a toujours envie de jouer.
00:41:35Lui, peut-être que vis-à-vis de son image,
00:41:37il ne voulait pas se mettre en danger et tout,
00:41:39mais en fait il prenait du plaisir à jouer,
00:41:41même si c'est son corps qui l'a lâché au final.
00:41:43– C'était uniquement pour le plaisir, et plus pour les titres
00:41:45comme il a toujours été ?
00:41:46– Il savait qu'il ne pouvait pas, je pense qu'il voulait avant tout
00:41:49se faire plaisir.
00:41:50– Il voulait vraiment mettre l'équipe sur les rails,
00:41:52c'est ce qu'il a dit en conférence de presse
00:41:54quand il est arrivé en 2001 en fait.
00:41:56– Est-ce que c'était l'équipe où il allait être dirigeant ?
00:41:58– Voilà, absolument, donc après, alors il faut savoir une chose,
00:42:02parce qu'il y a un truc qui est très méconnu là-dessus,
00:42:05sur l'entame de la saison 2003,
00:42:08il y a Phil Jackson qui fait un forcing de malade.
00:42:12– Pour l'avoir au Lakers ?
00:42:13– Pour l'avoir au Lakers, pour qu'il soit sixième homme de l'équipe,
00:42:16qui gère l'équipe Dubon en fait.
00:42:19Et ça sort dans le Lakers tribune, enfin il y a vraiment tout un truc,
00:42:26bon Mike va dire non, va balayer ce truc-là très rapidement,
00:42:30Mike sixième homme, impossible.
00:42:33– Même pour tenter de gagner un titre ?
00:42:35– Je pense à titre personnel qu'il a bien fait.
00:42:38– Oui, c'est clair.
00:42:39Là il aurait vraiment pu tenir son nez,
00:42:41parce qu'on a vu quand les Lakers l'année d'après
00:42:43prennent les vieilles stars comme Malone, Payton, ça n'a pas fonctionné,
00:42:46bon évidemment Jordan c'est encore une autre aura, un autre niveau.
00:42:49– Peut-être qu'il aurait, avec justement son aura,
00:42:52gratté une place dans le 5 majeur, je pense, quelques semaines après.
00:42:56– S'il voulait l'utiliser en fait comme, je pense,
00:42:59comme tampon entre chaque écomole, il aurait très probablement réussi.
00:43:05– Ouais, tu crois ?
00:43:07– Je pense, il aurait probablement réussi, je pense.
00:43:10– Les Wattifs.
00:43:11– Mais bon, Wattifs, il n'était pas là pour ça Mike.
00:43:15– L'autre événement, quand on parle de Jordan de l'année 2003,
00:43:19c'est son dernier All-Star Game.
00:43:21Sublime, on se rappelle du shoot en cloche.
00:43:26– On se rappelle surtout qu'il n'est pas parmi les starters.
00:43:29– Non, alors voilà, je crois qu'il est choisi par les coachs.
00:43:33– Il est choisi par les coachs.
00:43:34– Il est choisi par les coachs.
00:43:35– Pas assez de voix par les fans pour être élu dans le 5 de départ.
00:43:38– Ce qui est normal, le mec, il était absent pendant 3 ans,
00:43:41c'est une autre génération, donc bon.
00:43:44Il se passe un truc, c'est que c'est Vince Carter,
00:43:47donc Vince Carter il a des attaches particulières avec Mike
00:43:50puisqu'ils viennent tous les deux de Caroline du Nord,
00:43:53qu'il a fait beaucoup, beaucoup de pick-up game avec Mike
00:43:57quand il n'était pas encore pro,
00:43:59donc il connaissait très bien, il avait beaucoup de respect pour lui.
00:44:02Il va lui offrir sa place de starter.
00:44:05Il va lui dire tu prends ma place.
00:44:08Mike va refuser, il va insister plusieurs fois,
00:44:11il va lui dire tu prends ma place.
00:44:13Et donc Mike va accepter ce All-Star Game,
00:44:17il va le commencer un peu avec des moufles.
00:44:19C'est un peu compliqué au début, pas d'adresse.
00:44:22– Et puis après par contre, voilà quoi.
00:44:25– Qu'est-ce qu'on retient de cet événement ?
00:44:27Question un peu collégiale, il y a beaucoup de choses dans ce All-Star Game.
00:44:31Il y a le shoot qui doit donner la victoire à l'Est.
00:44:35– La robe de Maria Carey.
00:44:37– La robe de Maria Carey, il y a aussi le duel avec Kobe
00:44:40puisqu'il y a vraiment une empoigne entre les deux.
00:44:43On retient quoi ?
00:44:44– Kobe qui est un peu gâché à la fête,
00:44:46c'est son idole, c'est le gars qu'il a copié
00:44:50pour devenir le joueur qu'il était.
00:44:52Mais l'histoire est presque encore plus belle comme ça
00:44:55parce que Kobe est un compétiteur incroyable
00:44:57et que ça a donné du piment à ça.
00:44:59C'est marrant, le show de la mi-temps a marqué tout le monde.
00:45:02La présence de Maria Carey, c'est fou.
00:45:04Ce n'est pas toujours le cas aujourd'hui sur les All-Star Games.
00:45:06– La robe, la robe.
00:45:08– Convergie a du mal à chanter la brume, on se souvient.
00:45:11– Elle fait la présentation aussi, rappelle-toi.
00:45:13Elle dit « From North Carolina, 6ix ».
00:45:16– Une des chanteuses préférées de Michael Jordan à l'époque.
00:45:19– Absolument.
00:45:20Sur l'affrontement Kobe-Jordan, il est même anticipé par les techniciens
00:45:29puisqu'ils vont mettre un inside game, un tracker audio et vidéo sur les deux.
00:45:37On a vu que l'NBA avait partagé une petite vidéo
00:45:40il y a un ou deux ans sur ce truc-là et c'est extraordinaire
00:45:44parce qu'ils n'arrêtent pas de se parler en fait.
00:45:46« Oui mais toi tu es parti à gauche, moi je t'ai fait ci, moi je t'ai… »
00:45:51Et on le sait maintenant que leurs relations étaient vraiment approfondies
00:45:57plus que ce qu'on le pensait tous.
00:45:59– On les pensait un peu adversaires quelque part.
00:46:02Un énième adversaire de Jordan voulant…
00:46:05– C'est plus avec Lebron qu'il a cette relation-là,
00:46:07même si ce n'est pas la même génération, ils ne sont pas du tout proches comme là.
00:46:09– Ce shoot-là sur Sean Marion.
00:46:12– Un beau shoot en cloche.
00:46:14– Il doit normalement sceller le match.
00:46:16– Les gens ne se rappellent pas de ça mais les metrics de Sean Marion en 2003,
00:46:23les statistiques défoncives de Sean Marion en 2003,
00:46:27Matrix, il ne pouvait pas avoir un meilleur défenseur au poste sur lui à ce moment-là.
00:46:36Il a le meilleur au poste sur lui qui est quasiment penché sur lui à 20%.
00:46:42Pour le contraire, il va mettre ce shoot en cloche.
00:46:44– C'est bizarre une action défensive All-Star Game, voir un mec défendre Sean Marion.
00:46:48– On n'a plus l'habitude.
00:46:49– On est 22 ans plus tôt Sean.
00:46:51– Ce n'est pas le dernier All-Star Game qui a été mythique finalement.
00:46:55Quelle déchéance du All-Star Game aujourd'hui quand on revoit ça.
00:46:58– Il est pas mal celui-là.
00:47:00C'est vrai qu'avant c'est encore mieux, moi j'ai le souvenir de 2001 qui est exceptionnel.
00:47:04La remontée avec Iverson et Stephen Marbury de 20 points je crois.
00:47:08Celui-là il est fou mais c'est vrai que 2003 pour la symbolique marque aussi quelque chose.
00:47:14– Catastrophe.
00:47:16– Comme disait Shay, ça défendait.
00:47:18C'est drôle de voir un geste défensif qui est finalement le highlight du All-Star.
00:47:23– Exactement, c'est celui qui marque effectivement toute génération.
00:47:26Jordan, on revient un petit peu sur cette saison et ses saisons avec Washington.
00:47:31The Last Dance épisode 2, saison 2 comme vous voulez messieurs.
00:47:34Est-ce que pour vous finalement ce retour il n'est pas un peu terne ?
00:47:38Est-ce que ça ne ternit pas un peu l'image d'une icône qui avait absolument tout gagné
00:47:43avec adversité ou pas d'ailleurs ?
00:47:45– Non parce qu'au final tout le monde, on s'en souvient qu'il a joué aux Wizards.
00:47:49On a quelques performances en tête, ces 50 points qui d'ailleurs il fait 46 au match d'après
00:47:53mais il ne s'est pas ridiculisé.
00:47:55Donc pour moi je trouve que ça ne ternit pas son image en tout cas.
00:47:58– Personne ne l'associe aux Wizards.
00:48:00Quand on pense à Jordan, on pense tout de suite au Legacy avec les Bulls.
00:48:03Et puis c'est une parenthèse qui a permis aussi à une génération de le voir jouer en live.
00:48:09Alors que moi par exemple, j'avais 15-16 ans à ce moment-là,
00:48:13j'avais moins bien connu quand même le vrai prime de Jordan,
00:48:16le deuxième un peu mieux.
00:48:18Mais je trouve que ça a permis à des joueurs, à des fans de le voir concrètement jouer au basket.
00:48:22– Toi tu étais content de le voir jouer encore ?
00:48:24– Franchement moi j'étais comme ça, je trouvais ça assez dingue,
00:48:27même si forcément collectivement c'est décevant.
00:48:29Je ne trouve pas que ternir c'est un peu dur.
00:48:31Il y a des joueurs qui ont terni leur image en finissant ailleurs que dans leur franchise.
00:48:35– Adrien Rabiot ?
00:48:36– Il s'en fait pas aux autres sports, c'est vrai.
00:48:39En fait il n'y en a quasiment pas un qui arrive à partir au sommet,
00:48:43toujours obligé de revenir.
00:48:44– Très compliqué la fin.
00:48:45– Il aurait été encore mieux, en vrai son prestige aurait quand même été encore plus énorme
00:48:48s'il n'était pas revenu, c'est certain.
00:48:51Après…
00:48:52– À part Zidane, je crois que dans l'histoire du sport j'en vois pas en fait.
00:48:55– Le problème de Jordan c'est qu'il part trop longtemps, à un âge trop avancé.
00:49:00Enfin je veux dire, tu quittes le sport professionnel pendant 3 ans,
00:49:04alors que t'as 36 ans, 35 ans…
00:49:06– Après le choix des Wizards, quand on est Jordan,
00:49:09je pense que toute la planète t'accueille si tu veux jouer.
00:49:12Donc si tu veux gagner un titre, tu vas là où tu peux gagner un titre.
00:49:15– C'est là où lui, il le regrette à priori,
00:49:18enfin en tout cas c'est ce qu'il aurait dit dans une interview récente
00:49:25que s'il fallait refaire, il le ferait peut-être pas.
00:49:29Mais ça lui a mis le pied à l'étrier pour ce qui a suivi aussi,
00:49:34parce qu'il ne s'agit pas que du jeu, il s'agit qu'après il est devenu propriétaire.
00:49:39Il s'est investi, son logon on le voit partout en NBA maintenant,
00:49:44enfin je veux dire, le step suivant c'est l'immortalité.
00:49:49– Ce qu'il a quasiment atteint avec sa marque Jordan Brand.
00:49:53– Non mais tu vois, installé, et de manière très durable.
00:49:58– Encore un mot sur Jordan, messieurs ?
00:50:01– Si il part en 98 et qu'il ne revient jamais, on est au-delà de la légende.
00:50:05– C'est un mythe invaincu.
00:50:07– Rien n'était corné quand on parle de Jordan, même aux Wizards, on est bien d'accord.
00:50:12– Bon, The Last Dance, on clôt.
00:50:14Par contre l'avènement d'une star aussi en 2003,
00:50:17qui joue encore au basket du côté des Lakers, un certain LeBron James.
00:50:21Il faut qu'on en parle, puisque c'est l'année de sa draft,
00:50:24l'année d'une draft extraordinaire.
00:50:26Mais avant de parler de draft, LeBron c'est quand même un phénomène
00:50:29du côté de Saint-Vincent Saint-Marie.
00:50:31On a d'ailleurs un Mook, reverse basket session.
00:50:34– Un excellent Mook.
00:50:35– Excellent Mook qui fait la part belle à l'histoire également du basket.
00:50:39Et donc vous avez fait un numéro sur 2003 et LeBron,
00:50:43parce qu'il fallait forcément revenir sur ce phénomène.
00:50:46– C'est ça, c'est l'année où il arrive en NBA,
00:50:49mais c'était déjà un phénomène depuis quelques années.
00:50:52Moi déjà à l'époque, j'avais la chance d'avoir accès à Slam,
00:50:55le magazine qui couvrait énormément son ascension.
00:50:59On parlait déjà de ce phénomène-là, est-ce que ça peut être le nouveau ?
00:51:03Est-ce que c'est un énième qui va se ramasser ?
00:51:06Et on a vu assez rapidement quand même que c'était un joueur phénoménal.
00:51:10On avait choisi d'en parler parce que c'est le point de départ aussi d'une carrière,
00:51:13on le voit encore aujourd'hui, on est en 2025, c'est dingue.
00:51:17Et au niveau auquel il joue, je disais Jordan c'est un vieux incroyable,
00:51:21LeBron c'est le meilleur des vieux, il n'y a même pas de discussion possible.
00:51:24– Ceux qui ne savent pas, LeBron a 40 ans également,
00:51:27et lui il ne s'est pas arrêté.
00:51:29– Voilà, c'est totalement dingue.
00:51:32C'est le point de départ d'une des carrières les plus extraordinaires du sport.
00:51:36Je ne rentre pas dans les considérations de gaute, pas gaute,
00:51:39ça n'a pas d'intérêt.
00:51:41– Il n'aime pas ça, il a raison.
00:51:43On milite contre ça.
00:51:45– Je trouve qu'il a peut-être la plus belle carrière, la plus longue, la plus belle.
00:51:49Ce n'est pas discutable ce qu'il a accompli là.
00:51:52Et donc c'est le point de départ de la carrière d'un joueur invraisemblable.
00:51:56– Remettons-nous dans le contexte.
00:51:58On est tous suiveurs de NBA, de basket de manière générale.
00:52:02Retour en 2003, est-ce que vous sentiez le truc arriver ou pas ?
00:52:06– On l'a tout de suite vu, ouais.
00:52:08– Bon, on va en enlever Paul parce que lui, je pense qu'il est ailleurs.
00:52:12– Ça, il fait référence à Slam Magazine qui le suit déjà depuis un moment.
00:52:17À l'époque, je me rappelle en 2002, il y a une mixtape qui tournait.
00:52:21Donc quand on avait le petit étard de France Télécom et une connexion 512K,
00:52:27il y a une mixtape des jeunes prospects américains qui tournaient à l'époque.
00:52:33Et il y a un petit morceau de 5-6 minutes de Lebron au lycée
00:52:38qu'on pouvait voir en 2002 en tout petit comme ça.
00:52:41Et on s'est dit, ah ouais.
00:52:43Moi, quand je l'ai vu, je me suis dit, lui, il est sérieux.
00:52:47Il va venir botter des joueurs.
00:52:50Parce qu'en fait, il était déjà monstrueux.
00:52:55Il jouait avec des enfants, en fait, au lycée.
00:52:59– Tu ne crois pas qu'il est au lycée.
00:53:00Quand tu revois les images, tu as l'impression que c'est à la fac.
00:53:02– C'est un cyborg.
00:53:03– Il fait mature, il fait costaud.
00:53:05– Paradoxalement, c'est pas…
00:53:06Déjà à l'époque, et on a quelques intervenants sur l'article sur lui qui l'évoquent,
00:53:10c'est pas tellement…
00:53:11Alors, il y a les qualités athlétiques qui sont phénoménales,
00:53:13mais il y a aussi l'intelligence, le cerveau.
00:53:15Parce que de base, on le présente comme un athlète incroyable, ce qu'il est.
00:53:19Mais c'est un joueur au QI incroyable, à la mémoire photographique.
00:53:23Il se rappelle d'action d'un match anodin de saison régulière d'il y a 17 ans.
00:53:28Il va dire exactement ce qui s'est passé sur la séquence.
00:53:30Et ça, déjà, on le sentait.
00:53:31Enfin, les gens qui le suivaient, vraiment, le sentaient.
00:53:33– Et un joueur qui n'a pas fréquenté les meilleurs coachs universitaires,
00:53:35parce qu'il n'a pas fait de l'université.
00:53:37– Non, non, il a décidé de le sauter, à juste titre.
00:53:39Ça aurait été un tort pour lui d'aller à l'université.
00:53:42– Presque une paire de temps, tant il maîtrisait déjà le jeu.
00:53:45– Après, un tort, oui et non.
00:53:48Peut-être que s'il avait fait un one and done,
00:53:50il aurait eu quand même plus de fondamentaux.
00:53:53Je pense notamment au niveau du shoot et au niveau de son jeu défensif,
00:53:59où il y avait clairement une vraie carence quand il est arrivé.
00:54:02Bon, après, il était dans une équipe de peintres aussi quand il est arrivé,
00:54:06donc c'est jamais facile.
00:54:08Mais bon, clairement, il arrive, on lui donne les clés du camion à Cleveland.
00:54:16Je veux dire, le mec, ça roule tout seul.
00:54:20Et comme disait Shai à l'instant, souvent on parle de son côté athlétique,
00:54:25on ne parle pas de son IQ.
00:54:27Son IQ, par exemple, on avait eu en interview un de ses adjoints coach
00:54:33à Saint-Vincent-Sainte-Marie,
00:54:35qui nous avait dit que ce qu'il impressionnait le plus chez le Brown,
00:54:39c'est qu'il tentait des choses
00:54:41que 99% des gens n'essaieraient même pas de tenter.
00:54:47Superstar.
00:54:48Quelqu'un qui se voit déjà capable de faire ce que les autres ne peuvent pas faire.
00:54:51Voilà. De manière naturelle.
00:54:53Et il résistait déjà à une forme de pression.
00:54:55Alors ça, ça a été une constante sur toute sa carrière, les attentes autour de lui.
00:54:58Mais il avait fait les ABCDCamps où il y avait Lenny Cook en face,
00:55:01qui était le gars annoncé plus fort que le Brown encore.
00:55:04Et il a fait une démonstration, il l'a tué.
00:55:07Et il a affronté les meilleurs prospects de sa génération aussi au lycée.
00:55:10Parfois il a joué avec aussi, mais Carmelo et compagnie,
00:55:13Carmelo Antoni et d'autres.
00:55:14C'est la constante de sa carrière et on le sent très tôt, déjà en 2003.
00:55:18Il s'est mis une pression tout seul aussi.
00:55:21C'est presque mentalement, quand je t'entends,
00:55:24que le gars est déjà au niveau.
00:55:26Parce que toute l'Amérique le voit numéro un.
00:55:28Et il arrive, il est numéro un,
00:55:30et il répond à tous les challenges en étant moteur et leader.
00:55:33Il y a un truc, pour faire une relation entre Michael Jordan et le Brown,
00:55:38il y a un truc qui est sorti il y a quelques années sur les deux,
00:55:44c'est qu'ils avaient joué ensemble des pick-up games à Santa Barbara,
00:55:48donc dans le camp de Jordan,
00:55:50puisque Jordan tenait un camp tous les ans en Californie.
00:55:53Et donc lui, il avait été invité avec les jeunes prospects.
00:55:57Alors si je ne dis pas d'erreur, c'est en 2001.
00:56:00Je crois que c'est ça.
00:56:01Voilà, très tôt en fait, bien avant sa draft.
00:56:05Et qu'il était rentré en fin de match, en fait.
00:56:08Ce pick-up, il avait pulvérisé des joueurs NBA, en fait,
00:56:13de manière naturelle.
00:56:15C'est Ron Artest qui racontait ça.
00:56:18Donc il y a une photo qui a tourné sur les réseaux,
00:56:21où on voit Mike et le Brown, l'un à côté de l'autre, sur un terrain.
00:56:26On attend tous la vidéo avec impatience.
00:56:29Elle serait bloquée par Nike cette vidéo, selon la rumeur.
00:56:33Alors ça, c'est une rumeur, parce qu'il y a beaucoup de rumeurs
00:56:36qui ont tourné sur ce match en disant que le Brown avait affronté Jordan,
00:56:40or ils étaient dans la même équipe.
00:56:43Donc ils ne se sont pas affrontés.
00:56:45Ça sent le documentaire Amazon Prime.
00:56:48Il faut juste être patient, ça va arriver.
00:56:51Rendez-vous dans 20 ans.
00:56:52Focalisons-nous sur la draft 2003,
00:56:55puisque autour de le Brown qui est drafté,
00:56:58nous avons aussi l'arrivée en NBA d'un certain Dwayne Wade,
00:57:02d'un certain Carmelo Anthony et d'un certain Chris Bosh.
00:57:06Des Hall of Famers en puissance, le Brown arrive.
00:57:10Pour les trois, c'est quasiment fait.
00:57:12C'est un peu une surprise Wade.
00:57:14Tu vas faire les choix.
00:57:15Non, vas-y, je t'écoute.
00:57:16Parce que Wade, Pat Riley n'en voulait pas.
00:57:18En fait, il trouvait...
00:57:20On casse le matos ici.
00:57:21Ce n'est rien.
00:57:22Donc Riley et d'autres observateurs trouvaient qu'il ne maniait pas bien le ballon,
00:57:27qu'il n'avait pas un bon shoot.
00:57:28Il y avait beaucoup de doutes sur Wade.
00:57:30Il a failli prendre Chris Cabane, qui a fini au Clippers.
00:57:34Il a fini au Clippers.
00:57:35Wade fait un tournoi exceptionnel.
00:57:37Avec Marquette.
00:57:38Avec Marquette, il fait un tournoi exceptionnel.
00:57:39C'est ce qui le place un peu, ce qui rehausse sa cote ?
00:57:42Oui.
00:57:43OK.
00:57:44Cette draft est dite exceptionnelle,
00:57:45puisqu'on a vu l'évolution des joueurs et surtout leurs accomplissements.
00:57:49Est-ce qu'on peut la comparer à d'autres drafts mythiques ?
00:57:52Oui.
00:57:531984, on en a parlé.
00:57:54Il y en a trois, quatre.
00:57:551996, celle de Kobe, Steve Nash.
00:57:581999, elle est pas mal aussi.
00:58:00Après, vraiment, si tu veux taper dans les…
00:58:03Boum ! Elle est tombée.
00:58:05Si tu veux vraiment taper dans le pic de draft, on ressort toujours les trois drafts.
00:58:101984, 1996, 2003.
00:58:13Est-ce qu'on peut, ensemble, tenter de faire une petite hiérarchie ?
00:58:16Celle de 1984, on en a parlé.
00:58:19Barclay, Jordan, Olajuwon.
00:58:21Il y a quoi ? Il y a deux top 10 all-time.
00:58:25Jordan.
00:58:26Et Olajuwon.
00:58:28Il y en a qui le mettent.
00:58:32Il y a d'autres Hall of Famers.
00:58:34Il y a Charles Barclay.
00:58:35Il y a Stockton.
00:58:36Stockton, oui.
00:58:37Stockton, c'est un des trois, quatre meilleurs menéants de l'histoire.
00:58:401996.
00:58:411996, elle est deep.
00:58:43Deep.
00:58:44Il y a tellement de all-stars.
00:58:46Jason Kidd, si je n'ai pas de bêtises ?
00:58:48Il y a beaucoup d'MVP.
00:58:49Je crois qu'il est 95 ans.
00:58:50Il y a Nash, il y a Kobe.
00:58:51Oui.
00:58:52Il y a Allen Iverson.
00:58:53Oui, il y a Allen Iverson.
00:58:56Pour Kidd et notre ami Grant Hill, je crois qu'il y a l'année d'avant.
00:59:00Parce qu'ils sont co-MVP ensemble, les deux.
00:59:02Deux rookies.
00:59:04Et puis t'as 2003.
00:59:06Est-ce qu'on peut tenter de ranquer un petit peu ?
00:59:09Ce qu'il faut préciser, c'est que la dernière fois qu'on a fait l'émission 84,
00:59:12on a dit que c'était la meilleure draft de l'histoire.
00:59:14On va se contredire.
00:59:15D'accord.
00:59:16Moi, je maintiens que c'est la meilleure.
00:59:18Je reste sur 84.
00:59:19Je pense aussi que 84, c'est la meilleure.
00:59:21Après, 2003, il y a aussi quelques belles histoires,
00:59:24un peu plus loin dans la draft.
00:59:25Notre équipe, c'est pas mal.
00:59:27Même des histoires.
00:59:28Quel corveur a échangé contre une photocopieuse.
00:59:31Littéralement.
00:59:33C'est-à-dire qu'ils ont racheté ses droits de draft contre un chèque
00:59:36qui a servi à racheter une photocopieuse.
00:59:39Et ça devient l'un des meilleurs shooters à trois points de tous les temps.
00:59:42Il y a des joueurs comme ça.
00:59:43Je suis quand même d'accord avec Paul et globalement avec tout le monde.
00:59:4784, tu as trois membres de la Dream Team et un mec qui se faisait appeler Dream.
00:59:51C'est quand même pas mal fou.
00:59:53Après, 2003, c'est sûr qu'on ne perçoit peut-être pas Bosh comme ce que ça va devenir.
01:00:05Parce que Bosh, c'est quand même très sérieux.
01:00:08Pas de Bosh, pas de titre à Miami.
01:00:11On le sait maintenant avec du recul.
01:00:13Double champion NBA, une carrière solide du côté de Toronto aussi.
01:00:17Ce qui rend la draft de 2003 encore plus exceptionnel,
01:00:22c'est qu'il y a trois mecs du top 5 qui vont se réunir dans une équipe.
01:00:26Et là, on ouvre une nouvelle ère.
01:00:29Des super teams, même si on sait que ça a existé un petit peu aussi.
01:00:32Oui, ça existe depuis Bill Russell.
01:00:34Exactement.
01:00:35Thomas ?
01:00:36Oui, non, Charlie Paul, mais 84 en fait aussi.
01:00:39Puisque c'est Michael Jordan, donc 84.
01:00:41Je voudrais rester cohérent aussi, en vrai.
01:00:44Et Sam Bowie surtout, ne l'oublions pas.
01:00:46Il y a eu Carl Lewis aussi.
01:00:48Oui, c'est vrai.
01:00:49Mais en plus, le fait qu'il ne soit pas numéro un,
01:00:51finalement, rajoute quelque chose encore, je trouve.
01:00:53Bon, le phénomène LeBron James qu'on est en train de vivre encore,
01:00:58du côté des Lakers, en espérant que ça se passe bien cette saison.
01:01:01C'est pas mal en ce moment.
01:01:02C'est pas mal ?
01:01:03LeBron James, peut-être ?
01:01:05C'est pas mal pour la G-League, ça.
01:01:07Ce n'est pas le même effet des vidéos de lycée que vous voyez.
01:01:10Ce n'est pas le même effet que le LeBron James.
01:01:11Non, je ne pense pas qu'il y ait autant de vidéos sur LeBron James.
01:01:14Le deuxième film, c'est pas mal.
01:01:15On conclut cette émission, messieurs, sur cette année 2003,
01:01:19par ce qu'on n'a pas l'habitude de faire.
01:01:21Donc, il faudrait qu'on fasse un peu plus un petit quiz
01:01:24pour tester un petit peu vos connaissances, si ça vous va.
01:01:28J'ai été le cinquième choix de la Draft 2003
01:01:30et j'ai formé un duo mythique avec LeBron James.
01:01:32Dwayne.
01:01:33Dwayne.
01:01:34Dwayne Flash.
01:01:36On l'a dit il y a cinq minutes.
01:01:37Je suis un meneur des Mavericks en 2003.
01:01:40Je suis un meneur des Mavericks en 2003,
01:01:43connu pour mon style flashy et mon bandeau.
01:01:46J'ai même été MVP du All-Star Game.
01:01:48C'est Mac.
01:01:49BB.
01:01:50Non, mais ce n'est pas les Mavericks.
01:01:51Ah non, non, c'est Nash.
01:01:53Steve Nash, yes.
01:01:54Ah, c'est Nash.
01:01:55Bien joué.
01:01:56On continue ?
01:01:57Oui.
01:01:58Je suis un pivot défensif des Pistons en 2003,
01:02:01multiple All-Star.
01:02:02Benoît.
01:02:03Bien joué.
01:02:04Je suis un arrière.
01:02:05Ce sera la dernière.
01:02:06Je suis un arrière ultra-scorer des Kings en 2003.
01:02:09BB.
01:02:10Voilà, BB.
01:02:11BB, oui.
01:02:12Vous êtes tous chauds.
01:02:13Franchement, bravo.
01:02:14On va conclure cette émission en remerciant nos deux invités,
01:02:17en commençant par Shai, journaliste pour Reverse,
01:02:20le MOOC de 2003.
01:02:21Mais il y en a eu d'autres après.
01:02:22Il y en a un qui vient de sortir.
01:02:23Il y en a un qui vient de sortir.
01:02:24Sur Miami, justement.
01:02:25OK.
01:02:26On est de Dwayne Wade.
01:02:27La passerelle est toute trouvée.
01:02:28On en sort un en ce moment sur tout ce qui a trait à Miami
01:02:32et aux Miami Hits, évidemment.
01:02:34Riche histoire, même si c'est des jeunes.
01:02:36Il y a du Lebron, il y a du Dwayne Wade.
01:02:38Tout ce qui va avec.
01:02:39Nickel.
01:02:41Absolument sur basketsession.com exclusivement.
01:02:43Un très beau bouquin, parce que c'est très joli à lire et à exposer chez soi.
01:02:48Ça décore les intérieurs magnifiquement.
01:02:50Tout à fait.
01:02:51D'ailleurs, il va falloir penser à le faire à la maison.
01:02:53Tout à fait.
01:02:54Une bibliothèque prévue.
01:02:55Kevin, Collège 23 Productions.
01:02:57Qu'est-ce qui nous attend dans les semaines à venir ?
01:03:00Des interviews savoureuses avec mon acolyte Fred de Yellow.
01:03:05OK.
01:03:06En ce moment, on est très équipe de front.
01:03:09Donc on reçoit…
01:03:11Les anciens.
01:03:12Les semaines des anciens.
01:03:13Et puis on fait un bœuf ensemble.
01:03:15Bon.
01:03:16On vous écoute régulièrement.
01:03:17Je pense que vous passez un bon moment à échanger avec…
01:03:20Ouais, ça va.
01:03:21Ça va.
01:03:22Ils ont des belles histoires.
01:03:23Bon, merci d'être venu en tout cas.
01:03:24Et puis au plaisir.
01:03:25Tu connais l'adresse maintenant.
01:03:26Paul Thomas.
01:03:28Merci les gars.
01:03:29Eh ben merci.
01:03:30On se retrouve le mois prochain ?
01:03:31On espère.
01:03:32Un nouveau numéro de Hype.
01:03:34Ciao.