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  • il y a 5 jours
A la une de cette édition, Emmanuel Macron en Calimero. Le président de la désindustrialisation déplore les nouveaux tarifs douaniers américains et n’a plus que ses yeux pour pleurer.

Budapest dit au-revoir à la Cour pénale internationale… Et quoi de mieux que la venue du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou pour annoncer la nouvelle !

Et enfin, nous reviendrons sur le totem politique de l’époque : l’état de droit, invoqué pour interdire à des candidats de participer à des élections…

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Transcription
00:00♪ Générique ♪
00:14Madame, Monsieur, bonsoir à la une de cette édition.
00:16Emmanuel Macron en Calimero.
00:18Le président de la désindustrialisation déplore les nouveaux tarifs douaniers américains
00:22et n'a plus que ses yeux pour pleurer.
00:25Budapest dit au revoir à la Cour pénale internationale.
00:28Et quoi de mieux que la venue du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou
00:32pour annoncer la nouvelle ?
00:34Et enfin, nous reviendrons sur le totem politique de l'époque,
00:37l'état de droit invoqué pour interdire à des candidats de participer à des élections.
00:42♪ Générique ♪
00:46Emmanuel Macron et ses affidés tentent de répondre à Donald Trump
00:50démuni par les droits de douane du suzerain états-unien.
00:53Les atlantistes sont en panique.
00:56La décision qui a été annoncée cette nuit est une décision brutale et infondée.
01:00Elle est infondée parce qu'on ne corrige pas des déséquilibres commerciaux
01:04en mettant des tarifs.
01:06Et les bases de la théorie économique montrent le contraire,
01:10surtout d'ailleurs quand les déséquilibres ne prennent pas en compte
01:12les services numériques, pour ne citer qu'eux ou d'autres.
01:15Le premier de la classe n'est pas content, alors il donne la leçon.
01:18Emmanuel Macron, président de la désindustrialisation,
01:21s'est montré particulièrement agacé par les mesures prises par Donald Trump
01:25qui vont en effet contre les intérêts français.
01:28Le président a cependant tenu, comme souvent, à dire que c'était pire pour d'autres
01:32dans un exercice de diversion largement rabâché lors de la crise sanitaire.
01:36Pour nous, c'est 1,5% de notre PIB
01:40qui représente les exportations vers les Etats-Unis.
01:44Pour l'Italie, c'est plus de 3% de son PIB, l'Allemagne 4%, l'Irlande 10%.
01:49Il y a des pays qui sont encore plus exposés que nous, mais ce n'est pas peu de choses.
01:54Le président a tenté de se rassurer en assurant que c'est l'économie américaine
01:58qui allait être la plus pénalisée, donnant ainsi la leçon une nouvelle fois
02:02et donnant également le « là » de ce qu'il faudra dire sur ces nouveaux tarifs douaniers.
02:07Mais ce sur quoi je veux insister au début de cette réunion,
02:11c'est que l'ampleur et le caractère négatif est avant tout pour l'économie américaine.
02:16Et une chose est sûre, avec les décisions de cette nuit,
02:20l'économie américaine et les Américains, qu'il s'agisse des entreprises ou des citoyens,
02:24sortiront plus faibles qu'hier et plus pauvres.
02:29Et je pense qu'il faut le marteler.
02:31Et il faut le marteler, et nous il faut tenir, je vais y revenir,
02:33parce que ces décisions ne sont pas soutenables pour l'économie américaine elle-même.
02:38L'impact sur l'économie américaine est immédiat,
02:40là où il va mettre plusieurs années à être tangible dans les économies européennes,
02:44mais surtout il est bien plus massif, selon les premières analyses, autour de 2 points de PIB.
02:48S'il est juste qu'à court terme, de telles mesures affecteront l'économie américaine,
02:51elles peuvent cependant permettre la réindustrialisation de ce pays sur le moyen terme.
02:56Avec un problème majeur pour Donald Trump, son mandat ne dure que 4 ans.
03:00De notre côté, cette mesure pourrait nous permettre de couper le cordon avec le suzerain américain
03:06et de relancer une politique d'industrialisation.
03:08Problème, en matière d'industrie, Emmanuel Macron est incapable.
03:12Lui qui a martelé qu'il était nécessaire de produire en France lors de la crise sanitaire,
03:16s'est montré incapable de favoriser la production nationale.
03:20Selon l'INSEE, la production manufacturière a diminué d'environ 2 à 6% entre mai 2017 et 2023.
03:27Par exemple, l'indice de production industrielle, base 100 en 2015,
03:31est passé de 89,12 en juin 2017 à 68,67 en décembre 2023.
03:38Sous sa présidence, la productivité du travail dans l'industrie a baissé,
03:41suggérant que la même production nécessite plus de main-d'œuvre.
03:44Et le déficit commercial s'est aggravé, atteignant 87 milliards d'euros en 2022,
03:50reflétant une dépendance persistante aux importations.
03:53Et puisqu'Emmanuel Macron aime se comparer à ses homologues européens,
03:57entre 2017 et 2024, la production industrielle en France a été sous-performante
04:02par rapport à la moyenne de l'UE, plus 4% dans l'UE contre moins 2% en France,
04:07plaçant ainsi le pays en bas du classement européen.
04:10L'hostilité économique étatsunienne est un fait aussi incontestable
04:14que l'incurie présidentielle a relancé et réenraciné l'économie nationale.
04:19Flanqué pendant 6 ans de Bruno Le Maire comme ministre de l'économie,
04:22qui faisait le rigolo en affirmant qu'il allait mettre l'économie russe à genoux,
04:27drogué au dogme du libre-échange,
04:29Emmanuel Macron est incapable de faire face à la crise douanière initiée par Washington.
04:34Le président français ne pourra pas chercher du réconfort
04:37chez la patronne de la Commission européenne Ursula von der Leyen,
04:40qui, de son côté, ne peut que constater le chaos.
04:58La clique au pouvoir en Europe nous parle d'Europe puissance.
05:01Depuis l'élection de Donald Trump, il se croit en mesure de se positionner
05:05dans le dossier ukrainien et donne des leçons à toute forme de position populiste
05:09ou non alignée sur leur lubie.
05:11Il se trouve aujourd'hui face à un casse-tête économique
05:13auquel leur logiciel politique, économique et mental ne peut pas répondre.
05:18Cette nouvelle donne économique devrait une nouvelle fois se faire
05:21contre les peuples européens et expliquer un futur tour de vis,
05:24avec, comme à Libye, un patriotisme français ou européen
05:28qui sera en réalité une excuse pour masquer leur échec économique
05:32et leur ambition militaire européenne et désordonnée.
05:39La Hongrie claque la porte de la Cour pénale internationale,
05:42devenant le premier État membre de l'Union européenne à quitter cette institution.
05:46Tout ceci à l'occasion d'une visite de Benjamin Netanyahou à Budapest,
05:50le décryptage de Nicolas de Lambertery.
05:53Viktor Orban s'offre un nouveau petit pied de nez aux euro-mondialistes
05:57en annonçant que la Hongrie se retire de la CPI,
06:00également connue comme Cour de la haie,
06:02institution internationale mise en place à la fin des années 90.
06:05Cette annonce a été faite à l'occasion d'une visite d'État
06:08du premier ministre israélien Benjamin Netanyahou,
06:11visée par un mandat d'arrêt de la CPI.
06:13La visite de Netanyahou à Budapest est en tout cas d'une durée particulièrement longue,
06:17puisqu'elle s'étale de mercredi soir à dimanche matin.
06:20Orban a profité de cette visite pour rappeler tout le mal
06:23qu'il pense de l'immigration de masse en Europe,
06:25qu'il considère être la cause de la montée récente de l'antisémitisme sur le Vieux Continent.
06:29Au-delà de la réitération banale des liens d'amitié et de coopération entre les deux pays,
06:34peu d'informations officielles ont filtré sur le contenu des discussions
06:38entre les deux chefs de gouvernement,
06:40même si la presse a fait état de commandes d'armement conséquentes
06:43qui auraient été passées entre les deux États.
06:45Les relations entre la Hongrie et Israël sont très bonnes depuis un certain nombre d'années,
06:52surtout lorsque Benjamin Netanyahou est aux affaires en Israël.
06:56Il y a une relation personnelle qui est très bonne
06:59entre Viktor Orban et Benjamin Netanyahou.
07:02Dans le contexte actuel, évidemment, c'est une visite très symbolique et longue
07:08puisqu'elle dure plusieurs jours.
07:10Je crois qu'il repartira dimanche matin après le shabbat de samedi
07:15qu'il a pour habitude de passer quand il est en voyage officiel,
07:20de rester sur place, de passer à l'étranger.
07:22À l'occasion de cette visite, la Hongrie,
07:24partie prenante des accords de la CPI depuis ses débuts,
07:27aurait donc dû procéder à l'arrestation de Netanyahou à son arrivée sur le sol hongrois.
07:32Cette hypothèse, évidemment inenvisageable politiquement et diplomatiquement,
07:36n'aurait de toute façon pas pu avoir lieu,
07:38étant donné que même si la Hongrie est signataire des accords,
07:41ils n'ont jamais fait l'objet d'une transcription concrète dans le droit hongrois,
07:45selon les explications de Viktor Orban.
07:47Cette semaine, la Hongrie a donc annoncé qu'elle allait se retirer de la CPI.
07:50Elle se range dès lors dans les pas de Donald Trump,
07:53qui vient d'annoncer des sanctions américaines contre la CPI,
07:56dont les accords avaient d'ailleurs été signés, mais jamais ratifiés par Washington.
08:00Cette visite a été l'occasion pour la Hongrie
08:03de déclarer qu'elle ne souhaitait plus être membre de la Cour pénale internationale.
08:09Alors, il faut savoir que Benjamin Netanyahou est fait l'objet d'un mandat d'arrêt,
08:16émis par cette Cour pénale internationale, tout comme Vladimir Poutine.
08:20Alors, bon, quelques mots sur cette décision hongroise.
08:24C'est, disons, une marque,
08:27une façon d'affirmer et de déclarer que ces juridictions internationales
08:34qui fonctionnent avec des juges qui sont orientés politiquement
08:38et liés tout à une série d'ONG, telles que Amnesty International, par contre,
08:44par exemple, les rapports, enfin, les jugements de ces cours
08:48sont souvent rendus grâce au travail qui est fourni par ces ONG.
08:57C'est un peu le même fonctionnement, si vous voulez, que l'OMS, par exemple,
09:01ou même ce qui est en train de devenir l'ONU au sens plus large,
09:07c'est que ça devient quelque chose de politiquement orienté,
09:12qui a une approche morale des conflits et des enjeux en cours.
09:19Et la Hongrie affirme son soutien à Israël dans cette affaire.
09:24Elle n'a absolument aucun mal à expliquer qu'elle est contre ce type de juridiction internationale.
09:30Encore une fois, c'est une juridiction qui, par ailleurs, peut être critiquée
09:36en ce qui concerne son efficacité.
09:38Elle existe depuis 1998.
09:41C'est le statut de Rome, la CPI.
09:44C'est entré en vigueur en 2002.
09:45Il faut savoir que ce statut n'a pas été ratifié par les États-Unis ni par la Russie
09:52et que la Chine et l'Inde, qui sont quand même deux acteurs absolument conséquents sur la scène internationale,
09:57n'ont même pas signé ce statut de Rome.
10:01Donc, en réalité, ce n'est pas vraiment la Hongrie qui s'isole par rapport à l'Union européenne.
10:06Ce sont les juridictions et les institutions internationales
10:09qui sont incapables de trouver des solutions aux enjeux internationaux en cours,
10:13qui, si vous voulez, provoquent un effondrement de l'ordre international.
10:17Pendant ce temps-là, la Hongrie entretient, nous, des partenariats,
10:24des échanges bilatéraux avec des États souverains et des gouvernements légitimes.
10:30À défaut de constituer un changement majeur,
10:32cette décision d'Orban de retirer la Hongrie de la CPI
10:35illustre un peu plus l'émiettement de l'ordre international issu de la fin de la guerre froide
10:40et qui ne semble plus tenir sur grand-chose au vu du déclin occidental,
10:44qui est la cause même de l'élection de Trump,
10:46et de la montée en puissance de l'Asie,
10:48qui se désintéresse profondément de l'ordre international occidental
10:51et des valeurs qu'il est censé incarner.
10:53La Hongrie, au vu de sa taille réduite,
10:55ne dispose certes pas des moyens de bouleverser l'orientation actuelle
10:59du monde occidental dans lequel elle se retrouve, contrainte et forcée,
11:03mais au moins a-t-elle le mérite d'agir en éclaireur
11:05pour essayer de se négocier des marges de manœuvre et d'ouvrir la voie à d'autres ?
11:11L'État de droit a été cité en boucle pendant toute la semaine.
11:17Après l'inéligibilité prononcée contre Marine Le Pen,
11:19c'est toute une vision de la justice et du pouvoir des juges
11:22qui est ici mise en question.
11:24Renaud de Bourleuf.
11:25Un État de droit se doit de respecter les décisions de justice.
11:29Et le respect du pouvoir judiciaire est tout à fait essentiel à l'équilibre démocratique.
11:35C'est surtout un coup dur contre la démocratie.
11:38C'est une régression sans précédent dans notre pays de l'État de droit.
11:42Un concept qui revient dans l'actualité alors que lundi 31 mars,
11:45Marine Le Pen a été condamnée à une peine d'inéligibilité de 5 ans.
11:48Sans que l'appel puisse suspendre l'exécution,
11:50de nombreuses questions se posent.
11:52Concrètement, les juges peuvent priver de scrutin.
11:54Un candidat qui, selon de nombreux sondages
11:56et au vu du dynamisme électoral des dernières législatives européennes,
12:00devrait arriver largement en tête de la prochaine élection présidentielle.
12:03Même cette exécution prouvoir de l'inéligibilité paraît difficile à justifier
12:07alors que le risque de récidive semble nul,
12:09Marine Le Pen étant plus élue au Parlement européen.
12:11De quoi illustrer le concept de gouvernement des juges.
12:14Maître Thibault Mercier, avocat et président du Cercle Droits et Libertés,
12:17revient sur le double langage des magistrats.
12:19Les juges et notamment ceux qui ont rendu la décision
12:23et tous ceux qui ont pu la commenter,
12:26toutes les instances officielles de magistrats et d'avocats
12:29se cachent derrière une certaine neutralité du droit
12:32et nous disent que les juges n'ont fait qu'appliquer la loi
12:35et que si cette loi est possible,
12:37c'est qu'elle a été votée par les parlementaires, donc par le peuple.
12:40Ils oublient de nous dire que ce qui a motivé
12:44l'exécution provisoire de l'inéligibilité de Marine Le Pen,
12:47c'est la création d'un nouveau concept qu'ils ont appelé
12:50la protection de l'ordre public démocratique.
12:54Cet ordre public démocratique n'existe pas dans les textes
12:59et donc ce que nous dit le juge dans cette décision,
13:01c'est que permettre à Marine Le Pen d'être candidate,
13:06voire élue à une élection présidentielle
13:10alors même qu'elle aurait été condamnée en première instance,
13:12porterait un trouble majeur à l'ordre public démocratique.
13:17Donc ce point est tout à fait inédit en droit
13:21et il avait donc été inventé par le juge
13:23et c'est là qu'on se rend compte que bien qu'on nous dise
13:27que le droit est neutre et que les juges n'ont fait qu'appliquer le droit,
13:30ils ont en fait créé de toutes pièces un principe
13:34leur permettant de justifier l'inéligibilité de Marine Le Pen.
13:38Des principes créés pour justifier une décision,
13:40une méthode redoutable d'autant plus qu'elle est basée sur des concepts flous
13:43et difficiles à définir.
13:44Ainsi la protection de l'ordre public démocratique
13:47semble aussi indéfinissable que l'état de droit,
13:49bien que ce concept soit aujourd'hui utilisé à toutes les sauces
13:51et surtout à géométrie extrêmement variable.
13:54On a en ce moment l'utilisation du terme état de droit,
13:57c'est comme un totem.
13:58Certains commentateurs nous disent que critiquer une décision de justice
14:01ou critiquer un juge qui a émis cette décision de justice
14:04serait contraire à l'état de droit
14:05et qu'il serait donc imperdit de porter un regard critique sur une décision de justice.
14:13Je ne pense pas que ces mêmes commentateurs nous auraient dit la même chose
14:16à l'époque des débats sur la peine de mort
14:18ou à l'époque des débats sur la dépénalisation de l'avortement.
14:22À l'époque je pense que l'état de droit ne convenait pas à ces commentateurs
14:26et donc ils ne se sont pas gênés pour le critiquer
14:28et donc critiquer les juges qui mettaient en place de telles décisions.
14:31Et donc finalement derrière ce concept d'état de droit qui est totalement flou,
14:35qui veut finalement dire que l'état doit respecter les décisions judiciaires
14:41qui sont prises et aussi respecter le droit qui a été mis en place,
14:44voilà, mais derrière ce concept qui est un concept finalement de procédure,
14:48on nous cache une idéologie, une idéologie qui est plutôt progressiste
14:54et qui en fait voudrait nous interdire toute critique d'une décision
14:59qui va dans le bon sens, en tout cas pour ceux qui défendent l'état de droit.
15:03De couvrir la porte à un deux poids deux mesures parfois ubuesques,
15:05des criminels accusés d'agression sexuelle peuvent bénéficier d'aménagements de peine,
15:08se retrouver dans la nature et récidiver.
15:10Les juges préfèrent dans des procès politiques prévenir des récidifs
15:13qui n'ont aucune chance d'arriver.
15:14Mais dans une société où une certaine conception de la morale
15:17prend le pas sur la justice, toutes les dérives sont possibles.
15:20À chaque fois qu'on parle d'état de droit,
15:21on nous parle aussi de valeurs de la République,
15:23de valeurs de l'Union Européenne aussi.
15:25Et finalement, on est dans un concept plus moral que juridique
15:28et c'est ce qui a été appliqué par les juges en l'espèce.
15:31Ils ont fait de la morale puisqu'ils nous disent
15:33qu'il y a un trouble à l'ordre public démocratique.
15:36Mais bon, on pourrait très bien leur retourner l'argument
15:39en leur disant que le trouble majeur à l'ordre public démocratique
15:43est d'empêcher une candidate qui recueillerait potentiellement
15:46au premier tour entre 35 et 40 % de suffrages.
15:49Le droit pénal est d'interprétation stricte.
15:51Le problème, c'est que non seulement les juges ne s'y tiennent pas toujours.
15:56Là, par exemple, on a la création de cet ordre public démocratique,
15:59qui est un concept qui n'est pas présent dans le droit pénal.
16:01Et puis, il y a parfois aussi des concepts flous
16:04qui sont intégrés à notre droit et qui laissent la place à l'arbitraire.
16:09Je pense notamment au concept de haine ou d'incitation à la haine,
16:13qui sont finalement des sentiments et qui sont très difficilement définissables.
16:18Donc, à partir du moment où on a ce mot qui rentre dans notre droit,
16:20comment peut-on dire qu'on l'interprète strictement ?
16:23Là, c'est au juge de l'interpréter et donc,
16:25ça lui laisse une place énorme pour l'arbitraire.
16:32Passons à présent à l'actualité en bref.
16:36L'extrême gauche dans la rue.
16:38La France insoumise et les écologistes, ainsi que des groupuscules
16:40de jeunes étudiants ou militants, appellent à un rassemblement dimanche.
16:44Place de la République à Paris en réponse au rassemblement du RN,
16:47prévu le même jour.
16:48Place Vauban en soutien.
16:50A Marine Le Pen condamnée à 5 ans d'inéligibilité.
16:53Le cortège de gauche devrait contenir dans ses rangs des milices antifascistes,
16:57ragaillardies par la présence d'un de leurs cheffaillons à l'Assemblée nationale,
17:00Raphaël Arnaud.
17:01De ce côté, le RN entend faire une démonstration de force dans le calme
17:06et éviter toute polémique.
17:07Lui qui ne participe plus à aucune manifestation de rue depuis 10 ans,
17:11à part de rares exceptions comme le soutien à la police
17:14ou lors de la marche contre l'antisémitisme de 2023.
17:17En revanche, le parti présidé par Jordan Bardella n'avait pas participé
17:21à la marche en hommage à la petite Lola assassinée par une Algérienne en 2022.
17:26Le RN revendique 10.000 nouveaux adhérents depuis la condamnation de Marine Le Pen.
17:31J'y fie des idées de génie mais aussi des plans sociaux.
17:34La chaîne de magasins à bas prix a annoncé jeudi un plan de sauvegarde de l'emploi
17:37visant à réduire ses effectifs de 5%, soit environ 300 de suppression de postes
17:42sur 6.000 salariés en France et à fermer 11 de ses 570 magasins.
17:47Ce plan touche 186 employés du siège à Villeneuve-sur-Lot dans le Lot-et-Garonne
17:52et 116 autres dans des magasins non rentables situés notamment à Lyon, Toulouse ou Besançon.
17:57Restructuré financièrement en janvier 2025 avec un effacement de 470 millions d'euros de dettes
18:04par les banques, J'y fie subit la concurrence d'action.
18:07Maxi Bazar est ému ainsi qu'un changement informatique raté en 2023.
18:12Le groupe, en perte depuis deux ans, affiche un chiffre d'affaires de 1,2 milliard d'euros en 2024.
18:18L'école court dans la mauvaise direction.
18:21Jeudi, le ministre de l'Éducation nationale, Elisabeth Borne, a présenté un moyen visant
18:26à accompagner les élèves des tests d'activité physique et d'endurance pour les classes de 6e.
18:32L'idée part d'une corrélation entre le niveau de forme physique et la réussite scolaire des enfants.
18:37Il s'agirait ainsi de détecter des élèves en difficulté et mieux les accompagner.
18:42Une mesure dont la portée devrait être très limitée sans réforme en profondeur des méthodes de français et de mathématiques notamment.
18:50Les entrailles de Paris, sous les Champs-Élysées, un ancien parking au 66 de l'avenue,
18:54se transforment en un gigantesque entrepôt souterrain de 16 000 mètres carrés surnommé
18:58cathédrale inversée par Fabrice Lombardo de Swiss Life Asset Managers France, porté par Montabor et Swiss Life.
19:06Ce projet révolutionnaire prévu pour 2026 vise à optimiser la logistique des commerces parisiens
19:11capable de gérer 90 000 palettes par an.
19:14Il promet des livraisons en moins de 20 minutes grâce à des robots, vélos cargos et camionnettes,
19:19réduisant ainsi 657 000 kilomètres de trafic annuel.
19:23Une prouesse technique et technologique qui, si elle fonctionne, pourrait faire des émules.
19:32L'actualité internationale en bref.
19:35Destituer un président, un scénario possible.
19:40Vendredi, en Corée du Sud, la Cour constitutionnelle a validé la destitution du,
19:43désormais ancien président, Yun Su-Ki-Hol.
19:46La procédure avait démarré en décembre dernier, alors que Yun Su-Ki-Hol avait tenté d'imposer la loi martiale.
19:51Une élection présidentielle sera organisée dans les 60 jours.
19:54Mais pendant ce temps, la Corée du Sud est confrontée à d'autres problèmes,
19:56alors que le pays a été dévasté au cours des deux dernières semaines par les pires incendies de son histoire.
20:01Le bilan publié mercredi est de 31 morts.
20:03Les feux ont endommagé plus de 4 000 habitations et 1 900 installations agricoles et d'élevages.
20:08Plus de 3 000 personnes ont été évacuées.
20:11Le lobby LGBT belge fait des histoires.
20:13Mardi, à Bruxelles, le ministre de l'Intérieur Bernard Quintin a annoncé qu'il sera possible,
20:17à partir de 2026, d'obtenir une carte d'identité sans mention du sexe.
20:22Mais les associations promouvant l'idéologie transgenre et non-binaire en demandent toujours plus.
20:27Ils voulaient une mention X à côté du masculin M et du féminin F.
20:31Ces militants crient même à la discrimination.
20:33Le Signalgate poursuit son cours.
20:36Aux Etats-Unis, le Pentagone a lancé une enquête sur le ministre de la Défense Petexet
20:40suite à une faille de sécurité révélée le 24 mars à partir de la messagerie cryptée Signal.
20:44Un journaliste avait été accidentellement inclus dans un groupe de cette application
20:48où des responsables, dont Petexet, discutaient de frappes secrètes contre les outils au Yémen.
20:53L'inspecteur général examinera si l'usage de Signal respectait les règles officielles,
20:57notamment sur la classification et la conservation des documents.
20:59L'affaire qui embarrasse l'administration Trump a été dénoncée par le Sénat.
21:03Malgré les critiques, Donald Trump et son vice-président J.D. Vance défendent et rejettent toutes sanctions.
21:08Un juge a ordonné de préserver les messages incriminés.
21:11Aux Etats-Unis, Donald Trump nettoie aussi le renseignement.
21:14Jeudi, c'est le directeur de la National Security Agency, connu sous le sigle NSA, qui a été licencié.
21:19Le général Timothy Oaks, nommé en 2024 par Joe Biden,
21:22aurait fait preuve de déloyauté vis-à-vis de Donald Trump.
21:25Le nom d'un remplaçant n'a pas encore été donné
21:26pour diriger l'agence dite de sécurité nationale, impliquée dans de nombreuses affaires d'espionnage.
21:35Ce soir, le plus d'éléments.
21:36Et demain, dans le samedi politique,
21:38Élise Blaise reçoit le géopolitologue Pierre-Emmanuel Thaumann
21:41pour décrypter le nouvel ordre mondial multipolaire.
21:44Dimanche, contre-enquête, mais également terre de mission.
21:47Et voilà, c'est la fin de cette édition.
21:48Merci de votre fidélité, à lundi.
21:56Sous-titrage Société Radio-Canada

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