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  • il y a 6 jours
Retrouvez le replay de la chronique Pourquoi ? de l'Équipe de Greg du 03/04/2025.

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00Mais j'adore votre profil, parce que c'est la coupe de l'élite Barsky.
00:09RDA 1982 à Sarostock.
00:11Vous êtes au top.
00:12Jean-Jacques Goldman.
00:13Qui marche seul, parce qu'on a parlé d'un coach seul contre tous.
00:16En ce moment, on est tombé sur une image assez folle.
00:19Hier soir, de José Mourinho, ça se passe en quart de finale de coupe de Turquie.
00:22Il vient passer le nez de son adversaire, l'entraîneur de Galatasaray,
00:25après le match, qui s'est écroulé sur le terrain.
00:27Alors on s'est dit, que devient celui qui a un temps été l'entraîneur le plus coté de la planète ?
00:32Et si on faisait un pourquoi sur lui, pour aller prendre des nouvelles de José Mourinho ?
00:35On va faire un pourquoi.
00:36Ou plutôt, en portugais, un porqué.
00:47Et le pourquoi du jour, c'est pourquoi Mourinho est devenu une caricature de lui-même.
00:52Parce que Mourinho, c'est quand même quelqu'un, non ?
00:54C'est un palmarès inouï, c'est 26 trophées dans sa carrière.
00:57C'est énormissime.
00:58José Mourinho, c'est plusieurs coupes d'Europe.
01:00Deux ligues des champions, deux ligues Europa, une ligue Europa Conférence.
01:03C'est le seul, d'ailleurs, à avoir gagné ces trois trophées.
01:05Puis sur le plan national, c'est huit titres de champion, c'est treize coupes ou super coupes.
01:10Mais ce qui le caractérise, c'est sa personnalité légendaire.
01:13Le special one, le génie charismatique.
01:15Pour comprendre qui est José Mourinho, il faut se replonger dans sa première conférence de presse
01:19comme entraîneur à Chelsea.
01:20On est en 2004.
01:21Il vient de gagner la ligue des champions avec Porto.
01:23C'est la toute première fois qu'il s'exprime devant les médias anglais.
01:44Pour le coup, il a vraiment été le special one.
01:47Quel génie.
01:48Si on prend un peu de recul sur sa carrière.
01:51Au début, il y a eu Benfica et Leria.
01:52Mais ensuite, derrière, il n'y a eu que des grands clubs.
01:54Il y a eu Porto, Chelsea, Inter Milan, Real Madrid, Manchester United.
01:59Et en fil rouge, en plus de ses trophées, en plus de ses gros clubs, il y a eu ses phrases.
02:03Il y a eu les embrouilles.
02:04Il y a eu les déclarations fracassantes.
02:18Il y a eu plein de tirades célèbres.
02:39Franchement, on a voulu faire un classement, mais on n'a pas réussi.
02:42La phrase qu'on va préférer, en tout cas, c'est celle qui est peut-être la plus connue.
02:46Le fameux « I prefer not to speak ».
02:58En fait, ça, ce n'est pas une déclaration.
02:59Ce n'est pas une simple phrase.
03:00C'est carrément devenu une punchline.
03:12On a voulu mettre les sous-titres très durs, puis finalement, on n'a pas traduit.
03:26Mais il est quand même génial.
03:27Il a quand même un charisme fou.
03:28C'est vraiment le génie charismatique.
03:30C'est un grand entraîneur.
03:31C'est des grands trophées.
03:32C'est une usina même aussi.
03:33On s'est amusé avec Arthur Girand, qui m'a aidé à préparer cette chronique aujourd'hui,
03:36à taper José Mourinho.
03:37Les mêmes, ce sont ces images qu'on trouve sur X.
03:40Effectivement, vous avez raison de le préciser.
03:41Il y en a plein de José Mourinho.
03:43On n'a qu'à choisir, si vous voulez mettre en avant vos réseaux sociaux.
03:45Voilà pourquoi lorsqu'il arrive à Fenerbahce l'été dernier, c'est vraiment la folie autour de Mourinho,
03:50à tel point que le club est obligé d'organiser la conférence de presse dans le stade.
04:09Voilà, ça c'est pour le côté génial.
04:21Mais le problème de tout ça, les déclarations, les phrases, c'est que quand la carrière
04:24commence à chuter, malheureusement, ce n'est plus vu de la même manière.
04:27Alors, sa carrière, est-ce qu'elle chute vraiment ?
04:29Alors, disons qu'il est quand même encore dans des grands clubs, José Mourinho.
04:32Mais si on fait le parallèle avec l'affiche qu'on a vue tout à l'heure, Tottenham,
04:35Roma, Fenerbahce, c'est des grands clubs européens, mais ce n'est pas l'élite,
04:38ce n'est pas le gratin du gratin, c'est la division en dessous.
04:40Lorsqu'il arrive à la Roma notamment, il revient en Syria, c'est en 2021,
04:44il va donc rejoindre le club de la capitale italienne.
04:46On a eu Valentin Paoluzzi, notre correspondant en Italie,
04:49nous explique qu'ils ont découvert en Italie un autre José Mourinho.
04:53On a eu un Mourinho beaucoup plus énervé par rapport à son expérience indériste
04:57où là il avait fait le show dans les conférences de presse,
04:59il s'en prenait aux entraîneurs adverses, à l'arbitrage aussi, sans trop de débordement.
05:04A la Roma, Mourinho, c'est 7 exclusions en 2 ans et demi, en 138 matchs,
05:08c'est-à-dire que tous les 20 matchs, il prenait un carton rouge.
05:11Il a sorti un peu la même recette qu'à l'Inter, sauf que la recette a mal vieilli.
05:16Il a quand même gagné une Coupe d'Europe avec la Roma.
05:18Effectivement, la conférence Ligue, sachant que la Roma n'avait pas gagné
05:21depuis plusieurs décennies une Coupe d'Europe, donc forcément,
05:24il est resté dans le cœur des supporters romains,
05:27mais il a surtout développé là-bas, plus que jamais, un autre aspect de sa personnalité,
05:31une paranoïa, toujours en combat contre les arbitres, contre les adversaires,
05:34contre les autres entraîneurs, hyper au tir au but en finale de la Ligue Europa.
05:38L'année suivante, la Ligue Europa Conférence,
05:40et là, il va s'en prendre à l'arbitre dans les entrailles du stade.
05:43C'est à l'arbitre, c'est Anthony Taylor, c'est une image qui va faire beaucoup parler.
05:47It's a fucking disgrace, man.
05:50It's a fucking disgrace, man.
06:00Est-ce qu'il a été sanctionné pour ça ?
06:02Oui, il sait qu'il y a les caméras, il le fait quand même devant les caméras,
06:04il sait qu'il est filmé, donc forcément, il va prendre une petite sanction,
06:06il va prendre quatre matchs par la Fédération Italienne et l'UEFA,
06:10et ce qu'il va trouver mieux à faire, c'est de s'en prendre à ses dirigeants,
06:13tout simplement, José Mourinho.
06:14Dans une interview au Corriere dello Sport,
06:16écoutez le discours du complotiste le plus triste,
06:18et de ne pas être soutenu par le club dans une situation comme celle-ci.
06:21Je terminerai les quatre matchs de la sanction.
06:23En Italie, je me suis senti agressé.
06:25Ils ont violé ma liberté d'homme et ma liberté de footballeur.
06:28Je ne me sens pas à l'aise ici.
06:30Et au Fenerbahce, ça continue.
06:31C'est presque pire.
06:32En fait, toutes les semaines, on a des nouvelles déclarations de José Mourinho
06:36qui s'en prend quasiment toujours à l'arbitrage.
06:39Un équipe a eu trois pénalités.
06:43Tout est étrange.
06:44Mais c'est aussi étrange la façon dont nous avons été éliminés de la Ligue des Champions.
06:48La seule chose qui reste à l'esprit,
06:51c'est si tout ce qui s'est passé à mon équipe cette saison en Europe
06:56a quelque chose à voir avec la finale de Budapest.
07:00Quand vous jouez contre le Fenerbahce,
07:02vous jouez avec le système de votre côté.
07:04Mais c'est difficile de jouer contre le système.
07:07Aujourd'hui, le système a un nom.
07:10Attila.
07:11Résultat, il se met tout le monde à dos.
07:13La réaction justement du vice-président de Galatasaray
07:16après la fameuse affaire du pinçage de nez d'hier soir.
07:20Il y a un événement.
07:21Ce n'est pas seulement à Galatasaray.
07:23Ce n'est pas seulement au directeur technique de Galatasaray.
07:26C'est une attaque à la footballe turque.
07:28La Turquie est en colère. Il n'y a pas de punition.
07:30Alors pourquoi il fait ça ?
07:31Peut-être au fond parce que ça marche.
07:32Résultat, on en parle dix minutes aujourd'hui.
07:34On se dit finalement, en voyant en tout cas le début de la chronique,
07:36c'est un génie José Mourinho.
07:38Aussi parce qu'il est très apprécié à la Roma par exemple.
07:40On a vu qu'il avait changé un peu sa méthode.
07:42Il est de plus en plus complotiste.
07:44Et pourtant, on sait que les supporters,
07:45ils aiment bien avoir le côté aussi seul contre tous.
07:48Je marche seul contre tous.
07:49Le côté finalement qu'a José Mourinho.
07:51Cet art-là, il le maîtrise à la perfection.
07:54Sa recette, ça ne peut pas fonctionner dans tous les clubs.
07:56Mais ça a fonctionné à la Roma parce que contexte bouillant.
07:59Club qui aime se victimiser,
08:01que ce soit historiquement les joueurs ou les supporters.
08:04Avoir sur le banc de touche un personnage comme Mourinho
08:08qui joue très volontiers la victime.
08:11Forcément, ça match.
08:13Le problème, c'est que nous, on prend un petit peu de recul.
08:15Et quand on voit ce qu'il fait au fur et à mesure,
08:16nous, on ne trouve pas que ça match forcément.
08:18Il est passé du génie charismatique au gênant antipathique.
08:24C'est vrai que quand Adrien m'a proposé la chronique sur Mourinho,
08:27j'ai eu au début un temps de recul.
08:29En me disant, je ne sais pas si ça peut vous intéresser à ce point.
08:33Puis en fait, très vite, d'abord parce qu'il est bon,
08:35on peut convaincre les gens,
08:36mais c'est vrai que Mourinho, c'est une star du foot.
08:38En fait, José Mourinho, c'est une star de notre sport
08:41qu'on aime depuis maintenant plus de 20 ans.
08:43J'irais même plus loin que ça.
08:44Il fait partie des meilleurs entraîneurs de l'histoire.
08:46Regardez le palmarès que nous a montré Adrien.
08:49S'il y a un entraîneur dans sa carrière
08:51qui pourrait se targuer d'avoir remporté une Coupe d'Europe,
08:54il serait déjà très heureux.
08:55Lui, il en gagne floppé.
08:57Il a gagné cinq Coupes d'Europe,
08:59deux Ligues des champions,
09:00c'est pas donné à tout le monde, avec deux clubs différents.
09:02Oui, le prime Mourinho est passé.
09:05Bien sûr, tactiquement, ça a été un monstre.
09:08Parfois en jouant très mal.
09:10Il donnait beaucoup aux joueurs.
09:11Il le suivait, les gars.
09:12Oui, mais j'en ai parlé déjà de Mourinho.
09:15J'ai eu cette discussion-là avec Olivier Dacour il y a quelques années,
09:18qui avait eu José Mourinho.
09:19Quand il vous parle de Mourinho, il en parle comme un gourou.
09:22Et en fait, tous les joueurs qui ont côtoyé Mourinho,
09:25il est clivant.
09:26Soit ça se passait très bien, soit ça se passait très mal.
09:28Mais franchement, les résultats qu'il a eus,
09:30quand je pense à l'Inter, le résultat qu'il a à l'Inter,
09:33quand il gagne cette Coupe d'Europe-là,
09:35en jouant, franchement...
09:37C'était il y a 15 ans, en 2010.
09:38Voilà, mais c'était il y a 15 ans.
09:39Mais franchement, c'était une leçon de football.
09:41Et pourtant, son équipe jouait pas très bien,
09:43et on s'en souvient encore aujourd'hui.
09:44Mais toi, on est à gauche.
09:45Oui, milieu gauche.
09:47Non, gauche.
09:48Non, gauche, c'est ton fond.
09:49Franchement, Mourinho restera dans l'histoire du football,
09:52pas forcément tout le temps pour les bonnes raisons.
09:54Ce qu'il fait hier, honnêtement,
09:56c'est très moyen pour son image.
09:58Ça écarne son image.
09:59Et ces dernières années, je trouve, effectivement,
10:01pour répondre à cette question-là,
10:03je trouve qu'il est devenu un peu une caricature.
10:05Après, j'aurais adoré le voir encore dans d'autres clubs.
10:08Et rien n'est fini.
10:10Rien n'est fini.
10:11Demain, avec la cote qu'il a,
10:13enfin, avec l'historique...
10:15C'est plus le top 10 européens, là.
10:16J'en sais rien.
10:17J'en sais rien.
10:18Non, mais attends.
10:19Allez-y, rendez-moi ma question après.
10:20On a quand même le sentiment que ça a un peu basculé déjà,
10:22il y a 12 ans, lorsqu'il revient de Chelsea,
10:24la saison 2013-2014,
10:25on a regardé un peu son pourcentage de victoire
10:27par les clubs par lesquels il était passé,
10:29où il était à 70,
10:30jamais en dessous de 60 %.
10:32Et quand il retourne à Chelsea, Manchester, Tottenham,
10:34vous voyez que ça baisse.
10:35Bon, là, Fenerbahce,
10:36le pourcentage de victoire est remonté.
10:37Mais là où, finalement, c'est criant,
10:39et là, on va juger un entraîneur,
10:40c'est sur les trophées remportés.
10:42Donc, par période et par club,
10:43là où il avait explosé tout,
10:46c'est un trophée sur les trois derniers clubs
10:49dans lesquels il a été.
10:50Ça, c'est la réalité aujourd'hui de José Mourinho,
10:52qui ne gagne quasiment plus de trophées
10:54à part cette conférence liguée.
10:55C'est intéressant, parce que, de toute façon,
10:57quelles que soient ses qualités immenses,
10:58c'est plus simple de gagner qu'un Real ou un Prime
11:00qu'avec Fenerbahce ou avec l'AS Roma.
11:02Voilà, Porto, il ne peut plus le faire.
11:05Il n'y arrive plus.
11:06Moi, la question que je me pose, Giovanni,
11:08et vous pouvez tous après répondre,
11:09c'est qu'à un moment, le PSG,
11:10prenons l'exemple de chez nous,
11:11ils lui ont couru,
11:12et après, ils fantasmaient Mourinho
11:13au début du projet QSI.
11:14C'était vraiment...
11:15Bien sûr.
11:16C'était l'Arlésienne,
11:17ça revenait année après année.
11:19Aujourd'hui, je suis à peu près persuadé
11:21qu'à aucun moment,
11:22ils ont envisagé de l'appeler.
11:24C'est sûr que non.
11:25Là, il n'y a pas de débat là-dessus.
11:27Pour montrer une sorte de déclassement.
11:28Oui.
11:29Moi, je trouve que le déclin,
11:30c'est après Manchester.
11:31Parce que là, citez-moi un entraîneur
11:33qui, depuis Mourinho,
11:34a réussi à Manchester.
11:35Il n'y en a pas.
11:36Personne ne gagne.
11:37C'est un club bourbier.
11:38C'est un cauchemar.
11:39Lui, il a gagné.
11:40Il a gagné les trois titres
11:41et notamment une Ligue Europa
11:42avec Paul Pogba.
11:43Pour moi, le déclin, il est là.
11:46Il ne faut pas oublier non plus
11:47que dans ces périodes de domination,
11:49que ce soit l'Inter ou Real Madrid,
11:51il est face à la plus grande équipe
11:53de club de l'histoire,
11:54à savoir l'UFC Barcelone
11:55de Pep Guardiola.
11:56Ça explique aussi pourquoi
11:57il a aussi peu gagné
11:58avec le Real Madrid.
12:00Maintenant, sur ce qu'il y a maintenant,
12:01on ne peut pas, nous, en France,
12:03quand il se passe des trucs,
12:04dire que c'est dramatique.
12:05C'est un scandale ce qu'il fait.
12:06Pour l'image du foot,
12:07c'est dramatique.
12:08Parce qu'on parle de devoir d'exemplarité.
12:09Karim l'a dit,
12:10c'est une légende du football.
12:12D'attiser des théories du complot
12:14de se permettre ce type de gestes.
12:16Là, il est sur l'arbitrage.
12:18C'est dramatique.
12:19Mais il le fait pour une raison.
12:20Oui, mais ça ne justifie pas.
12:21Il n'a raison de le faire.
12:22Ça serait un entraîneur
12:23qui ferait ça en France.
12:24On lui tomberait dessus
12:25tous les jours.
12:26Il serait découpé, en fait.
12:27Il a l'impression
12:28qu'il est devenu sérieux
12:29dans sa critique de l'arbitre,
12:30alors qu'avant, il manipulait.
12:31Il jouait, en fait.
12:32Il embarquait.
12:33Il passait un truc
12:34à la finale de Ligue Europe 1.
12:35Le truc de paranoïa
12:36qu'ont tous les entraîneurs,
12:37même les mecs comme lui,
12:38à Coletta Porto ou au Real,
12:40il l'avait.
12:41Mais là, c'est sérieux.
12:42Il bluffait un peu plus.
12:43Il s'en servait.
12:44Il bluffait.
12:45Il organisait ça aussi
12:46pour embarquer tout le monde avec lui
12:47et sur tous ses joueurs,
12:48ce qu'il faisait très bien.
12:49Après, il reste quand même,
12:50pour moi, d'avoir gagné avec Porto,
12:51c'est extraordinaire.
12:52Peu d'entraîneurs
12:53ont réussi à gagner.
12:54C'était une équipe sous-cotée
12:55avec des joueurs
12:56qui allaient partir
12:57dans les grands clubs.
12:58Mais ce qu'il a fait,
12:59c'est fantastique.
13:00Et il a inventé aussi.
13:01Ils ont ramené
13:02toute la pérennisation tactique
13:03à portée des Portugais.
13:04Un truc extraordinaire
13:05qui plaisait aux joueurs.
13:06Il a mis du ballon
13:07partout, partout, partout.
13:08Et ça, c'était extraordinaire.
13:09Donc, c'est aussi
13:10le projet de jeu
13:11qu'ils ont importé
13:12dans le monde du football
13:13qui a été repris partout.
13:14Maurino, c'était quand même
13:15pas le chantre du beau jeu.
13:16Ah si.
13:17Dans l'entraînement,
13:18c'est ballon tout le temps
13:19avec tout un système
13:20calibré sur les joueurs.
13:21Les joueurs à derrière.
13:22Non, mais moi,
13:23c'est ça qui me fascinait.
13:24C'est que les joueurs
13:25le suivraient
13:26jusqu'au bout du monde.
13:27La calibration de Frade
13:28que lui importe,
13:29c'est un truc extraordinaire
13:30que tout le monde
13:31a essayé de reprendre après.
13:32Et quand tu regardes
13:33ce que c'est,
13:34c'est génial
13:35pour le joueur de foot.
13:36Je veux dire,
13:37t'as le ballon tout le temps
13:38et puis vraiment,
13:39ils prennent compte.
13:40Mais c'est très exigeant.
13:41Vous qui avez été joueur,
13:42les joueurs le suivaient.
13:43Moi, j'ai eu l'impression
13:44qu'après une saison et demie,
13:45deux saisons,
13:46les joueurs aient commencé.
13:47Faut regarder en détail
13:48comment c'est construit.
13:49On prend en compte
13:50la fatigue,
13:51la fatigue mentale.
13:52Donc, il y a les charges
13:53qui vont avec.
13:54C'est hyper pratique,
13:55hyper calibré.
13:56Et donc, après,
13:57il s'organise aussi
13:58avec l'effectif.
13:59Moi, j'ai l'impression
14:00que ça marche une année.
14:01Vous prenez le titre
14:02et après, les mecs,
14:03vous suivez plus.
14:04Comme on avait reproché
14:05à Tudor un peu.
14:06Il n'a pas réussi
14:07à se réajuster
14:08avec la nouvelle génération
14:09à un moment.
14:10La nouvelle génération
14:11lui a posé problème.
14:12Il n'a pas réussi.
14:13Les vestiaires ont changé.
14:14Ça, il n'a pas réussi
14:15à se caler dessus.
14:16Mais il n'est pas fini.
14:17Le conflit
14:18qu'il a avec Pogba.
14:19Il a un joueur extraordinaire.
14:20Comment tu t'embrouilles
14:21avec ce joueur-là ?
14:22C'est pareil.
14:23Il a un problème,
14:25un super joueur à Tottenham.
14:26Mais il n'est pas fini.
14:27Non, il n'est pas fini.
14:28Il suffit qu'il ait
14:29une bonne saison
14:30à Fenerbahce,
14:31qu'il gagne le titre
14:32et un gros parcours
14:33en Coupe d'Europe.
14:34Derrière, il y a un gros club
14:35qui va s'intéresser à lui
14:36parce que c'est José Mourinho.
14:37Il lui suffit
14:38juste d'un élément déclencheur
14:39pour que les clubs se disent
14:40tiens, et si…
14:41C'est quoi l'élément déclencheur ?
14:42Il arrête d'attraper le nez
14:43de l'ancien Ligue 1.
14:44Une demi-finale
14:45de Ligue 1.
14:46Attendez,
14:47je prends 30 secondes
14:48après on finit.
14:50Ce qu'il fait là en ce moment
14:51à Fenerbahce,
14:52c'est que si vous êtes Monaco
14:53parce que vous l'avez cité tout à l'heure
14:54ou un club français…
14:55Il l'a dit lui-même,
14:56s'il venait à France,
14:57c'était Monaco.
14:58Voilà.
14:59Vous voyez ça,
15:00vous vous dites
15:01mais je ne veux pas d'embrouilles.
15:02Pourquoi je prends un gars
15:03qui tire l'oreille
15:04de l'entraîneur en face
15:05et qui va mettre le bordel
15:06sur les orbites tous les week-ends ?
15:07C'était Monaco quand même.
15:08En fait,
15:09les entraîneurs,
15:10regardez,
15:11Benitez a trouvé des clubs
15:12pendant de nombreuses années
15:13alors qu'on pensait
15:14qu'il était fini.
15:15Ranieri,
15:17il est parti à Everton.
15:18Mais il a traversé du désert
15:19et il était moins long.
15:20Oui, mais quand même.
15:21On pensait tous,
15:22après le PSG,
15:23que Grantielotti
15:24allait couler.
15:25Derrière,
15:26il se retrouve
15:27auprès de Benitez
15:28pendant de nombreuses années.
15:29Non, honnêtement,
15:30avec son nom
15:31et son palmarès,
15:32il trouvera tout le temps des clubs.
15:33Alors est-ce que son prime
15:34est passé ou pas ?
15:35On ne vous mettra pas d'accord
15:36sur le plateau.
15:37En tout cas,
15:38ce qui est sûr,
15:39c'est qu'il garde une influence,
15:40même un côté gourou.
15:41C'est ce qu'on disait en off
15:42tout à l'heure.
15:43En tout cas,
15:45est devenu un slogan
15:46de protestation politique
15:47en Turquie.
15:48C'était à la mi-mars.
15:49Après l'arrestation
15:50du principal opposant
15:51au président Erdogan,
15:52le maire d'Istanbul,
15:53les manifestants
15:54ont repris cette phrase
15:55« We are clean ».
15:56« Nous sommes propres ».
15:57Cette phrase prononcée
15:58par le coach portugais
15:59après un match
16:00où ils ont été pris sévèrement
16:01pour changer au football turc
16:02et à l'arbitrage.
16:03Les supporters ensuite
16:04de Fenerbahce, Galatasaray
16:05et Besiktas
16:06se sont unis
16:07dans cette protestation
16:08et ce slogan
16:09l'a mis encore une fois
16:10indirectement en lumière.
16:11Merci.
16:13Dans un instant,
16:14le hat-trick,
16:15la finale de la Coupe de France,
16:16ce sera PG Reims,
16:17on en parle.
16:18Et puis,
16:19on va revenir sur
16:20la peur bleue
16:21de l'écran noir
16:22car ça ne s'arrange pas
16:23entre la zone
16:24et la LFP.
16:25Allez retrouver
16:26l'article d'Etienne Moati
16:27et Sacha Nokovitch
16:28sur le site
16:29et sur l'appli.
16:30Et puis derrière,
16:31on vous explique tout
16:32pourquoi le foot français
16:33peut courir
16:34à la catastrophe télévisuelle.

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